La gitane devient Mademoiselle

Philippe entra dans ses appartemetns par le passage secret qu'il avait emprunter avec Carmen la première fois. Il vérifia qu'il n'y avait personne et entra avec la gitane, pas très à l'aise.
Philippe ferma la porte de sa chambre laissant la zingara seul le temps d'appeler un couturier qui serait dans la confidence. L'homme ne se fît pas attendre longtemps. Quand le frère du roi appele il ne faut point le laisser attendre.
IL entra et Philippe ordonna que nul ne les dérange. Il fît entrer Carmen et le couturier poussa un cri perçant.

"AAh Mon Dieu!! Monsieur souhaite que je fasse de ça une grande dame?"

Dit-il en mettant une main sur son coeur. Philippe fronça les sourcils en entendant ses paroles plus que blessante.

"Non Monsieur, je ne souhaite pas que vous fassiez de ça une grande dame. Je vous ordonne de faire à cette charmante personne des tenues de grande dame. Attention à ce que vous dites. Gardez le silence!"

Philippe n'avait pas supporter que le couturier nomme carmen de ça. IL regarda la belle qui était en haillons. La pauvre elle devat avoir froid et en plus elle était sale. IL fît venir une baignoire, des tissus et un bijoutier. A chaque fois que Philippe faisait entrer du monde il cachait Carmen dans sa chambre.

Désormais il étaient 4 dans la confidence :Philippe Carmen, le couturier et le bijoutier. Pour les bonne manière Philippe avait l'intention de les lui apprendre seul. On fît venir deux domestiques pour laver Carmen car Philippe interdisait , comme il se doit à la Cour, que tout homme voit une femme dans son bain. Lorsqu'elle en sortit, Vêtue d'un linge blanc, Philippe détourna le regard. Carmen semblait perdue et ne pas comprendre le geste de Philippe. Elle ignorait qu'aux yeux de la Cour elle était nue. Lec outurier arriva vers Carmen en courant et la cacha.

"Charmante Mademoiselle un peu de tenue!"

L'homme n'avait pas tort, Carmen était charmante mais Philippe continua de tourner le regard. Il fît signe aux deux femmes domestiques qui étaient dans la confidence désormais d'apporter les tissus de couleurs et motif différents. Philippe tournait le dos à Carmen.

"Choisissez mon amie!"

Heureusement, comme elle était déjà venue, la magnificence et la grandeur des appartements de Philippe l'étonnèrent un peu moins...
Non, mensonge.
Elle resta tout aussi ébahie que la première fois, sinon plus.
Quand elle pensait que chez elle, ils dormait à quatre voire plus dans une petite tente crasseuse... c'était un peu douloureux de se dire que d'autres vivaient ainsi dans un tel luxe !
Mais bon, ils n'étaient pas aussi libres qu'elle, eux.
C'était toujours comme ça qu'elle se réconfortait, en se disant qu'elle avait la plus belle des conditions, car il lui était permis de faire ce qu'elle voulait.

Entra le couturier alors qu'elle se remettait de ces visions de richesses.
Le cri perçant qu'il poussa ne fut pas du tout à son goût, pas plus que les mots qui suivirent, pourtant, après l'avoir gratifié de son célèbre regard noir, elle ne put s'empêcher de sourire.
En effet, faire de "ça" une grande dame, c'était une tâche impossible pour un pauvre homme comme lui ! Qu'il essaye un peu, et elle lui en ferait voir de toutes les couleurs !
Le plus drôle fut de voir Philippe lui accorder une sèche remontrance.
Lorsque le couturier sortit avec Philippe, elle lui tira la langue, ce qu'il vit, et il fronça les sourcils.
Quand elle fut seule, elle éclata de rire.
Oh que si, la vie à la cour allait être très amusante finalement !

Ensuite ce fut un va-et-vient d'inconnus qui déambulèrent dans la chambre, elle se cacha sans que Philippe eut besoin de lui dire, et regarda ces allées et venues d'un oeil à la fois amusé et abasourdi.
C'était vraiment incroyable, le maintien qu'ils avaient, le rigidité, les beaux vêtements, le visage impassible...
Ils ressemblent à des pantins ! [J'ai pas pu résister XD]
Ensuite on vint la chercher pour prendre un bain... et là elle atteint les sommets de l'amusement !

Même les deux domestiques ne purent s'empêcher de rire devant la joie enfantine de Carmen qui soufflait sur les bulles de savon avec ravissement et pataugeait dans son bain comme une enfant de qautre ans !
Il fallut ensuite sortir, et elle bouda cinq minutes ^^
Ensuite les domestiques commencèrent à lui brosser les cheveux, la sécher, et elle se regardait dans la glace, surprise de se trouver aussi propre, et tentant de s'habituer à ce reflet.
Elle ne s'était jamais vue autrement que par le réflexion des ruisseau...
On lui soigna ses blessures, mais la servante se désola en disant qu'on ne pourrait rien faire pour sa cicatrice, sinon lui poudrer les joues, ce que Carmen refusa.
Elle était fière de cette cicatrice, qui lui rappelerait toujours d'où elle venait.

Les cheveux relevés en chignon en attendant qu'ils sèchent, elle retourna dans la chambre, habillée seulement d'un linge blanc.
Elle regarda les autres avec étonnement, tous semblaient très gênés.
Elle haussait les sourcils, et s'il y avait eut à rire, tous auraient été pris de fou rire devant son air d'incompréhension.
Même Philippe détournait le regard !

Un peu de tenue?
Nouveau regard noir au couturier.

- Je n'en avais qu'une et vous me l'avez prise ! -

Elle faillit ajouter idiot, mais du se rappeler qu'elle n'était pas chez elle.
Les deux servantes arrivèrent en gloussant, portant nombre tissus.

" Tenez tenez mademoiselle ! "

Elles les étendirent sur le lit.
Carmen regarda cet étalage de richesse avec ahurissement.

- Tout ça? Mais... Je ne saurais quoi choisir... -

Elle regarda autour d'elle, dans l'espoir d'une aide quelconque, et les domestique sourirent.

" Nous allons choisir pour vous mademoiselle... "

" Celui irait fort bien avec vos yeux et votre teint ! "

" Non plutôt celle-ci... "

" Venez, nous allons vous habiller ! "

Elles l'entraînèrent dans une autre pièce, d'où elle ressortit quelques minutes plus tard, coiffée, légèrement maquillée, portant une robe simple, mais bien plus jolie que tout ce qu'elle avait pu mettre jusqu'à maintenant, la taille étant dorée, le large jupon rouge, tous comme les manches, qui s'arrêtaient aux coudes, d'où jaillissaient des flanelles de même couleur que la taille.
Gênée, elle dansait d'un pied sur l'autre.

Philippe se retourna quand il entendit les domestiques dire qu'elle était prêt. Lorsqu'il vit Carmen arriver, il cru à un enchantement. Un ange de rouge et d'or. Elle était parfaite. Tellement belle.Il en fût séduit de nouveau mais se rappellant de leur lien il se calma.

"Carmen vous êtes...vous êtes....magnifique!!"

Voilà comment le frère du roi perdait son latin. Le couturier en pleurait de joie d'avoir réussit un tel travail. IL prenait son mouchoir pour essuyer son coin de l'oeil tout en montrant Carmen de son autre main et murmura des choses incompréhensible.
Le bijoutier fît asseoir Carmen devant une glace et alla présenter à Philippe des parures en précisant que c'était les plus convoitées.

"Je veux qu'elle soit la plus radieuse. Cette parure fera l'affaire."

Philippe montra une parure de diamant agrémenté de petits rubis. Une rivière de diamant fût placée à la gorge de Carmen et à ses poignets. A ses oreilles, on plaça deux larmes de rubis. Son visage était encore plus éclairé et enchanteur. La jeune gitane...non...la jeune fille admira ses bijoux dans le miroir au plus grand plaisir du bijoutier.

"J'espère que Mademoiselle les apprécit? Sinon j'en ai d'autres que vous pouvez choisir!"

Le bijoutier était tellement émerveillé par le résultat qu'il eut la sensation d'avoir affaire à une vraie dame et se montra fière que celle-ci porte ses bijoux. Il en était même plus fière que si les dames de la cour les avait porté. Ses bijoux unique , elle serait les seule à les porter. Il n'en fera pas d'autres et il appelerais cette parure " les yeux de la gitane"

Elle sourit, rougissant un peu tout de même sous le compliment, et s'inclina outrageusement en une révérence qu'elle jugeait ridicule, et pour bien montrer sa dérision par rapport à son nouvel état, elle ne put s'empêcher de lancer d'un ton de gouaille :

- Je vous remercie de ce compliment, monseigneur ! -

Puis elle se releva et éclata de rire.

- En vérité cela me touche Philippe ! -

Le couturier la regarda d'un air scandalisé, dans le genre ; comment ose t'elle se montrer si intime avec le frère du roi? Si désinvolte?
Elle eut à nouveau envie de lui tirer la langue.

Ensuite vinrent les bijoux...
On la fit s'asseoir devant une large glace - où elle dut encore apprivoiser son reflet - et on lui amena une parure... sublime.
Si sublime qu'elle n'osait plus bouger, de peur de casser quelque chose ou de faire un mauvais mouvement...
Elle regarda, quasiment affolée, autour d'elle.
Dire qu'elle portait autour de son coup de quoi sortir elle et sa famille de la misère ! Cela lui tournait la tête, et si elle avait été moins robuste, elle se serait sûrement sentit défaillir devant cette constatation effarante.

- Mon Dieu... - Murmura t'elle par réflexe, se regardant dans le miroir en frôlant le collier de sa main droite.

Si étonnant...
Vinrent les autres bijoux, mais heureusement, elle avait eu - plus ou moins - le temps de s'y habituer un peu...
Néanmoins elle fut tout de même bluffée de se voir ainsi.
Qui l'aurait reconnue parmis les gens qu'elle côtoyait dans la rue? Personne.
Personne n'aurait pu deviner que derrière cette femme si bien apprêtée, maquillée coiffée et parée de mille feux se cachait une jeune bohémienne effarouchée.
Même elle ne se reconnaissait plus... Si l'on exceptait la lueur brillant aux fonds de ses prunelles noires.

Elle sourit en voyant le bijoutier s'agiter en tout sens, et de le voir aussi volubile, il lui semblait bien plus agréable de compagnie que le couturier dont elle ne pouvait supporter les manières pédantes et ce regard noir qu'il lui adressait.

- Ne vous dérangez pas ainsi monsieur, cela sont parfaits, je vous remercie grandement. -

Elle ne savait trop si elle s'était correctement exprimée, mais de toute évidence si, car le bijoutier inclina le buste, une main sur sa poitrine tel un chevalier, avec un large sourire sur les lèvres.

" Vous m'en voyez ravi que ces parures vous plaisent mademoiselle, mon honneur serait grand que vous les portiez. "

Carmen sourit, tourna la tête vers Philippe.

- En ce cas, si c'est pour votre honneur monsieur... je les porterais. -

Elle s'amusait vraiment comme une folle.
Elle était heureuse de voir qu'elle arrivait à manier les mots pour qu'ils oeuvrent pour elle.
Elle s'était toujours bien exprimée, étonnament bien pour quelqu'un de sa condition, et avait, de plus, appris dans son enfance à lire et écrire.
Les mots avaient toujours été ses amis et ses armes, lorsqu'il s'était agit de se défendre alors qu'elle n'était pas homme et n'avait rien qui puisse intimider ses adversaires.
Alors ses paroles acides lui avaient parfois même sauvée la vie.
Peut être serait ce encore le cas dans les jours qui suivraient son installation à la Cour....

- J'aimerai voir du monde Philippe. N'avez vous aucun ami ou amie à me présenter? Quelqu'un que vous aimeriez particulièrement? Je serai heureuse de rencontrer quelqu'un que je puisse apprécier en-dehors de vous... -

Philippe regarda la belle cendrillon dans des habits de princesse. Pas de minuit pour cette femme aux yeux si profond. Philippe fût surpris de voir qu'elle pouvait se sentir bien ainsi. Lorsqu'elle demanda si elle pouvait rencontrer du monde Philippe en fût toucher et en ria à gorge déployer quand le couturier conseilla à Philippe de renvoyer Carmen dans la rue.

"Monsieur de couturier nous ne vous demandons pas votre avis mais votre silence. Carmen, voici un maître cordonnier. Il vous fera des chaussures et après je vous présenterais à une jeune femme que je pense vous comprendra et à qui vous pourrez confier notre petit secret."

Un gros homme avec un grand chapeau rouge arriva. il retira son chapeau dévoila son calvitie. Il s'agenouilla devant carmen et la fit chaussée une paire de chaussures rouges avec une boucle dorée sur chacune. Lorsque Carmen se mit debout, elle vacilla avant de retomber sur la chaise.

"Que l'on nous laisse! J'ai vous apprendre à marcher et ne pas vous trahir."

Philippe lui tendit la main afin qu'elle s'appuit sur lui. Il lui apprit à marcher et surprise, cette jeune femme apprennez vite.

Carmen ne fut pas outrée de l'impolitesse du couturier ni de son apparent mépris envers elle.
Elle avait l'habitude, et se doutait bien qu'elle ne serait pas appréciée en un jour, elle la souillon des rues qui était mal élevée et ne connaissait rien à la Cour ni à ses us et coutumes...
D'ailleurs, elle doutait qu'il puisse un jour l'apprécier, vu le regard qu'il lui lança en se faisant de nouveau remettre à sa place par Philippe - même s'il l'avait mérité - et ça aussi elle le comprenait.
Elle espérait juste que, pour se venger, il n'irait pas raconter à n'importe qui qu'elle n'était rien de moins qu'une gitane, une miséreuse, une égyptienne comme l'appelaient les gardes.
Oui, sinon elle serait sans doute perdue, tout haut placé que fut Philippe.
Après tout, c'était le roi qui décidait, non?
Et cela l'étonnerait beaucoup qu'il accepte par pure bienveillance de garder quelqu'un comme elle à la Cour...
Mais elle ne devait pas penser ainsi, aucun songes tristes aujourd'hui, elle découvrait une vie nouvelle, et elle avait bien l'intention de croquer tout ce qui l'entourait, de tout toucher, de tout voir, de tout goûter...

Elle inclina la tête à l'intention de Philippe.

- Très bien, je ferais selon votre volonté. Malgré les dangers que je risque, je suis bien impatiente de paraître à la Cour ! C'est tellement amusant de penser que sous un tel déguisement, personne ne saura qui je suis ! -

Elle tapa dans ses mains en éclatant de rire, ravie comme un enfant à qui l'ont vient d'offrir le plus merveilleux des jouets.
Elle se demanda un instant à qui il allait bien pouvoir la présenter.
Une femme lui avait il dit, une femme qui la comprendrait et qui serait dans le secret...
Serait ce quelqu'un dans le même cas qu'elle? Ils ne devaient pas être si nombreux que cela à la Cour!
Ou alors la rejoignait elle simplement par sa condition?
En tout cas elle devait être quelqu'un de charmant si elle avait Philippe pour ami, et Carmen avait hâte de la rencontrer.
Oui, elle avait hâte à tout !

Vint ensuite le moment de la chausser...
Elle regarda, intriguée, ses petits bouts de cuir qui enveloppait ses pieds.
C'était tout de même étrange de porter des chaussures là où la peau suffisait !
Bien sûr ce n'était pas vraiment de tout confort d'être sans cesse pieds nus, ce n'était pas rare qu'ils fussent en sang à l'issue d'une promenade trop longue et chaotique dans les bois, mais elle avait finit par s'habituer, aussi porter des choses aussi petites qui lui enserrait étroitement le pied, qu'elle avait pourtant fin...
C'était très inconfortable!

Elle décida de faire quelques pas, se leva, chancela, manquant d'équilibre car elle était perturbée par ces chaussures !
Elle regarda ses pieds, ahurie, faisant beaucoup rire le cordonnier avec un tel air sur le visage qui rendait sa figure fort comique.
Elle secoua la tête, incrédule.

- Mais... C'est impossible de marcher avec ça ! -

Elle se laissa retomber sur la chaise.
Heureusement, Philippe vint à sa rescousse.
Les autres sortirent de la pièce, les servantes fronçant les sourcils à l'idée de laisser une jeune femme sans chaperon avec un homme, seule, mais Carmen n'avait rien à craindre de Philippe.

Elle s'appuya donc sur son bras et se leva de nouveau.
De fait, ce n'était pas si compliqué finalement.
Elle parvenait à trouver un autre équilibre, et une fois qu'on s'y était fait, les chaussures devenaient plutôt confortables, et elles étaient très jolies !
Heureuse de voir qu'elle réussissait finalement, elle finit par lâcher le bras de Philippe et se débrouiller toute seule.
Après quelques minutes d'essai supplémentaires, on aurait pu juste penser qu'elle n'était qu'une jeune femme un peu fragile et maladroite, et non une jeune bohémienne s'entraînant à marcher avec des chaussures nouvelles pour elle.

- C'est vraiment incroyable tout ce qu'il faut faire pour paraître à la Cour ! - Ne put elle s'empêcher de s'exclamer.

Philippe sourit. Il était fière de cette jeune femme prête à tout pour changer sa vie et celle des sienne. Ce petit bout de femme était hilarant.

"Ce n'est pas tout ce qu'il faut faire pour paraitre à la Cour. Il en faut plus encore. Ne soyez pas inquiet les gens qui sont ici sont des personnes de confiance. Si ils ne sont pas fidèles envers vous ,ils le seront envers moi! Pour vous défendre ici, pensez à dire que le mal qu'on vous fera sera le mal que l'on fait au Frère du roi!"

Philippe voulait qu'elle soit en parfaite sécurité. Il passa ensuite à l'apprentissage de la danse. Ceci étant très divertissant. Les foux rires fusèrent. La belle marchait de tant à autre sur les pieds de Philippe ce qui était douloureux pour le jeune prince mais tellement amusant. La danse, elle maîtrisait mais pas la danse de Cour.

Philippe sentait que Carmen se libérait peu à peu. Il espérait chaque seconde qu'elle trouve sa place. Il prit goût à cette amitié entre eux et se dit qu'il ne fallait que rien ne la détruise.

Lorsque Carmen sut danser, Philippe fît apporter de la nourriture. Il voulait apprendre à Carmen à danser mais également à manger.

La table fût dresser: faisan cuit et dorée, petites pommes de terre grillées, des légumes .. tout sentait drôlement bon. On servit du vin rouge dans chacun des verres et l'on servit l'assiette de Carmen. Un domestique tira la chaise et fît asseoir Carmen.

Carmen prit la servioette et l'attacha autour de son cou ce qui fit rire philippe et le domestique. Philippe donna un signe de tête et le domestique détacha la serviette et la lui posa sur les genoux.

Le théâtre commença.

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