partie de dé

Philippea imait les jeux de table et tout particulièrement les jeux de dés. Il avait organiser une soirée avec quelques amis pour se divertir aisni. On le menaçait parfois de perdre trop et qu'il allait avoir des ennuis avec son frère. Mais Monsieur avait une chance inouïe car tout ce qu'il perdait il le regagnait avant la fin de la soirée.

Parti pour se divertir, Philippe commença à lancer les dés. Double 6 six, voilà commence bien la soirée. Les nobles autour de lui l'entouraient et riaient à gorges déployer. CE lieu était lors de certaines soirées un lieu d'indescence.

Dans un coin, une jeune demoiselle se faisait courtiser sous le regard de son père qui alla la chercher pour la gifler. Philippe s'approcha du père en colère sachant que celui-ci ne lui drait rien et lui dit.

"Laissez cette enfant s'amuser. Quand à vous Marquis, si vous lorgnez sur cette belle, épousez là. C'est un bon parti!"

Sans même le vouloir, au coeur de cet alcool et ces folies, philippe avait organiser le prochain mariage arranger de la Cour. Les frivolités étaient d'importance. Les rires les lancés de dés et les cartes volaient dans tous les sens. Une fontaine de coupes de champgne coulait au centre de la pièce.

Tout à coup, une somptueuse apparition....

Quelle somptueuse soirée que voilà…De la fenêtre de la chambre que j'occupais, je pouvais observer la lune, cet astre si brillant qui nous offrait sa lumière, éclairant faiblement la nuit étoilée. Paris était si belle.

Soudain, l'on frappa à ma porte. On m'appelait, perdant patience, sans ouvrir je fis

-Oui oui j'arrive! Laissez moi un instant !

Je termina d'ajuster ma robe, simple, bleue et blanche, l'une de mes préférée, puis sortis de mes appartements. C'était d'autre dame de la cour, des amies à moi, venant me chercher pour une soirée organisée par Monsieur le frère du roi…L'un de mes amis qu'il m'était toujours aussi agréable de voir.

Je fis mon entrée dans le Salon de Jeux, accompagnée de trois jeunes femmes qui me laissèrent pour allé retrouver quelque amants ou prétendants. Leurs histoires ne me regardaient pas et je ne m'y intéresserais qu'en cas de profond ennui. Monsieur vint vers moi de lui-même, j'en fus malgré tout un peu flattée.

-Bonsoir très cher…C'est toujours un tel plaisir de vous revoir…Je cru même que vous cherchiez à me fuir…

Je dis cela mais nous nous étions vu il n'y a pas si longtemps…Enfin tout est bon pour engager une conversation avec l'homme charmant qu'il était. Avec un beau sourire je jugea bon de le complimenter. Je savais qu'il ne détestait pas cela, et moi je n'en étais pas avare lorsqu'ils étaient destinés aux grands gens.

-C'est une fort belle fête, comme toujours lorsque vous les organisez…

Philippe rit fortement. La belle était charmeuse et Philippe ne le savait que trop bien. Il lui tendit son bras.

"Je vous accompagne aux tables de jeux? Je ne cherche point à vous fuir car vous m'êtes plus que charmante."

En faisant quelques pas, elle lui parla.

C'est une fort belle fête, comme toujours lorsque vous les organisez…

Il rit c'était amusant cela. Il était flatter et aimer réellemnt voir que les gens appréciaient ses soirées. C'était tellement plaisant. Arrivés à la table de jeu, Philippe prit les deux dés. Il le porta à sa bouche et souffla dessus. Ce qui en soit été charmant. Les mignons et femmes de la Cour s'attendaient à recevoir ses dés, cela aurait été grand privilège.

Philippe se tourna et les offrit à la belle Athénaïs.

"Ma chère amie, c'est votre tour!"

Lui dit-il en souriant et en attrapant au vol une coupe de champgne sur le plateau d'un domestique. Il en bu une gorgé en tenant délicatement la coupe. Il en attrapa une seconde qu'il posa sur le bord de la table pour la jeune fille en fleurs.

Ainsi il ne cherchait guère à me fuir? Comme j'en étais heureuse...Cela m'aurait profondément attristée, d'ailleurs je ne manqua pas de le lui dire.

-Vraiment? Vous m'en voyez ravie dans ce cas...Le contraire m'aurait profondément attristée...

S'il aimait les compliments comme il semblait être le cas, le voici en la meilleure compagnie du monde pour cela, car j'aimais en faire aux gens de valeurs. Et quoi de plus valeureux qu'un Prince, hormis un roi? Mais en ce lieu précis pas de roi donc intéressons nous au Prince… Ce même Prince qui m'entraîna à l'une des tables de jeu. Je le regarda souffler sur les dés et ensuite me proposer de faire de même.

-C'est un honneur que vous m'accordez là…Je vous en remercie mon cher…

Je lui fis un charmant sourire et souffla à mon tour. Je subissais déjà les regards jaloux voir vengeur de certaines des femmes présentes. Je n'en étais pas mal à l'aise le moins du monde. Elles n'avaient qu'à faire ce qu'il fallait, ou être plus belle…Quoi qu'un peu de personnalité en plus ne leur ferait guère de mal à ces courtisanes! Bref…

Le Prince me gâtait ce soir, car le voilà m'offrant une coupe de champagne! Je l'accepta humblement. Je l'avança vers lui et dis

-Je bois à votre santé, à celle du roi, et également à cette fête qui est tout ce qu'il y a de plus réussie!

Je porta ensuite délicatement le verre à mes lèvres et bu une gorgée. Je le laissa ensuite jouer tout en observant sa chance continuelle. Encore un double six!

-Et bien, la chance est avec vous ce soir…Cela mérite au moins un autre verre!

Oh que me prenait-il donc? Mais si tôt dit si tôt exécuté. On apporta deux nouveaux verres de champagne et je trinqua à nouveau avec lui. Non l'alcool ne me montait pas à la tête, il m'en fallait plus, je me sentais juste d'humeur hardie. Après tout, n'aimait-il pas cela?

Philippe sourit. La merveilleuse athénaïs était belle malgré la simplicité de sa robe.

-C'est un honneur que vous m'accordez là…Je vous en remercie mon cher…

Philippe appréciait sa présence. Il lança les dés après qu'elle ait souffler dessus. A nouveau double 6, voilà qui plaisait au prince qui était en veine ce soir.

Je bois à votre santé, à celle du roi, et également à cette fête qui est tout ce qu'il y a de plus réussie!

Philippe dévisagea Athénaïs.

-Et bien, la chance est avec vous ce soir…Cela mérite au moins un autre verre!

Les rires fusaient autour d'eux. Les voix, les avances et tout enveloppaient la salle.

"Vous êtes ma chance ma chère athénaïs."

Philippe s'écarta de la table de jeu avant de perdre tout ce qu'il venait de gagner. Il avait dépouiller un comte de la totalité de sa mise. Il tendit son bras à Athénaïs et l'emena de salle en salle où la folie semblait avoir pris possession des gens.

Il invita la belle à s'asseoir prêt de lui un peu à l'écart de la foule. Il prit ses mains et les baisa. I llui sourit!

"Vous êtes en beauté ce soir. Votre présence éclaire la pièce! "

[Mon dieu que je fais des petits posts T_T]

Merveilleuse, même dans une simple robe, une femme peut être belle. La beauté ne se définissait pas par de belles robes, un beau maquillage ou des bijoux hors de prix. La beauté est un don naturel, et on l'a, ou on ne l'a pas. Heureusement dans mon cas, la nature avait été assez généreuse pour m'en doter et ne pas être avare, sans vouloir me vanter...

L'ambiance était bonne, rires, propositions et tant d'autres choses fusaient de part et d'autre. Philippe cessa de jouer au risque de voir dame la Chance cesser de lui accorder ses faveurs et m'entraîna à travers les pièces jusqu'à nous retrouver dans l'une d'elle à l'écart de la foule curieuse. Je m'assis sous l'invitation du Prince et souris. N'était-il pas en train de me faire la cour? Non bien sur que non, simple «politesse»

-Décidément vous me flattez ce soir très cher…Attendez-vous quelque chose de particulier de ma part?

Un sourire taquin suivit d'un léger rire, comme une enfant, qui possédait un son absolument charmant, aussi pur que du cristal. Quoi qu'il veule il l'aurait, après tout, qui étais-je pour refuser quoi que ce soit à un prince? De sang de surcroît?

-Si c'est le cas je vous en prie, ne me faites pas attendre plus longtemps, dévoilez moi vos intentions…

Philippe sourit. Elle comprenait à mi mots. Il avait compris depuis longtemps que cette jeune vierge était une femme franche et directe. Elle allait droit au but et savait ce qu'elle voulait.

"Je n'attend rien de vous ma chère! Dévoilez-vous! Vous aussi cacher votre jeu sous vos flatteries et .... votre présence!"

Philippe et Athénaïs se dévisageaient. Un combat de regard profond mais aimable était en train de se passer. Ils ne se faisaient pas la guerre mais montrer l'un l'autre l'estime qu'ils avaient.

Le respect qu'il avait l'un pour l'autre était une amitié forte. Si il se passait quelque chose entre ce ne serait que de l'amitié. Rien de plus ... même si cela peut se révéler être de l'amitié..... physique.

Philippe se leva.

"J'ai peur de découvrir ce que votre regard me dévoile."

Le regard hypnotique de la belle enfant en disait long. Son père n'aurait pas approuver ce qu'elle faisait mais il approuverait son destin tellement plus grand qu'elle... tellement plus fort.

Ainsi me voici découverte…Cet homme fort perspicace avait vite découvert que je cachais mon jeu. D'un côté j'en étais un peu vexée, d'un autre amusé. C'était un «adversaire» de taille que ce Prince! Entre nous il n'y avait que pure amitié, mais qui a dit que çà ne suffisait pas pour « ce que mes yeux dévoilaient»?

Il se leva, je me leva à mon tour en lui prenant le poignet.

-Mon regard vous effraie? Mais un regard peut-être trompeur…

Je lui fis un sourire. Je jouais, j'aimais jouer, j'étais une femme joueuse…Pas les jeux de dés, ou de cartes, mais ce genre de jeu, à «qui se dévoilerait le premier» si on puis appeler cela de la sorte…Et souvent, j'étais gagnante…

-Et puis très cher, ne serais-ce pas à vous de vous dévoiler? Car si je le faisais, on pourrait juger cela inconvenant...

Je plongea mon regard dans le sien sans pour autant lâcher son poignet.

-N'est ce pas?

Philippe eut l'air amusé lorsqu'elle le prit par le poignet.

-Mon regard vous effraie? Mais un regard peut-être trompeur…

Il se rapprocha d'elle et répondit.

" Le votre, ma chère, ne l'est jamais avec moi!"

Voici un grand jeu de séduction et de folie qui se jouait entre les deux êtres qui se dévisageaient, isolés de la foule.

-Et puis très cher, ne serais-ce pas à vous de vous dévoiler? Car si je le faisais, on pourrait juger cela inconvenant...

Philippe eut envie de rire à gorge déployée mais se retint. Ce jeu devenait de plus en plus amusant. Chacun tentant de se rendre encore plus irrésistible pour l'autre. Ils avaient tout deux les mêmes envies mais jouer à faire céder l'autre pour être gagnant.

"Madame! Faites-vos preuves."

Afin de la mettre encore plus à l'épreuve, il prit sa main et l'embrassa avec une tendressse calme. Il fit semblant de remonter mais s'arrêta au poignet.

"Voilà qui devrez-vous mettre en appétit!"

Il sourit.

"Nul ne nous écoute. Il n'y a donc rien d'inconvenant! Me résistriez-vous ?"

Il lui prit la main et doucement,à pas de velours, il recula avec elle par un passage discret dans le noir. Il l'emmena dans la pièce à côté ou l'on entendait les rires et la folie qui regnaient à côté mais où ils étaient seul à seule pour discuter.

"Alors? Qu'avez-vous à me dévoiler sous ce regard d'ange corrompu?"