Carmen Dameamor Courtisan(e) Reconnu(e)
Nombre de messages : 100 Age : 32 Citation du moment : Alouette, alouette, je te plumerais... Humeur : Mystérieuse... Date d'inscription : 17/10/2007
Feuille de personnage Âge: 17-19 ans Dans son coeur: ...
| Sujet: [ - Carmen - ] [ Validée ] Jeu 18 Oct - 20:31 | |
| Prénom(s) – Nom : Carmen Rosalita Dolores Dameamor [Joli nom très complet ^^] Date de naissance : Elle est née le 21 juin 1638, elle a donc entre 17 et 19 ans. En réalité, on ne connaît pas bien sa date de naissance, mais c'était celle qui paraissait la plus vraisemblable.Statut : Elle fait partie du bas-peuple, et n'a aucun métier, s'y étant toujours refusé. D'ailleurs, personne ne veut lui en donner à cause de ses origines. Alors elle mendie, elle danse dans la rue, et elle gagne de l'argent selon le bon vouloir des passants.Caractère : Déjà, ce qu'il faut savoir au sujet de Carmen, c'est qu'elle a un esprit très avancé pour l'époque. Pas d'une intelligence supérieure, non, ça n'a rien à voir avec ça. C'est simplement que ce que le peuple en général trouve choquant, et bien elle, souvent, elle l'accepte avec simplicité. La différence, elle s'en moque. Elle côtoie les bandits aussi bien que les princes, converse avec les lépreux et les courtisans.
En revanche, il est une chose pour laquelle elle montre une véritable étroitesse d'esprit : la justice, la puissance. Sans doute est ce de l'injustice de son enfance qu'elle tient cela... En tout cas, elle ne montre aucun respect pour les représentants de la loi et du pouvoir, et a du le payer à maintes reprises d'ailleurs.
C'est une jeune personne étrange, tenant à la fois de la femme et de l'enfant, et cela va bien au-delà de son apparence : Elle est souvent animée d'une poésie spontanée propre aux petits rêveurs, et l'instant d'après sa bouche soudainement triste peut tenir des propos bien sombres, inadaptés à son âge réel...
Elle est à la fois douce et cruelle, d'une douceur presque maternelle et d'une cruauté qu'on les enfants parfois, qui se dévoile surtout dans ses relations avec les hommes, elle laisse croire, paraît, tente, séduit, et au final s'échappe avec un rire moqueur. Attention messieurs, vos coeurs sensibles sont prévenus, ce n'est pas une fille facile... Et c'est pourtant ce que les mauvaises langues font courir derrière son dos : par son caractère indépendant et sa fougue quasi-masculine, elle s'est attiré une réputation sulfureuse, et certains n'hésitent pas à la qualifier de "Libertine" et de "Catin". Parfois même, son intelligence rusée et sa sensualité lui valent le qualificatif de "Sorcière"...
Elle est charmeuse et ensorceleuse, mais elle n'a pas de prétention particulière au pouvoir, qui de toute manière ne lui offrirait que des contraintes, qu'elle déteste. Elle a un tempérament de feu, moqueur et éblouissant, elle est spontanée et ne réfléchis pas toujours à ses paroles et à ses actes, et il ne faut pas oublier son insatiable curiosité... Et a un don pour s'attirer les ennuis [bien sûr, sinon ce serait pas drôle ]
Pour ce qui est de l'amour, elle n'en a pas réellement connu. Amour de la musique, de la nature, peut être, mais l'amour d'un homme? C'est quelque chose qui l'intimide et qui la fait rêver, quelque chose pour laquelle elle a la naïveté d'une petite fille...
En fait, il réside en elle une perpétuelle contradiction : une douceur, une philosophie et une poésie mélancolique contrastant avec son esprit brûlant, ses pointes d'humour acérées et sa spontanéité. Elle est également lunatique : un moment triste, la moue boudeuse, le front plissé, elle est perdue dans une morosité profonde, et l'instant d'après elle éclate de rire et semble au comble de la joie. L'être humain n'est que contradiction après tout...
Il est une chose pour laquelle elle se passionne : l'Art. Pas l'art parnassien avec son goût du beau, non, l'art libre, la danse, la musique, dans ces domaines elle a développé un véritable don, qui n'est jamais calculé. C'est, pourrait on dire, un moyen d'évasion, de ces moments uniques où elle est pleine de certitudes et de joie.
En réalité, il n'y a qu'un mot pour la décrire, un seul. Un mot qui lui ferait déplacer des montagnes, un mot pour lequel elle préférerait mourir plutôt que de le perdre, un mot que chacun à en soi... Libre.Physique : Surnaturelle... Est ce une fée, est ce une créature du mal, personne ne peut le dire, mais tous s'accorde sur le fait qu'elle semble presque inhumaine... Elle est pourtant loin d'être une beauté parfaite, mais c'est une beauté peu commune et vivante.
Sa taille est fine, elle est petite mais étant élancée elle paraît presque grande. Ses membres sont déliés, ronds et purs, sans anomalies, son visage et fin et tout en longueur, avec cependant de jolies joues rondes encore enfantines. Evidement son corps est souligné de jolies formes toutes en courbes et en vagues.
Sa peau est plus claire que ses origines ne pourraient laisser croire, surtout dans l'obscurité, mais à la lumière elle prend le reflet doré des andalouses et elle est sombre en réalité, d'une belle obscurité cuivrée et sans tâche. Elle a des traits fins, mais marqués, une bouche ronde et petite aux lèvres pulpeuses, croquante comme une pêche mûre, et de cette même couleur orangée. Un petit nez droit peut être un peu long, donnant du caractère à son visage, et deux fins sourcils noirs en-dessous desquels brillent deux prunelles obscures.
Ses yeux sont sans doute ce qui captive le plus, ils semblent manger son visage par leur présence. Deux grands yeux noirs, où brille un petit reflet ambré, des longs cils de biche, qui lui donnent un air moqueur et langoureux. Ils sont souvent soulignés par du khôl clair, ce qui renforce cet aspect sombre et dangereux de sa personnalité.
Autre atout également : sa longue crinière brune. Elle est composée de boucles plus ou moins indiscplinées, et de couleurs plus ou moins nuancés, allant jusque dans les tons rouges parfois. Ils sont souples, brillants et soyeux, et lui arrivent jusqu'aux reins, mais sont étrangement dégradés à partir des épaules, ce qui fait que les mèches rebelles de sa coiffure volètent sans cesse.
Elle est toujours, ou presque, habillée de couleurs vives, (rouge, orange, bleu et vert clair, violet, parfois blanc) et porte exclusivement des robes, mais pas à la mode de la Cour, ça non ! Ce sont la plupart du temps une complexe juxtaposition de jupons multicolores partant en large à partir de la taille, qui elle est serrée, pour un haut large dénudant souvent l'une de ses épaules. Ses tenues noires sont réservées pour les grandes occasions, et autrement elle porte souvent des bijoux, presque toujours les mêmes : bracelets de ficelle coloré aux chevilles et poignets, ou bien en argent, et anneaux aux oreilles, avec, évidement, le médaillon de sa mère qui ne la quitte pas, représentant un M surmonté d'une auréole.
Carmen aime à penser que ce M signifie "maman".
Tout son être donne l'impression de vivacité et de chaleur, elle représente tout simplement le feu et l'air, deux élèments bien volages et versatiles...Histoire : Son histoire n'est ni pire ni meilleure qu'une autre. Pas banale, non, mais bon, pas extraordinairement surprenante non plus... En revanche, elle est triste. Et par la-même rejoint bon nombre d'histoires des gens du bas-peuple. Oui, la misère est leur lot quotidien... Je vais maintenant retranscrire cette histoire, en commençant par le début, le témoignage de l'archidiacre de Notre-Dame, qui recueillit la jeune fille bébé :"...C'était un soir d'été, je m'en rapelle parfaitement... Un soir où l'orage éclatait et hurlait de colère dans le ciel... Nombre des moines de Notre-Dame étaient enfermés dans leurs cellules, terrifiés... Quand à moi je contemplais l'extérieur. C'est au cours d'un éclair particulièrement aveuglant qu'elle est arrivée. Je me souviens d'avoir aperçu une petite silhouette de femme courant éperdument vers l'entrée de notre cathédrale. Un homme la suivait, monté sur une immense bête noire. Curieusement, mon imagination s'étant emballée, j'avais l'impression d'entendre le claquement des sabots ferrés sur les pavés trempés et inégaux, et les naseaux ronflants d'épuisement de l'animal. Mais la femme m'intriguait. Je me hâtais vers l'entrée, juste comme retentissait ses mots : Asile, pitié je demande Asile ! Puis j'entendis un hennissement, un violent claquemenr de sabots puis une chute, et ensuite un silence... Un silence effrayant. Affolé, je courut alors et ouvrit l'immense porte d'entrée avec peine, car en ce temps humide mes pauvres articulations... Et là, allongée sur le parvis de Notre-Dame, je l'aie vue. Une belle gitane aux cheveux noirs. Elle ne bougeait plus. Et du sang entourait sa tête, comme une auréole. La pitié serra mon coeur... Et la colère enfla pour l'auteur de ce crime. Je relevais la tête... C'était un capitaine de la garde qui se trouvait sur cet immense étalon. Il tenait dans ses bras un étrange paquet... Et quand des pleurs s'en élevèrent, je compris ce qu'il contenait. Un enfant. Celui de cette gitane sans doute... Et mes yeux s'agrandirent d'horreur quand je vis ce qu'il s'apprêtait à lui faire... Je lui sommais de lâcher son poignard. Pris sur le fait, il tenta de se justifier par des explications hasardeuses et qui sonnaient tellement faux que, même sans avoir été témoin de cette scène, je ne l'aurai pas cru une seconde. Je pris l'enfant et lui ordonnais de s'en aller. Et quand je vis ses yeux... " La petite Carmen passa une petite partie de son enfance à Notre-Dame. Au début, l'archidiacre, qui s'était pris d'affection pour l'enfant, et s'en pensait responsable, s'était occupé d'elle. Il lui avait donné pour nom Maria. Elle était vite devenue la petite coqueluche de l'église, tous l'adoraient et la considérait avec bienveillance, elle était leur petite fée. L'archidiacre ne lui avait rien caché de ses origines, et de la mort de sa mère. Elle l'apprit le jour de ses cinq ans. Et ce petit bout qui allait devenir une femme fatale plissa les yeux, et son regard sombre ce fit assassin." Je le retrouverais ce soldat. Et mon père, je le tuerais! " Il avait voulu la réprimander... Mais prit peur en voyant ce petit regard si déterminé et si... Adulte.
Il l'aurait bien gardée dans l'église, mais la petite Maria, elle, ne le désirait pas. Les cachettes, les cloches et les vieux greniers, elle en avait vite fait le tour. Et les gitans jamais ne durent derrière les murs... Elle sentait le souffle de la liberté l'appeler Alors elle emporta à peine quelques affaires, le médaillon que sa mère avait autour du coup, et s'en alla ainsi, sans savoir où, à sept ans à peine.
Et la misère de Paris lui apparut au grand jour. Même toute petite, elle pu s'en émouvoir. Mais pas le comprendre... C'est une bande de gamins des rues, des garnements, qui la prirent un moment sous leur aile. Il faut dire qu'elle était déjà très jolie, et ils pensèrent qu'elle pourrait leur servir... En effet, elle faisait l'appât, et eux détroussait. Ainsi, ils gagnaient de quoi se substanter, mais ne pensaient pas qu'à eux : dès qu'il le pouvait, ils partageaient leur nourriture autour d'eux. C'est ainsi que Maria, qui s'apellait à présent "La Féline" à cause de ses yeux et de son allure, apprit le métier de voleur. Toute son enfance se passa ainsi, de villes en villes, de rues en rues, sans aucune attache, ce qui la satisfaisait pleinement. Evidement, il y eut des coups durs, plus d'une fois ils se firent châtier, et elle garde encore les traces des coups de fouets reçus... Mais toujours ils parvenaient à s'en sortir, et toujours ils pensaient que de toute façon, ça les endurcissait.
Mais, un jour qu'ils étaient de retour à Paris, c'est la justice qui leur tomba dessus : tous s'éparpillèrent, et la plupart se firent prendre. Et pendre. La Féline assista à cette pendaison. Et cria son hommage à ses compagnons, avant de disparaître dans la foule, où personne ne pu la rattraper. C'est ainsi que s'attisa sa haine de la justice, et des hommes puissants. Car au lieu de la mettre à profits pour les autres, ils ne s'en servaient que pour éliminer ceux qu'ils n'aimaient pas, qui les menaçait.
A nouveau, la jeune fille, âgée maintenant de 14 ans, se retrouva sans compagnons, et errante. Et là, elle rencontra les gitans. Qui l'adoptèrent immédiatement. Ce furent eux qui la re-baptisèrent, en lui donnant tous ses noms qui n'avaient aucun sens et en avaient plusieurs. Ils choisirent sa nouvelle date de naissance, qui serait le jour du solstice d'été car pour eux elle était "un rayon de soleil". Ils l'acceptèrent parmis eux, tout naturellement. Dansant dans les rues le jour, chantant au clair de lune, les passants s'arrêtaient parfois, bouche bée, et les plus riches daignaient donner quelque sous qui permettait à la troupe de gitans de vivre.
Elle est toujours restée libre, sans réelles aventures avec les hommes, bien qu'elle en ait rendu fou plus d'un, s'attirant en revanche beaucoup d'ennuis.
La troupe s'est "installée", pour ainsi dire, à Paris désormais. La ville, La grande ville, celle de tous les espoirs et de toutes les misères. La ville du Roi... Et maintenant, que réserve l'avenir?Signe(s) particulier(s) : Est toujours accompagnée d'un minuscule petit poney qui fait bien rire les passants par sa vive intelligente et son minois adorable.Avatar : Ca vient XD Je me fais ma signature ! Mais est ce grave si ce n'est pas quelqu'un de connu? Car je n'ai trouvé aucune star correspondant à ma description ^^ [En revanche c'est une photo je précise] Code du règlement : [ Code O.K. ] Et, d'après ce que j'ai vu, pas de code dans l'histoire non? A part la phrase " Vive le Roi et Vice Versailles " que j'ai beaucoup aimée -----x----- Hors-JeuComment avez-vous connu le forum ? Naviguation sur les top-sites ! Comme quoi ça sert finalement ^^Autres [demande particulière] : J'suis trop contente d'avoir trouvé ce forum !!!!! Depuis le temps que j'en cherchais un convenable basé sur la comédie musicale, vous imaginez ma joie en voyant celui-ci !!! Ah je me suis sentie tellement inspirée XD J'espère que c'est actif ici ^^Autre personnage ? : Pour l'instant non mais je me sens si inspirée que ça ne m'étonnerait guère que j'en fasse une deuxième ! Age en vrai ? : 15 ans !Prénom ? [Facultatif] : ManonJe n'aurai peut être pas le temps de finir ce soir, j'espère que vous m'excuserez...
Dernière édition par le Sam 20 Oct - 11:32, édité 5 fois | |
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