Prénom(s) – Nom : Madeleine Le Prestre de Vauban.
Date de naissance : 7 Septembre 1638
Statut : Noble
Tître : Marquise de Vauban. (titre hérité par son père)
Caractère : Madeleine est une jeune fille très versatile, il y a deux faces dans sa personnalité. En société, elle est très calme, très observatrice, très attentive. Elle ne participe que peu aux conversations des salons, intervenant très rarement ; sauf pour exprimer son point de vue lorsque le sujet lui paraît important ou intéressant. En effet, elle n’aime pas dévoiler ses sentiments, et se contente d’un haussement de sourcils pour simple réponse lorsque quelqu’un l’importune. Par contre, lorsqu’elle se sent assez à l’aise pour s’intégrer dans une conversation, elle devient plus ouverte, plus précieuse aussi, jouant sur sa grâce et sur son mutisme apparent pour intriguer. C’est une femme qui aime cultiver le mystère autour d’elle, comme le lui a appris sa mère. Sous une apparence plutôt froide, ou fragile, se cache une véritable douceur. Madeleine est une jeune fille mûre pour son âge, posée et malicieuse ; elle sait jouer les bonnes cartes au bon moment, révélant parfois un côté manipulateur, voire même cruel, mais ce seulement envers les gens qu’elle juge dangereux. Elle cache une passion littéraire pour les correspondances et les poèmes, et ses sujets de conversation préférés sont la musique et les pièces de théâtre.
Physique : Madeleine attache de l’importance à son apparence physique, en particulier à ses toilettes, comme le lui avait conseillé sa mère, puisqu’à la Cour, les nobles portent un jugement attentionné aux tenues des dames, mais elle est aussi dotée d’un fin visage ovale, encadré de boucles brunes qu’elle soigne avec attention. Ses yeux sont d’un vert émeraude qui semble magiques, héritage de sa mère, dont les extrémités se plissent gracieusement quand elle sourit. Sa bouche est fine, et ses lèvres très roses naturellement, si bien qu’elle n’utilise presque jamais de rouge à lèvres. Elle est plutôt petite, ce qui a toujours eu le don de la faire rougir, mais son corps est plutôt bien proportionné, avec des épaules très rondes où elle aime laisser ses boucles danser. Les corsets ne l’ont jamais fait souffrir, puisque sa taille est si mince qu’elle pourrait presque en faire le tour avec ses mains. Ces dernières sont toujours ornées de bagues discrètes en argent, surmontées de quelques pierres précieuses. Son visage était admiré en province, mais elle ne sait ce qu’il en sera à la Cour, d’autant plus qu’elle méprise le jeu de la séduction chez les gentilshommes un peu trop intéressés par sa dot.
Histoire : Madeleine est la fille de Nicolas Le Prestre, Marquis de Vauban et d’Isabeau de Chartres, une duchesse ayant perdu ses terres. Madeleine naquit un soir d’automne, le 7 septembre 1638, dans le Morvan, une région de Bourgogne. Elle est la deuxième enfant de la famille, après son frère Sébastien, ayant lui aussi hérité de ce titre. Son père était un proche du roi Louis XIII, ayant participé à bon nombre de batailles, et ayant même logé quelques temps à la cour, avant de se retirer dans une de ses résidences secondaires dans le Morvan pour sa retraite, jusqu’à ce qu’une forte fièvre l’emporte, une nuit d’été 1642. Les deux enfants restèrent donc quelques temps auprès de leur mère, qui décida plus tard de les envoyer à Versailles. Elle se servit donc des anciennes relations privilégiées de son défunt mari, et grâce au Roi Louis XIII, elle convint d’envoyer ses enfants auprès du futur Roi de France, Sébastien au champ de bataille, et sa fille à la Cour, quand ils en auraient l’âge. Peu de temps après, Louis XIII mourut mais l’accord ne fut pas rompu, et Isabeau apprit à ses enfants comment se comporter en société, et quels étaient les dangers de la Cour, les vautours qui y rôdaient, en attendant le jour où ils quitterait la Bourgogne. Elle consacra plus de temps à Madeleine, qui était plus naïve, à l’époque. Elle lui appris donc les règles de la courtoisie, comment bien assortir ses toilettes, et surtout, l’art de l’être et paraître. Au fil du temps, Madeleine grandit, et développa une passion pour la littérature et sa critique. Elle étonnait sa mère par son sens de la répartie et son goût pour l’ironie, qui la surprenait parfois en train d’écrire une sorte de journal intime, tard dans la nuit. Isabeau donna à sa fille le conseil de ne jamais trop dévoiler ses sentiments, et surtout de ne pas céder au chantage des gentilshommes de la Cour. Plus les mois passaient, et plus Madeleine se sentait apte à vivre à Versailles. Elle espérait y nouer des amitiés, non sans se douter que celles-ci s’accompagneraient de mésententes et de jalousies. Dans sa province, elle connût plusieurs histoires d’amour avec quelques jeunes hommes sans grande importance. Elle était persuadée d’être imperméable à ce sentiment si violent qu’on appelle la passion, dont sa mère lui avait conté les folies et les excès, réprimés fortement dans la société contemporaine. Les mariages, apprit-elle devaient être arrangés, le plus tôt possible, mais sa mère ne semblait y consentir de bonne grâce, et la jeune fille comprit qu’elle aurait peut-être la chance de choisir le meilleur prétendant. Mais elle verrait tout cela à Versailles, pour l’instant la question ne lui semblait pas essentielle.
Enfin, un soir de mai 1656, sa mère lui déclara qu’il était temps. Elle lui remis un médaillon gravé des initiales de la famille, et lui fit promettre de lui écrire dès qu’elle le pouvait. Sébastien aida sa sœur à monter dans le carrosse envoyé par Versailles, Madeleine esquissa un dernier sourire, emprunt de malice, et les chevaux galopèrent vers Paris…
Signe(s) particulier(s): Hausse le sourcil gauche et sourit discrètement quand elle émet son premier jugement (souvent définitif) sur une personne.
Avatar Caterina Scorsone. [Quand j'aurai réussi à l'héberger
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