Prénom(s) – Nom : Arthémise de Jourdain de Morsnille
Date de naissance : 26 mai 1637
Statut : Noble
Tître : Vicomtesse de Morsnille
[ Mariée au Vicomte de Morsnille ]
Caractère :
Ceux qui connaissent la vicomtesse de Morsnille la diront jolie, douce, pleine d’esprit. La vérité est que tous ces charmes lui appartiennent vraiment ; et elle le sait très bien.
Cette jeune femme s’admire elle-même, donc, et est pleinement dans la préciosité, adorant la Cour et ses fastes. Elle se trouve la plus jolie chose du monde, et c’est tout à fait normal, puisque beaucoup le lui disent. Pleine de jeunesse et de vigueur, elle attire l’attention de tous et tous sont charmés par ses manières, ses coquetteries, sa beauté... Elle est souvent centre de la Cour et de ses conversations, proie à de nombreuses rumeurs et inventrice d’autres encore, car elle est bien intrigante. Mais prenez garde ; déplaisez-lui, et vous vous serez attiré l’enfer. Arthémise ne tolère pas de faux pas, et est d’ailleurs assez capricieuse. Tout ce qu’elle veut, elle l’a ; il n’y a pas de raison pour que vous ne fassiez pas ce qu’elle veut. Et si vous ne le faîtes pas... Prenez garde à ses talents de manipulatrice.
C’est une preuve que cette jeune dame peut être reconnue d’une ténacité et d’une persévérance venue d’on ne sait ou. Dès qu’elle se fixe sur quelque objet de désir, elle emploiera tous les moyens, même les plus bas pour le capturer. Et une fois qu’elle l’obtient, il ne l’intéresse généralement plus. Par exemple, dernièrement, elle s’est mise en tête de compter le jeune François, duc de Beaufort, dans sa liste de conquêtes. Car, oui, elle les collectionne ! Arthémise attire irrésistiblement les galants vers elle. Or, ce duc est le seul qui lui ait jamais résisté. Aussi, elle « s’attaque » à lui dès qu’elle le peut, faisant des allées-retour entre Versailles et le Château de Beaufort très souvent. Enfin, sa ténacité peut la pousser à des extrêmes, comme l’aveuglement ; elle est la seule à ne pas s’apercevoir que le duc de Beaufort n’accepte qu’elle vienne chez lui sans s’annoncer au préalable que pour avoir la paix, et qu’en vérité il ne se soucie pas vraiment de ses avances.
La jeune fille ne s’empêche pas pourtant d’enfiler amant sur amant, n’ayant jamais rien ressenti pour personne. Car ce qu’elle fait, c’est plus par coquetterie que par amour ; tous se questionnent. Qui sera donc l’homme qui aura l’amour de la belle vicomtesse, un cœur à prendre qui pourrait se trouver bien fragile et confus une fois pris... Se pourrait-il que la vicomtesse ait une facette cachée de sa personnalité ? Qui découvrira donc son cœur au point de contrer son obstination à avoir le duc de Beaufort ? Seul l’avenir nous le dira...
Physique :
Arthémise n’a guère besoin de parures dorées ou en diamant pour se mettre en valeur. En effet, sa chevelure blonde et ses yeux d’un bleu turquoise, hérités par sa mère, mettent en valeur ses pommettes saillantes.
Son teint légèrement blanc forme un très joli contraste avec ses fines lèvres rosées.
Ses mains sont fines et élégantes et sa silhouette est élancée. La jeune fille est de taille moyenne.
Histoire:
L’histoire d’Arthémise commence bien avant sa naissance, en 1632 pour être précise.
Le Baron Enguerran d’Espagne, avait bien des soucis en cet été 1632.
En effet, sa plus jeune fille nommée Louise Aliénor d’Espagne, avait fêté ses 15 printemps le mois dernier et il était temps pour elle, de trouver un époux, digne d’égaler son rang. Le seul problème était que Mademoiselle Louise n’avait aucun prétendant, sûrement dû au fait, que la damoiselle ne sortait que rarement, hors du château.
Bien entendu, Le Baron avait présenté bon nombre de candidats éventuels à Louise mais aucun ne lui avait plus. Il l’avait aussi menacé de la marier de force mais celle-ci lui avait répliquée qu’elle préférait rentrer au couvent plutôt que d’épouser n’importe qui.
C’est ainsi qu’un soir d’été, le Baron décida d’organiser un bal conviant toute la Cour mais aussi les jeunes hommes pouvant devenir de parfait gendre…..
Le dit-soir arriva à grand pas, la plupart de la Noblesse était présente. La salle de Bal était magnifiquement décorée. De plus, les Troubadours jouaient divinement bien.
La Jeune Louise était, elle aussi, resplendissante, vêtue d’une robe bleue pastel acheté pour l’occasion.
Sa chevelure dorée, coiffée de deux superbes tresses remontées en chignon mettaient en avant le bleu turquoise de ses yeux.
Reine de la fête, la jeune fille ne pouvait se passer de politesse, de révérences et autres mimiques obligatoires aux yeux du protocole.
Iseult, l’amie d’enfance de celle-ci, prenait un malin plaisir à lui présenter tous ces jeunes hommes, qui l’invitaient systématiquement à danser.
C’est ainsi que la plus jolie fille du baron d’Espagne se retrouva obligé de danser avec le Duc Albert de Morcef, un jeune très imbu de sa personne puis d’enchaîner avec le Vicomte Nicolas de Bragelonne, qui lui parût dénudé d’intérêt.
Mademoiselle Louise commençait à avoir la tête qui tourne quand, Dieu seul sait comment, elle se retrouva dans des bras forts et musclés.
Elle leva les yeux et croisa le regard tendre du Baron Philippe Auguste de Jourdain. Le jeune homme avait, à cette époque 17 ans et était très prisé auprès des Dames de la Cour pour son esprit non moins cultivé.
Entre ces deux jeunes gens, un lien unique s’était tissé.
Sachant conter fleurette à merveille, Philippe conquit le cœur de la belle Louise en moins d’un mois, puis après un an de longues promenades romantiques au bord de l’eau, de discutions et de projets, Philippe demanda la main de sa bien aimée au Baron d’Espagne qui accepta.
Le mariage fut célébré le 17 avril 1633 au Château de Montretout appartenant au père du marié.
En 1634, Tristan de Jourdain est mis au monde. Hélas, le nourrisson succombera à une méningite aiguë. Deux ans après, en 1637, naquit Arthémise de Jourdain, la seule et unique enfant du couple.
Celle-ci fut une ce qu’on peut appeler « une fille gâtée ». Ses six premières années furent partagées entre l’apprentissage du protocole et celui d’être coquette
A partir de six ans, son père l’initia aux arts équestres, une discipline où la jeune fille excelle, puis essaie de lui apprendre le maniement des armes mais Arthémise ne veut rien savoir.
A 8 ans, Mademoiselle de Jourdain est la plus belle fille de France, tout au moins, aux yeux de ses parents.
D’ailleurs, ceux-ci, pensant qu’une fille a plus de chance de se marier à un bon parti si elle cultivée, l’envoie étudier au couvent des Ursulines pour y suivre ses études.
Pendant plusieurs années elle va étudier le chant, la danse, le théâtre, le dessin, la gravure et la littérature.
En 1651, Arthémise, ayant appris ce qu’il fallait savoir pour être une jeune fille cultivée retourne chez ses parents.
Très fier d’elle, son père l’emmène souvent à Paris et lui montre le Château de Versailles ainsi que la Cour. Un lieu magique d’après la jeune fille.
De son coté, sa mère, voyant la beauté de sa fille s’exprimer de plus en plus, l’emmène avec elle prendre le thé chez ses amies, l’archiduchesse de Francfort ainsi qu’aux différents bals donnés à diverses occasions.
L’année suivante, suivant le souhait de leur fille, Louise et Philippe de Jourdain l’envoyèrent à la Cour, avec pour ambition secrète qu’elle devienne la maîtresse officielle du Roi.
Dés son arrivée à la Cour, Arthémise suscite l’envie et l’admiration de tous.
La jeune fille est l’une des seules à pouvoir se vanter d’avoir eu autant d’amants, en aussi peu de temps.
Lors de l’année 1653, elle rencontra un jeune homme du nom de Lancelot de Morsnille, Vicomte de Morsnille, qu’elle épousa sur le champs, pas par amour bien sur mais plutôt par intérêt.
En effet, il semblait que Lancelot était proche de certaines dames de compagnie très bien vue à la Cour…..
Le temps passait et Arthémise commençait à s’ennuyer de plus en plus. D’accord, bon nombre de conversations tournait autour d’elle et de sa beauté, cependant la Damoiselle n’était pas satisfaite. Il faut dire que tout les hommes Nobles, présents à la Cour avait été séduits.
Heureusement pour la jeune fille, le destin accepta de lui donner un ordre objet de désir.
Cela se passa, un soir où un banquet fut organisé parle Roi, Lancelot et Arthémise avaient été conviés comme bon nombre de Nobles et de Courtisans.
La jeune fille reconnut certains de ses amants et les salua discrètement afin de ne pas éveiller les soupçons du Vicomte. D’ailleurs l’aurait-il remarqué ? Lui qui était en grande conversation avec, sûrement, l’un de ses nombreux hommes politiques présent dans le Château.
Elle le chercha des yeux et le trouva en compagnie du plus bel homme que la jeune fille eut l’occasion de connaître. Il s’agit de François de Vendôme
A partir de ce moment, Arthémise de Morsnille se remit en chasse, afin d’avoir comme Trophée, celui qu’elle avait rencontrée brièvement un soir de banquet…..
Signe(s) particulier(s) : A un petit grain de beauté sur l’omoplate droite.
Avatar: Hélène de Fougerolles
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Hors-Jeu
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Prénom ? : Aude