Prénom(s) – Nom : Mancini de Vendôme- Laure Victoire.
Date de naissance : 15 Juin 1636.
Statut : Dame de la Cour et rattachée par alliance à la Famille royale.
Tître : Duchesse de Mercoeur, de Vendômes et d'Etampes, Comtesse de Penthièvre.
Caractère :
Quelle citation pourrait au mieux et au plus explicite traduire le caractère de l'aînée des soeurs Mancini? Probablement celle que le Baron Mancini lui-même trouva et dédia à sa fille durant le restant de ses jours: "Laura non c'è" - "Laure n'est pas là".
Un simple passant n'y verrait qu'une manière bien tournée de montrer que sa fille est "absente", c'est à dire partiellement rêveuse et coupée de la société, ce qui est un grave contre-sens. L'observateur entraîné saura discerner ici la nuance et conclure que Laure sait tout simplement "adapter" ses pulsions aux situations qui se présentent à elle.
Aînée des soeurs Mancini, elle comprit très tôt qu'il serait à elle de porter les couleurs d'un blason certes modeste, mais que cela ne signifiait pas pour autant qu'il n'en devait plus être respecté.
C'est ainsi qu'enfant, Laure prit soin de développer ce qu'elle se prête à nommer sa "girouette mentale"; idéale en société, sa personalité est aussi limpide qu'elle est nébuleuse. Serait-ce par jalousie qu'elle loue les attraits des courtisanes, ou bien par tendresse qu'elle aime à manier du piquant?
Diffcile à dire, cette jeune personne n'ayant néanmoins jamais complètement réussit à détruire ce qui reste de frais et vif des jeunes enfants. De même que Laure n'est pas non plus la "grande soeur"idéale, perpétuellement inquiète de ses apparences, préférant le miroir aux écrits de Madame de la Fayette, les toilettes aux répressions politiques...Vaniteuse? Certainement, mais qui ne l'est pas dans ce monde puisque l'important n'est qu'un détail?
Mis à part de cela, on retient des ses apparitions fréquentes un calme et une sagesse accrue due à une certaine education , ainsi qu'un brun d'orgeuil et de vanité qu'une fièreté d'appartenir à la plus vieille famille de France - même par allience- a sans nul doute poussé jusqu'à son paroxysme.
Fidèle tant aux traditions qu'à son époux Louis de Bourbon-Vendôme, Laure fait montre d'une singulière maturité malgrès ses vingt-et-un printemps et reste une excellente mère, certes exigeante, parfois même anxieuse, mais d'une tendresse à toute épreuve. Mais comment faire autrement lorsque l'homme aimé part pour le front, lui laissant les deux fruits de leur amour et les héritiers de son souvenir?
Physique :
Comme tous les membres de la famille Mancini, la jeune femme porte ses boucles blondes avec fièreté, à croire qu'elles déscendent encore de celle que l'on surnommait "l'Etoile de Gênes", la superbe favorite de Lorenzo di Medici. Dorées au soleil du mezzo giorno, ses coiffures restent simples, comme par exemple laissés libres sur les belles épaules, tout juste réhausées par un tiadème de tresses ou encote en un souple chignon attaché dans la nuque par un ruban de soie assorti au reste de la toilette et dont seules quelques avant-boucles viennent encadrer un visage ovale, aminci par deux enfantements réçents, mais qui garde une grâce toute particulière, naturelle et peut-être un brun défiant.
Hâlé, le tein de toute la fraicheur de ses jeunes années est velouté au niveau des pommettes aux fausettes plutôt rudes, héritées de Michele Mancini, mais vite apprivoisées par un sourir franc quoique synomyme de grande considération! Le regard est pour la plupart du temps interrogateur, l'iris profonde et d'un très jolie vert-marais devenant poison lors de fortes colères. Le velouté des cils noirs et qui s'abaissent comme le rideau sur le premier Acte d'une pièce à jouer devant l'époux ou le nouveau père de famille confère à Laure une expression du visage qui ne serait jamais comparable à celle de sa benjamine Marie, mais qui ne manque pas de charme.
Bien qu'étant mère, la taille de sylphide s'emble s'être affinée d'avantage , emprisonnée dans un lourd corsage et des doublets de tissus, crêpes et autres tulles à la mode. Ses couleurs préférées étant le vert sous toutes ses déclinaisons ainsi que le brun et le pourpre, les tenues de la future Duchesse de Vendôme sont éllaborées, assorties aux circonstances, si bien qu'elle donne parfois l'impression qu'elle eût été reine dans une autre vie. Le menton fièrement porté et le jeu de main habile, ses éventailles ne cherchent nullement à cacher mais bien au contraire, à mettre en valeur ses prises de paroles par des agitations élégantes.
Laure ne porte que des perles, autre point commun avec Simonetta Vespuci, l'idôle de ses jeunesses, ainsi que des broderies sur les ourrelets de ses robes. Assez grande et ellançée, sa paire de jambe magnifique l'élève aussi sûrement qu'une courrone, mais elle n'en fait jamais d'usage coquin! Non pas qu'elle soit prude, mais elle n'aime pas se motrer, épaules et poitrine complètement découvertes...un appétit qui est fortement regretté à la Cour!
Histoire :
L'existence que Laura-Victoria Mancini mena jusqu'en cette année de 1657 ressemblait à peu de choses près, à un beau conte de fée. Gâtée par la Nature et la Fortune, la jeune femme d'aujourd'hui vingt-et-un ans se plait volontier à prendre du recul en repensant à son Histoire...
Née le 15 Juin 1636, elle est la seconde déscendance de Geronima et Michele Mancini, baron italien certes de modeste condition, mais dont la femme n'était autre qu'une parente du Cardinal Mazzarini, Régent du Royaume de France à l'heure ou la petite Laure voyait le jour.
Petite soeur de Paul, héritier de la "fortune" paternel, on lui fait comprendre tôt qu'elle se devra d'honorer son nom et sa condition, en privilégiant une allience avec une noble et riche famille voisine. De ce fait, elle est contrainte aux exercices de l'esprit. Mais bien que l'intelligence ne lui ait guère fait défauts, la petite fille ne montre pas les prédispositions nécéssaires à l'étude...la seule pensée d'être enfermée dans une pièce dont les mûrs remplis de livres lui donnaient le tourni, écouter l'ancêtre qu'on avait attribué aux enfants Mancini comme préceptrise lui était une horreur. Seule leur jeune cadette Olympe semblait trouver du plaisir à ces leçons quotidiennes; peut-être était-ce dû au fait que sa jeune soeur y montre une nette supériorité ou qu'elle se faisait parfois même le plaisir de destabiliser son aîné que Laura essaya le plus possible de fuire les mûrs du manoir et de forger son esprit par les horizons romantiques. La petite fille passait donc beaucoup plus de temps au dehors qu'au dedans, ce qui développa fortuitement un caractère sage et plus...passif chez celle qui deviendrai Duchesse de Vendôme.
Après une écucation partiellement exemplaire et des satisfactions octroyée par ses deux parents, la transformation de la petite fille jolie, quoique terne et très solitaire, en une jeune fille pleine de maintient suscita dans la bourgeoisie romaine une grande attention. De nombreuses familles désargentées souhaitaient profiter de la situation afin d'entrer dans les Cercles prisées d'une sorte de post-renaissance italienne, prisée dans toute l'Europe. Mais le destin de Laure, tout comme celui de ses soeurs, ne devaient être dirigé que d'une seule et même main: celle d'u oncle avide de pouvoir et qui espèrait bien le garder après que son commun pupille avec la Reine Mère soit monté sur le thrône de France.
En effet, Mazarrini avait pour projet d'introduire ses nièces à la Cour, à intervalles réguliers certes, mais sûrement. Paul et Laure partirent les premiers; la jeune fille d'à peine quinze ans se vit donc transportée dans un monde qui différait en tout de celui qu'elle connaissait. En parente du Régent, sa position était regardée de près, sans compter la mise en place de complots extraordinaires qui fusaient de toute part. La "petite mazarine" faisait clairement mouche, mais ce fût vers une des plus hautes familles de France qu'on la dirigea: les Bourbons-Vendôme. Quoiqu'elle savait de qui il s'agissait, Laure fût des plus impressionnée lorsqu'elle fût présentée à César de Vendôme et à son fils Louis, son futur époux. La maladresse de la jeune personne, si elle n'eût guère d'effet sur le frère batard d'Henri IV, en eût d'autant plus sur le jeune Vendôme. Agé de 16 ans, Louis se sentait des plus intrigué par le comportement de la jeune fille: ses manières, sa façon de baisser les yeux lorsqu'elle parlait ou ecore le fait d'enrouler ses mèches dans ses doigts dans le tracas le charma plus que ce qu'il n'aurait cru.
Si Laure eût du mal à accepter son mariage, elle fit vite la découverte que cet arrangement s'avérait avoir fait son bonheur. Louis de Vedômes ne manquait pas de charme et de galanterie et sa conduite lors de leur délai de fiançaille avait été si douce et prévenante qu'il ne fallût pas attendre la nuit de noce pour tomber profondément amoureuse de son époux. Depuis, deux enfants étaient nés de leur union et Laure de Mercoeur aussi choyée que respectée.
En cette année 1657, la jeune femme vit dans l'axièté depuis le départ de Louis au front; mais la présence de ses soeurs et surtout celle de sa benjamine Marie lui permet quelques échapatoires de ses soucis...
Signe(s) particulier(s) : Elle ne porte que des perles; le plus souvent, son rosaire de perles roses nacrées est attaché à son cou qu'elle éffleure souvent d'une main gantée...
Avatar : Claire Danes
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Hors-Jeu
Comment avez-vous connu le forum ? Par une publicité sur "Au Temps de Versailles".
Autres [demande particulière] :
Autre personnage ? : Aucun - Compte Unique.
Age en vrai ? : 16 ans.
Prénom ? [Facultatif] : Elodie.
![Laure Mancini [ Validée ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Sam 6 Oct - 23:54
C'est beau de voir de telles présentations XD Bienvenue bienvenue bienvenue!!!! 
