Dernière Chance ou l'histoire d'un ultime adieu ...

Le jour de l'histoire de France allait se jouer demain. Demain, le Roi mènerait ses armées en guerre contre les Espagnols. Demain elle perdrait pour la deuxième fois celui pour qui son coeur n'avait pas cessé de battre dès le premier regard. Il y avait tout juste trois jours depuis l'entrevue catastrophique que Marie avait menée. Trois jours qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Elle ne vivait plus, elle ne riait plus, elle ne se mêlait même plus aux gens de la cours pendant la journée. Même Isabelle avait renoncé ...

Mais c'était demain que Louis partait et elle ne l'avait plus revut. Il n'en n'avait surement pas eu envie sinon il aurait été la trouvé dans ses appartements. Elle avait perdue son amour. Et c'était comme si elle avait perdue la vie.

Ses pas l'avaient conduit jusqu'à la Roseraie. Il se faisait déja tard et la pâle lumière présente dans les jardins lui remettait en mémoire le jour ou elle et Louis s'étaient tenus dans ses jardins. A cet endroit précisément ou elle venait d'arriver. Les images défilaient dans sa tête à une vitesse folle. Tout ce qui avait été joyeux dans sa vie venait de sombrer. Elle ne savait pas pourquoi elle était venue ici. Elle avait l'impression de souffrir mille fois plus. Une sorte de masochisme peut-être, comme pour se punir une fois de plus pour ce qui venait d'arriver.

Marie se sentit chanceller et elle s'avança misérablement jusqu'au petit banc de pierre ou elle avait été assise auparavent. Elle n'avait qu'une envie, celle de pleurer. Mais elle n'avait même plus de larmes. Son regard était vide. Elle avait envie de hurler son désarroi et de se maudire.

... Once in a lifetime
means there’s no second chance ...

"Je croyais vraiment bien faire ... Si tu savais comme je m'en veux."

La jeune femme avait parlé à haute voix, mais plus pour elle même que dans l'espoir que quelqu'un l'entende. Elle espérait que ses paroles pourraient traverser des océans pour murmurer aux oreilles de son aimé sur le champ de bataille. Qu'il comprenne ... et qu'à son retour il lui pardonne. Si du moins elle s'était pardonnée à elle même auparavent.

"One in lifetime means there no second's chance"... Louis ne croyait pas cette phrase. Pour lui toute chose, tout être avait droit à une seconde chance, après tout l'erreur est humaine n'est ce pas ?! Bien évidement ce grand principe est plus facile à dire qu'à faire, 3 jours après leur dispute, le Monarque n'était pas près à pardonner, elle l'avait trop blessé, cela faisait trop mal. Il ne pouvait oublié et pourtant il s'en voulait de l'avoir quitté ainsi, sans rien dire ou faire pour rattraper son erreur. Elle cherchais à bien faire, à le garder, il le savait, mais pourtant... A l'image de Marie, depuis cet épisode tragique Louis n'était plus lui même, il n'était attentif à rien, n'avait plus goût à la lecture, la peinture ou même la danse. Mais étrangement personne ne semblait s'inquiété de ne plus voir le Roi danser... Nul doute que la rumeur c'était propagé.

Demain il partirait pour Dunkerque, demain sa vie et celle de son royaume prendrait un virage décisif. Même si l'envie de partir à la guerre le tenait, la peur de voir sa vie s'éteindre et de ne plus rien revoir de ces merveilles lui tiraillé le ventre. Aussi, dans un soupçon de nostalgie, comme pour revivre une fois de plus ces instants de bonheurs passé dans les jardins, Louis décida, inconsciement peut être, d'allé dans la roseraie. Là où tout avait commençé et où tout finirais ce soir. Avançant seul dans la pénombre, le Souverain n'avait plus conscience du monde l'entourant. Il ne voyait plus les révérence, les regards où même le fait qu'il était à "contre courant". Enfin parvenu dans ce lieux, il en fit le tour, personne. D'une main il se mit à effleurer les pétales de roses, souriant lorsqu'il parvint au rosier d'où provenait la fleur offerte à Marie. Il resta là 10 bonnes minutes quand des bruits de pas vinrent à ses oreilles. Se cachant dans la pénombre il attendit patiement l'étrangé.

Etrangement il ne fut pas surpris de voir arriver Marie. Cette dernière semblait vraiment aussi perdue que lui, elle donnait l'impression de ne plus rire, de ne plus exister. Restant dans la pénombre il la regarda, écouta ce qu'elle dit avant de répondre

- Si tu savais comme tu m'as déçue...

Si Marie n'avait pas été assise elle en serait surement tombeé à la renverse. La probabilité pour que Louis ai été ici en même temps qu'elle vu les circonstances, qu'il l'ai entendu et qu'il lui ai par dessus tout répondu était plus que faible. Mais il l'avait fait. Et vu le ton de sa voix, son air grave, elle aurait préféré qu'il ne dise rien. Qu'est ce qu'elle devait faire. Se jetter à genoux à ses pieds espérant au moins que le Roi lui pardonnerait. Essayer de se justifier. S'enfuir.

En fait elle était tétanisée. Elle resta donc assise sur son petit banc alors que Louis se dévoila à elle. Heureusement pour elle, elle n'avait pas à se forcer à ravaler des larmes. Elle n'était plus qu'une coquille vide. Marie baissa la tête. Elle n'avait pas assez de force pour affronter le regard douleureux de Louis. Trois jours qu'elle n'avait même plus la force de se regarder dans le miroir, alors surement pas regarder Louis. Elle avait honte. Elle avait peur. Et il allait partir. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'Isabelle aurait été plus chanceuse.

"Je ..."

"Je ..." rien du tout ! Marie ne savait même pas quoi dire pour sa défense. Mais elle n'avait pas à se défendre puisqu'elle était coupable. Coupable d'avoir voulut jouer le rôle de ses dâmes de cours volage mais qui pourtant arrive à garder dans leur griffes tout les coeurs déja conquis. Elle avait pensé que cela le retiendrait mais ça ce l'avait éloigné que plus vite.

Marie ne tenait plus. Son coeur battait la chamade et les larmes qui tout à l'heure n'arrivait pas à sortir étaient prête à inonder ses yeux. Il fallait qu'elle parte, qu'elle s'en aille en courant. Alors elle se leva. La tête toujours baissée et elle essaya de répondre au Roi. Car c'est bien le Roi qu'elle croyait avoir en face d'elle, et pas Louis.

"Si .. si en faisant ce que j'ai fait j'ai péche, alors sache que je ne regrette rien. Mon seul regret est qu'en essayant de te montrer mon amour j'ai perdu le tien .."

Voila, tout était dit. Il allait la laisser partir. Demain elle le verrait au loin. Et plus rien ne la retiendrait ici. Elle serait seule alors qu'ils étaient deux. Et la vie continuera son chemin ne se souciant pas des lambeaux laissés sur les côtés.

Visiblement cette rencontre était aussi incongrue pour lui que pour elle. Si Louis avait tant bien que mal reussi à garder son sang froid, masquant un coeur faible d'une blessure profonde derrière un visage et un comportement anpathique, Marie elle avait beaucoup de mal à retenir ses sentiments, elle semblait sur le bord des larmes bien que tétanisé de surprise ou d'apréhension peut être. La voir ainsi brisé le coeur du jeune homme, il n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras et la laisser exterioriser tout ce qu'elle pouvait, mais bon agir ainsi serait totalement en contradiction avec son comportement précédent.

L'espace d'un instant Marie sembla perdre partiellement sa tétanie, elle esseya de parler mais ne trouva rien à dire pour sa défense. Mais y avait-il quelque chose à dire ? Elle avait dit quelque chose de terrible, lui qui l'aimait pour sa pudeur, sa retenue avait eu, l'espace d'un instant, l'impression d'être l'amant de l'une de ces femmes ne cherchant qu'une chose, mettre le Roi dans leur lit et l'y garder par tous les moyens, une femme volage et complétement libertine.

Avançant doucement sur l'allée de gravier, Louis se posta en face de Marie, les bras dans cette même position de défense qu'il y a trois jours. Là il fixa ses yeux bleus dans les ceux émeraude de la jeune femme. Là il put y lire que du desespoir quand au fait de croire avoir perdu l'amour de sa vie, ce qu'elle n'avait d'ailleur pas fait. Perdre ses illusions et être déçue par quelqu'un ne veut pas dire que l'on a perdu son amour. Enfin bref, baissant tout comme elle les yeux, il écouta ce qu'elle avait à dire. D'après ce qu'elle expliqua elle ne regretté rien et n'avait cela que par amour, pour essayer de le retenir. Après avoir parlé, la jeune femme se leva, marcha vers l'entrée de la roseraie quand Louis ajouta

- Tu m'as déçue Marie, cela ne veut pas dire que tu n'as plus tout mon amitié...

Charmante façon de parler d'amour...

Situation frustrante. Cris de frustration intérieur. Il était la à la regarder avec ses petits yeux de chiesn battus à la Shrek ! Comme si elle y pouvait quelque chose. Pourquoi est ce qu'elle était venit ici ! Espèce de Sadomaso va ! Marie adopta donc la même position de protection que Louis. La scène devait vraiment être interressante à voir de l'extérieur.
Alors qu'elle venait de faire un pas en dehors de la Roseraie Louis lui parla. Pour lui dire quoi. Que en quelque sorte elle avait encore une chance. Mais pouvait-elle y croire ? Serait-elle capable de se rattraper. Rien n'était moins sur.
Mais la jeune femme n'osa pas se retourner.

"Oui mais tu as dit qu'il me restait de ton amitié ... pas de ton amour !"

D'un geste vif de la main elle se fortta les yeux. Il n'y avait encore rien qui coulait. Mieux vaut prévenir que guérir. Elle se trouvait lamentable en ce moment présent et elle n'avait envie que d'une chose qu'Isabelle vienne à sa rescousse. Tient c'était pas une mauvaise idée ça. Mieux que le couvent, la fuite dans les rues de Paris. Marie la courtisane Italienne et sans naissance disparaissait pour devenir femme des rues de Paris.

"Il vaut peut-être mieux que tu rentres. Je suppose que le Roi doit partir tôt demain, tu dois surement te reposer. Je ne voudrais pas te déranger."

Deux petites voix se battait à l'intérieur de Marie. Une lui disait de partir alors que l'autre lui disait qu'elle faisait la plus grosse erreur de sa vie.
My head is saying fool forget him
My heart is saying don't let go

Marie secoua la tête, comme pour évacuer toutes les idées qui se bousculaient dans sa tête. Mais elle ne partait pas. Elle attendait. Quoi ...

Etait ce vraiment le bon moment pour jouer avec les mots ? J'en doute, mais toujours est-il que la jeune femme se permit de le faire. Elle prétendait que Louis lui accordait encore toute son amitié et non plus son amour. D'une certaine manière cela froissa quelque peu le Souverain qu'elle agisse de la sorte, n'avait-elle pas deviné que s'il était encore là c'est justement car cette "amitié" n'était qu'une charmante façon de parler d'amour ? Mais d'un autre côté cela le fit rire, intérieurement biensur, mais cette réflexion inocente prouva au Monarque que Melle Mancini, que Marie, cette jeune femme qu'il c'était pris à aimer au détour d'une balade en ce lieux, était toujours la même.
Alors, comme lorsqu'ils se rencontrèrent pour la première fois, Louis avança vers la jeune femme d'un pas lent et posa délicatement ses mains froides sur les épaules nus de la jeune femme. Aujourd'hui elle ne portait plus cette magnifique robe blanche et or, aujourd'hui elle ne tentait plus de le séduire, elle n'était plus l'une de ces femmes que Louis répugne, mais voilà, aujourd'hui elle sentait à nouveau se parfum tant aimé, sa robe n'était pas aussi belle mais tellement plus charmante, aujourd'hui elle devenait entierement elle et ce même si ce processus était quelque peu douloureux. Ne dit-on pas que l'on apprend de ses erreurs ?

- Amitié, charmante façon de parler d'amour...

Non, la jeune femme ne doutait pas vraiment. A l'entente du mot "amitie" elle avait sentit une chaleur intérieurement. Mais elle voulait entendre les vrais mots. Ceux qu'il lui avait dit si souvent, qu'elle aimait entendre le plus. Il y avait donc une chance. Une chance qu'il ne lui en veuille pas tant que ça. En tout cas peut-être pas assez pour l'oublier et en aimer une autre. Il l'aimait encore. Elle l'aimait toujours. Le monde est quand même bien fait. Sauf qu'à cause d'un sottise de sa part il allait partir demain matin et qu'elle n'avait pas su le retenir, et qu'elle n'aurait même pas pu profiter de ces derniers instants en sa compagnie.

Et si il ne revenait pas ....

Mais le plus important n'était pas la. Le plus important c'était qu'il était la, qu'il lui parlait. Marie sentit la main chaude de Louis se poser sur son épaules froides. Un courant de frisson la parcourut.
Elle se retourna pour faire face à son amant. Elle du lever un peu la tête car Louis était tout de même plus grand qu'elle, pour pouvoir le regarder dans les yeux. Une larme coula le long de sa joue alors qu'un très faible sourire timide s'esquissait sur son visage.

"Je suis désolé",souffla t-elle.

Elle n'avait qu'une envie: se blottir dans ses bras, sentir son corps contre le sien, son corps battre. Elle avait envie de pleurer, de lui dire de ne pas partir. De voir comment son départ la rendait folle, et la faisait faire n'importe quoi. En gros, revenir à la proposition stupide qu'elle avait faite à Isabelle lorsqu'elles avaient manigancée à deux pour garder leurs hommes auprès d'elles.

Marie décida de garder leur conseil d'Isabelle tant qu'elle y arrivait. Aucune autre larmes ne coula sur sa joue. Elle tiendrait le coup. Il le fallait. Peut-être qui lui restait une chance de l'empêcher de partir.

Imparfaits comme des hommes, c'est ce que nous sommes (XD). Tandis que Marie n'avait dans l'idée que l'unique but de protéger son royal en dévoilant tout un attirail de charmes auxquels le Monarque avaient bien faillit céder, lui avait pris la chose comme un affront de la part de cette jeune femme qu'il aimait comparer à une colombe, belle et innocente. Aussi, se rendre compte que sa belle n'était peut être pas si innocente que ca avait fait froid dans le dos du Souverain... Comme quoi on ne connait jamais totalement la personne que l'on aime.

Enfin, l'heure n'était plus aux lamentations, Marie venait de s'excuser, etl'espoir avait resurgit dans le coeur du jeune homme ~~la vie est belle et les oiseaux chantent XD~~. Tandis qu'il était toujours derrière elle, sa main délicatement posée sur son épaule, Louis sentie la jeune femme se tourner et la vie lever le regard vers lui. Une larme vint alors s'aventurer sur la joue de cette dernière, n'aimant pas la voir pleurer, d'un geste doux le monarque essuya cette intrépride. Dans un sourire timide il ajouta

- Ne me déçois plus comme ça Marie. Ne tente pas de jouer le rôle d'une autre, cela ne te vas pas. Je suis tombé sous le charme d'une jeune femme aux cheveux couleurs d'or et aux yeux émeraudes qui sentait bon l'innocente et la vertus, pas d'une courtisane au regard fourbe et manipulateur...

Les paroles du Monarque étaient séveres je vous l'accorde mais elles avaient pour but de faire comprendre à la jeune femme qu'elle n'avait pas à jouer un rôle pour garder le coeur du Roi qui lui était déjà entierement acquis soit dit en passant. En tout cas une chose était certaine, je ne pense pas que Louis supporterais une deuxième déception comme celle ci. A Marie maintenant de faire attetion à ses actions...

HJ: XD C'est quoi ça ! Depuis quand on post à midi et demi. A cette heure la tu devrais être en train de dormir =) Mais bon je vais pas te gronder, j'ai eu une réponse. Moi je vais essayer de te rendre la pareille.

Oh ça oui. Le discours de Louis était dur à entendre et à digérer pour la jeune femme. C'était comme si il n'avait pas compris son geste. Mais elle ne voulait pas envenimer la situation, ni l'aggraver maintenant que tout semblait vouloir recommencer comme avant. Mieux valait faire comme si elle était fautive, ce qui est soit dit en passant à moitié vrai seulement pour Marie, et rester avec l'homme qu'elle aimait. Et non pas remettre sur le tapis son action et risquer de le perdre pour toujours.

Elle ferma les yeux lorsque Louis essuya la larme qui coulait sur sa joue. La tout de suite maintenant elle n'avait plus qu'une envie. Se saisir des lèvres du monarque, et lui transmettre dans par son baiser toute la peur qui lui tenaillait le ventre. Il lui avait tellement manqué depuis leur "dispute". Et lorsqu'il serait partit elle ne pourrait plus le voir, ni même l'entendre. Si sentir sa peau contre la sienne.

Lorsqu'il serait partit elle ne vivrait plus. Comment lui faire comprendre que lorsqu'il serait partit à la guerre, elle ne serait plus la femme dont il était tombée amoureuse. Elle ne serait plus que l'ombre d'elle même. Une femme errante dans les allées de Versailles se demandant si il allait bien, si il pensait à elle. Priant chaque jour, chaque heure, chaque minute pour éviter le pire.

"Ne pars pas, je t'en pris. J'ai un mauvais pressentiment. J'ai peur que .. que tu ne reviennes pas."

En disant ces mots elle s'était finalement laissé aller à ses premiers élans. Elle s'était blottit contre le torse du Monarque. Elle pouvait maintenant respirer son odeur avec précision. Elle entendait de léger battement à travers la poitrine de son amant.

Lui restait-il encore une chance de le retenir. Est ce que cela vallait encore la peine d'essayer. Avait-elle une chance de lui proposer son dernier argument ? Est ce que lui donner ce qu'elle avait de plus précieux le déciderait finalement de rester, malgré ce que tous les gens pourraient dire à la cours. Le Roi qui décide de ne pas partir à la guerre la veille du dépars des troupes il y a mieux ...

Elle s'aggripait avec forces aux costumes de Louis.

Cette soirée serait dure, lorsqu'elle retournerait dans sa chambre pour se coucher. Elle pleurerait surement toute la nuit. Et le lendemain matin elle n'aurait probablement pas le courage de se lever pour voir le Roi, son Roi partir aux champs de bataille.

"Je t'aime. Je ne veux pas te perdre ..."

Toujours blottie profondément dans ses bras Marie leva la tête. Dans l'espoir de lire dans les yeux de Louis un signe qui lui donnerait de l'espoir. Elle attendait un signe. Elle avait de lui, de sentir ses lèvres contre les siennes. Mais elle avait peur de briser cet instant ou pour ses quelques dernières secondes tout allait bien.

Je crois que par cette dispute la vie eu tout simplement envie de donner une leçon à nos deux amants, peut être pour leur prouver que l'existence n'est pas aussi rose qu'ils peuvent le penser. Que le chemin de leur amour sera constament emplie d'embuches comme celle ci et qu'il leur faudra apprendre à les surmonter ensembles ou alors à tomber chacun de leur côtés au risque de perdre à jamais ce qui les unissait. En usant de manière ne lui correspondant pas Marie avait voulu surmonter l'embuche seule et cela avait eu pour conséquence la chute du Monarque. Oh bien sur ce dernier n'était pas non plus tout blanc, s'il avait fait preuve d'un peu plus d'altruisme peut être aurait-il compris la détresse de sa jeune amante.

Enfin bref, ne parlons plus de cela, l'instant présent était sur le point de tout faire redevenir comme avant, alors autant laisser le temps faire et ne pas risque de tout agraver par mégarde ! Ce serait dommage ! Quelque peu surpris, le Souverain laissa tout de même la jeune femme se blottir contre lui avant de l'entourer de ses bras. Agissant ainsi comme un père ferait pour protéger sa petite fille. Doucement il glissa son visage contre ses cheveux, sentant ainsi cette odeur familière qu'il aimant tant.

Un mauvais pressentiment ? A dire vrai Louis aussi en avait un, mais plutot mourir que d'avouer que lui aussi avait peur. Sa faiblesse ne ferait que renforcer celle de son aimée. Non, se montrer fort envers et contre tout était la meilleure solution il en était certain. Mais bon, toujours est-il qu'il est toujours beaucoup plus simple et facile d'être ce que l'on est que de tenter d'imiter ou de feindre ce que l'on est pas. C'est pour cela qu'il était dur au Monarque de pretendre ne pas avoir peur.

- Ne crois pas que je n'ai pas peur Marie. Le simple fait d'envisager que je vois peut être ton visage pour la dernière fois me fait horiblement mal au coeur. Je ne peut cependant pas aller contre le destin, mon métier m'impose cette bataille.

La serrant un peu plus fort contre lui chaque fois qu'il sentait son rythme cardiaque s'accélerer Louis finit par deviner chaque partie du corps de la jeune femme contre le sien. Cette sensation était agréable bien que quelque peu frustrante pour lui qui avait toujours envie de l'aimer au sens propre du terme. Enfin, rien ne pressait, ils avaient toute la vie devant eux après tout non ?

- Tu ne me perdra pas, je te le promet...

Dit-il doucement avant de poser avec tendresse ses lèvres sur celles de la demoiselle

HJ: je suis vraiment désolé, je pensais que c'était à toi de répondre ! Mais j'ai vu la semaine dernière que ça n'était pas le cas. Je vais essayer de me rattraper en te faisant une magnifique réponse =) Mais je ne te promet rien, c'est dur de se remettre à l'écriture après 6 semaines d'absence ><

Le destin ... qu'est ce que le Destin. Une instense supérieur qui retire la possibilité de choisir aux hommes. Une idée, une notion qui vous est abstraite mais qui, si vous la laisser s'immicer dans votre vie la guide d'une main de fer. C'est le Destin qui déchire les hommes. C'est lui qui leur impose une chemin à suivre en leur promettant comme récompense l'immortalité.

Le Destin ... Il lui était souvent apparut dans ses lectures. Mais elle n'y avait jamais véritablement prêté attention. (1) Elle se rappelait avoir lut L'illiade d'Homère, un poète grec à la plume bien aiguisée. Elle se rappelait à cet instant avec précision le passage ou Achille, grand guerrier invaincu, va demander conseille à sa mère Théthis. Il ne sait ce qu'il doit faire, si il doit rester ou partir pour la plus grande guerre qui n'a jamais été préparée sur le sol grec.

Si tu restes à l'Arissa, tu vivras en paix. Tu trouveras une femme merveilleuse, qui aura des fils et des filles et qui auront à leur tour des enfants. Ils t'aimeront tous beaucoup. Après ta mort, ils se souviendront de toi. Et quand tes enfants seront morts, et leurs enfants après eux... On aura oublié ton nom. Si tu te rends à Troie, tu connaîtras la gloire, on écrira l'histoire de tes exploits pour les milliers d'années à venir, le monde n'oubliera jamais ton nom. Mais si tu te rends à Troie, tu ne reviendras jamais. La gloire n'a d'autre prix que celui de marcher au côtés de ta mort. Et jamais je ne te reverrai...

Et jamais je ne te reverrai ...

Ces mots résonnaient dans l'esprit de la jeune femme. Elle pouvait avec précision remplacer tous les mots de ce passage pour les appliquer à Louis et elle. Elle aurait voulut le voir rester ici avec elle, elle aurait alors pu devenir cette femme avec qui elle aurait fondée une famille. A présent elle n'était sur de rien sauf de l'impossibilité de ce futur lointain.

Profiter du présent était la seule chose à faire. Elle n'avait pas assez de force pour combattre le Destin, elle s'était déja débattue et avait faillit perdre son amant. Elle ne recommencerait pas !

C'est ce moment que les lèvres de Louis choisirent pour se poser sur les siennes. Marie avait finit par croire que cela n'arriverait plus. Alors au début elle laissa ce baiser rester chaste mais elle ne réussit pas à tenir bien longtemps. Sa fougue reprit le dessus. Elle n'aurait jamais osé mettre tant d'ardeur dans un baiser en plein milieu des jardins mais aujourd'hui, ce soir, elle n'avait que faire des rumeurs et des risques. Son amant elle combattre au front et elle refusait de l'admettre.

Plus vite qu'elle ne l'aurait voulut elle détacha ses lèvres. Son visage toujours aussi près, elle pouvait sentir le souffle de son amant sur son visage. Le sien était emplie de désir. Mais elle devait ne pas céder, comme le lui avait dit Isabelle.

"Ca n'est pas bien de faire des promesses que l'on est pas sur de pouvoir tenir ... Si je n'étais pas autant sur de la réponse que tu me donnerais je te dirais que je serais capable de t'offrir n'importe quoi pour te faire rester."

Et paf ! Un point pour Marie Mancini, Zéro pour Louis XIV !

Marie était sur d'avoir particulièrement bien joué sa carte pour une fois. Elle n'avait pas quitté des yeux une seule fois son amant pendant sa tirade et son visage n'avait toujours pas quitté sa place précédente une fois que cela fut finit.
Elle avait fait en sorte de se dévoiler tout en disant qu'elle ne voulait en faire rien dire puisqu'elle croyait la partie déja perdue d'avance. Cependant il ne faut pas se relacher. Rien n'était gagné et à un soir du grand départ c'était plutôt désespérée. Mais qui ne tente rien n'a rien.

"Demande moi ce que tu veux .."

Niark, qu ia dit que Marie abandonnerait si facilement !

Marie savait pertinemment ce que le Roi désirait, elle n'était pas dupe. Personne ne l'était, en tout cas pour ceux qui étaient au courant de leur relation. Mais en gardant cette par de mystère elle essayait de se protéger. Elle était morte de peur. Peut-être qu'il lui faudrait franchir ce pas qui lui ferait quitter l'enfance, et pour Marie c'était assez effrayant.
Mais pour Louis elle serait capable de tout.

(1) Petite note de fin de page. Juste pour préciser que ce qui suit concernant les pseudo passages de la Guerre de Troie écrite par Homère vous les trouverez plutôt dans le film Troy avec Brad Pitt XD

Jamais Louis ne se serait cru capable d'échanger un tel baiser avec la jeune femme au beau milieu des jardins du chateau. Enlacés ils était à la vue de tous et je dois vous avouer que cette idée était loin de plaire au Monarque... Loin de moi de dire que notre jeune homme avait honte de sa moitié, loin de là, c'est simplement que leur histoire étant secrète depuis plus de trois ans ils n'avaient de cesse de la vivre pleinement à deux sans jamais rien savoir des soucis que pourrait renconter un couple normal dirons nous. Aussi, la voir ainsi exposée avait comme effet secondaire une sorte de sentiment d'impudeur, un peu comme si vous m'étiez à la vue de tous une partie de vous même dont vous étiez fière mais que jamais vous n'aviez eu à dévoiler... Inconsciement, je pense que le Souverain n'était pas forcément encore prêt à partager cet amour avec autrui, après tout, il n'appartenait qu'à eux...

Enfin bref, ils s'étaient enfin retrouvés et c'est tout ce qui avait de la valeur en cet instant. Elle était dans ses bras et le simple contact de son corps faisait frissoner celui du Monarque tandis que ses yeux semblait lui promettre les étoiles. Une auréole de bien être enveloppa les deux amants l'espace d'un instant, malheureusement pour eux, cet instant fut de courte durée car Louis réalisa au son de ses paroles qu'elle était prête à s'offrir à lui dans tous les sens du terme, pour le retenir ici. Contrairement à la fois dernière le Monarque ne s'offusqua pas des paroles de sa belle, en effet le ton n'était pas le même et la formulation complètement différente, en cet instant précis elle n'était rien d'autre qu'une jeune femme faisant un énorme effort pour offrir à l'homme qu'elle aime une partie d'elle même qu'elle préférait pourtant garder quelques instants de plus.

Dire qu'il n'avait que faire de cette proposition serait mentir; comme vous le savez déjà Louis désirait plus que tout Marie, il fut donc flatté. Il décida néanmoins de décliner la proposition aussi tentante soit-elle. En effet il considérait que si cela devait arriver cela se ferait naturellement et non pas à cause d'un départ ou de quoi que ce soit d'autre, il la respectait bien trop pour cela. Aussi, la serrant un peu plus fort il ajouta

- Je te respecte bien trop pour te demander cela maintentant...

Cette guerre avait rendu la jeune femme plus vulnérable et lui demander cela maintant serait profiter d'elle et ça Louis ne voulait pas, il en était hors de question.

HJ : Désolé pour la réponse mais je suis pas trop inspirée là :S

HJ: j'essaye de te répondre le mieux possible

Et paf, vingt points pour Louis XIV et moins vingt sept milles trois cents pour Marie Mancini. Elle avait essayé.

Deux hypothèses: soit il était des plus galants et sachant qu'il ne comptait pas remettre en cause sa décision de partir il ne voulait pas lui faire de faux espoir. Soit il ne la désirait pas assez. Marie préférait que cela soit la première solution.
Mais c'était étrange. Plusieurs fois il s'était fait pressant, mais elle s'était toujours refusée à lui. Et la, maintenant qu'elle lui donnait ce qu'elle voulait, il ne voulait pas.

Frustrant au plus au haut point.

Elle était pourtant sur de le faire rester en lui proprosant ça. Cependant elle n'allait pas abandonner de cette façon. Elle avait retrouvé l'amour de Louis, mais elle n'allait pas le laisser partir sans rien dire. Bref elle serait tenace jusqu'au bout, jusqu'au départ du cheval royal le lendemain ! Même si la situation était des plus dangeureuse et précaire en plein milieu des jardins de Versailles elle était prête à tout.

"Et si vous ne reveniez pas ..."

Petite allusion pour dire à quel point elle serait frustrée. Ca n'est pas parce que elle n'avait jamais voulu se donner qu'elle ne serait pas déçu si elle ne pouvait pas être lié à Louis. Le but était de lui donner envie, de le faire succomber. Peut-être que alors, face à son désir il renoncerait au combat.

Peut importe le risque d'être vu, elle était prête à lui sauter dessus maintenant pour être sur qu'il ne parte pas XD. Avec du désir dans la voix, dans le regard elle se rapprocha une nouvelle fois de lui et commença à lui donner plusieurs petits baiser. Attitude complètement desespérée. Mais regardons le bon côté des choses. Même si il décidait de partir, elle aurait profité un maximum de lui, elle aurait fait le plein d'amour de son amant.

HJ : Après une petite mais tout de même longue période d'absence je vais tenter tant bien que mal de te répondre !!

Plus le temps passe et plus je me rend compte que l'être humain est une créature vraiment extraordinaire ! Quel plus bel exemple que ce qui m'arrive en ce moment même ? Marie s'offre à moi, elle me donne ce qu'elle posséde de plus précieux, ce "bien" qui en un rien de temps peu lui aporter l'estime de tous ou alors le mépris d'une catégorie entière de personne et pourtant je ne saurais me résoudre à accepter ce présent. Ce serait profiter d'elle et de sa douleur que de me lier à elle en cet instant !

Et pourtant ce n'est pas l'envie qui me fait défaut...

Mais même si l'envie est là, parce que je vous garantie qu'elle est bien présente et en plus depuis un petit bout de temps, et bien je me refuse à elle. L'homme à cette étrange faculté de pouvoir refuser une chose dont il a envie et ce même si cela le fait souffrir. Effectivement cela me fait du mal de lui refuser pareil act alors que demain je part pour la guerre sans être sûr d'en revenir mais ce qui me fait encore plus mal c'est l"idée que si nous faisons cela maintenant, jamais notre première fois ne se fera comme je l'imagine...

Je crois que j'étais conscient sans l'être du fait que ce soir était peut être notre dernier et que c'est pour cette raison que je l'ai serré plus fort dans mes bras lorsque je lui dévoila comment je voyais cet instant magique

- Sais-tu comment j'imagine cet instant Marie ? Je l'imagine le matin, tôt, lorsque les gouttes de la rosé sont encore présente sur les feuilles des rosiers. Je nous imagine tous les deux tendrement enlacés et allongés dans l'herbe haute de cette partie des jardins où personne ne va jamais. C'est comme cela que je l'imagine, alors, même si ne pas t'offrir ce que tu me demandes maintenant me fait souffrir, imaginer que jamais nous ne pourrions vivre l'instant que je te décris me cause bien plus de douleur encore...

Waouuu !! Serais-je devenue poète tout d'un coup ? Je dois avouer que sur le coup je m'épate un tant soit peu. Enfin bref, je ne pourrais vous décrire le visage de ma dulciné en cet instant car mon regard était perdu au long, je pensais à moitié à ce que je laissais ici en partant mais aussi à ce que serais ma journée de demain, à quoi elle pourrait resembler. Peut être serait - elle belle ! Après tout peut être qu'une bataille n'est pas aussi dérible que ce qu'en dit le Cardinal, peut être dit-il cela seulement pour me persuader de ne pas venir !

Peut être...

Hj : Alors ? Première ou troisième personne ?

HJ: Longue période !! XD Parle tu de moi ! Je vais essayer de faire de mieux après cette plus que très longue absence. A ba la prépa. J'ai une demie heure pour te concocter une magnifique réponse, et avant de retourner bosser.

D'accord.
Il n'a pas tort, sa vison était beaucoup plus romantique que la mienne. Mais était ce vraiment de ma faute. N'y avait-il que moi qui voyait un corps sans vie revenant vers Versailles. Il avait beau me dire et me répèter qu'il savait qu'il y avait des riques et blabla bla bla. Je ne peux m'empêcher de me dire qu'il est trop impétueux et intrépide. La guerre n'est pas un jeu.

L'amour non plus.

Et pourtant à cet instant je n'avais l'impression que de ça. Une fois qu'il serait partit je me retrouverait seule sur l'échéquier de Versailles et je n'avais pas les mêmes attributs qu'une reine. Je n'étais qu'un simple pion quand Louis n'était.
Peut-être que j'était juste un peu trop négative, pessimiste.
Seulement je n'avais jamais pensé me trouver un jour dans une telle situation. Comment est-on censé réagir dans un moment pareil. Après une déclaration comme venait de me faire Louis je ne pouvais nier les sentiments qu'il éprouvait. Mais serais-je capable moi, de résister seule face à cette cours. Tout n'était que rumeurs, mas peut-être que cela suffirait amplement à certaines personnes pour m'écarter.

Mes pensées sont trop égoiste. Je ne pense qu'à moi.

Louis aussi avait du prendre une décision des plus difficile. Je devais le soutenir en cet instant, même si cela ne me plaisait pas. Je n'osais pas le regarder dans les yeux. Il n'y avait pas à dire, c'était moi qui m'etais ouverte à lui et pourtant son discours m'avait rendu rouge comme une tomate.

"Alors je t'attendrais, pour que tout soit comme tu l'a imaginé. Mais reviens moi s'il te plait. J'ai tellement peur. Peur de ce qui pourrait t'arriver, peur de ce qui pourrait m'arriver en ton absence. Je t'aime."

Je ne les sortais pas si souvent que ça ces deux mots. A croire que la situation était désespérée. A croire que j'étais désespérée. Je me détachait de l'étreinte de mon amant, et lui pris la main. Il était tard, peut-être devions nous rentrer au château. La situation était clair, et même si je m'étais résignée à son départ je n'étais pas vraiment d'humeur à parler de notre première fois ! Il ne faut pas non plus exagérer quand même. Il y a plus romantique qu'une veille de départ entre deux personne complètement ailleurs et mélancolique.