Baignade et nouvelle rencontre [PV Nicolas]

HJ: XD Je crois que sur ce coup la j'ai abusé ! Mais bon je savais pas trop quoi faire, je regardais les lieu un par un. Et pouf. Y a cette idée qui est venu dans ma tête alors pardonne moi Razz

Ca n'était pas la première fois que Lina était ici, et ça ne serait même probablement pas la dernière. Aujourd'hui on était dimanche, et le dimanche à Versailles les effectifs sont réduits de moitié. On pourrait presque croire que le Roi et sa cours on du coeur. Donc pour reprendre, cela voulait dire que un Dimanche sur deux notre Lina avait une journée de libre. Alors comme à chaque fois, en début d'après midi, si le temps le permettait bien sur, elle se rendait à la rivière. A vrai dire elle connaissait un endroit, pour elle qui était cachée des yeux de tous: derrière un gros amas de buisson et autre arbuste en tout genre il y avait une petite cascade sur le bord d'un petit bassin.

Son endroit de prédilection. Comme à son habitude, mais tout de même après avoir vérifiée en tendant l'oreille qu'il n'y avait personne dans les environs. Imaginez que quelqu'un débarque. La jeune femme se sentirait plutôt mal, et elle virerait carrement au rouge pivoine. Niet. Aucun bruit, juste celui des piaillement d'oiseaux.

Après s'être dévêtue et avoir posée ses vêtements sur la rive elle se glissa dans l'eau. Le soleil brillait fort, la température excellente. Lina s'autorisa quelque brasse puis elle alla se plaçer sous la cascade. L'eau lui tombait avec fracas sur la tête. Cela la faisait rire, et d'un rire naturel et chaleureux.

A cet instant, elle se sentait femme. Non pas femme du peuple, non pas femme au coeur brisée, perdue et angoissée. Tout juste femme. Comme si plus rien n'existait autour. Si elle pouvait ressentir ça tout les jours ... mais non il fallait qu'elle attende à chaque fois deux semaines. Un calvaire.

Après vingt bonne minute passée dans l'eau, le froit commença à se faire sentir. Elle sortit de l'eau en se mettant derrière un arbuste ou elle posée un long drap qui pourraient lui servir de serviette. Elle se sécha et se rhabilla toujours derrière son arbuste. Ses cheveux étaient toujours moulliés et ruisselaient sur sa robe.

Mais alors qu'elle allait se servir de ses mains pour presser ses cheveux elle entendit un bruit. Lina leva précipitamment la tête, mais ne vit rien. Surement un animal. En tout cas elle l'espérait ... Elle reprit donc la route du château, en décidant de passer par l'endroit ou elle croyait avoir entendu du bruit. Stupide comme idée quand même. Après tout si on croit que quelqu'un nous observe ou quelque chose dans le genre on ne va pas à sa rencontre, on fuit plutôt de l'autre côté. Mais Lina reste et restera Lina. Peut-être qu'elle se faisait une frayeur pour rien et qu'elle apercevrai juste une biche. Et puis si jamais il y avait quelqu'un, qu'il ai vu ou pas quelque chose elle le truciderait ... Surtout si il avait regardé quelque chose >< ..

[hj: je n'aurais pas mieux trouvé ! Excellente idée ! Wink

]

Cela faisait plusieurs mois que Nicolas s'était absenté de Versailles. Il avait eut à faire dans sa famille car, bien qu'éloigné depuis quelques années déjà, aller chercher l'héritage était une "corvée" que l'on ne pouvait refuser ! Comprenez... Le jeune du Boisnoir restait égal à lui-même et s'était soigneusement emparé de la fortune de son père après l'avoir veillé une dizaine de minutes seulement. Il avait, généreusement selon lui, laissé sa mère dans la noble demeure pour mieux le ruiner par la suite... Il n'irait pas au paradis, mais de toute manière, Nicolas avait une philosophie particulière sur la question et la paradis n'était pas sa principale ambition.

Bref, le jeune homme était revenu pour mieux faire valoir son nom et sa fortune. Et vivre à Versailles était une consécration, un signe, un bienfait inestimable. Vivre au crochet du roi et de son pays, tout en prenant un air pédant en racontant les histoires les plus improbables était pour lui un jeu d'enfant. Il y prenait d'ailleurs énormément de plaisir.

Après avoir fait reposer ses affaires dans la pièce qui lui servait de chambre, Nicolas eut envie de prendre un peu l'air. Versailles était désert, ce qui parut très bizarre au jeune homme. Il n'y avait même pas une demoiselle pour l'accompagner en promenade... Il se dirigea alors vers la forêt qu'il n'avait en fait jamais visité. Ce dernier point était primordial puisque le jeune homme s'égara.

Au détour d'une clairière, du Boisnoir entendit des clapotis d'eau et des rires cristallins. Il suivit son ouïe, certainement attiré par ce rire de femme... Caché derrière un buisson, il eut juste le temps d'apercevoir la demoiselle se rhabiller. Dommage pensa-t-il !

Mais, il reconnut alors la servante qu'il avait rencontré avant son départ. Délicieuse enfant ! En se reculant, pour la retrouver "par hasard" sur le chemin, il marcha sur quelques brindilles. Oups !

Un sourire ravissant s'empara alors de ses lèvres lorsque la demoiselle vint à lui. Il la salua bourgeoisement, s'emparant de sa main pour la baiser.

" Bonjour ! Voyez-vous, la galanterie a malheureusement touché mon âme il y a peu... Je crois bien que cela me perdra ! "

Le regard joueur comme à la dernière fois qu'ils s'étaient regardés, et l'allure droite et un miminum hautaine, Nicolas était assez charmant en homme détestable...

HJ: C'est toujours un plaisir de répondre à ce bon vieux Nicolas XD J'essaye de te faire ça se soir .... Je suis motivée, mais je ne sais pas ce que ça donnera.

A votre avis, combien de personnes pouvaient bien vivre à Versailles, petites et grandes gens réunis. Peut-être des centaines ?! Alors pourquoi avait-il fallu qu'elle tombe sur lui ? La dernière et première fois qu'elle s'était retrouvée avec cet homme elle avait complètement perdue l'esprit. Elle s'était laissée aller à un jeux dont elle ignorait les règles et qu'elle ne maîtrisait pas. Elle avait ressentie une multitude de choses et n'en n'avait pas compris une seule.

Mais ... C'était un noble et elle ne pouvait ouvertement ignorer le fait qu'il lui ai adressé la parole, Même si elle n'était pas en "service", Même si il n'y avait personne pour les observer.

Sauf que, attendez. Le bruit dans la clairière, alors qu'elle venait de sortir de l'eau. C'était lui !!! S'il avait osé la regardé ne serait ce qu'une seconde elle serait capable de le désintégrer par la simple fureur de sa pensée. Si un noble arrivait à poser ne serait-ce qu'un oeil sur son corps et cela serait le début des ennuis. Mieux vaux prévenir que guérir dit ce bon proverbe que Lina n'a jamais sur appliquer.

Alors que le jeune homme en face d'elle avait un de ces grands sourire dont il avait le secret, elle, se contenta de répondre, de la méfiance sur le visage. Lina ne savait pas pourquoi il était la, ni pourquoi il s'interressait autant à elle. Peut-être qu'au fond d'elle même elle avait peur, juste un peu. Et que ce même sentiment était mêlé à de l'excitation, de l'imcomprehension.

-Bonjour

Sa voix restait mystérieuse. Comme elle ne savait pas comment tout cela se terminerait elle ne voulait pas déballer toutes ses cartes d'un coup ni se montrer trop impulsive. Et puis ... après tout ... si jamais il y avait besoin elle avait ses deux jambes pour courir, et dans la forêt elle était sur d'avoir toute ses chances.

Lina ne savait comment réagir. Son instinct, son coeur, sa tête, tout son corps lui disait de ne pas avoir confiance en cet homme, qui était noble et qui était un Homme !
Ca y est, elle commençais déja à détester la situation. Mais elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi cet homme en particulier la mettais de ce genre d'état. D'habitude elle se serait contenté de dire bonjour et aurait trouvée une excuse pour s'en aller, en essayant de ne pas trop montrer de colère par exemple. Mais à cause de la dernière fois elle était comme hypnotisée.

Lina se hasarda donc à poser une question.

-Puis-je savoir ce qu'un .. gentilhomme comme vous fais ici, seul dans la forêt ?

En gros, et avec le langage de notre époque cela donnerait: "Qu'est ce que tu faisais ici à me reluquer dans baignoire ??? ". En fait ça n'était pas comme si elle avait réellement le droit de poser des questions, mais comme il a été dit précédemment il n'y avait personne pour les espionner alors à la rigueur.

La jeune femme dégagea sa main de celle de Nicolas et la cacha derrière son dos. Elle ne voulait pas être touchée sans son accord. Mais elle devait obéir. En fait elle ne savait plus ce qu'elle voulait. Une tempête faisait rage à l'intérieur d'elle alors que tout son visage extérieur était pour le moment parfaitement impassible, même légèrement hautain. Ne pas montrer sa faiblesse était un de ses premiers objectifs.

[hj : je sais que tu as des problèmes de connexion mais, au cas où, je poste le début, pour tu vois que je n'ai pas oublié ! ^^ Je finis bientôt tfaçon ]

Ce n'est pas que Nicolas s'intéressait particulièrement à la jeune servante ; il s'était juste retrouvé là par hasard, et, étonnamment, la surprise n'avait pas été si mauvaise. Non, la dernière fois qu'ils s'étaient recontrés, leur jeu avait tourné à une délicieuse torture qui avait énormément plu au jeune homme.

Bien que côtoyer une fille du peuple serait mal vu, personne n'était là, et du Boisnoir saurait tourner l'affaire à son avantage... En effet, il avait le sens de la répartie et bien plus que ça. Il avait l'art d'inventer à la seconde et de se souvenir de presque tout par la suite... Un noble parfait, avec toutes les qualités, et surtout, tous les gros défauts qu'un courtisan se doit de posséder pour être le meilleur.

Enfin, il osait lui parler, parce qu'elle tenait tête et que cela lui plaisait bien malgrè tout. Bah quoi, il fallait bien s'amuser quelque fois ! Et avec une petite, limite écervelée, c'était d'autant plus marrant !

Elle osait lui demander pourquoi il se promenait ? Mais, de quoi je me mêle ! Versailles n'appartient-il pas à tout le monde ? Et encore plus aux courtisans tels que lui ? C'était une insolente. Mais il le savait déjà ça...

" Le gentilhomme que je suis avait tout simplement envie de rendre l'air. Pourquoi, cela pose-t-il un problème à la demoiselle qui me fait face ? "

Un sourire franche, seulement en apparence puisque le jeune noble était doué pour cela, s'afficha clairement sur son visage. Il avait envie de jouer, et Lina serait parfaite ! Mais il ne savait pas que les jeux peuvent des
fois se retourner contre nous...

Elle retira sa main, ce n'était pas grave... Ils étaient face à face, se dévisageant presque en chiens de faillance. Le jeu de la dernière fois ne lui avait sûrement pas plu... Quel dommage ! Enfin, Nicolas avait la mémoire courte : pour lui aussi l'esprit n'était pas si clair que maintenant. De plus, il avait porté attention à une fille sans naissance, quasi sans nom. C'était une honte pour un jeune homme de son rang ! Mais tant que personne ne le savait, c'était un bon secret hein.

" Et, puis-je me permettre de vous demander ce qui vous amène en ce lieu charmant ? "

Leur entrevue risquait d'être pour le moins assez explosive. Comme la dernière fois. Le tout était de savoir repérer le moment ou tout déraperait ... Le plus difficile. Si Lina y parvenait alors elle serait capable de reprendre la situation en main, elle en était sur. Ca n'était pas l'homme en face d'elle qui allait la faire douter de ses capacités. En tout cas pas pour le moment.

Le Soleil réussit à percer le couvert des arbres sous lesquels les deux jeunes personnes se trouvaient. Pendant un bref instant Lina fut à demi aveuglée et elle dut faire un pas en arrière pour pouvoir répondre et observer pleinement son interlocuteur. Non, il ne fallait surtout pas prendre son geste pour une marque de peur ou de faiblesse surtout. Hein ?!

"Non, aucun problème Monseigneur ! Je ne suis qu'une simple servante ici et ce que vous faîte au château n'a pas à me poser de problème."

Comme si elle avait penser un seul mot de ce qu'elle venait de dire ! Le problème c'est que cela avait du s'entendre. Lina était consciente que son attitude avait tout de l'effronterie et de l'insolence, mais si cela pouvait énerver la haute société qu'elle cotoyait en ce moment même alors elle se ferait une joie d'être insolente.

Seulement, en face d'elle Nicolas souriait. Et ça n'était pas le genre de réaction attendu. Il était censé montré de la colère, son visage devait se durcir, une mine de dégout. N'importe quoi, mais surtout pas de sourire niais !!! Il devait y avoir quelque chose qui ne tournait pas rond chez cet homme parce que elle avait réussit à se frustrer elle même avec son échec à vouloir le destabiliser lui. Pourquoi est ce qu'avec lui rien ne marchait comme avec les autres.

"Je venais juste profiter de l'hospitalité de ce lieux pour me détendre !"

Autant ne pas lui faire comprendre qu'elle venait régulièrement ici sinon il serait la à chaque fois. Et à ce rythme la autant se pendre par les pieds tout de suite.

Lina baissa la tête, elle ne voulait pas montrer la difficulté qu'elle avait à poser la question qui allait suivre. Elle déglutit puis se lança en lança un regard déterminé, en apparence.

"Est ce que vous m'avez vu ? Tout à l'heure ? Répondez moi !"

Elle restait assez évasive. Si Nicolas n'avait vraiment rien vu il se demanderait juste de quoi elle lui parlait et elle ferait tout pour qu'il oublie sa question par la suite. Mais si il n'avait vu rien qu'une épaule, il fallait qu'elle le sache. Si c'était le cas il aurait un moyen de faire pression sur elle ou quelque chose dans le genre. Et oui, on ne se refait pas ! Mais dans ce cas la, peut-être pourrait-elle essayer de "négocier" avec lui pour qu'il oublie les choses qu'il aurait pu voir ... Qu'il l'oublie tout cours serait aussi une bonne chose mais faut pas trop rêver !

Il fallait juste aussi espérer que son irrespect ne serait pas trop remarqué ou pris en compte car cette fois ci elle n'y était pas allée avec des pincettes.

Un pas en arrière. Les apparences étaient peut-être trompeuses, mais sela semblait être de la peur.

Que risquait-elle ?

De quoi avait-elle peur ?

Nicolas était un gentihomme après tout. Et dans le mot gentilhomme, il y a l'adjectif gentil ! Alors, que demander de plus ?! Non mais.

Elle était hypocrite : le jeune du Boisnoir avait une adversaire de taille face à lui ! Mais, il était expert en la matière. Il était toujours dans le paraître. Seul l'apparence comptait à Versailles, et il en jouait très bien. Lina se montrait insolente et le jeune homme retenait chacun de ses comportements... A suivre !

" Mais, en quoi ce que je ferais au château pourrait vous déranger ? Je n'y fais rien de mal ! "

Nicolas n'était pas comme les autres ; c'était certain. Et lui seul avait le secret de ce faux sourire pourtant tellement sincère en apparence.

Oh, il lui avait vu le dos en plus de l'épaule ! Mais vieux vallait qu'elle ne le sache pas. Elle était évasive, sûrement pour rester sur la défensive ; il ne ferait pas plus d'allusion à la baignade nudiste.

La jeune femme se montrait légèrement autoritaire.

" Je n'ai rien vu de particulier ! De quoi parlez-vous ? "

Son ton était évidemment très convaincant. Il s'amusait déjà à l'idée que Lina trouve des excuses toutes mailleures les unes que les autres pour trouver un truc spécial qu'il aurait dû voir.

Rien fait de mal ... Pas de bobard ! C'est pas comme si elle pouvait se permettre de faire une liste à voix haute de toutes les choses qu'elle trouvait mal et que Nicolas et les autres personnes de son espèce faisaient à Versailles. Mais comme d'habitude il fallait se contenter de dire "Oui Monsieur", une petite courbette et je m'en vais.

Elle n'aimait pas Nicolas pour une simple raison. A vrai dire deux ... ou trois. Il y avait le fait qu'il était noble et qu'il était homme, tout ce qu'elle détestait par principe. Mais le pire c'était qu'il était comme elle. Un Hypocrite incarné. Elle détestait ça. Elle était incapable de devenir ce qu'il pouvait penser ou bien faire. Tout comme la plupart des gens ignoraient tout ce qui lui passait par la tête !

"Vous êtes libre de vos actions !"

Des flashs lui revenaient en tête. Des Sensations.

Horrible: Il fallait absolument se reprendre et ne pas se laisser aller. Oublier. Tout ce qui c'était passé la dernière fois n'avait été qu'une horrible erreur. C'est ça, une grossière erreur !

Alors soit il se fichait d'elle, soit il n'avait véritablement rien vu. Lina ne savait ce qui était le mieux. Maintenant qu'elle avait commencé à en parler....

"Rien rien ... "

Voila qu'elle marmonait dans sa barbe. Sans plus y réfléchir, elle avança se saisit du bras du jeune homme et l'entraina à l'opposé de la ou elle venait: à l'opposé de la clairière, de la fontaine, de tout ce qui pourrait être une preuve de près ou de loin de ce qu'elle avait fait cette après midi.

Elle marchait d'un pas effréné et ça n'est que quelques instants plus tard qu'elle se rendit compte du geste qu'elle avait envers Nicolas. Elle était complètement aggripée à son bras pour l'emmener la ou elle le désirait. Elle ne lui avait nullement demandé son avis. En gros elle faisait quelque chose de complètement contraire à son rang, à l'étiquette, à tout ce qui faisait que Versailles s'appellait Versailles. Elle le lacha donc tout aussi brusquement, replaça une mèche derrière son oreille, détourna la tête et recommença à avancer.

Tête de mule va ....

Rien ? Mon oeil ! Elle se doutait peut-être que je mentais ?! Non... Impossible ! Personne ne sait jamais quand moi, Nicolas du Boisnoir, je mens. Surtout que c'est habituel chez moi ; et distinguer le faux du vrai est un jeu auquel personne ne peut me battre...

Car si je mens comme je respire, j'ai également le don de déceler chez mes voisins et voisines l'étincelle dans le regard qui les trahit.

Ainsi donc, je n'avais rien vu.

" Et bien, il ne doit pas rien y avoir si vous me posez la question ! A quoi fesiez vous allusion mademoiselle ? "

Enfin, sans même dégner me répondre, la parisienne s'empara de mon bras et m'entraîna je ne sais où. Il faut dire que je ne connaissais pas les bois par coeur, contrairement à elle qui devait y venir un peu plus souvent.

Et puis, c'était une fille de la campagne ! Ou de la ville si elle était parisienne... Mais peu importe : elle connaissait le coin mieux que moi. Voulait-elle m'égarer ? Cela serait tout de même difficile car Versailles était un château imposant que l'on voyait de presque partout !

Lorsqu'elle se rendit compte de son geste, elle me lacha sur le champ.

Avec un magnifique sourire aux lèvres, je la regardais.

" Où m'amenez vous comme cela ? A l'abris des regards indiscrets peut-être ? "

A ce que je devais être détestable ! Mais j'adorais ça !

Mes mots étaient pleins de sous-entendu ; et ceux-ci avaient une tournure coquine qui la feraient probablement rougir.

Je me trouvais génial... Pathétique, mais génial !

hj: Niark niark ! Enfin, je peux me mettre à ta réponse. J'étais bien pressée, Nicolas est vraiment horrible XD Je l'adooore comme ça
Et en voyant que tu t'es essayé à la première personne je vais le faire aussi.

Tenace en plus ! Quand on dit non c'est non. A essayer de faire comme si de rien n'était j'étais en train de m'enfoncer. Qu'elle excuse bidon j'allais bien pouvoir inventer. Il fallait que cela soit un minimum plausible et n'ai strictement aucun rapport avec ma vie privée.
Le pari allait être très très difficile.

"Je faisais allusion au fait que ... que vers l'endroit où vous alliez il y a ... il y a ... un lac. Oui un lac. Et je connais pas mal de filles des cuisines qui aiment s'y baigner. Alors je voulais vous empêcher d'y mettre votre nez."

Moyen.

J'aurais pu faire mieux. Seulement, maintenant que j'avais insinué que des personnes féminines du personnels allaient mettre à jour leurs bienfaits naturels dans cette rivière elle n'aurait plus qu'à s'en trouver une nouvelle pour se détendre.

Le monde est vraiment injuste !

Seulement Nicolas n'en n'avait pas fini avec moi. Ah, ce sourire. Comme je le détestais. Avec ce sourire il réussissait à me dire qu'il avait pris l'avantage sur moi. Qu'il était plus fort et il en profitait. Ca n'était pas juste, j'étais doublement désavantagé: de un j'étais une femme, et de deux j'étais une femme qui devait lui obéir au doigt et à l'oeil.

Je n'avais qu'une envie, partir le visage haut et fière mais il me rattraperais. Comment osait-il faire ce genre d'allusion en face d'elle. Son visage devint tout rouge, elle leva la main, mais se reprit. Non, elle ne pouvait pas le gifler. Certes elle pouvait être insolente, mais pour les attaques physiques on allait remettre ça à plus tard.

"Ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Je cherche plutôt un endroit où vous abandonner dans cette forêt."

Seulement voilà je venais de foncer tête baissée dans les bois, m'écartant du sentier pour l'éloigner de Ma source. Et bien pour tout avouer je ne savais plus trop dans quel sens repartir et il était hors de question de partir à l'aveuglette pour qu'il me retombe dessus cinq minutes plus tard et qu'il en profite pour me taper une nouvelle fois sur le système. Je ne risquais pas de me perdre indéfiniment bien sur, une fois le sommet du château en vu je saurais pas où repartir. Mais là n'étais pas la question.

Pour l'instant je devais me contenter de rester avec lui. Quoi que trouvez un endroit où l'abandonner n'étais pas une mauvaise idée non plus. Moi elle me convenait parfaitement. Mais connaissant Nicolas je suis certaine qu'il serait capable de retourner mon propre plan contre moi.

"Tenez vous le même genre de discours à chaque femme que vous rencontrez ?"

Quoi !

Cette question à bien le droit de m'interresser. Je voulais savoir si il se conduisait de cette manière seulement avec moi. Quoi que ... peut-être qu'il faisait exactement la même chose avec les femmes de la cours mais que celles ci étaient trop naïve pour s'en apercevoir. Ou bien peut-être qu'elles aimaient ça aussi, et faisaient exactement la même chose aussi.
Quelle horreur !!
Une file indienne de Nicolas. Son avenir serait fichu. Jamais elle ne pourrait tenir.

Nerveuse, je commençais à triturer mes mains. Face à Nicolas, je perdais mes moyens. Tout mon monde m'écroulait lorsque je le regardais, mes repères.

Ahhh Je le déteste !!!

En effet, son excuse était plus que moyenne. Ah ah ah... Je rigolais intérieurement.

C'est qu'elle avait de l'imagination la petite ! Et puis, elle n'avait rien à craindre : je ne prenait pas plaisir à voir des femmes du peuple nues... Elles étaient bien trop méprisable à mon goût pour cela.

Non, je préférais les dames de la cour, qui passaient leur temps à se pomponner pour nous plaire. Elles au moins, elles connaissaient nos envies et se prêtaient parfaitement au jeu de la séduction dans lequel j'excellais.

Mes allusions eurent l'effet attendu. J'étais trop fort ; et elle trop prévisible.

Je m'amusais beaucoup, même si je me trouvais horriblement détestable.

" Oh oh ! Croyez-vous que je vous désire au point de vous suivre je ne sais où dans cette forêt ? Non... Et puis, je ne suis pas comme ça ! "

Ah ah si ! J'étais bien comme ça. Mais bon, je ne voulais tout de même pas l'effrayer. Quoique, ce serait peut-être marrant !

Bon, Nicolas, à quoi joues-tu ? La dernière fois déjà, ça s'est mal fini... Et tu as, un instant, regretté tes gestes alors, fais attention !

Car oui, bien que je sois odieux, j'avais un petit coeur. Mais tout petit hein, et il serait de pierre que ça ne m'étonnerait pas.

" De quel genre de discours parlez-vous ? "

Si c'était le genre dragueur : oui !

Autrement, je n'étais détestable qu'avec elle.

Peut-être parce qu'elle était différente des autres aussi...

Je ne perdais pas mes moyens devant elle, car je ne les perdais devant personne.

Mais j'étais différent ! Pas dans la forme bien sûr, mais dans le fond.

En fait, je crois que j'aimais bien sa compagnie : honte à moi que d'apprécier la compagnie d'une servante ! Que m'arrivait-il ?!

HJ: sa fait presque trente minutes que j'ai allumé mon ordi, et je me suis mise à regarder un truc, XD et j'ai complètement oublié que je devais répondre.

Qu'est ce qu'il était casse pied. Est ce que ça lui arrivait de se conduire convenablement. Je levais les yeux au ciel à l'entente de la réponse de Nicolas. Et il se croyait malin où pas. En même temps je ne savais pas comment réagir. C'était bien la seule personne avec qui je pouvais m'attendre à ce genre de discours. Le problème était que je savais qu'il était dangeureux pour moi mais je ne faisais pas assez attention.

Et puis le pire c'est qu'il continuais avec ces petites allusions. J'étais bien consciente qu'il n'y avait aucun désir pour moi de la part de Nicolas. Et c'était bien réciproque.

Mais déja la dernière fois, il aurait pu se passer quelque chose. Et je n'avais pas du tout envie que ça recommence.

"Si ça peux vous rassurer, je ne vous désire pas non plus !"

Non mais dis donc !
Qu'il ne se fasse pas d'idée non plus. Ba déjà que je répugnais m'imaginer avec n'importes quels autres hommes mais avec Nicolas c'était encore pire. Je le détestais. A bien y réfléchir je n'ai jamais du autant que me dire que je détestais quelqu'un à part avec Nicolas.

Et entendre Nicolas entendre se justifier, dire qu'il n'était pas comme ça. Beurk ! Mon oeil tient. Je n'avais eu qu'une seule conversation avec lui avant celle-ci, et vu son comportement avec moi, je peux certifier qu'il n'a rien d'un ange. D'accord je n'étais pas totalement innocente. Mais la question n'est pas celle la aujourd'hui. Je suis la pour me défendre Moi, pas Nicolas.

Tient j'ai une idée, je vais aller m'assoir sur ce tronc là-bas et attendre qu'il se lasse. Il finira bien par s'en aller et moi je pourrais souffler un petit peu. Me calmer, et par dessus tout me dérosir. Ah je détestais perdre le contrôle de mon visage.
Alors c'est ce que je fis. J'allais m'assoir, dos à Nicolas, si il ne pouvait pas voir mon visage tout irait pour le mieux.

"Le genre de discours où l'on séduit une dame pour mieux profiter d'elle par la suite. Parce que je pense que vous êtes comme ça."

Qu'il s'en ailleuh.

Le pire c'était que c'était probablement avec Nicolas que j'avais tenu deux conversations les plus longues depuis le début de ma carrière à Versailles. Même avec Isabelle je n'étais pas sur d'avoir parlé aussi longtemps pendant une journée.
La raison c'était que Nicolas était le seul à me répondre, à contester tout ce que je disais.

[hj: Non, tu ne rêves pas !! Il y a une réponse !! ]

Elle ne me désirais pas ? Je ne pouvais la croire... Même si elle ne le savait, il était clair qu'au fond d'elle, elle m'appréciait. Sinon, pourquoi persistait-elle à rester là, face à moi ??

Euh, je déraillais en fait. Parce que moi aussi je continuais à la provoquer, à lui parler, à lui accorder de l'attention alors que les gens de son rang n'en méritait pas un brin...

" Ah ! Vous m'en voyez rassuré alors. Mais je pense que vous vous mentez à vous même. J'ai tellement de succès ! "

L'un de mes sourires charmeur, et provocateur à la fois, s'empara de mes lèvres. J'aimais la torture... Sadique ? Moi ? Pas le moins du monde...

Ah ! Ce genre de discours ?! Effectivement, j'avais vu juste... Et elle voyait également clair dans mon petit jeu. J'étais ainsi, je ne pouvais me refaire...

" Sachez, ma chère demoiselle, que je ne profite jamais des dames. Nous nous adonnons à un plaisir que vous ne pouvez certainement pas comprendre mais ce n'est pas de l'abus : cela est simplement du divertissement ! "

Je l'avais rejoint sur son tronc d'arbre et m'étais patiemment assit à ses côtés. Elle ne m'abandonnerait pas aussi facilement ! Et je n'étais pas du genre à me lasser...

Lorsque Nicolas vint s'assoir à côté de moi je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel et de pousser un soupir de frustration. Histoire qu'il se rende bien compte du calvaire qu'il me faisait endurer. Certes ça ne jouerait pas en ma faveur mais j'avais tellement envie de lui tordre le coup quand il me parlait avec son petit aur suffisant ... Et voila que je m'énerve une nouvelle fois à cause de lui ! C'est pas possible de voir à quel point il m'énerve et à quel point il le sait et qu'il le fait exprès !!!

D'ailleurs après avoir montré ma frustration je faillit presque m'étouffer en entendant:

"Mais je pense que vous vous mentez à vous même."

Il prenait vraiment ses désirs pour des réalités.
D'accord il c'était passé quelque chose de malencontreux la première fois que je l'avais vu. D'accord cela m'avait vraiment fait bizarre, j'avais ressentie des choses vraiment étrange en l'embrassant. Mais bon c'était normal, c'était la première fois que j'embrassais quelqu'un.
Ca n'avait pas été désagréable ... bien au contraire.
Mais rien que de penser que j'avais pu ressentir quelque chose d'aussi fort et de spécial avec lui ça me donnait mal au coeur. De tous les hommes c'était lui que je détestais le plus. Tient voila une chose qui pourrait être sympa à faire lui dire haut et fort combien je le déteste !

"Et bien je suis désolé de vous le dire, je ne sais pas ce que les femmes peuvent vous trouver. Et une fois pour toute je ne vous désire pas !"

Dans le genre remarque blessante c'était plutôt réussit. Mais bon c'est pas comme si c'était de ma faute. C'est lui qui faisait tout pour me mettre à bout, c'est vrai quoi, je n'ai jamais été quelqu'un de méchant. Désagréable avec la gente masculine certes, mais elle la cherché.

J'étais un peu bloqué, si je me levais, j'étais sure qu'il me suivrait. Pourquoi est ce que je lui avais agrippé le bras pour qu'il me suive ?!?!
Est ce qu'il pouvait avoir raison ? Est ce que c'était parce qu'il me faisait quelque chose ?! Impossible. C'était tout bonnement impossible. Un regard furieux dans sa direction alors qu'il me disait incapable de comprendre ce qui était pour lui un divertissement, finit de me rassurer. Oui Je le détestais !

"Peut-être qu'il me sied d'avoir d'autres divertissement ... ou bien peut-être que j'ai les même que les vôtres mais que je n'ai aucune envie de les partager avec vous !"

Je lui avais répondu en arborant un de ces faux sourire dont il avait le secret, le mien était peut-être moins convaincant, mais je me débrouillais plutôt pas mal.
Le seul problème c'est que j'avais beau insinuer des choses, dans ce domaine la j'étais complètement nulle et ignorante, je devais bien le reconnaître. Alors si ce petit jeu durait trop longtemps je risquais de perdre une seconde fois.
Déja que je n'aime pas perdre ... si c'est deux fois de suite avec la même personne mon égo risque d'en prendre un sacré coup !

Je posais mes deux mains sur le tronc sur lequel j'étais assise et mon regard fit mine de se perdre une nouvelle fois dans la direction opposé au jeune homme assit à côté de moi.
Peut-être qu'il finirait pas se lasser et qu'il partirait de lui même ?

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