Fait son entrée

Voilà maintenant plus de 5 journées complète que Cyrielle était partie de sa ville natale pour rejoindre le Royaume de France et plus précisément la Cour de Versailles. Cet endroit où vivait le plus grand Roi du Monde dit-on... Pourquoi Louis XIV a t-il droit à ce titre là d'ailleurs ?? Bien que respectant profondément les Reines et Roi, Melle de Bièvre avait du mal à concevoir que l'on puisse, non seulement se prétendre plus grand Roi du Monde, mais surtout de droits divins ! Non, pour la demoiselle le Roi n'était rien de plus qu'un homme tous les autres mais avec une couronne et des "pouvoirs" que les autres n'ont pas et Dieu seul sait pourquoi d'ailleurs !

Enfin, toujours est-il que depuis ce laps de temps, la jeune femme ne vit que de la charité des personnes qu'elle rencontre sur son chemin. Un jour elle fut même obligé de passer la nuit dans l'écurie où était son cheval car personne n'avait accepté de la loger, trop dangereux disait-on... Comme si cette demoiselle montant en amazone et portant une toilette des plus luxueuses pouvait faire du mal à quelqu'un !

C'est donc sur sa monture alezane que la jeune femme se présenta aux écuries royale. Une fois qu'elle eu montrée patte au valet surveillant l'entrée, elle put elle même allé placer son étalon dans son box. Au passage elle remarqua un écriteau sur lequel était inscrit que le cheval demeurant ici était celui de sa majesté... A en juger par les attentions auxquel le box était soumis, elle ne douta pas une seule seconde que l'écritau pouvait mentir... Enfin bon, elle aurait le loisir de rencontrer sa Majesté assez tôt pensait-elle.
Perdu dans ses pensées, elle n'entendit pas la personne dérrière lui parler. Avait-elle du répeter deux voir trois fois la même chose, je n'en sais rien, peut être...

Marie revenait d'une promenade à cheval dans la forêt de Versailles. Encore aujourd'hui il avait fait beau, et n'ayant rien à faire elle avait décidé de sortir. Et pour éviter les gens beaucoup trop collants et ennuyants de la cours elle avait opté pour la ballade à l'écart, à cheval. Sa promenade avait été plaisante, mais elle avait tout de même regretter le fait d'être seule et de n'avoir personne à qui parler. Marie aimait la solitude, le fait de se retrouver dans le calme absolue avec pour seule compagnie son esprit libre de vabagonder ... mais parfois la présence de quelqu'un d'autre n'était pas de trop.

Les écuries étaient enfin en vue, et Marie descendit de son cheval pour finir la distance à pied. Il était beaucoup plus prudent de ne pas monter à l'intérieur des écuries car une fois à l'intérieur, les chevaux ne vous obéissent plus vraiment car ils sentent l'odeur de la nourriture, et il ets plus facile de les maîtriser à terre. La jument de Marie, de couleur blanche était un cadeau de Louis, peut de gens le savaient. D'ailleurs c'est peut-être pour ça qu'elle aimait autant ce cheval. Et puis n'oublions pas qu'il était de la même couleur que celui de son amant, un petit signe que Marie avait remarqué.

Elle s'était à présent engagé dans le long couloirs des écuries pour ramener sa jument jusqu'à son box, mais elle ne put aller bien loin car une personne lui bloquait la route. Bien sur elle aurait pu essayer de se frayer un chemin sur le côté, mais elle aurait risquer de bousculer la jeune femme qui se tenait devant elle. Et Marie ne se permettait pas se genre de comportement impolie, elle attendrait.

"Excusez moi Mademoiselle ! Pourriez vous vous décalez que je puisse passer ?"

Etait-ce une impression ou la jeune femme qui était devant elle n'avait pas entendue. En tout cas elle n'avait toujours pas bouger. Mais comme Marie se l'était dit tout à l'heure, elle attendrait, ça n'est pas comme si elle était préssée. Elle n'avait rien à faire de sa journée alors ...

[ Hs: Il date ce sujet mdr ]

Comme on aurait pu s'en doute de la part de la jeune femme, Cyrielle n'entendit pas la première demande de Marie. En effet, une fois de plus la nature libertine de la jeune femme avait pris le dessus sur la réalité. Je ne sais trop si je peux vous raconter ce qu'elle était en train de s'imaginer tellement cela frôle l'indescence. Enfin, nous verons bien ! Voyez vous l'écriteau mentionnant la monture de sa Majesté avait quelque peu troublé la jeune femme, aussi son imagination plutôt fertille étaient partis dans de lointains vagabondages... Des vagabondages se passant dans les près en compagnie de sa Majesté ! Lorsque l'on connait la demoiselle il va de sois que ces derniers ne sont pas innocents... Disons que ce n'est pas pour parler que la demoiselle aimerait entrainer le Roi dans les prés ou les bois...

Enfin bref, ce n'est qu'au bout de deux fois qu'elle remarqua enfin la présence de Marie. Il lui falut tout de même quelques instants avant de remarquer qu'elle lui bloquait le passage à elle et sa magnifique jument andalouse... Andalouse ?! Comme cela est drôle, il s'agit de la même race que l'étalon du Roi. Leurs goûts doivent sans aucun doute être communs. Enfin bref, tout en s'écartant du passage elle souria à la jeune femme en disant

- Veuillez m'excuser Mademoiselle je ne vous avait pas entendu ! Mes vagabondages dans les près avec sa Majesté m'ont emmené loin de ce monde...

Un sourire était toujours clairement affiché sur le visage de la demoiselle. Il est vrai que Cyrielle était une femme dite libertine et elle ne s'en cachait pas ! Au contraire elle n'avait aucun problème à le dire et à se défendre. Rare sont les hommes ayant reussi à lui résister dans son pays natal et elle esperait qu'il en soit de même ici. Si en plus elle pouvait ajouter le plus grand Roi du monde à son "palmares", l'honneur n'en serait que plus grand ! Si seulement elle avait conscience de l'identité et du lien unissant la pêrsonne en face d'elle au Roi elle n'aurais sans aucun doute jamais prononcé ces paroles là.

h: Tu m'étonnes XD Mais bon ça fais déja un moment que je réfléchis à ce que je pourrais te répondre ici et je vais enfin essayer de me lancer !

Hum ... Comment dire: Gros choc. Imaginer vous dans une situation totalement différente, des pression sociales inexistantes et la possibilité de laisser ses sentiments sortir hors des individus sans que rien ne puisse vous être reprocher.
Alors c'est assez simple: les yeux de Marie seraient complètement sortis de leur orbites et elle serait probablement tombée dans les pommes après avoir tuée rien que par la pensée celle qui lui faisait face.
Pourquoi me direz vous ? Pour deux raisons. De un, on pouvait très bien croire au sens littérale des paroles prononcées par la jeune femme en face d'elle, c'est à dire qu'elle était vraiment partie en promenade avec le Roi ... et les sous entendus de ses paroles ne présageraient rien de bon pour Marie. Ou bien cette même jeune femme s'imaginait certaines choses qui ne plaisaient de toute manière pas à Marie.

Maiiis le monde est bien cruelle et Marie n'avait pas le droit de sauter à la gorge de celle qui était en face d'elle. Elle se contrôla donc, et aucun changement ne transparut sur son visage. Aucunes informations totalement confidentielles la concernant elle et Son Louis n'avais été transmise. Mais Marie avait du prendre sur elle.

¤Et on iiiiinspire et on expiiiiire¤

Petites réflexions intensent et stratégiques. Il fallait agire très vite, que le doute ne transparaisse pas. A croire que Marie devenait légèrement parano. Après tout elle ne la connaissait pas cette femme et si ça se trouve elle n'avait jamais entendu de rumeurs, rien du tout !

"Ne vous inquiétez pas, je vous pardonne. Après tou les motifs de votre égarement sont compréhensible !"

Bon, de cette manière elle avait mélangé ~~gros~~ mensonge et vérité. Oui, elle comprenait que les femmes puissent tomber amoureuse du Roi, le trouver séduisant ... Mais ça n'était pas une raison !

¤Propriété Privée¤

L'espace une fois dégagée, Marie fit avancer son cheval, en se permettant un coup d'oeil dans l'enclos de celui de Louis. Le cheval était toujours la, ce qui voulait dire que Louis n'étais pas de sortit et donc qu'elle n'avait aucune chance de le voir aujourd'hui. Petit soupir de frustration. Il faudrait faire avec. Peut-être qu'il faudrait qu'elle commence à apprendre à vivre sans lui, après tout comme le blabla traditionel le voulait "il était d'abord à la France avant d'être à elle".
Mais Marie n'avait pas vraiment envie d'être seule aujourd'hui. A vrai dire elle n'avait que très peu de véritables amies ici: Isabelle et Joséphine devant être les seules véritables. Et c'était aussi surement de sa faute car elle restait toujours enfermées sur elle même, elle avait peur de s'ouvrir aux autres, peur d'être trahit ou de se trahir.

"Puis je vous demandez ce que vous comptiez faire ? Je comptais aller me promener aux alentours de la forêts. Peut-être cela vous plairait de venir avec moi ?"

Pff Marie, inviter une personne qui te dit avec autant de légèreté qu'elle "fantasme" sur Ton Roi ... Toujours de Merveilleuses idée, on peut vraiment pas dire que tu te facilites les choses ...

Lorsqu'elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire Cyrielle ne put s'empêcher d'afficher un large sourire. " Chasser le naturel il revient au galop " comme on dit, alors à quoi bon prétendre être une personne que l'on n'est pas puisque de touote manière on finira toujours par se trahir soit même ! Alors oui, la jeune femme était libertine et ne le caché pas à celui qui désirait l'entendre, c'était dans sa nature. Mais plus que ça, Cyrielle était l'une des rares femmes à se plaire à la Cour. Qu'est ce qui pouvait bien lui plaire me direz vous ?! Et bien la même chose qui exaspéré le reste des jeunes femmes, voir tous ces gens se mentir, jouer un jeux dans lequel il sont leur propres pion pour atteindre la case du pactol qui la majeure partie du temps concerne la personne du Roi la faisait extremment rire.
Enfin passons ! Cyrielle libéra donc le passage pour laisser passage la jeune femme aux cheveux d'or. Tous en se poussant elle l'observa attentivement, autant vous dire une chose, bien qu'elle soit un peu trop brune Cyrielle trouvait que cette jeune femme était d'une extrême beauté. Pas cette beauté visible aux yeux de tous mais plutôt de celle que l'on ne voit que lorsque l'on s'attarde sur elle. Une chose est sûr elle devait avoir beaucoup de prétendant au sein même du chateau, mais aprés tout son coeur était peut être déjà pris qui sais ? C'est donc en pleine observation qu'elle remarqua que la jeune femme venait de jeter un regard à l'étalon du Roi. Mais.... qu'elle étrange réaction...on aurait dit qu'elle était déçue de le voir là... Attendez une minute ! Normalement, le Roi détient le monopole de sa race de cheval, j'entend par là qu'il doit normalement être le seul à posséder un cheval Andalou en l'occurence et pourtant... pourtant cette jeune femme en avait également un... Cyrielle qui avait noté ces détails intriguant se promis de chercher à en savoir un peu plus.

- Cet étalon est de toute beauté n'est ce pas ? J'ai remarqué que vous possédiez également un Andalou, qu'elle race magnifique ne trouvez vous pas ?

Elle n'eut d'ailleurs pas bien longtemps à attendre pour rencontrer une occasion d'en apprendre plus ! En effet cette jeune demoiselle qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam lui proposa une balade à cheval en toute amitié, de toute façon les filles c'était pas son truc à Cyrielle alors oui, ce serait en toute amitié, pour faire connaissance dira t-on, en apprendre un peu plus sur l'autre... Et qu'elle bonne idée que de commençer par demander l'identité de cette magnifique jeune femme ?

- C'est avec un grand plaisir que j'accepte votre rquête Melle...

Aïe, première erreur de la journée Mademoiselle Mancini. Comment de fois devras t-on vous le répéter. Vous ne devez montrer aucun intéret pour tout ce qui concerne de près, de loin, et même de très près le Roi. Mais bref, passons, l'erreur est humaine et il y aura toujours moyen de récupérer ce genre de chose. Ca n'était pas non plus une déclaration ouverte. Par contre petit manque de chance tu es tombée soit sur un petite curieuse, soit sur une personne des plus observatrices. Mais qui sait peut-être qu'elle sera tout de même des plus agréables.

"Vous avez raison"commença à répondre Marie dans un sourire en flattant l'encolure de sa jument. "Ces chevaux sont magnifiques ... Un présent de mon oncle !"

Yes, un point pour Marie. Etant donné que son oncle était le cardinal Mazarin en personne elle pouvait se permettre un tel mensonge étant donné que son cheval était de la même race que le Roi. Mazarin, un personne des plus importants à la cours juste après le Roi.

Maintenant que la voie était dégagée devant elle Marie mit un pied à l'étrier et avec son pied libre poussa sur le sol pour se hisser sur sa jument. La voila qui était à présent sur sa selle, prête à partir. Il ne restait plus qu'à attendre la réponse de la jeune femme à sa propostion. Réponse qui ne tarda pas à venir.

"Mademoiselle Marie Mancini. Et vous ?"

La jeune femme donna un coup d'étrier dans les flancs de sa jument pour commencer à la faire avancer, doucement, au pas. C'était une promenade et pas une course qui était prévue.

"Avez vous un endroit de prédilection Mademoiselle pour cette petite promenade ? Je comptais me rendre dans la forêt derrière les jardins du château. Mais peut-être connaissez vous des endroits interressants à voir."

Marie s'étonnait elle même de tout ce qu'elle faisait envers Melle de Bièvre. Ca n'était pas son habitude de parler autant avec des personnes inconnues. Et surtout que Melle de Bièvre avait réellement l'air très différente de la fragile, douce et rêveuse petite Marie. Deux femmes totalement différente. Mais Pourquoi pas se disait la jeune femme. Il y avait peut-être beaucoup à apprendre d'une jeune femme aussi libre et indépendante dans son attitude comme avait pu le constater Marie. Elle en ressortirait peut-être gagnante.

Son oncle... Nul doute que cette jeune femme devait être la nièce d'une personne de la plus haute importance pour avoi le privilège de posséder la même race de cheval que sa Majesté. Peut de personne ont le pouvoir de se vanter d'être assez proche du Roi pour mériter cette faveur ! La jeune Marie devait donc connaitre ce Louis que l'on disait d'une beauté et d'un charisme extrême.

- Ainsi donc j'en deduis que vous connaissez sa Majesté ?! On le dit être très bel homme, si vous voulez mon avis, l'amante qu'on lui prête doit avoir beaucoup de chance pour posséder un homme comme celui ci...

Si seulement Cyrielle savait qu'elle s'adressait à la fameuse jeune femme que l'on disait être son amante ! Mais quel manque de dicernement tout de même ! Elle qui parvenait en permanence à deviner les sentiments et les liens entre les gens ne pouvait pas même percer le coeur de cette jeune courtisane aux cheveux d'or ! Une minute, Mancini... Ce nom lui disait quelque chose... Attendez un peu...

- Un minute... Vous ne seriez pas la nièce du Cardinal Mazarin tout de même ?! Si tel était le cas, cela expliquerais en partie votre proximité avec sa Majesté...

Mais quel idiote, voilà qu'à force de réflechir elle en venait même a oublier de ce présenter... Décidement la belle se voyait accablé de tous les maux ces derniers jours. Nul doute qu'une petite soirée dans les bras d'un parfait inconnue lui remettrais les idées en place, mais mieux vaut ne pas en parler devant Melle Mancini qui, contrairement à elle, devait encore être vierge qui donc, ne connaissait rien aux plaisirs de l'amour.

- Veuillez excuser mon impolitesse, je me nomme Cyrielle de Bièvre, Duchesse ( il me semble XD ) de Bièvre. Je suis originaire du Royaume de Flandre.

Une promenade dans la forêt, après tout pourquoi pas ! Cela faisait partie des endroits que la demoiselle n'avait pas encore eu le temps de visiter ! Autant le faire tout de suite et qui plus est en charmante compagnie. Ainsi, tout en montant à cheval elle répondit à Melle Mancini

- Je ne serais pas contre une balade dans cette forêt que l'on ma dit compter parmis les plus belles et les plus vastes du pays.

» A fait un malaise