Ne va pas au front

Philippe entra en trombe dans la chambre de Louis qui se préparait. Il semblait à la fois furieux et angoissé. Il venait d'entendre une curieuse rumeur et espérer que cette dernière ne reste qu'une rumeur sans fondement: Louis voulait aller au front.

Si c'était le cas, Philippe ferait tout pour l'endisuader et si l'amour qui était vivace entre les deux frère ne suffisait pas, Philippe enverrait Mademoiselle Mancini dans les bras de son frère, si elle ne l'avait pas encore essayer. Si l'amour fraternelle ne convainc pas Louis, l'amour pur ferait l'affaire surement.

Quoiqu'il en soit Philippe était entrer en trombe dans les appartements de son frère. Il le surprit prêt d'une table à se préparer pour partir en guerre. Ceci arrêta brusquement Philippe dans sa course. En entendant une personne entrer avec tant de vivacité, Louis se retourna sans douceur peut-être voulait gronder le mécréant qui osait s'aventurer ainsi dans ses appartements mais voyant son frère, Louis semblait s'assagir.

Philippe essouflé (HJ/ allez marcher vite alors que vous êtes boiteux vous lol!!) Prit la parole avant que Louis ne puisse dire Mot.

"Est-ce vrai, mon frère? Dites moi par pitié que cette rumeur sur votre départ au front contre l'Espagnol n'est que cancan de vieilles femmes! S'il vous plaît! "

Comment vous expliquer les raisons du départ du jeune Louis pour cette bataille alors que, comme le Cardnial s'était evertué à lui faire comprendre, ce n'était absolument pas là la place d'un jeune monarque comme lui ?! En toute franchise je ne pense pas que vous puissiez comprendre pour la simple et bonne raison que vous n'êtes pas Louis. Etait-il égoïste de vouloirs partir et ainsi risquer sa vie uniquement pour protéger se royaume qui était sien ? Etait-il prétentieux de vouloir ainsi dire au monde entier que le royaume de France est le plus puissant de tous ?! Je ne pense pas...
Oh bien sur, la protection du royaume était la raison officielle que Louis avait dû invoquer pour réussir à convaincre sa mère de le laisser partir. Plus officieusement la raison était un tant sois peu différente... En effet, tout cela n'avait qu'un seul et ultime but, faire en sorte que Marie ne soit pas en danger, qu'elle n'est pas à voir et à sentir la guerre au plus profond d'elle.

Aussi, lorsque Phillipe entra en trombe dans ses appartements, oui, Louis se tourna brusquement et c'était tout à fait légitime ! Qui pouvait se permettre d'entrer ainsi dans la chambre du Roi ! La colère du monarque tomba bien vite pour faire plasse à une lassitude. lorsqu'il vit son frère devant lui. Combien de fois allait-il devoir se justifier de ses choix ?! Il avait décidé de partir et il n'avait pas pour habitude de revenir sur sa paroles. Ses troupes étaient déjà au courant de la venue de leur Roi et tout cela les avaient remotivés, il ne pouvait décemment pas les abandonner maintenant.
Regardant son frère, un once de lassitude dans le regard, il lui répondit.

- Hélas non mon frère, cette rumeur est fondée en tout point. Je préparais justement mon départ avant que vous n'entriez dans mes appartements. Je vous en conjure Philippe, épargnez moi vos leçons de morales, ma décision est prise, je ne reviendrais pas dessus.

Philippe fût outré d'apprendre que la rumeru était fondée. Non, il ne voulait pas perdre son frère, son unique frère.

"Mon frère! je ne vous ferais pas de leçon de morales si votre décision est prise mais par pitié de vous mettez pas en avant lors des combats. Vous êtes mon unique frère. Je ne veux point vous perdre."

Philippe controlait sa tristesse et voulait se montrer le plus consiliant possible. Mais son regard trahissait son sentiment de peur. Il n'était pas sans faille. IL avait une faille énorme: l'amour pour son frère.

"Qui va régenter la France en votre absence? Mère?"

Ne pas se mettre en avant lors des combats, Philippe était-il sérieux ?! Louis ne supporterais pas d'être là bas et de pas être devant, il était Roi et ce devait donc de montrer l'exemple, de passer devant ses troupes ! De quoi aurait-il eu l'air s'il ne faisait pas cela ?! D'un peureux et d'un égoïste, hors il était loin de tout cela, non, il était le plus grand Roi d'Europe, celui que tout le monde appel le Roi Soleil.
Attention surtout à ne pas penser que Louis n'avait aucun sentiment et qu'il ne prenait pas en considération les inquiétudes de son frère qui d'ailleur le touchait profondément. Seulement voilà, ce dont Philippe n'avait pas conscience c'est que personne, et je dis bien personne ne réussirais à faire changer Louis d'avis, même pas Marie. Cette jeune femme qui comptait plus que tout au monde pour le jeune monarque n'avait hélas aucun pouvoir concernant cette décision là. Il est bien des choses que la Belle Demoiselle ( XD ) pouvait réussir à changer, mais celle si était d'une importance capitale pour le pays dans lequel elle vivait et donc pour elle...

- Philippe vous n'êtes pas sérieux ?! De quoi aurais-je l'air à rester à l'arrière de l'armée ?! Il est de mon devoir de montrer l'exemple à mes troupes, de les conduires à la victoire, de les motiver pour leur faire gagner la bataille ! Mon frère, je suis persuadé que, comme moi vous savez que ma place est à l'avant des troupes. Il en va de notre honneur et surtout de celui de la France.

Ah tien, voilà une bonne question à laquelle n'avait pas pensé Louis. Qui gouvernerait le pays en son absence ?! Leur mère, Anne d'Autriche ?! Bien sur, il en va de soi, rappellons nous que nous sommes en 1658, Louis n'a pas encore pris le pouvoir seul et il n'est donc qu'à demi roi. Jusqu'à sa mort, le Cardinal Mazarin aura une importance capitale dans toutes les décisons du Monarque, et Louis avait conscience de cette situation.

- Mon frère n'oubliez pas que je ne suis quà demi Roi. Vous n'êtes pas sans savoir que Mère et le Cardinal ont encore une place prépondérante dans toute les décisions prises. Etant encore en formation, on m'écoute parce que je suis Roi, mais croyez moi que mon avis n'a pas la plus grande importance dans leurs têtes. Il suffit de voir la réaction des gens à l'égard de Melle Mancini...

Oupss... Le thème qu'il ne fallait pas lancer pour que Philippe ne l'évoque pas non plus...

PHilippe avait écouter son frère avec attention. Ce qu'il lui disait était parfaitement clair. Philippe soutenait la position de son frère mais n'était pas serein concernant l'avenir de la France.

- Mon frère je vous demande juste de ne pas vous montrer trop fougueux. Je sais que votre place est à la tête des armée mais je connais votre fougue et je ne veux que cela vous perde. Vous êtes un trop grand Roi pour perdre la vie aussitôt."

Concernant la régence, il était vrai que Leur mère et le cardinal Mazarin s'étaient charger de tout pour tenter d'affaiblir l'esprit de Louis. Mais ce qui rendait fier Pgilippe était que son frère était trop fort pour eux. Il avait réussi à leur tenir de tête avec la Belle MAncini.

- Vous avez réussi à imposer votre belle mon frère. Vous avez plus de volonté que Mazarin et Mère. Votre volonté devra être plus forte que celle de l'Espagnol. J'ai confiance en vous.

Philippe malgré son côté blessé le rendant boiteux et infirme. Il s'agenouilla tant bien que mal devant son frère. Il prit sa main et la baisa. Puis il regarda son frère

-Je vous assure mon soutien en toute circonstance

Après un moment de silence, Philippe qui était toujours à genoux grimaçant de temps à autre à cause de sa douleur reprit

-Je vous assure de la personne de Marie Mancini. En votre absence, je veillerais sur votre belle et la protègerais des méfaits du Cardinal et de notre Mère. Votre douce sera entre de bonnes mains et vous la retrouverez à votre retard à Versailles et heureuse

[HJ: pourquoi je n'arrive pas à faire ma mise en page habituelle????? HELP]

Edit Louis : Je t'ai remis ton message en forme !

Réussi à imposer sa belle ?! Comment Philippe pouvait-il dire des choses pareilles ? N'avait-il pas remarqué à quel poitn les rumeurs allaient bon train concernant sa relation avec Melle Mancini ? En effet, plus les jours passaient et plus Louis n'avait de cesse d'être en manque, d'être dépendant de la demoiselle, aussi il ne pouvait s'empêcher de lui faire des cadeaux, de lui faire passer de petits billets lui renouvelant une fois de plus son amour éternel ou bien de lui donner rendez vous dans les jardins à la nuit tombée... Mais bon, vous comme moi savons très bien comment c'était à ce temps là, toutes les lettres étaient lus, y compris celle du Roi lui même, ce Roi qui n'était jamais seul même lorsqu'il se pensait enfin au calme parcourant les jardins menant à son rendez vous...
Cependant, s'il est bien un point sur lequel Phillipe avait vu juste, c'est sur le fait que sa volonté se devait d'être plus forte que celle de sa mère et de son parrain réunis. Pour son peuple, pour son frère , ses futurs enfants, mais surtout pour Marie, il se devait de ne pas lacher prise, de ne pas montrer que parfois le doute l'avait gagné lui laissant imaginer les pires choses à l'encontre de son couple. Il se devait de paraître aux yeux de la cour, et qu'importe si ce qu'il montre n'est pas la vérité, le fait de donner l'impression que l'on est fort aide les gens autour de nous à résister...

- Réussi à imposer Marie ? Comment pouvez vous vous mentir à ce point Philippe ?! Ne voyez vous pas à quel point les rumeurs peuvent être tranchante à son égard ?! Mère ne supporte pas l'idée que je puisse aimer Marie plus que le trône... A dire vrai elle ne peut concevoir que j'aime Marie tout simplement...

Une lueur de tristesse s'imissa alors dans la voix et le regard du Monarque. Qu'elle infini injustice que cette vie que l'on ne choisi pas et qui nous impose tout, de la couleur de notre berceau à la personne avec qui l'on fera des enfants. Louis n'avait pas choisi de devenir prisonnier du trône de France... Sera t-il un jour libre de choisir le contenu de sa vie ?
Plus que d'avoir peur pour sa vie, Louis avait peur pour sa belle. Comment se passerais sa vie en son absence ?! Comment les gens la traiteront ? Elle, jeune femme seule, favorite secrète du Roi. Lorsque Philippe s'agenouilla devant lui, Louis ne put rester ainsi, aussi il s'agenouilla également de façon à se tenir à la hauteur de son frère.

- Vous n'avez pas à vous abaisser devant moi Phillipe, je suis votre frère avant d'être votre Roi. Je vous suit reconnaissant de votre promesse Phillipe, ainsi je vais pouvoir partir le coeur tranquille...

Philippe regarda son frère avec attnetion

Je ne me mens point mon frère. Vous dites que des rumeurs cruelles sont vivaces mais oubliez vous que Marie est toujours à Versailles et partage toujours votre amour?

Certes, votre vie amoureuse ne va pas bien mais malgré tout cela TOUS n'ont PAS réussis à vous séparer et encore moins à faire partir Marie. Vous les avez vaincu même si c'est un combat incessant.

Philippe qui sétait agenouiller se releva tant bien que mal. Son côté le faisant encore souffrir le martyr.

Partez le coeur léger et serein, votre Marie est entre de bonnes mains. Même si je n'ai pas votre force mon frère, l'amour que j'ai pour vous me permettra de tenir tête à tous ceux qui tenteront de faire du mal à votre Belle.

Philippe n'était toujours pas pour autant serein lui. ILvoulait que son frère fasse ses choix: des choix de Roi.

Même si il était contre ce choix, Philippe voulait soutenir son frère et faire en sorte qu'il ne regrette rien.*Sois fort pour lui* se dit-il. Philippe avait confiance en Louis même si la décision de partir à la guerre ne le rassurait pas.