Assise sur l'une des chaises en velour rouge composant son appartement, un papier à la main, Cyrielle réflichissait. Une fois n'est pas coutûme, la jeune femme avait involontairement, ou plutôt naturellement laissa la libertine en elle de côté. Voilà en effet quelques jours qu'elle qu'un valet lui avait apporté ce papier l'invitant à diner et signé de la main du Prince de France, de Monsieur, le frère du Roi. Aussi étrange que cela puisse paraître, la Duchesse avait peur. Ce n'est pas tellement le titre de cet homme ou le fait qu'il ne lui ait pas dit qui il était réellement qui l'effrayait, mais plutôt l'emprise qu'il avait sur elle. Elle qui était une croqueuse d'homme n'ayant peur de rien se retrouvait comme une enfant devant un jouet ne sachant pas s'il lui était destiné. Devait-elle accepter cette invitation et par la même accepter tout ce qui allait avec ? Ou au contraire devait-elle la refuser et laisser partir cet homme qui avait reussit à s'aproprier une partie de son coeur ?
Après des heures et des heures d'intense réflexion la demoiselle décida qu'elle ne laisserait pas passer cela. Après tout c'était peut être là la chance de sa vie, non seulement elle aimait cet homme mais en plus il avait une très bonne situation ! Que rêver de mieux pour une demoiselle ?! Se levant avec détermination de sa chaise elle avertit sa femme de chambre qu'elle était invité à diner et désirait être plus belle que jamais.
Ce fut chose faite, en effet après une voir deux heures de préparation, Cyrielle sortie de ses appartements vêtue entierrement de rouge, blanc et or. D'une pas certain elle se dirigea vers les appartements de Monsieur, si elle se faisait arrêter en chemin il lui suffirait de dire qu'elle était invité pas sa Majesté et personne ne lui barait le chemin elle était certaine ! Certaine dites vous ? Je n'en serais pas moins sûre.. En effet, à seulement quelques pas de l'entrée des appartements la demoiselle se fit stoper par un garde pas aimable du tout. Elle expliqua qu'elle était invitée par Monsieur mais le garde lui renvoya en pleine figue que sa Majesté était souffrant et avait donné pour ordre de ne laisser entrer personne...
La jeune femme tenta alors de faire appeler Philippe, mais aucun Suisse ne daigna bouger, après tout ils ne le devait pas mais qu'importe ! L'un d'eux auraient put faire ça pour elle ! Une intervention divine serait plus que bienvenue en cet instant...