Le Temps du Roi ~ Une Légende
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 retrouvailles entre frère et soeur

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Elisabeth de Vendôme
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MessageSujet: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 30 Mar - 15:02

La raison qui avait le plus donné envie à Elisabeth de revenir à Versailles était de revoir son frère: François. Ce grand solitaire lui manquait tant. La petite élisa s'ennuyait de son grand frère.

Elle était dans la roseraie en train d'ilaginer leurs retrouvailles de milles manières. La joie de se revoir, laissant le protocole de côté, se serrant fort dans les bras l'un de l'autre. François avait toujours était son seul appui. Quand son père la regardait comme une petite chose fragile, François l'entrainait à se servir d'une épée et d'un arc.

Elle était donc dans la roseraie respirant et admirant les roses royales qui n'avaient pas que leur noms de royal. Elles étaient somputuese.

Elisabeth fût tirer de sa songerie de bonheur prêt de son frère par une arrivée derrière elle. Elle n'avait pas entendu la personne entrée et sursauta en entendant sa voix.
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François de Vendôme
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 30 Mar - 15:37

François savait que sa soeur devait se rendre à Versailles, de par leur correspondance régulière qui n'avait jamais cessé. Ils n'avaient pas vécu leur petite enfance ensemble mais avait retrouvé une certaine complicité plus tard.

Il se rapellait des moments qu'il avait passé auprès de sa soeur, et c'est vrai qu'elle avait les traits de leur mère. Rien que les yeux. Ces yeux clairs étaient de famille. En fait, ils se ressemblaient pas mal. Même avec Louis. Ce dernier ne devait d'ailleurs pas tarder à se rendre en ces lieux royaux.

Enfin, connaissant Elizabeth, Beaufort savait où la chercher. Il ne savait pas trop si ses neveux l'accompagnerait mais bon, après tout, ils étaient adorables... Et, parfois, lui rapellaient quelqu'un !

En effet, il ne s'était pas trompé. Arrivé à la roseraie, toujours vêtu de noir, il reconnu sa chère soeur. Il s'approcha discrètement.


" Je te croyais en train de torturer ces pauvres maîtres d'armes avec ton coup légendaire au fleuret ! "

Un large sourire aux lèvres, le jeune Duc rejoint Elisa et la serra dans ses bras. Elle n'était pas totalement à cheval sur les convenances, et c'était tant mieux !
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 30 Mar - 17:19

Elisabeth sursauta lorsqu'on lui parla. Elle se retourna et, prise d'une joie incommensurable, elle lui sauta au cou. C'était François, son frère tant aimer. Ils avaient grandi séparement mais, de puis qu'ils avaient été réunit, ils étaient inséparables. Leur amour fraternelle et fort.

Elle l'embrassa sur les joues et le serra fort dans ses bras. Il en fit de même. Il avait toujours eu une poigne.

"Dois-je te rappeller que c'est ton coup d'épée légendaire que j'ai pris ."

Ils rièrent ensemble. François avait tellement manqué à Elisabeth qu'à peine elle l'avait laisser respirer, elle lui prit la main.

"Comme tu m'as manqué François! Que deviens-tu, grand amiral?"

Elisabeth était heureuse de le revoir et cela se lisait sur son visage. Elle fit quelques pas avec lui. Elle s'arrêta en lui parlant et prit une rose qu'elle plaça sur la veste de François. C'était l'un de ses signes d'affection légendaires.

"François! Si tu savais comme la vie est triste sans mon grand professeur d'armes."

Elle plongea son regard dans celui de son frère. Le regard noir de famille.

"Les enfants me demandent, sans répit, quand ils te reverront!!"
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeSam 5 Avr - 15:19

Il sourit. Effectivement, il lui avait apprit quelques uns de ses 'trucs' au combat. Il avait toujours beaucoup aimé apprendre à sa soeur d'ailleurs. Une femme combattante n'était pas commun et il était très fier d'elle.

" Non, inutile de me le rapeller. Mais c'est pourquoi tu devrais leur montrer que tu es la meilleure ! Nous sommes bien meilleurs qu'eux tu sais ! "

Il lui lança un clin d'oeil. Avec Liza, il était assez différent de ses habitudes. Il ne savait pas trop expliquer pourquoi en y pensant... Mais bon, c'était un petit rayon de soleil, en plus d'Isabelle évidemment ! Il n'oubliait pas, jamais, sa belle.

" Eh bien, je ne change pas. Je passe beaucoup de temps dans la demeure de maman, et je m'en quelques fois en ces lieux que je n'affectionne pas tant que ça. Louis et Philippe n'ont pas beaucoup changé, et l'actuel Roi m'a d'ailleurs sauvé de l'exil... "

Il avait déjà un peu parlé de la fronde à Elizabeth qui ne l'avait pas forcément félicité pour ses actes. Protectrice ? Un peu peut-être...

Elle lui accrocha une rose sur la veste, ce qui réhaussa le ton, et donnant à Beaufort une touche romantique qu'il ne faisait pas forcément ressortir au naturel.


" Ma vie était assez monotone également avant la révolte. Et puis, il est normal que je pense bien à ma chère soeur ! "

Leurs yeux clairs liés, le duc n'avait pas encore parlé à Elizabeth de son histoire d'amour. Et oui, il n'était pas toujours très expressif concernant ses sentiments et ses commerces. Non pas qu'il n'ait pas confiance en elle, mais Isabelle n'était pas une courtisane, et, bien qu'elle ne soit pas méchante, sa soeur risquait de lui faire comprendre ce léger détail.

" Tu les as emmenés ici non ? Je les verrai donc bientôt ! Tu leur diras qu'ils se préparent à affronter une méchante bête d'accord ? "
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeSam 5 Avr - 23:28

Elisabeth était heureuse que son frère aille bien malgré que sa vie semblait monotone. Elle pensait l'égayer par sa présence. Leur fraternité était tendre.

" Ma vie était assez monotone également avant la révolte. Et puis, il est normal que je pense bien à ma chère soeur ! "

Elisabeth sourit. Il était différent de quand ils étaient à la Cour. Là cétait vraiment un frère et une soeur qui s'aimaient et se parlaient. Elisabeth ne s'était pas sentie aussi rassurée depuis longtemps.



" Tu les as emmenés ici non ? Je les verrai donc bientôt ! Tu leur diras qu'ils se préparent à affronter une méchante bête d'accord ? "

Elle ne savait que trop bien la relation qui unissait l'oncle et les enfants. Elle était aussi fusionnelle que celle d'élisabeth et de François.

"Tu vas encore t'amuser à les effrayer. Pour l'instant, ils sont à leur cours de matien."

Elle rit avec lui. Elle savait que si François se retrouvait encore avec ses deux enfants, il s'amuserait à les chatouiller ou à les faire rire jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. Ils avaient tant demander leur oncle qu'Elisabeth ne pouvait jamais oublier son frère. Son mari en était d'ailleurs jaloux car la relation qu'il avait avec ses enfants était très différente.

"Tu n'as rien à me dire? Je veux dire... côté coeur? Je suis toujours aussi curieuse "

Elle sourit timidement. Elle ne m'était pas son frère mal à l'aise mais aimait savoir si personne ne risquait de le faire souffrir. Elle était trop protectrice mais tellement aimante.

Elle se mordit la lèvre du bas doucement. Elle voulait parler de quelque chose à son frère mais hésitait de peur de le gêner. Elle prit une profonde aspiration puis se lacha:

"Ce matin, j'étais dans la bibliothèque ...

Elle sourit au regard de son frère qui ne savait que trop bien l'amour de sa soeur pour la littérature. Il la savait rêveuse inégalable.

"...j'ai vu une jeune femme charmante. Elle a été troublée par notre ressemblance. Elle m'a parler de toi. C'était une dame de compagnie. Isabelle, je crois. Tu connais?"

Elle s'arrêta et se planta devant son frère. Elle le regarda droit dans les yeux afin de vérifier qu'il ne lui mentirait pas. Elle lui prit les mains et chercha à garder son regard dans le sien.
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Isabelle Tremblay
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 6 Avr - 15:48

[ HJ : A la demande de Madame la duchesse de Nemours... *petite révérence* Je m'incruste. ]

Il y a des choses qu'on ne croit que lorsqu'on les voit vraiment, de ses yeux vus. Par exemple, Isabelle, elle aurait pu vous dire que si vous avez vu François de Vendôme à Versailles sans qu'il soit passé voir sa Brunette préférée en tout premier lieu, soit elle vous aurait rit prétentieusement au nez, soit elle ne vous aurait plus parlé pendant une semaine.

D'accord, peut-être que de telles pensées étaient assez flatteuses d'égo. Sauf que, mademoiselle se languissait tellement de le revoir, tous les jours, qu'elle était persuadée qu'il ressentait la même chose. Alors François de Vendôme, à Versailles, qui ne viendrait pas la voir ? Impossible.

Non ?
Apparemment non.

Peut-être que c'était juste, qui sait, un coup du hasard, quelque chose comme cela. Mais la femme de chambre se trouvait fort occupée à passer en revue le conte du Petit Chaperon Rouge lorsqu'elle eut l'envie de jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Comme cela, juste parce qu'il faisait beau.

Est-ce que vous me croirez si je vous dis qu'il y avait, dans le jardin, une silhouette fort semblable au duc de Beaufort, et qui se dirigeait vraisemblablement vers la Roseraie ?

Isabelle, elle, dût se frotter les yeux avant d'y croire. Oh, cela ne pouvait pas être lui. Non non non.

Et pourtant...

Le coeur trop rempli de curiosité pour n'en pas faire compte, la Brunette décida d'un coup de s'absenter un instant de ses fonctions (de toute façon, elle avait beaucoup plus de temps libre maintenant) et de courir à toute allure voir ce qui diable se tramait.

Au plus vite qu'elle put, donc, elle parcourut tout le château par passages secrets, puis les jardins, tentant de ne pas se faire trop remarquer, avant d'atteindre la Roseraie. Cet endroit commençait sérieusement à lui faire peur.

Elle craignait surtout d'y voir une scène qui lui déplût. Pourtant, il fallait se montrer forte. Ne pas flancher. Mieux valait découvrir une vérité blessante que de vivre éternellement dans le mensonge.

Sauf que, finalement, en voyant la scène qui s'offrait à elle, Isabelle put tirer une conclusion évidente. Assez honteuse, mais évidente.

Elle aurait préféré ne jamais la découvrir, cette vérité là.

Car dans la Roseraie, qu'y avait-il de plus que deux êtres très proches, qui se tenaient par la main et se regardaient dans les yeux ?

La femme, elle la reconnaissait. C'était la duchesse de Nemours, cette dame qui avait assuré, ce matin, avoir une relation avec SON amant. Eh bien, elle n'avait pas menti. Ha. Que c'est rassurant.

Comme le duc et sa supposée maîtresse-bis ne semblaient pas l'avoir remarquée (bien qu'essoufflée, son arrivée avait été discrète), Isabelle crut bon de leur faire prendre connaissance de sa présence. Elle sortit de l'ombre, s'appuya sur le tronc d'un arbre proche, croisa les bras et éclaircit la gorge.

Paradoxe de sentiments. La colère sommeillait en elle, et pourtant, un calme étrange, un sang-froid surprenant l'envahissait. Froid... c'était le mot. Le dépit rendait son ton froid, distant et même ironique, lorsqu'elle s'adressa à François :


"Je me doutais bien que si vous étiez à Versailles, c'est qu'il y avait une bonne raison... Une autre bonne raison."

Point besoin d'être un génie pour deviner ce à quoi elle faisait allusion. Tout cela semblait surréel. François, avec une femme, sous ses yeux... Elle avait tout simplement du mal à y croire.

Beaucoup de mal.

Comment Isabelle, la si méfiante Brunette, avait-elle pu se leurrer à se point ?

Elle suivait toujours ses instincts. Mais face aux ardeurs de son coeur, elle savait bien qu'ils n'avaient aucune chance.

Est-ce que c'était ça ? Une punition, peut-être, d'avoir suivi son coeur plutôt que ses sens et sa raison ?

Evidemment, il aurait fallu y songer. François, il avait beau être François, il restait tout de même... un homme... et un noble.

Sachant qu'il ne faut faire confiance ni à l'un, ni à l'autre, on comprenait pourquoi elle s'était gourée depuis le début.

Mais, vous savez, ce qu'elle voyait là expliquait beaucoup de choses. Pourquoi ne la visitait-il pas avec la fréquence promise ? Pourquoi avait-il décidé de partir sans l'informer de ses intentions ?

La voilà, la raison...

Une autre femme.

L'ironie, toujours présente dans sa voix, ne cachait cependant plus sa colère grandissante. Trahie, elle était trahie, abusée, trompée ! Il n'avait pas le droit !

"Je vous dérange, sans doute... Mais faites donc, Monseigneur. Je vous assure que je ne gênerai pas. Je voulais juste vérifier si lorsque vous lui faites votre cour, vous prenez le même ton qu'avec moi."

Sa voix tremblait, et elle se retenait de ne pas crier. Son souci, c'est qu'elle aurait voulu le traiter de tous les noms, lui faire les reproches les plus cruels, mais elle n'y arrivait pas.

Elle ne pouvait pas.

Ses bras, toujours croisés, lui faisaient mal ; elle s'enfonçait les ongles dans la chair, presque au sang, pour ne pas pleurer. Elle détestait pleurer dans ces situations. Elle n'avait pas envie de paraître faible à ce moment précis.

Son coeur se serrait, une sensation de vide l'envahissant, la noyant peu à peu ; elle fusillait Beaufort du regard, tentant de ne pas se convaincre qu'après tout, il n'en avait que très peu à faire de ses reproches et du fait qu'elle ne lui pardonnerait jamais.

Déchirée. Perdue, peut-être. Si François n'était pas réellement le François qu'elle aimait et idéalisait, est-ce que tout cela valait encore la peine ?

Et penser qu'elle l'avait cru. Tous ces mots, ces promesses, ces gages... tout cela, c'était des mensonges ! Rien que des mensonges. Il ne l'aimait pas pour de vrai. Jamais...

C'était cette femme, cette duchesse, qu'il aimait. Et elle, elle n'était qu'amusement à côté. Ou alors, il n'aimait pas la duchesse, mais logiquement, cela ne changeait rien pour elle. Isabelle n'était qu'un jouet, et ce constat ne lui plaisait pas du tout.

Elle avait mal. La jalousie, quant à elle, la dévorait à petit feu ; voilà pourquoi elle ignorait la duchesse. Elle avait envie de les séparer l'un de l'autre et de reprendre ce qui de droit lui appartenait. Ou alors tout simplement de le giffler et s'en aller.

Peut-être qu'elle devrait le faire. Ou peut-être pas. Elle n'arrivait pas à se dégoûter de lui, à le traiter de tous les noms, à lui faire les reproches les plus cruels. C'était trop frais dans sa conscience pour qu'elle puisse se mettre à le haïr.

Mais ce qui était sûr, c'est que sans explications, elle ne partirait pas.
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 6 Avr - 17:52

Elisabeth serrait son frère dans ses bras. Le temps leur avait sembler si long l'un sans l'autre. C'est alors qu'une jeune femme sortit des buissons et s'appuya contre l'arbre. Elisabeth n'a pas eu de mal à reconnaitre Isabelle la domestique qui avait sembler choquer par la ressemblance d'Elisa et de son frère.

La brunette semblait très énervée. Ses yeux voyaient rouge. Elisabeth se sentit mal et lacha brutalement la main de son frère.

"Je me doutais bien que si vous étiez à Versailles, c'est qu'il y avait une bonne raison... Une autre bonne raison."

Peut-être que François l'avait repousser prêtendant une autre et que la jeune femme en voyait la réalité sous ses yeux. Elisabeth était se sentait mal à l'aise.

"Je vous dérange, sans doute... Mais faites donc, Monseigneur. Je vous assure que je ne gênerai pas. Je voulais juste vérifier si lorsque vous lui faites votre cour, vous prenez le même ton qu'avec moi."

Elle reegarda Isabelle avec des ronds. Après un moment de silence, elle éclata de rire. Elle était à la fois mal à l'aise mais trouvait la situation tellement ironique.

C'était donc ça. François lui faisait la cour. C'était pour ça qu'elle avait mal réagit en découvrant Elisabeth. En se souvenant, Elisabeth avait laisser de l'ambiguité entre elles. Cela dérangeait donc la jeune femme à ce point.

Se calmant peu à peu, Elisabeth décida de briser la glace et s'approcha de la jeune femme en colère. Elle tendit la main et prit la parole.

"Je... je suis confuse, mademoiselle! J'en comprend la confusion de ce matin. Je comprend mieux pourquoi vous m'avez parler de françois!"

Voyant le regard froid et sévère de la jeune femme, Elisabeth laissa retomber son bras. Elle se sentait mal à l'aise mais vraiment mal à l'aise. La situation ne semblait plus ironique. Elle s'attendait presque à ce que la brunette cherche querelle. Il fallait apaiser la situation maintenant.

Elle retourna auprès de son frère voyant le regard froid de la jeune femme. Elle en était presque à se cacher derrière lui. Elle espérait qu'il mettrait les choses au clair avec cette domestique qui croyait être sa maîtresse.

"Je suis Elisabeth de Vendôme. "

En donnant son nom de jeune fille, elle s'attendait à ce que la jeune fille fasse vite le calcul et le lien entre François de Vendôme, duc de Beaufort et Elisabeth de Vendôme, duchesse de Nemours. Elisabeth espérait sincèrement qu'Isabelle comprendrait que leur relation d'avait rien d'amoureuse.

François était assez raisonnable pour ne pas faire rêver les jeunes filles. Il ne briserait pas leur coeur. A moins que ...

"T'as pas oublier de me dire quelque chose, François?"
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 6 Avr - 22:19

Notre jeune brunette en était toujours à fixer François obstinément, comme si la duchesse n'existait pas. Peut-être, tout simplement, n'avait-elle pas envie d'admettre qu'elle existait. Et leur conversation dans la bibliothèque, tout à l'heure, l'avait quelque peu refroidie. A vrai dire, elle n'avait pas envie de parler à "l'autre" fille.

Et son cœur se serra, se demandant encore une fois si ce n'était pas plutôt elle, "l'autre". Celle de trop.

Qui sait...

Mais elle fut bien obligée de diriger un regard curieux envers Madame de Nemours lorsque celle-ci éclata de rire. Son expression, évidemment, fut très dépréciative. Quelque chose comme "je ne trouve pas ça drôle du tout, moi".

Elle observa avec réticence la dame se diriger vers elle. Sans doute, pensa-t-elle, la duchesse venait se moquer, la mépriser de sa naïveté, lui cracher des vérités à la figure, et lui réprimander son attitude de la matinée. Sans doute.

Eh bien, qu'elle vienne. Isabelle se prépara, adoptant un semblant de défi. Qu'elle ose se moquer, la pauvrette ne se laisserait pas faire.

Sauf que si jamais François se joignait à la duchesse, alors là elle aurait beaucoup plus de mal.

Mais c'est pas vrai ! Elle se mordit la langue de toutes ses forces pour ne pas hurler d'exaspération. C'était tellement frustrant de constater que ce... ce... ce menteur de duc était devenu son point faible !

Et puis, le plus calmement du monde, la dame lui tendit la main. Isabelle, qui ne s'attendait pas à cela, observa pendant quelques bonnes minutes cette main. Elle leva les yeux en entendant le mot "François". Ah, elle l'appelait par le prénom, hein... quelle autre preuve faut-il ?

Et son regard, dirigé sur la duchesse, était plus que froid ou sévère. Il était sinistre. Elle garda le silence, non pas parce qu'elle ne savait pas comment réagir, mais parce qu'elle jugeait que la dame rêvait un peu trop haut si elle croyait qu'Is serait capable de partager le duc tout en faisant ami-ami avec "l'autre".

Ça, c'était se fourrer le doigt dans l'œil jusqu'au coude.

Après quelques secondes d'observation, comme si elle avait décidé de ne pas trop s'occuper de la duchesse, elle détourna négligemment le regard pour à nouveau fusiller François. Qu'il sente bien que lui, elle ne l'avait pas oublié et qu'il allait payer.

Très cher.

Mais très très cher.

Très très cher, la tromperie.

Et puis, encore une fois, elle fut obligée, agacée, de cesser d'ignorer le rapprochement entre François et la femme. Pourquoi est-ce qu'elle se cachait derrière lui, hein ? Cette fois, elle serra les dents et grommela très doucement, sachant pertinemment qu'il valait mieux pour elle que ni le duc ni la duchesse n'entende ce qu'elle chuchotait :


"Eloignez-vous de MON amant !"

Eh. Parce qu'il était à ELLE, hein !

D'accord, c'était un gros menteur, il la trompait et il ne l'aimait pas. Maaaais ce n'était absolument pas une raison pour qu'ils fassent leurs petites scènes devant elle.

CE N'ÉTAIT PAS UNE RAISON.

Hmph.

Un nom résonna donc dans la Roseraie. Elisabeth de Vendôme. En premier lieu, sans réfléchir, il emplit Isabelle d'horreur. François, marié ? Ah non ! Ah, pas lui, pitié, pas lui ! Oh, qu'il n'ait pas fait ce qu'elle pensait qu'il...

Heureusement, le leurre ne dura pas longtemps. Qu'elle sache, duc de Beaufort n'équivalait pas à duc de Nemours. Et vice-versa. Ça ne rimait même pas. Et puis, si la duchesse de Nemours était mariée à lui, d'abord, elle se serait présentée comme duchesse de Beaufort, et puis elle n'aurait pas hésité à souligner qu'elle était son épouse. Du moins, ainsi l'imaginait la Brunette.

Mais s'ils avaient le même nom de famille, mais pas le même titre...

Réfléchis un peu, Is.

Et Is réfléchit.

Et alors, elle ouvrit des yeux ronds.

De fait, ça expliquait leur ressemblance physique (alors que Brunette s'était bornée à se répéter que "qui se ressemble s'assemble") et leur proximité. En un sens. Ou presque. Maintenant, elle se souvenait que François lui avait parlé d'un frère... et d'une sœur... mais qu'il n'avait pas grandi avec.

C'est ce qu'il avait dit.

Mais... allez, faites que ce soit sa sœur. Faites que ce soit elle et pas une "autre". Merci.


"Seriez-vous... hum... la sœur de François ?" murmura-t-elle, hésitante.

Maintenant c'était le sol qu'elle matait, les bras cachés dans son dos. Evidemment, ça changeait tout. Elle allait passer pour une timbrée qui se méfiait de tout ce qui a des jupons, une fille agressive et possessive, esclavagiste de François de Vendôme esseulés.

Un peu trop orgueilleuse pour reconnaître sa part d'erreur, Isabelle ne put se résoudre à s'excuser. En plus, elle n'était pas la seule coupable. L'agacement revint immédiatement lorsqu'elle repensa à ce matin même, dans l'antre des livres de contes.


"Ce n'était pas très malin," fit-elle en reproche. "Vous m'avez affirmé que vous aviez des 'relations que vous n'aviez pas à justifier' avec le duc de Beaufort. Comment voulez-vous que je le prenne, moi, lorsqu'il s'agit de mon amant ?"

C'est vrai, quoi. On n'affirme pas qu'on a des relations "non-justifiables" avec quelqu'un si au contraire on a des relations "justifiables" avec ce quelqu'un. Des relations extrêmement bien justifiées par des liens familiaux, par exemple.

Boudeuse, parce qu'elle s'était fait avoir, Isabelle recroisa les bras et fit une moue presque enfantine, fixant un point quelque part sur sa droite.

Et puis, mince. En plus, si cela se trouvait, elle venait d'interrompre un magnifique et émouvant moment de retrouvailles entre frère et sœur. Réjouissant. TRÈS réjouissant.

Elle dérangeait, sans doute, hein ? Il était venu rien que pour sa sœur, après tout. Il ne lui était sans doute pas passé à l'esprit une seconde seulement qu'il pourrait venir lui passer un petit coucou après.

Hmph. Les hommes.
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 18 Avr - 15:34

Mais les éclats de rire de son aînée le surprirent. Pourquoi riait-elle ? Certes, la situation était assez comique de leur point de vue, mais, il fallait avouer que, ne connaissant pas les liens entre les deux jeunes gens, Isabelle pouvait se tromper.

Puis, Elisa parla de "ce matin"... Ah parce qu'elles s'étaient déjà rencontrées ?!

Il manquait plus que ça...

Il n'avait pas parlé à sa soeur de la brunette.

Pas parce qu'il n'était pas fier d'être amoureux d'elle ; juste qu'il n'en avait pas eut l'occasion. Et puis, il aurait voulu la lui présenter aussitôt. Et donc, il aurait fallu qu'il prévienne la belle demoiselle !

Enfin bref, ce n'était pas le moment de réfléchir à cela.

Isabelle avait parlé de lui ?! C'était flatteur... Mais, elle en avait parlé avec une noble ! C'était bizarre cette histoire.

Elisabeth se présenta et le rejoignit. Isabelle n'avait en effet pas très bien acceuillit sa main tantôt.

Oh si, il avait oublié de lui dire qu'il était complètement fou amoureux d'une parisienne sans le sou. Il n'avait d'ailleurs rien à faire de ce dernier détail. Mais les nobles, eux, s'intéressaient à l'argent. C'était leur principale préoccupation.

François pouvait paraître passif, mais il ne l'était pas. Juste que les deux jeunes femmes qu'il appréciait le plus était en train de faire une scène ; et les actes allaient bien trop vite pour qu'il y prenne part.

Les yeux ronds, attentifs aux moindres gestes des femmes, mais surtout aux yeux d'Isabelle. Seuls eux lui importaient à certains moments. En effet, il savait qu'Elisabeth ne lui en voudrait pas, ou pas trop. Mais la brunette, elle, risquait d'être un peu plus rancunière.

Enfin, elle sembla comprendre le lien qui unissait François à l'autre demoiselle.

"Relations non-justifiables" étaient peut-être des mots trop forts.

Enfin, Beaufort s'approcha de son amante et lui prit la main avec un sourire.


" Ne vous inquiétez pas, vous ne pouviez pas savoir et il est vrai que la situation pouvait porter à confusion. "

Il déposa un rapide mais doux baiser sur ses lèvres et, tenant toujours ses longs doigts fins entre ses mains plus larges, ils s'approchèrent de la duchesse.

" Elisabeth, je te présente Isabelle, ma fiancée. "

Ah, n'avait-il pas oublié un détail sur le coup ? Isabelle elle-même n'était pas au courant qu'elle était fiancée à Beaufort !

Euh, François, tu ne lui as pas encore demandé je te rapelle !

La meilleure solution ? Fait comme si de rien n'était...


" Et Isabelle, je te présente Elisabeth, ma soeur aînée, et duchesse de Nemours. "

Les choses étaient maintenant claires. Ou presque...

Il aurait dû réfléchir un peu plus avant de parler.

Car oui, il avait sincèrement pensé à lui demander sa main. Mais, pas tout de suite ! Et surtout pas comme ça !

Aïe, aïe, aïe !
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 18 Avr - 22:08

Elisabeth ouvra de grands yeux tout rond. Puis se rendant compte qu'elle regardait étrangement son frère et la donzelle, elle se reprit et fit un large sourire.

"Et moi qui croyais être celle qui t'annoncerait une bonne nouvelle!! Voilà que m'en apporte une meilleure! Félicitation!"

Elisabeth n'était pas le moins du monde inquiète que son frère soit avec une domestique. Après tout, elle avait toujours su qu'il lui ramènerait une femme hors du commun. C'est vrai qu'une domestique de Versailles était surprenant mais pas dérangeant.

Elisabeth se souvint alors qu'à la cour ce ..."genre" de couple n'était pas très apprécier.

"Vous pouvez compter sur ma discrétion jusqu'au mariage! Ma chère Isabelle, bienvenue dans l'étrange famille de Vendôme!"

Elisabeth aurait enfin une belle-soeur qui aurait autre chose en tête que la dernière tenue à la mode ou la dernière coiffe de la Cour. Elle en soupira presque de joie. Il n'y avait pas de quoi être fière mais elle s'en moquait totalement. Malgré la petite crise de jalousie d'Isabelle, Elisabeth ne lui en tenait pas rigueur. Peut-être un peu à son frère qui avait fait taire ce secret.

Après, le dernier des frère Beaufort n'avait jamais été doué pour les secret. Elisabeth en oublia la nouvelle qu'elle voulaiut annoncer à son frère et proposa alors une promenade loin des ragots et des commères qui pourraient les entendre.

"Ne voudriez-vous qu'on aille faire une balade à cheval que je comprenne la situation? elle chuchota: loin des commères de la Cour."
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeDim 20 Avr - 1:10

[ HJ : Bon, ai eu envie de m'essayer au RP à la première personne Smile J'espère que ça le fera xD ]

M’énerve, m’énerve, m’énerve. Fallait que ce soit moi qui tombe dans le panneau. Comme d’habitude, hein. Ca doit être très drôle, pour eux. La pauvrette elle s’est fait un sang d’encre, elle a failli s’arracher le cœur de désespoir, et personne ne s’en préoccupe plus que ça.

Mon Dieu. Est-ce que Tu m’en veux tant que cela ?

Alors ne venez pas me dire que c’était immature de ma part, de faire la tête. François n’avait pas réagi de toute la conversation, en plus. Il m’avait laissée me ridiculiser, ce bougre. Passif comme un mollusque. Depuis quand mon amant est-il un mollusque ?

Il n’a pas intérêt. J’ai rarement accès aux fruits de mer, moi.

Et puis, comme de par hasard, le fruit de mer en question s’approcha de moi et s’empara de ma main. Je fondis. Evidemment, qui ne fondrait pas en pareille situation ? Vous ? Ha. Laissez-moi rire.

Et puis, pourquoi fallait-il qu’il sourie ? Est-ce que je vous ai déjà parlé de mon aversion pour ses sourires ? Non ? Eh bien voilà. Je hais ses sourires, parce qu’ils me rendent folle à lier. Quelque chose entre le « je peux enfin mourir heureuse » et le « laisse-moi te sauter dessus ».

C’est gai.

C’est même très gai.

Gai à un point. Ses sourires me font rougir, ils me font tourner la tête et j’ai l’impression d’être idiote. Ils me déconcentrent et m’affaiblissent. En un mot, je les hais.

Mais jugez ma chance : je ne peux tout simplement pas m’en passer.

Et c’est énervant, je vous le jure. Il a suffi d’un sourire, c’est tout, pour que j’arrête illico-presto de bouder.

Peut-être que ce n’était pas plus mal, après tout. C’est vrai, quoi. Les filles de mon âge et de ma condition ne sont pas censées faire des caprices. Elles ne sont pas censées bouder les gens. Mais ne pas bouder c’est savoir être gracieuse, et pour tout vous dire, la grâce, c’est quelque chose que je n’ai pas.

Mon regard planté dans le sien, je lui fis un micro-sourire. Vous savez, dans le genre « bon, bon, d’accord, t’as gagné ». Après, si jamais mon orgueil décide de sauter du haut d’un pont, ce sera à cause de lui et de son sourire.

Et de ses baisers. Techniquement, je me sentais un peu gênée qu’il m’embrasse devant sa sœur. S’embrasser en public, fut-il réduit à une personne, c’est quelque chose qui, de nos jours, ne se fait tout simplement pas.

Enfin, sauf dans la rue. Nous, les gens simples, on s’en fiche.

Est-ce que ça veut dire qu’il me considère comme une fille simple ?

Le pire, c’est que quelle que soit la réponse à cette question, je crois que je m’en sentirais flattée.

Mais il faut dire que ses baisers sont tout aussi détestables que ses sourires. Ils ont le don de me rassurer et de me détendre. Un seul baiser, un seul, même aussi rapide, et je serais capable de faire tout ce qu’il voudra.

C’est très frustrant. Je veux dire, cette soumission, et tout. C’est pour ça que je veux qu’il m’aime. Comme ça, il a sa pièce de monnaie.

Comme il m’embrassait, j’eus juste le réflexe de fermer les yeux quelques secondes. Vous savez, je ne le vois pas souvent, alors je me réserve au moins le droit d’apprécier un peu. Evidemment, cette fois-ci, c’est un sourire taille géante qu’il arracha de moi. Je suis trop influençable, je crois.

Et alors, il me tira par la main, et nous fîmes quelques pas vers la duchesse de Nemours. Je ne savais pas trop comment me tenir face à elle. Je veux dire, je n’ai pas été des plus aimables, même si, au fond, c’est un peu de sa faute. Hmph.

Alors quoi ?

Alors, tout simplement, je n’osais pas la regarder dans les yeux, moi. Eh non. J’ai été ridicule, elle devait bien se moquer de moi. Ouais. Tous les deux, ils se moquaient de moi. Sans doute. Ou presque.

J’en étais seulement à philosopher et enrager au sujet des moqueries dont j’étais dramatiquement la victime, qu’un mot très particulier atteignit mes oreilles, me choquant malgré moi au plus haut point. Oui. Dès que le mot « fiancée » sortit de la bouche (sensuelle, merveilleuse, parfaite) de François, mon cœur eut un énorme raté, et je me suis, hum… disons… à moitié étouffée avec ma propre salive.

Huh.

Attends deux secondes. Soit j’ai des hallucinations dûes à fréquentation excessive de fruits de mer et l’on va bientôt m’envoyer pour un séjour de longue durée à la maison de fous la plus proche, soit Chouchou venait bien de dire que j’étais sa fiancée.

Intelligemment, je tentai d’éclaircir mes idées, me prononçant faiblement :


« Je… hein ? »

Bravo. Absolument splendide, magnifique, grandiose.

Meurs, Is. Tu ne mérites pas de vivre.

Au moins, disons que je ne l’ai pas hurlé. C’est déjà un bon point, je suppose.

Et puis mince.

Je jetai un coup d’œil à François, histoire de me rassurer. Je m’attendais, je ne sais, à ce qu’il me regarde et me donne un signe que tout allait bien. Un clin d’œil, un sourire, n’importe quoi. Mais il ne me regardait même pas.

C’était comme s’il ne faisait que parler de la pluie et du beau temps. Il souriait, tout simplement, de son si beau sourire, heureux de dévoiler enfin notre étrange lien à quelqu’un d’aussi proche. D’accord, je veux bien. J’en suis même touchée, que ça ait autant d’importance pour lui de me présenter à sa sœur. Ca veut bien dire que je vaux quelque chose à ses yeux.

Mais et moi ? Comment suis-je censée m’y retrouver, dans cette histoire ?

Peut-être qu’il valait mieux ne rien dire du tout. Oui, c’est ça. Ne pas remarquer. Faire comme si tout allait, comme si tout était normal.

Après tout, c’était peut-être juste une feinte de noble. Un code entre lui et sa sœur, ou une nouvelle tendance dans le langage. Ce genre de chose. Je sais pas, moi, je suis pas noble.

Je tentai donc pitoyablement de faire mon meilleur sourire à Elisabeth de Vendôme. Estimant que je venais de subir un choc, vous pouvez imaginer que mon « meilleur sourire » était très très médiocre sur le moment.

Comme si quelqu’un pouvait s’y tromper. Je veux bien jouer les comédiennes, moi, mais qu’on me laisse le temps d’encaisser le coup, au moins, oh.

Et pendant que je souriais hypocritement pour un rien, je n’arrêtais pas de me poser une question. Une seule, mais sa réponse serait existentielle.

Comment Chouchou avait-il pu me faire un coup pareil ?

Je veux dire, il a complètement occulté l’étape de la demande en mariage. Soyons logiques. S’il me considère comme sa fiancée, c’est qu’il ne juge plus nécessaire de me demander ma main puisqu’il est supposé l’avoir déjà obtenue.

Oh, c’est vrai. J’oubliais qu’il me l’avait déjà demandé. A maintes reprises, au cours de ces trois longues années…

… dans mes rêves.

Bien sûr, jamais autre part que dans mes rêves les plus fous. Je ne peux même plus compter le nombre de fois où je me suis levée, le matin, un sourire béat collé en coin de lèvre, les yeux perdus dans le vague, après une énième demande en mariage romantique dans mes songes. Ca en devenait presque insupportable. Parce qu’au fond, je savais que je n’avais pas intérêt à compter là-dessus. Je veux dire, François est un homme fantastique, mais il reste un homme. Ce qui veut dire que fantastique, il ne peut pas l’être partout. Les princes n’épousent pas les domestiques, fin de l’histoire. Je m’interdisais de faire des projets. La seule chose que je me permettais d’espérer, et encore, c’est qu’il ferait de moi sa maîtresse… et qu’il me resterait fidèle.

Mais disons que la fidélité, c’est déjà une autre histoire.

Alors qu’espérait-il en me nommant, de force, sa fiancée ? Devant sa sœur en plus ?

On ne m’a rien demandé, non plus. Je veux dire, évidemment que j’aurais dit oui, ça n’aurait pas pu se passer autrement. Mais… Si… ?

Vous savez ce que signifie le fait d’être fiancée à lui, n’est-ce pas ? Bien sûr. Cela signifie qu’il m’aurait demandé en mariage (ou, techniquement, qu’il aurait demandé à la personne qui s’occuperait de mon cas de jeune fille à marier esseulée, une personne qui n’existe même pas), que j’aurais une dot à lui proposer (une dot, moi ! Et digne d’un duc, en plus ? Je pourrais vendre jusqu’à mon âme et je n’aurais toujours pas de quoi payer cette dot), et que nous aurions fait des projets. Dans le genre « nous achèterons une maison de campagne et vivrons heureux avec nos vingt-quatre gosses ».

Pour commencer, les nobles n’achètent pas de maisons de campagne. Ils ont des châteaux de campagne.

Et je refuse de faire vingt-quatre enfants. Il peut toujours courir, lui. J’en fais vingt-trois maximum, pas un de plus.

Hahaha. C’est ce qui s’appelle plaisanter hors-contexte.

Je suis minable.

Quoi qu’il en soit, je ne sais pas. On ne m’a absolument pas demandé mon avis. Qui a dit que j’avais envie de devenir la duchesse de Beaufort, hein ?



OhmonDieu. Moi, la duchesse de Beaufort ? Moi, la mère des futurs héritiers du duc ? Mondieuhmondieuhmondieuh.

On se calme. On respire. Et surtout, on arrête de rougir. Arrête, j’te dis. Je HAIS rougir.

Pourtant, je ne faisais rien d’autre que rougir devant Elisabeth et François de Vendôme. Rougir de plus en plus. Génial. Si c’était pour faire semblant de rien, je crois que c’est raté.

Le pire c’est que je continue à faire l’idiote devant ma possible future belle-sœur. Je dois lui sembler bien ridicule. Je n’aime pas avoir l’air ridicule. Mais à ce rythme, il va falloir me résigner à l’être à jamais. Et ça, c’est horrible.

Horrible, je vous dis.

Et puis, je ne pouvais tout simplement pas ignorer le regard étrange de la duchesse sur le couple que nous formions, mon amant et moi. Ca y était, pensai-je. Je veux dire, peut-être que François l’avait surestimée, et n’avait pas pensé que cela pouvait la choquer.

Que ce soit moi… et pas une fille de marquis.

On est obligée d’être fille de marquis, maintenant, pour tomber amoureuse, hein, dites ? Je n’ai pas envie d’être fille de marquis, et pourtant je l’aime. Et cette chère duchesse, elle avait intérêt à le comprendre.

A ma surprise, je dois l’avouer, la duchesse de Nemours réagit par la suite tout autrement de ce que j’avais pu prévoir. Elle était enthousiaste. Enthousiaste, et elle parlait de mariage ! De… notre… mariage.

De notre hypothétique mariage, qui n’est sans doute qu’une feinte de noble. Beaufort ne m’épousera pas.

S’il avait vraiment voulu des fiançailles… je crois qu’il m’en aurait parlé avant.

Soupir.

J’étais confuse, c’est tout, et je crois bien que j’avais le droit de l’être. François me présentait comme sa fiancée et non comme son amante. Je ne savais pas vraiment quoi en penser. Etait-ce folie ou mensonge ? L’un ou l’autre assurément. Peut-être qu’il s’était tout simplement trompé. Ou peut-être qu’il avait décidé de mentir à sa sœur. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas.

Ensuite, j’ignorais tout bonnement si je devais me réjouir ou au contraire m’offusquer de ce dérapage. Outre le fait que ce n’était sans doute rien de sérieux, je n’arrivais pas à déterminer si être sa fiancée me faisait plaisir. Je veux dire, évidemment que cela me faisait plaisir. J’en rêve depuis longtemps, après tout. Mais est-ce que j’avais vraiment envie d’être sa fiancée, pour de vrai, ou pas ? Est-ce que je désirais vraiment l’épouser ? Est-ce que j’étais prête à me faire à ce genre d’idée ?

Et il y avait ces histoires, ces rumeurs sur la guerre. Je n’avais pas encore osé lui en parler, il est vrai, et jamais je ne pourrais me résoudre à le laisser partir. Pourquoi, dans ce cas, faire de moi sa fiancée juste avant son départ ? Comptait-il me faire des promesses plus profondes, avant de mieux me briser le cœur en me laissant ici, toute seule ?

Je ne lui permettrais pas, moi.

C’est pour cela que je pensais qu’il n’était pas sérieux. Il ne pouvait pas l’être. C’eût été cruel. Tout comme s’il se moquait de moi.

J’espérais juste qu’il savait ce qu’il faisait. D’ailleurs, je me permis d’en douter fortement lorsque, de plus en plus rouge, je constatai l’entrain d’Elisabeth de Nemours.

Mon Dieu. Elle croyait vraiment que j’allais devenir, tout de bon, sa belle-sœur. Evidemment, c’est ce qu’il avait affirmé, et elle ne pouvait pas savoir, comme moi, qu’il n’était pas sérieux.

Seulement, voilà. Voir Elisabeth aussi heureuse pour nous, cela me mettait mal à l’aise. Je veux dire, d’office, elle parlait de mariage, d’entrée dans la famille. Je veux bien faire semblant et ignorer le « fiancée », mais si en plus la sœur insiste, je ne sais pas si je vais y arriver. Consciemment, je serrai un peu plus fort la main de mon François. Je ne dirais rien devant Elisabeth, d’accord. Je veux dire, à propos du fait que nous ne sommes pas fiancés du tout. En revanche, nous aurions à parler très sérieusement, plus tard.

Je lui dirais que je n’appréciais pas ce genre de plaisanterie, ou de mensonge, qu’importe. Je préférerais qu’il me consulte avant d’affirmer des choses pareilles, vous savez.


« M-merci… » balbutiai-je en réponse aux félicitations de la duchesse.

Et qu’aurais-je pu dire d’autre ? Que tout le mérite revenait à François et que je n’y étais pour rien dans cette histoire de mariage ? Hmph.

C’est le genre de chose qu’il ne faut précisément pas dire.

En fait, j’avais surtout envie de surveiller mon duc du regard. J’espérais encore capter le moindre signe, le moindre indice qui indiquerait qu’il se rendait compte qu’il venait de mentir. Tout à fait, un énorme mensonge dont je ne l’aurais pas cru capable, puisqu’il ne m’épousera jamais.

Et étrangement, je ne lui en voulais pas. Même si penser au sujet me blessait, je ne lui en voulais absolument pas. Va savoir pourquoi.

Je lui adressais donc des regards insistants, en quête du sien. Mais, tout simplement, lorsque je le croisai, j’eus peur de ce que je pourrais voir. Finalement, j’ai baissé les yeux, j’ai soupiré, et je me suis rapprochée de lui, lâchant sa main, saisissant son bras et reposant ma tête sur sa large épaule.

Je suis une idiote, CQFD.

Alors, Madame de Nemours proposa une ballade à cheval. Une ballade à cheval ! La dernière fois que j’ai approché un cheval, c’était il y a trois ans, je vous signale. J’avais vu Olympe, l’étalon noir, splendide, sorti tout droit de mes rêves d’enfance, appartenant à mon amour. Et la dernière fois que j’avais fait une ballade à cheval, c’était justement avec ces deux-là. Olympe et son maître, je veux dire. J’étais devant François, sur la croupe du destrier, et l’on avançait vers Versailles à pas régulier.

Je dois dire que le trot sans selle m’avait traumatisée.

Somme toute, inutile de vous faire savoir que je n’étais pas une excellente cavalière. C’est normal, je ne pratique jamais d’équitation, moi. Je n’ai pas des collections de splendides bêtes qui coûtent des millions, moi. Je suis simplette. Je suis pauvrette, et fière de l’être.

Etait-ce bien prudent, dites-moi, d’accepter de monter à cheval ? D’après les constats précédents, je dirais que non. Hors de question.


« Je… n’ai pas de cheval, » argumentai-je misérablement.

Ha. Evidemment, je ne pus me résoudre à avouer que j’avais peur de ne pas posséder les qualités requises pour ne pas tomber de selle dans les deux minutes qui suivraient le début de la ballade. Alors, bien sûr, l’excuse la plus valable du monde, c’est que je n’ai pas de cheval.

Grandiose, Isabelle. Tu es un génie, tout simplement.

Tu es surtout ridicule, oui.

J’adressai un assez discret regard suppliant à François. Allez, les fiancés, c’est censé comprendre, chérir et protéger les fiancées, non ? Alors il avait intérêt à me comprendre, là. Tout de suite. Il savait, lui, normalement, que je n’étais pas une experte en sciences d’équidés.

Mon Dieu, faites qu’il comprenne. Faites qu’il comprenne. Il est le seul à pouvoir me sauver d’encore une humiliation.

Et devant ma prétendue future belle-sœur, je ne me le permettrais pas.


Dernière édition par Isabelle Tremblay le Ven 16 Mai - 20:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 16 Mai - 17:04

Mollusque ? Moi un mollusque ? Non mais quand même, restez polie ! Je ne vous permez pas !

Je ne suis pas un mollusque d'abord. Il est vrai que je n'avais pas prit part à cette conversation mais, je n'en avait pas eu l'occasion ! Car une fois que les femmes commencent à parler, il en est finit de notre personne ! Impossible de les arrêter !

Et puis, je n'avais pas voulu m'imposer...

Enfin, pas de quoi me traiter de mollusque de toute manière !

C'est vrai que l'embrasser devant ma soeur, bien que justement, ce soit ma soeur, n'était pas forcément correct. Mais bon, je n'étais pas gêné avec Lizzie. Et puis, qu'elle l'accepte ou pas, c'était fait. Il faut dire que je
n'avais pas pu m'empêcher de voler un baiser à ma dulcinée.

Car, il fallait qu'elle se rassure ; j'étais amoureux et pour elle aussi j'aurais tout fait. Un simple regard aurait suffit à me faire tourner la tête; et elle eut été capable de me faire tourner en bourrique, si elle en avait eut l'intention évidemment.

Enfin, jusqu'à un certain niveau quand même, parce que même amoureux, je pense être capable de me maîtriser un minimum ! Du moins, je crois et j'espère ! Imaginez l'enfer autrement !

Pour les moqueries, la belle demoiselle faisait fausse route. Ni ma soeur ni moi ne nous moquions d'elle. Il n'y avait pas de quoi se moquer en même temps ! La situation était peut-être comique, mais elle l'était pour tous les trois ! Pas seulement pour elle alors bon...

Euh... Etant donné ma boulette dans les mots, je devais maintenant de faire face à de futures et éventuelles questions, venant des deux jeunes femmes d'ailleurs, sur le fait que j'avais trouvé et choisit mon épouse pour la vie... Oups...

Boulet, boulet, boulet !

Roh, tais-toi la voix, c'est pas ma faute... Juste l'amour ! C'est la faute à Amour ! S'il n'était pas là, je... Puis flute, maintenant que c'est dit, je n'aurai plus qu'à demander officiellement Isabelle en mariage !

La belle affaire...

Pas que je ne veuille pas ! Bien au contraire ! Le lapsus était pour ainsi dire révélateur, mais bon, tout de même ! Le mariage doit être une étape réfléchie de la vie non ? Enfin, là c'était tout réfléchit. Je ne voyais plus qu'ELLE ! ELLE était la seule susceptible de me rendre heureux alors...

Là n'était pas vraiment la question actuelle. Elizabeth nous voyait déjà mariés, avec pleins de marmots, et buvant le thé avec nos fidèles amis. Ah ah, laisse-moi rire... Je partais dans une semaine au front, ce n'était pas le moment pour demander une demoiselle en mariage.

La belle affaire ! Et re la belle affaire !

Mais, un léger détail m'avait échappé : voudrait-elle de moi comme époux ? Je veux dire, on s'aimait mais, était-elle prête à laisser les autres hommes susceptibles de la rendre heureuse pour moi ?

J'aurais l'air malin si jamais elle ne voulait pas...

Ah ah ! Il faudrait que je me prépare à cette issue, afin de cogiter au discours que je ferais à ma frangine pour lui expliquer le non-mariage final !

Tu t'ai mit dans de beaux draps mon grand... Marthe, sors de moi ! Ah ah, je deviens fou !

L'avantage, c'est qu'en maison de fous je retrouverais peut-être Isabelle ! Vu qu'elle se croie folle également !...

Ok, j'arrête; et je me reconcentre sur le moment.

Je ne devais faire aucun faux pas (dans mes attitudes visibles je veux dire). autrement, on m'attendrait au tournant... Et j'avais pas envie qu'on m'égorge au coin d'une ruelle parisienne ! Je devenais timbré. Elle me rendait fou... Amoureux !

Elle serra ma main plus forte et je la regardai machinalement. Elle était fabuleusement belle quand même. Bien qu'elle ait baissé les yeux lorsque nos regards se croisèrent.

M'en voulait-elle ? Je n'espérais pas le moins du monde.

Oh non, faites qu'elle ne m'en veuille pas !

Quand ma soeur lança l'idée de monter à cheval, j'eu le nez de regarder Isabelle à nouveau. Je compris qu'elle ne voulait pas retenter l'expérience de monter Olympe, encore moins à cru, et cette impression fut confirmée par son excuse.

J'imagine qu'Elizabeth se doutait du fait qu'elle n'ait pas de cheval, mais il fallait que je me débrouille pour trouver une excuse qui empêcherait Isabelle de faire une ballade dont elle n'avait pas envie.

Peut-être l'avais-je effrayé la dernière fois ?

C'était la faute d'Olympe hein. Il était fougueux aussi, ce n'était pas ma faute !

Réfléchis, réfléchis, réfléchis [à la Jimmy Neutron ^^]. Je pouvais proposer de me retirer simplement avec Isabelle mais... Elizabeth ne le prendait-elle pas mal ? Elle n'était pas comme ça mais ça faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas vu ! Et puis, elle avait apparemment quelque chose d'important à me dire tantôt.


" Je ne pense pas que la ballade à cheval soit une bonne idée. Regardez le ciel, le temps change et nous ne sommes pas sûrs de rentrer secs en partant maintenant... "

Merci maman ! Je suis sûre que c'était elle qui avait ordonné aux nuages de se pointer maintenant.

Ravagé dites-vous ? Mais non ! Juste un peu perturbé !

Seulement, je ne savais pas quoi proposer de mieux. Rester là nous assurait la saucée, rentrer dans le château était mission impossible (et sans Tom Cruise, la mission était véritablement impossible), enfin bref. La situation rimait avec complications...
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 30 Mai - 16:51

Elisabeth regarda son frère amuser.

"Je ne savais pas qu'un peu de pluie te faisait frémir, François! Mais tu as raison: cette idée semble déranger ta douce. Ne la brusquons pas!"

Elisabeth en avait oublier l'annonce qu'elle devait faire à son frère. Elle avait été chambouller par la nouvelle de son frère avec Isabelle. Elisabeth s'approcha d'Isabelle et prit sa main.

"Ma chère, il vous faudra bien du courage pour le dompter. Mon frère est un homme fougueux mais je vois qu'il tient à vous. Nous pourrions peut-être discuter à un autre moment ... François semble vouloir rester avec vous seule."

Elisabeth regarda le château au loin. Elle devrait rejoindre ses filles. La nourrice les avait garder si longtemps. Pourtant, cette dernière s'obstinait à éloigner les petites. Elisabeth eu soudain le regard triste. Elle revint vers son frère et le laissa une bise sur la joue*. La pâleur naturelle de son visage avait était évincer par la pâleur fatiguée et maladive.

"Je pense que la nourrice est déjà repartie avec tes nièces. Dommage...je... Tu ne les veras que demain!"

Elizabeth sourit en voyant le couple caché et mystérieux.
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 30 Mai - 17:50

Aaaaaaah. C'est quoi cet air amusé ? Double aaaaaaah. Pourquoi ?
C'est terriblement gênant. La dame elle a tout compris. Compris quoi ? Que François de Vendôme et son machiavélique destrier m'avaient traumatisée à vie ?
Peut-être pas, mais en tout cas elle a compris l'essentiel.

Et puis, eh, oh. Il a raison, Chouchou, quoi. Il va pleuvoir, hein. Ce n'est pas comme si c'était juste une excuse pour me faire échapper à la très certaine mort douloureuse que j'aurais eu à subir si madame la soeur de mon soudain-presque-fiancé avait été moins compréhensive.
Oh cieux.
(Note mentale : me rappeler de récompenser Chouchou pour son acte de bravoure héroïque, soit lire dans mes pensées puis faire remarquer qu'il y a de la pluie pour me sauver de ladite très certaine mort douloureuse. Chou', t'es un as.)

Juste un problème, peut-être. Maintenant ma future-presque-belle-soeur doit être persuadée que : 1) son frère est en sucre et fuit la pluie comme la peste. 2) je suis une psychotique appeurée qui exerce le "vade retro" avec les spécimens équins de l'écurie versaillaise.
Quel couple étrange, hein. Le pluie-phobe et l'équino-phobe. On est faits l'un pour l'autre, je le savais.

Sans plus de cérémonie, madame la duchesse Elisabeth saisit l'une de mes mains. Ce qu'elle dit, pour sûr, me fit rougir encore plus que tout à l'heure. Je me suis métamorphosée en tomate ambulante, mais gageons que ce n'est pas extrêmement grave et que François appréciera beaucoup ma nouvelle couleur, très tendance.

Disons que je n'avais pas l'habitude qu'une dame noblissime de rang vienne me donner des conseils sur comment "dompter" François. Encore moins quand ledit François est juste à côté. Ouh. Maintenant il va s'imaginer que je cherche à le dompter, tel un animal féroce que j'aurais du mal à apprivoiser. Tu parles. Comme si les hommes, ça pouvait s'apprivoiser. J'suppose que la duchesse elle doit y connaître un rayon, sur les hommes, quand même. Ce s'rait pratique parce que pour moi, leur langue, c'est de l'hongro-russo-chino-polonais mélangé avec de l'indien des Amériques. Ouais. François aussi sait se rendre incompréhensible. Alors pour le dompter, comme elle dit, bonjour.


"J-je ferai de mon mieux... je crois."


Mouais. T'aurais pu trouver mieux comme réponse, hein, Is.
Je me fais honte, parfois. Hmph.

Comment ça, comment ça, il veut se retrouver tout seul avec moi ? Je jetai un regard dubitatif vers le duc. Hum. Verdict ? Aucune idée. Alors comment elle pouvait savoir, Elisabeth, hein ? En même temps, c'est son frère, elle le connaît depuis plus longtemps que moi.
Et puis, je me suis sentie égoïste, tout d'un coup. Vrai. Ils étaient là, à parler tranquillement dans une conversation je-t'aime-je-t'adore-frangin-frangine, et moi, l'abrutie de service, l'incrusteuse sans vergogne, je me permets de les gêner en avançant des propos jaloux et pernicieux et incestueux qui n'ont pas leur place dans ce bas monde, et encore moins dans mon pauvre petit esprit entièrement vierge et pur. En un mot, je crains.
Ou en un autre mot, je suis la plus égoïste de toutes les amantes de la surface de la planète.
Oui, ça fait toujours du bien de se faire des auto-compliments.

En bref, j'étais un peu honteuse d'avoir tout interrompu (j'en ai mis du temps à m'en apercevoir) et en plus d'être susceptible de "voler" l'attention de François à sa soeur. Hey. Je peux être possessive, mais je sais qu'il y a des limites, quand même. En plus, en entendant Elisabeth parler si tristement des nièces de mon chevalier servant, là, eh bien... j'ai eu l'impression que c'était de ma faute s'il ne pourrait pas les voir. Je l'avais trop retenu.


"Hum..." émis-je, gênée. "Je... pardonnez-moi... Je ne voulais pas interrompre votre conversation avec votre frère... Je... je ferais peut-être mieux de m'en retourner au château pour... hum... achever mes tâches."

La tache, c'est moi.
Sérieusement, ce n'est pas comme si j'avais vraiment quelque chose à faire. Enfin, si, deux ou trois trucs peut-être que je pourrais me trouver, mais pas grand-chose. Ce seraient des heures à m'ennuyer dans les appartements de Marie.
Parce qu'après avoir vu François à Versailles, je n'avais plus très envie d'aller visiter les cuisines ou autre. J'avais plutôt envie de penser à lui. Ca m'arrive, ouais.

Je mis mes mains derrière mon dos, afin de mieux les triturer sans qu'Elisabeth les voie. Je regardais obstinément le sol, comme si j'y avais repéré un ver de terre extrêmement intéressant (sachant que ces bestioles me répugnent et que si j'en vois un, je crie honteusement à la mort du pauvre invertébré). Je fis un pas vers l'arrière, avant de me mettre à balancer mon corps d'avant en arrière.
C'est que moi, quand je suis gênée, ça se voit. Si c'est pas magnifique.
Meurs, Is. C'est ce que tu mérites. Tu feras un malheureux (si Chouchou daigne bien être malheureux), mais beaucoup d'heureux.

Il suffit de m'ignorer.
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 30 Mai - 18:13

Elisabeth vit que la jeune femme se sentait gênée. Elle avait beau cacher ses mains dans son dos, rien à faire: ékisabeth voyait bien qu'elle était gênée. Elle s'avança vers la pauvrette tourmentée par la noblionne sans mauvaise intention. Elle attrapa son bras pour faire revenir ses mains devant elle.

"C'est mieux que vous nous ayez interrompu. Si vous vous étiez enfuie, vous auriez garder le doute sur la relation de François avec moi. C'est mieux que l'on se rencontre après tout. N'est-ce pas Isabelle?"

Elisabeth sourit. Elle avait insister sur le Isabelle comme pour inviter celle-ci à lui répondre en l'appellant par son prénom. Elle se sentait presque également obliger d'expliquer sa réflexion à propos de ses filles.

Elisabeth baissa la tête comme pour bien choisir ses mots.

"Mes filles ne sont pas souvent avec moi. C'est le regret que j'ai. On m'en prive voyez-vous! François les voit encore moins que moi. Ca n'efface pas leur amour pour leur oncle."

Elisabeth gardait un visage joyeux, masque d'une peine. Ses enfants étaient sa vie. Elle était une femme libre mais la famille de son époux s'était chargé de la rappeler à l'ordre et lui apprendre à être une femme de ce monde.

"Isabelle! Je suis désolée des diverses malentendus que je vous ai imposée sans mauvaises pensées."
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 30 Mai - 19:14

C'est pas que je sois fille timide à souhait qui mouille ses bas rien qu'en suspicionnant qu'on lui parle, mais... sérieux, j'étais très gênée, va savoir pourquoi, face à la soeur de François. Mondieuhmondieuhmondieuh. C'est qu'elle est gentille, mais après l'avoir traitée mentalement de tous les noms et en plus l'avoir salement accusée, la voir toute contente pour mes pseudo-fiançailles, puis toute triste à cause de mes -hem- futures-presque-nièces, c'était un peu trop.
Hooonte sur moi. Je ne savais pas où me mettre, c'est tout.

En plus, elle insistait sur mon prénom. Qu'est-ce que ça voulait dire, ça, hum ? Depuis quand les nobles dames de la cour appellent les domestiques par leurs prénoms ? Ca va pas non ? Ok, je suis sa future-hypothétique-belle-soeur, mais... mais...
Panique, panique. Versailles est un monde de fous, je savais que je n'aurais pas dû venir.


"Oui... je suppose... mais je... enfin... j'ai... je veux dire..."

Constatation plausible : je suis tellement intelligente. Maintenant, elle va penser que je ne sais pas construire des phrases bien structurées et qui aient un sens, et va me prendre pour une fille d'âge mental douteux.
Ou alors elle va comprendre que je ne sais pas quoi dire. Au choix.

Elisabeth est très sympathique, mais, ouh, si je lui déplais, j'ai peur de déplaire à François. C'est triste, mais c'est ainsi. J'ai peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas, alors impossible d'être à l'aise avec la soeur de mon futur-supposé-mari.

Je soupirai doucement. Quelque part, dans la tristesse de la duchesse, je pouvais comprendre quelque chose. Je n'avais pas été séparée de mes filles, vu que François et moi n'avons même pas encore pensé à la reproduction (ok, effacez de vos esprits pervers et pollués ce que je viens de dire, bande d'ignobles petits voyeurs), mais j'ai été séparée de ma mère bien assez tôt, ainsi que ma soeur, Jeanne. Toutes deux avons porté ce poids difficilement, et avons dû être fortes pour notre petit Jacques. Ca fait mal de perdre quelqu'un. C'est pourquoi séparer une mère de son enfant me semblait tout à fait contre-nature. Pour moi, une fille devrait toujours, et tant qu'elle le peut, rester auprès de sa mère, afin de ne pas regretter plus tard.

Mais il est vrai qu'en monde noble, les choses ne sont pas comme cela. Il arrive même que la mère soit tout à fait indifférente au sujet de sa fille, comme si elle n'était pas plus importante que cela. Je serrai les poings. Décidément, je ne comprendrais jamais le monde noble.

Eh oh. Un instant. Pas que je veuille tout rapporter à ma petite personne, mais entendez-moi bien : je REFUSE qu'on me sépare de mes enfants, moi, hein. Peu importe ce qu'il en dira, François. Il n'avait qu'à pas me fiancer sans m'en parler avant, pour commencer. Et puis mince.

Mais à ce propos, devant Elisabeth de Vendôme, je me suis tue. Je n'avais rien à dire pour la consoler, et je préférai ne pas la blesser davantage. De toute façon, je ne me serais pas crue assez intime pour lui imposer mon avis, et même s'il s'agissait de ma future belle-famille (restons dans le domaine de l'hypothétique), cela ne me regardait pas, ou du moins j'en jugeais ainsi.

Et voilà qu'elle s'excusait du malentendu. Hum... à ce propos... c'était quand même un peu ma faute, hein. Moi, la tomate sans cervelle qui recommence à se sentir mal à l'aise.


"Il ne faut pas vous en faire. Je préfère, franchement, avoir été victime d'un malentendu plutôt que de découvrir que mes craintes..." je jetai un regard assez, hum... évocatif sur François. "... sont fondées."

Et puis, redétournant mes yeux de la vision de rêve (je sais, je lui jette des fleurs vingt-six heures sur vingt-quatre), j'osai un timide sourire à madame Elisabeth, qui n'était, convenons, en fin de compte pas si intimidante que cela.

Ouf.
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MessageSujet: Re: retrouvailles entre frère et soeur   retrouvailles entre frère et soeur Icon_minitimeVen 30 Mai - 19:30

Elisabeth voyait toutes les pensées d'Isabelle par ses gestes. Lorsqu'elle avait dit qu'elle avait été séparer de ses enfants, la jeune femme s'était cripsée. Il est vrai que la noblesse de robe n'avait pas une vie très enviable. Certes, elle avait la richesse et la reconnaissance du souverain mais au prix de leur vie de famille et leurs amours.

"Je dois me retirer. Je dois voir... quelqu'un!!"

L'heure avançait et elle devait voir le médecin. Elle n'avait toujours rien dit à François mais elle ne voulait le perturber car tout ne s'annonçait pas pour le mieux.
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