Le Temps du Roi ~ Une Légende
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 Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ]

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Isabelle Tremblay
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MessageSujet: Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ]   Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_minitimeVen 9 Mai - 23:40

Maman, c'est quoi l'amour ?

Auteur : DarkyAnge sur ff.net, Isabelle Tremblay dans ces recoins obscurs de Versailles Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_cool

Statut : 8 chapitres d'écrits. 2 postés. [ 8 postés sur ff.net ]

Rating : Pas vraiment de limite d'âge pour l'instant Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_smile

Genre : Romance / Humour

Personnages Principaux : Ginny Weasley, l'héroïne givrée. Harry Potter, le Survivant, son béguin de toujours. Ainsi que la famille Weasley, Hermione Granger, Sirius Black.

Couples : Harry/Ginny, Ron/Hermione.

Résumé : 'Je suis givrée, je suis maudite, je fais une fixation sur les extra-terrestres et je vais mourir vieille fille. Voilà l’histoire de ma vie.' Que va-t-il se passer quand Ginny se verra obligée de jouer à la maman ?

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ils sont à J.K. Rowling. Sauf l’histoire sortie de mon humble matière grise et l’humour corrosif de G. M. Weasley, que je lui ai prêté avec beaucoup de bonté. J'aimerais bien, mais je ne gagne pas de sous avec cette fanfic'.


Avertissement obligatoire exigé par les lecteurs

Règles de Sécurité Pré-Lecture – À SUIVRE ABSOLUMENT

(si vous tenez à revoir la lumière du jour après la lecture de cette fanfic)

I. Il est fortement conseillé de s’installer dans une île déserte et tropicale appelée Mungcoco, localisation Carré des Maillots (près du Triangle des Bermudes), enfouilli(e) avec votre ordinateur au fin fond de la boîte en carton de déménagement dans le cachot sous-terrain du château renforcé de murs insonorisé et à preuve de balles principal de l’île désertique.

À DÉFAUT :

II. Éviter de vous trouver près de vos parents, amoureux, amis, camarades, collègues, connaissances, ennemis, idoles, fans, supérieurs, inférieurs, grands, petits, gros, maigres, etc. ou toute autre personne auprès de laquelle vous ne désirez pas passer pour un psychopate hystérique sans nexus ni logique bon pour l’hospice.

III. Ne pas lire cette fanfic après le lever du jour pour ne pas indisposer les japonais, ni après la tombée de la nuit pour ne pas faire peur aux allemands.

IV. Ne pas manger des chips, ou du gâteau, ou des pâtes, ou des canards à la groseille et sauce piment harrissa avec des cookies confits à la bierre et un nuage de lait parfumé à la vanille, ou quoi que ce soit d’ailleurs, pendant la lecture, car risques très grands de s’étouffer, de salir votre clavier et de gaspiller de la nourriture pour RIEN.

V. Ne pas boire de la Vodka, ni du Rhum (trinquons mes jolis yoho !), ni du sirop de menthe ni rien pendant la lecture. Pour les risques, voir le point précédent.

VI. Faire des pauses de quelques minutes toutes les demie-heures, afin de vérifier si votre diaphragme n’a pas subi de dommages supérieurs et pour avoir l’occasion de faire un repas complet et équilibré (rappelons que fumer tue).

VII. Attention à la pleine Lune.

Ces règles de sécurité sont totalement obligatoires. Nous ne répondrons d’aucun dommage matériel, psychologique, virtuel ou autre causé par cette fanfic. Si les symptômes persistent pendant plus de quarante-huit heures, je vous conseille d’aller voir un bon psy.


Remarque de l'auteur :
Hum... l'une de mes premières fanfics, et la seule que j'aie postée jusqu'à ce jour. La seule, aussi, que je suis sûre de finir un jour... Ou du moins j'espère. J'sais pas pourquoi j'la poste là. J'ai rien d'autre à faire je crois xD Bref, bonne lecture à vous ^^


Dernière édition par Isabelle Tremblay le Ven 30 Mai - 22:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ]   Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_minitimeSam 10 Mai - 0:13

Chapitre I – Réveil de l'Amour Perdu

-- Oo§oO --

Le vent soufflait dehors. Les arbres balançaient leurs feuillages dans le jardin sous le ciel gris. Puis le vent ne souffla plus, et une goutte tomba du ciel.

Je regardais par la fenêtre de ma chambre. C’était pourtant l’été ! Je poussai un soupir, tout en pensant à ma vie et à son sens.

Ginny Weasley, majeure depuis l’année précédente, récemment sortie de l’école de magie et de sorcellerie de Poudlard. Avec mes bons résultats en ASPICs (je me souviens encore de l’innondation provoquée par les yeux de ma mère, ce qu’on appelle communément « larmes de joie »), je ferais bientôt des études pour être auror. Côté coeur, j’avais abandonné. Eh oui, pauvre de moi.

En fait, si vous y pensez, je n’ai jamais changé.

C’est vrai ! Même si je grandis (maintenant on dit aussi vieillis paraît-il), je suis toujours la même. Toujours la même petite fille rêveuse, maladroite et bavarde (c’est ce qu’on m’a dit) que j’étais autre fois, et la seule différence c’est que je ne suis plus une petite fille. A part si on est une petite fille quand on entre dans sa dix-huitième année.

Mais, vous savez quoi ? Ne pas changer, ce n’est pas toujours un avantage.

Quelqu’un frappa à la porte. Et c’est alors que j’entendis de l’autre côté, ô miracle ! la voix de mon cher frère adoré. Oui, vous avez deviné, il s’agissait de Ron Weasley.

-Ginny, viens, le dîner est prêt.

Bon, en fait, ça donnait plutôt quelque chose comme :

-Gin’, y a l’dîner qu’est prêt, alors grouille-toi ou maman te tue.

Mais bon. Vous m’avez comprise.

Il s’ensuivit un bruit sourd, puis une espèce de grognement qui ressemblait plus ou moins à : « Fichue marche pourrie rongée de termites ! »

Je ne pus contenir un sourire. Au moins, je n’étais pas la seule qui ne changerait jamais.

OoOo§oOoO

Ronald Weasley, grand-frère de son état, auquel j’ai attribué le doux surnom de Screugneugneu (si, si, ça lui va comme un gant, j’vous assure !), était en fait arrivé la veille. Ces derniers temps, il avait été très occupé, car il aidait Harry Potter et Hermione Granger, donc, ses meilleurs amis, à avancer sur le chemin de la destruction d’un psychopate qui semble avoir un penchant pour les génocides de moldus. Ouais, on a tous deviné : Lord V..., le crétin qui se prend pour le messie du mal et en est fier. Ron disait que la Grande Guerre serait bientôt finie. Je lui faisais confiance. Avec les deux autres zigotos, il était cap de tout, même de sauver le monde.

Bref, frérot était revenu parmi les vivants au Terrier depuis 24 heures à peine, histoire de nous faire un petit coucou, rester un jour ou deux puis nous laisser à nouveau. Ensuite, il repartirait chercher les aux sucres... les ornuxe... les horcruxes, oui, c’est ça, avec son pote et sa fiancée.

FIANCÉE ?

COMMENT ÇA, FIANCÉE ?

J’ai raté une marche, c’est pas possible.

Attendez que je m’en souvienne... Ah, oui. Il nous l’a annoncé dans la cuisine, alors qu’on prenait notre thé. Et tous les Weasley présents (sans compter Ron, bien sûr) l’avaient regardé comme s’il était un martien. C’est-à-dire, les Weasley présents à part Ron, c’était maman, papa et moi.

Sans blague. Même mon frère avait trouvé une fiancée. Et moi ? On m’avait oubliée ?

Revenons à nos dragons. Mon frangin rougit considérablement à cet instant. Il balbutia d’une toute petite voix:

-Ben, euh, oui, euh, fiancée... On se mariera quand la guerre sera finie.

Pauvre Ron.

Pauvres papa et maman, aussi. Je ne les avais jamais vus dans un état pareil. Les yeux de papa s’arrondirent comme des soucoupes, et maman ouvrait et fermait la bouche pour ne rien dire, plusieurs fois. Ron, crétin. Il aurait pu les ménager, non ? Ça leur avait sûrement fait un choc.

Bon, d’accord, je n’étais pas mieux. Complètement bluffée serait un euphémisme.

Quand l’information pénétra enfin dans mon cerveau, chose qui prit deux ou trois minutes de ma courte existence, je poussai un soupir de soulagement. Puis, joignant mes mains en prière, je soufflai : « Alelluia. »

Comprenez-moi bien. Je n’ai jamais douté une seule seconde que mon frère soit capable d’avoir une fiancée. Nan, pas du tout.

Bon, d’accord, j’ai peut-être douté de ça une seconde ou deux.

Comme je disais, je n’en doute pas. Seulement, ces deux-là sont un cas assez spécial. Si, si. Ils se sont tourné autour pendant tellement longtemps que je me demande si je n’aurais pas fini par péter les plombs et déclencher une deuxième Guerre ou un truc du genre s’ils en étaient resté là.

Dire que j’aurais pu moi aussi être une psychopate déclencheuse de guerre.

Mon frère se tourna vers moi. Il avait entendu le coup du Alelluia. Super, heureuse de vous avoir connus. Remarque, c’était peut-être bien comme ça. J’allais mourir, certes. Mais je pourrais quitter la terre sans regrets. Le frangin avait enfin une fiancée, et cette fiancée, c’était Herm’, ma meilleure amie, celle qui se plaignait toujours de mon crétin de frère. Comme ils étaient ensemble, je ne me serais sentie donc pas coupable en mourrant. A part peut-être pour un truc. Qui allait nourrir mon chat ?

Devinez quoi ? J’attendais une explosion. Et qu’est-ce que j’ai eu ? Un grand sourire. Ça m’a vraiment inquiétée. Hermione avait sûrement une bonne influence sur mon frère, je crois qu’elle commençait à lui déteindre dessus. Mince alors.

J’avoue que j’aurais peut-être préféré l’explosion. Me chamailler avec mon frère, c’était un de mes passe-temps favoris ; autant en profiter, tant qu’il était là.

OoOo§oOoO

Ron, visiblement très pressé, passa en me bousculant. J’allais lui lancer une réplique cinglante ; il n’avait même pas daigné s’excuser ! Je stoppai net quand je vis qu’il rangeait ses quelques affaires en vitesse, marmonant des mots incompréhensibles. Du martien, sans doute.

En tout cas, il était énervé, et ça m’énervait de le voir énervé. N’y tenant plus, je lui demandai ce qu’il fabriquait. En guise de réponse, j’ai eu droit à un : « Harry a des problèmes. »

Et, avant que je ne puisse l’interroger sur quoi que ce soit, mon Screugneugneu de frère transplana, laissant derrière lui une moi très perplexe.

OoOo§oOoO

Le lendemain, dans la soirée, Maman, papa et moi étions dans le salon. On écoutait la radio. Enfin, à cette heure-ci c’était Celestina qui chantait à tue-tête (et elle tuait vraiment ma tête), donc ce serait plus juste de dire que, pendant que maman radotait, papa et moi on essayait d’ignorer la voix qui emplissait toute la pièce.

Faites que ça s’arrête.

Faites que ça s’arrête.

Faitesqueças’arrête.

Envoyez-moi n’importe quoi, mais faites que ça s’arrête.

« POP ! »

Tout-à-coup, trois figures humaines (remarque, ça aurait très bien pu être des martiens... excusez-moi, je fais une fixation sur les extra-terrestres.) apparurent au milieu du salon. Maman poussa un cri.

Moi, j’étais au bord de l’attaque cardiaque.

Papa étégnit la radio.

J’inspirai profondément, plusieurs fois de suite. Dès que mon pouls se mit à battre plus ou moins, je dis bien plus ou moins normalement, j’analysai les trois apparitions.

La première chose que je remarquai, c’est qu’ils étaient couverts de sang.

Yeurk. Pas joli-joli à voir.

Ensuite, j’ai vu qu’un garçon roux et une fille aux cheveux châtains portaient bras dessus-dessous un deuxième garçon, brun, celui-là. Binoclard aussi.

Choc total. Ces trois E.T., c’était Ron, Herm’ et Harry.

Ok. Inspire, expire. Inspire, expire. Surtout, ne pas...

-MAIS VOUS VOULEZ NOUS TUER OU QUOI ?

...leur hurler dessus.

Fichu caractère de rousse. Je m’en serais bien passée.

Un autre coup d’oeil et je compris que quelque chose n’allait pas. Ron et Hermione souriaient bizarrement. Harry, c’était pire. Il fixait le sol sans le voir vraiment. Il semblait hypnotisé. Un sourire tout aussi bizarre que les deux autres, mais serein aussi, presque dément. Et un regard vide. Sérieux. Ça m’a fait frissoner.

Comme ce crétin de Ron n’avait toujours pas compris que le regard insistant que je lui vouais depuis quelques minutes réclamait des explications, j’ai tâché d’être plus explicite.

-OK. Est-ce que vous POURRIEZ me DIRE ce qui vous a pris d’appararaître comme ça, tous dégoulinants de sang, en plein MILIEU DU SALON ? Je vous signale que j’ai failli crier à l’invasion des martiens ! ALORS VOUS NOUS EXPLIQUEZ OU PAS ?

Vous vous demandez sûrement où sont passés mes parents. Ils étaient carrément paralysés. Je suppose qu’ils ont cru à l’invasion de mangemorts, eux. Quand on est tétanisé, on prend quelque temps à se récupérer du choc. J’ai juste récupéré plus vite qu’eux.

Ron réagit enfin. Il sursauta, ainsi que Mione. Harry ne bougea pas d’un pouce. Le sourire ne se décolla pas non plus de leurs faces. Ils étaient vraiment très bizarre. Ça fait peur.

-La guerre est finie, articula enfin le frangin. Tout est fini. Il est mort.

Hein ? Tu peux répéter un peu ?

-Raconte-leur, Harry, fit Mione en regardant ledit Harry.

Celui-ci se réveilla soudain, et regarda chacun des membres du clan Weasley dans les yeux. J’ai eu à cet instant un léger problème. Rien de bien grave. Ou plutôt, si, pour moi c’est grave. Le fait est que, quand il planta son regard dans le mien, je ressentis... hmmm... une petite secousse à l’estomac.

Oh non.

Très mauvais, effectivement. C’était surtout pas le moment.

Notre Harry national se releva. En boîtant, il se dirigea vers le canapé du salon. Après un soupir, il commença son récit.

Avec l’aide de Ron et Herm’, il nous raconta tout en détail. Vraiment tout. RAB. Le dernier Horcruxe. Le repère du psychopate. La bataille finale. Sa victoire. Tout.

A la fin de l’histoire, Harry s’endormit. Il était épuisé, et personne n’allait le blâmer. Un grand silence s’abattit sur nous. Je n’osai dire quoique ce soit.

OoOo§oOoO

Bien sûr, on était extrêmement heureux que la Guerre soit finie. On n’y croyait presque plus. Le problème, c’est que cette joie fut de très courte durée.

En effet, notre Survivant était, comme qui dirait, endormi depuis deux jours. Aucun sort, potion ou quoique ce soit n’avait pu le réveiller. Et nous craignions pour sa vie.

On l’avait installé dans l’ancienne chambre de Fred et Georges. Maman avait réussi à changer ses habits. Maintenant, il reposait torse nu sous les draps de son lit.

Je ne sais pas pourquoi, mais... n’allez rien penser de déplacé... j’avais tenu à m’occuper des blessures, pansements, etc. Mine de rien, il était couvert d’hématomes. En plus, c’était la seule chose que je pouvais faire pour lui, et on doit faire ce qu’on peut. Surtout que je me sentais très concernée. C’était simple. Je restais à son chevet le jour pour le soigner, et la nuit je veillais pour changer les bandages. On ne songea pas à m’en empêcher, et c’est tant mieux pour moi.

La deuxième nuit, alors qu’une petite bougie blanche, posée sur la table de nuit, se consommait lentement, laissant une faible lueur tremblotante à m’éclairer, je réflechissais en regardant l’ « Élu » endormi. Sa respiration, lente et sacadée, et son air si paisible me troublaient. Il ne savait certainement pas qu’un débat animé se déroulait dans ma tête.

J’avais juré... J’avais juré. Juré de ne plus l’aimer. Je ne peux pas l’aimer ! Lui, il ne m’aime pas... , pensai-je avec une certaine tristesse.

Ne me regardez pas comme si ma tête était dévenue verte et rose comme un ET. Fallait bien que ça arrive un jour ou l’autre, non ? Je m’étais dite que, si j’étais là, le coeur y était peut-être pour quelque chose.

Je dis bien peut-être.

Une petite voix vint me répliquer à ce moment-là :

‘Pourquoi pas ?’

Tu casses tout, là.

‘Vous avez déjà été ensemble. Qui te dit qu’il ne t’aime plus ?’

Écoute, c’est bien beau de rêver, mais... c’était il y a deux ans. Deux ans, Ginny. Ce n’est pas rien ! Il m’a sûrement... remplacée.

‘Je ne suis pas d’accord.’


(Ne me prenez pas pour une folle. On peut bien faire la conversation avec soi-même de temps en temps, non ?)

‘Il t’a quittée, oui, mais parce qu’il voulait te protéger. Pas parce qu’il ne t’aimait pas, non. Et puis, la guerre est finie ; maintenant que tu ne crains rien, tu as une chance.’

Bien sûr ! Comme si c’était aussi simple que ça. Je voudrais bien, moi.

Il ne m’a fait AUCUNE promesse. Il ne m’aime peut-être plus. Comment peux-tu savoir ?

Et paf !

‘Je ne sais pas s’il t’aime, et je ne peux pas le savoir, me répondit doucement la petite voix. Mais il y a bien une chose que je sais : toi, tu l’aimes encore...’

Je hais cette petite voix.

Je décidai donc de l’ignorer et de penser à autre chose.

Hmmm... quel jour serait-on, le lendemain ? Le lendemain... ce serait mon anniversaire. J’aurais dix-huit ans.

Super. Comme si, avec tout ça, on était en condition de fêter mon anniversaire.

Je suis maudite.

OoOoO§OoOoO

On était le matin. Je me réveillai à genoux sur le sol, la tête reposant sur mes bras croisés sur le lit. En tournant ladite tête, j’aperçus entre mes cheveux en pétard un visage qui me fixait de ses beaux yeux verts.

« Hello, la Belle au bois dormant... », fit-il, un sourire goguenard aux lèvres.

Il était réveillé.

Au diable les rougissements.

« Bonjour », répondis-je, me levant et essayant d’arranger un peu mes cheveux, ce qui marcha plus ou moins.

Quand je vous disais que je suis maudite.

Je poussai un soupir.

« Ex... excuse-moi, bredouillai-je. J’étais... vraiment... très... euh... fatiguée, hier soir.

-C’est ce qu’il me semblait. »

Maieuuuuhhh ! Il pouvait pas arrêter de se fiche de moi un peu ?

Aïe. Un blanc. Je ne savais absolument pas quoi dire. Ce fut sûrement pous cela que je sortis cette phrase, la plus intelligente qui soit :

« T’as faim ? »

Oui, je sais. C’est nul.

« Je veux dire, tu veux que je t’apporte ton petit déj’, ou quelque chose du genre ? »

L’agent P (j’adore ce surnom... il vient de Ron.) fronça les sourcils.

« Je peux y aller tout seul, ça ira. »

Ah, c’est bien un garçon, ça ! Cette manie de dire « Je peux faire tout seul. » En tant que fille perdue au milieu des mecs à la maison, je peux vous en donner une de psy : les mecs disent ça soit pour prouver leur indépendance, soit pour prouver qu’ils sont forts. Je m’y connais pas mal là-dessus, j’peux vous le garantir.

Toujours est-il que cette manie est on ne peut plus énervante.

« Tu ne devrais pas, répliquai-je. Tu n’es pas complètement guéri.

-On dirait ta mère », me taquina-t-il.

Harry :1, Ginny :0.

Je suis sûre qu’à ce moment-là, on aurait pu me confondre avec une énorme tomate ambulante.

Je suis à plaindre.

« Allez, laisse-moi me lever. »

Et, sans attendre de réponse, Mr Indépendance se leva.

Il était... craquant. Très craquant. Trop craquant.

J’avais passé 48 heures à côté de lui sans le remarquer, mais il avait encore grandi. Des cheveux noirs rebelles, un sourire parfait, et ses yeux... oh, ses yeux. Verts comme jamais.

Juste un truc qu’il n’avait pas prévu. Il était torse nu.

Je ne suis pas perverse, loin de là. Mais, je veux dire, impossible de ne pas remarquer.

La température avait considérablement augmenté. J’avais chaud, très chaud, horriblement chaud. Je détournai le regard. Il sembla comprendre et se couvrit du T-shirt plié sur la commode. Je préfère ne pas faire plus de commentaires.

« Au fait, demanda-t-il, pensif, j’ai dormi combien de temps ?

-Deux jours », répondis-je, encore un peu gênée.

Pendant quelques secondes, Harry réfléchit. Après une intense concentration, il se tourna vers moi, et dit simplement :

« Joyeux anniversaire, alors. On y va ? »

Cela va sûrement vous paraître étrange, mais tout à coup, je me suis sentie très, mais vraiment trèèèèèèèèès heureuse. Comme si le monde était plus beau qu’avant. C’est avec mon plus grand sourire sur le visage que je suivis le jeune homme vers la cuisine.
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MessageSujet: Re: Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ]   Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_minitimeVen 30 Mai - 22:51

Chapitre II – Surprises pour mes dix-huit ans

-- Oo§oO --



-

Mon petit coeur
Je n’sais pourquoi
Bat très très gai
Quand il te voit


*o*o*o*o*

« Joyeux anniversaire, alors. On y va ? »
Cela va sûrement vous paraître étrange, mais tout à coup, je me suis sentie très, mais vraiment trèèèèèèèèès heureuse. Comme si le monde était plus beau qu’avant. C’est avec mon plus grand sourire sur le visage que je suivis le jeune homme vers la cuisine.


Gah.
L’heurosité dans laquelle je me sentais était infinie.
Je sais que ce mot n’existe pas, mais bon.
Quoique. Je devrais peut-être chercher dans le dico. Histoire de vérifier que je ne dis pas de bêtise.
Ça ne veut rien dire, hein ?
Bref. Nous arrivâmes dans la cuisine. Ils m’attendaient tous. Ma famille, je veux dire. Ils m’attendaient parce que j’étais l’heureuse gagnante du jour. Je gagnais un an de plus.
Bien sûr, ils ne sont pas restés à table les bras ballants, sans rien faire à part m’attendre. C’est pour ça qu’en arrivant dans la cuisine, la famille était très occupée. Chacun à sa façon.
Maman et Mione semblaient avoir à peine touché leurs oeufs au bacon. Elles parlaient joyeusement des préparatifs du mariage. Mariage ? Quel mariage ? Ben celui de mon frère, bien sûr. De mon débile frère Rony et de ma meilleure amie Hermione.
Triste ironie du sort.
Et c’est là que ma tirade dramatique laisse place à une indignation naissante.
Elles auraient pu au moins m’attendre pour en parler! J’aime les fêtes. Les mariages. D’accord, je n’étais pas très enthousiaste pour le mariage de Fleurk (pardon, Fleur) mais ça ne veut rien dire. Juste que je n’aime pas trop qu’on essaye de me coltiner une robe « or pâle » pour demoiselle d’honneur. Sous prétexte que le rose avec mes cheveux fait un contraste horrible. Non, mais !
Ok, Gin’, calme-toi. Fleurk n’existe plus. Maintenant, Fleur est mille fois plus sympa.
Bon, pas sympa-sympa. Elle a toujours son petit côté Fleurk. Mais sympa quand même. Surtout depuis qu’elle est maman.
Papa, lui, lisait le journal. Il vérifiait, comme tous les matins depuis deux jours, si, par hasard, la Gazette avait été informée de la fin de la Guerre. Vu la tête à papa, non. Eh. Elle est passée où, Rita Skeeter ? L’aurais-je sur-estimée ?
Quand à Ronnichou, il avait littéralement la tête dans son bol de céréales et lait. Je parle sérieusement. Introduire un « presque » dans l’avant-dernière phrase serait un mensonge.
Quoiqu’il en soit, dès que j’entrai dans la salle, silence momentané, puis « Joyeux anniversaire ! » qui retentit. Autre silence. Agent P vient d’entrer. Normal qu’ils soient tout étonnés : Harry était resté dans le coma pendant deux jours. Ils ne s’attendaient certainement pas à ce qu’il soit révéillé. Ils nous dévisageaient donc comme les extra-terrestres que nous sommes peut-être. Enfin, pas Harry, mais moi, on ne sait pas. Rien n’a été scientifiquement prouvé.
Revenant sur Terre. J’ai été étonnée, non pas par le subite silence, comme vous avez pu le constater, mais à cause de mon frère. Il avait interrompu la dure tâche qu’il accomplissait : manger le plus possible en un minimum de temps. Oui, Ron. Screugneugneu s’était arrêté de manger, sous l’effet de la surprise.
Impossible.
Improbable.
Hallucination.
Illusion d’optique.
Je sus, en croisant le regard de Harry, y lire le même étonnement. Cet échange devint un regard complice, et dégénéra en éclat de rire. Les autres nous ont regardés, ébahis, gagner nos place habituelles respectives avec le souffle court.

*o*o*o*o*

Un an de plus...

*o*o*o*o*

Hey ! J’ai eu le droit à une petite fête. En mon honneur ! C’est-y pas merveilleux ?
D’accord, l’expression ‘réunion familiale pour l’anniversaire de la petite Ginny’ serait peut-être plus approprié. Mais c’était une fête quand même, en mon honneur ! Ce n’est pas rien.
Et presque tout le monde était invité.

Liste d’invités

Fred & Georges, Angelina et Katie
Percy et Pénélope
Bill, Fleur et Charles
Ron
Harry
Hermione
Luna et Neville
Rémus, Tonks, Ismène
Sirius


D’accord, pas exactement familiale. Je veux dire, Sirius, les Londubat et les Lupin ne sont pas vraiment Weasley. Par contre, pour Harry et Hermione, eux sont de la famille. Ne posez même pas la question. D’abord Herm’ est ma meilleure amie, je l’aurais invitée de toute façon. Et c’est aussi la future Mrs Ron Weasley.
Argh. Ça fait bizarre.
Et puis y a Harry. Maman le considère comme son fils. Il a sauvé la vie à presque toute la famille. C’est le meilleur ami de Ron. Et il a été mon petit ami.
Bon, ok, ce dernier argument ne compte pas.
De toute façon, le trio infernal était déjà là, alors.
Bref, comme vous le voyez, un paquet de monde pour la fête. J’avais qu’à inviter Rufus Scrimgeour, tant que j’y étais. Ou Drago Malefoy. Nah. Plutôt mourir.
Charlie, lui, ne pouvait pas venir. Il m’avait envoyé une lettre avec « des tonnes de câlins de ton grand frère ». Alors, je ne lui en veux pas.
Enfin. Il y aurait aussi quelques membres de l’ordre du Phénix.
Sauf que, là, ma fête, elle ressemblait plus à une garderie qu’autre chose. Ou même une maternité. Ismène Lupin, presque deux ans et demi, et Charles Weasley, même âge, avaient l’incroyable faculté d’aller partout, de bouger tout le temps, de faire beaucoup de bruit. Malgré les regards autoritaires de Fleur. Parce que Tonks, elle, ne retenait pas sa fille. Son mari non plus, d’ailleurs. Mais lui, c’est un Maraudeur. Faut pas lui en vouloir.
En fait, il avait l’air de pas mal se marrer de la scène, avec Sirius. Ils y participaient, même, aux petits jeux de gamin.
Ça fait quand même plaisir de voir Sirius et Rémus s’amuser comme ça. Depuis assez récemment, Sirius a été innocenté. Il se remet peu à peu de sa condition de fugitif. Et Rémus vit beaucoup mieux avec sa condition de loup-garou, maintenant.
Comme je disais, ça c’était pour l’ambiance garderie. En plus de tout ça, il y avait aussi l’ambiance maternité. Luny et Pénélope étaient enceintes. Lu’ de deux mois, Penny de cinq.
Attendez. Si je compte bien, avec aussi Hermy et Ron qui vont se marier...
Au secooooouuuurs ! Je ne veux pas être la seule célibataaaaiiiire !
Même Fred et Georges avaient des petites amies. Et Sirius aussi, je crois. Ça ne se fait pas. Je les déteste.
Bon, je ne serais pas seule. Il y avait... bon, il y avait Harry.
Ok, je vous raconte la fête. Elle était assez gaie. On restait dans le salon, près de la cheminée. Et ça bavardait beaucoup.
Fred et George montraient quelque chose à Bill, Percy caressait le ventre de Penny tout en expliquant quelque chose à papa (nouveau rapport sur l’importance de la solidité des plumes à écrire, sans doute), Ron et Mione s’embrassaient dans un coin (Hugh.), Fleur surveillait son fils, en papotant avec Tonks sur je ne sais quoi, Rémus se marrait avec Sirius. Moi ? Je discutais avec Harry les chances qu’avaient les Canons de Chudley de gagner le prochain match.
Je vous entends vous moquer d’ici. Vous ressemblez à des autruches en riant, espèce de méchants. Où à des habitants de la planète Babouin-qui-rit.
Je ne faisais QUE discuter avec lui, ok ? Pas besoin de me pointer du doigt. Au moins, j’arrivais à ne pas rougir.
Hey. Qui vous dit que je l’aime ? Et bien c’est faux. Enlevez-moi ça de vos têtes.
Soudain, les lumières s’éteignirent. Je m’apprêtais à m’affoler, à courir dans tous les sens en m’arrachant les cheveux et crier à l’invasion des OVNIs (vous vous en doutiez, hein ?), quand je vis une ombre sortir de la cuisine. Tiens, c’est vrai, je n’avais pas vu maman dans ma petite fête. Elle traficotait quelque chose de suspect dans la cuisine depuis tout à l’heure (communiquait-elle avec ses supérieurs ?).
Attendez. Je suspecte MAMAN d’être un ET ? Si je ne peux pas avoir confiance en elle, où va le monde ?
En fait, au lieu de parler aux chefs de la planète Zorg, maman mettait les bougies ou je ne sais quoi sur mon gâteau. Eh oui, parce que j’avais un gâteau ! Comme le monde est étrange, parfois, non ?
Trève de plaisanterie. C’était pour ça que les lumières étaient éteintes : le gâteaaaauuu !!! En tant que parfaite gourmande (je suis la soeur de Ron Weasley. Vous auriez dû vous en douter.), c’est avec plaisir que je constatai que la pâtisserie était recouverte de chocolat.
Le chocolat. Comment vivrait-on sans lui ?
Et il y avait des cerises dessus !!!
Avec du sucre coloré qui formait les mots : « Bon anniversaire Ginny ! ».
Miam. Du sucre.
Au fond, tout le monde chantait :
« Nous te souhaitons un bon anniversaire,
Maintenant tu es une grande sorcière
Que ta vie soit belle et pleine de confettis
Bon anni, anniversaire Ginny-jolie ! »

On m’a chanté ça quand j’ai eu cinq ans. Cinq ans. Cruel destin.
Je suppose que j’aurais caché mon visage entre mes mains de honte, si je n’étais pas obnubilée, émerveillée et affamée par le gâteau.
Du chocolat.
J’ai pendant une seconde porté mes yeux sur les deux petites pestes d’office, Charles et Ismène. Ils applaudissaient en chantant, semblant très animés. Adorable.
Les dix-huit bougies semblaient attendre le moment où je les soufflerais. Je m’apprêtais à le faire pour en finir vite, quand je sentis quelqu’un saisir mon bras. Oh-oh. C’était Harry.
Frisson.
Osez vous moquer et vous saurez ce que c’est qu’une Weasley en colère.
Mais qu’est-ce qu’il me voulait, le Survivant ?
« Fais un voeu. »
Ce fut ce qu’il me dit.
Un voeu. Quel était mon voeu le plus cher ?
Manger le gâteau.
Oui, bon, mais ça se réaliserait dans pas longtemps, vu que c’était mon gâteau.
Alors quoi ?
Je souris. Mais bien sûr.
Mais je ne vais certainement pas vous dire ce que c’est.

*o*o*o*o*

Liste des cadeaux:

Fred et George
J’ai eu plein d’articles de leur magasin. Je dois avouer qu’au début, j’avais une certaine apréhension, et j’ai donc été soulagée.
Génial. Encore du matériel à utiliser sur Ron.

Katie et Angie
Des habits, beaucoup d’habits, achetés chez Parvati et Lavande (elles entretiennent un magasin de mode) ! Presque toute une garde-robe. Vraiment ravissants. Les filles, y avait pas besoin ! Cela dit, je ne vais pas réclamer.

Percy et Penny
Une longue plume d’Aigle Royal argentée, avec un petit pot d’encre à changement de couleur. Je ne suis plus à l’école, mais ça sert toujours. Percy a dit que c’était sa préférée quand il avait mon âge. Il dit qu’il me l’offre pour se faire pardonner de l’idiotie dont il faisait preuve à dix-huit ans .
Je l’ai pardonné il y a longtemps déjà.

Hermione
Devinez ? Si vous avez dit un livre, c’est que vous êtes forts. Mais pas n’importe quel livre : « Sorts Pratiques, apprenez-les tous ! » est un condensé de sorts utiles au quotidien ou de défense, enfin tous les sorts pratiques. Il y a même quelques potions et conseils, malgré le titre. Ce qui est bien dans ce livre, c’est que tu tombes toujours sur ce que tu cherches. Génial !

Ron
Malgré tout, je l’AIME. Parce que son cadeau est vraiment SUPER. Oui. Une énorme boîte avec les meilleurs bonbons de Honeydukes. Je vais le vénérer pour le reste de ma vie. Ce qui ne m’empêchera pas d’utiliser le cadeau des jumeaux sur lui.

Bill, Fleur et Charles
Une petite poupée en porcelaine avec de longs cheveux roux tressés, dans une robe de sorcière. Une mini-Ginny. Une mini-moi. D’après Billy et Fleur, ça vient d’une très belle région de France.
Le petit Charles est trop mignon. Il m’a timidement demandé un bonbon de la boîte. J’ai craqué : qui ne craquerait pas ?

Luna et Neville

Ce que ce couple peut être mignon. C’est moi qui les ai réunis. Je suis trop forte. Ça, déjà, le ventre arrondi de Luny, c’est un de mes plus beaux cadeaux. Je vais être marraine !
Mais trève de charabia. Ils m’ont donné une belle plante avec je ne sais quelles propriétés magiques. Bah. Il y a un papier de mode d’emploi. Je lirai après.
Et des fleurs...

Rémus, Nymphadora et Ismène
Aha. Mystère et boule de gomme.
Mais nan. C’est juste pour le suspens.
Ils m’ont donc offert... Tcharararams !
Un beau bijou. Un collier. Avec un pendentif en saphir.
J’adore !
Ismène est aussi craquante que Charles.
Je n’ai pas pu lui refuser une friandise non plus.

Sirius
Un CHIOT! Oui, un tout petit chiot. Un labrador (?). Je l’ai baptisé... Patmol Jr. Il est mignon comme tout, avec ses petites oreilles qui pendent, et ses poils noirs.
Hey. J’aime les chats. J’en ai même un. Ah, non c’est vrai, je n’en ai pas. Mais je dis à tout le monde que j’en ai un. Alors si je vous l’ai déjà dit, oubliez.
Mais un CHIOT ! Je suis comblée.
Espérons que, à la maison, ça ne va pas tourner au ‘chien et chat’, avec Pattenrond. Maman piquerait une crise.
Je vais peut-être tuer Sirius. Avant que Maman ne me tue.
Sinon, j’ai eu aussi le droit à des conseils sur comment conquérir un Maraudeur Potter.
Je l’ai ignoré.
Bon, d’accord, peut-être pas.

Papa, Maman
Un diadème. Pas n’importe lequel, LE diadème en diamant. Celui que maman a porté à son mariage. Celui qu’elle a toujours refusé de vendre malgré nos difficultés financières. Le seul héritage lui restant de sa mère, grand-mère, arrière-grand-mère... Et son porte-bonheur.
J’ai pleuré. Je suis profondément touchée.

Harry
Eh bien...
Tous croient qu’il n’y avait qu’un nounours dans la boîte à chaussures. Mais il y avait bien plus que ça...
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MessageSujet: Re: Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ]   Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_minitimeVen 30 Mai - 22:53

*o*o*o*o*


And I, I don't want to let you know
(Et je, je ne veux pas te laisser savoir)
I, I drown in your memory
(Que je, je me suis noyée dans tes souvenirs)
I, I don't want to let this go
(Je, je ne veux pas laisser tout cela partir)
I, I don't...
(Je, je ne...)

-A Thousand Miles (Vanessa Carlton)-


*o*o*o*o*

Ce matin-là, le deuxième matin de mes dix-huit ans, je fus sortie de mon sommeil avant le lever du soleil, alors que l’aube pointait encore (je sais, je suis une poète.). Je serrais dans mes bras le petit ours en peluche.
Oh, ne pensez rien de déplacé, comme vous le faites souvent. Ce petit ours est confortable, vous voyez ce que je veux dire ? Et mignon. Et il tient dans ses mains un petit coeur rouge. Cela n’a strictement rien à voir avec celui qui m’en a fait cadeau.
Très bien. Peut-être que si.
Quoi qu’il en soit... que disais-je avant d’être aussi RUDEMENT interrompue ? Ah, oui. Je fus réveillée par les rayons de soleil qui caressaient la peau de mon visage, et... oh, ça va ! En fait j’ai été réveillée par un chatouillis aux pieds, vous êtes contents ? Oui. Parce que Patmol Jr me léchait les pieds.
Gah. Il est mignon, ce chiot, mais je crois que je vais quand même tuer Sirius. Je ne suis PAS matinale. Même pas DU TOUT.
Eh bien, tant pis. Contre mauvaise fortune, bon coeur. Ou un truc du genre.
« Salut, toi », fis-je.
Il sautilla un peu partout, puis retourna dans son panier aménagé la veille pour se rendormir.
Ce petit chien me fait grandement penser à Sirius. D’après les anecdotes de Rémus, il serait grandement capable de faire ça. Te réveiller pour après se recoucher, et toi tu n’arrives plus à te rendormir. Je parie que les deux Patmol font partie d’un complot extra-terrestre pour me détruire.
Eh bien. Un peu de divagation matinale ne peut faire que du bien.
Et je m’en suis souvenue. D’hier. Je regardai ma table de nuit. Pour être sûre que ce n’était pas un rêve. Pour mon plus grand bonheur, j’y ai bien trouvé la fleur. Et le petit bout de parchemin.
Cette fleur... elle a une longue histoire.
Je lui avais envoyé une lettre. Et une fleur. Il y avait deux ans de cela.
Je m’en souviens encore... comme si c’était hier...
Harry,
Cette rose se nourrit des quatre éléments ; de l’eau, de la terre, du feu et de l’air. Mais aussi... mais aussi des amours, des amours perdus et des amours retrouvés, de ces amours-là qui brillent avec la force d’une étoile...

Je n’avais pas signé.
Romantique et niais à souhait, je sais. Mais ce n’était pas vrai. Cette rose n’avait rien de spécial. C’était juste la plus belle que j’avais trouvée. Et je lui avais jeté un sort. Pour qu’elle ne fâne pas.
Il me l’avait rendue. Aussi resplendissante que ce jour-là. Mon sort pouvait l’empêcher de mourir, mais pas de perdre de sa beauté. Et là, elle était encore la plus belle rose qui m’ait été donnée d’admirer. Peut-être même plus belle qu’avant. Ça voulait dire quelque chose, non ? Ce n’est pas comme si quelqu’un allait prendre soin d’une rose qui venait d’une personne qui ne comptait pas.
Non ?
Bon, d’accord, je n’avais pas signé. Il ne pouvait pas savoir que c’était moi. Mais alors, pourquoi il me l’avait rendue à moi, la rose, hein ?
Ha.
Quoi ? Mais non ! Bien sûr que ça n’a pas d’importance, puisque je ne l’aime pas !
D’où est-ce que vous viennent des idées aussi saugrenues ?
Saugrenues. Ce mot est très moche. Ce sont sans doute des saturniens qui l’ont inventé. Ils ont un goût tellement mauvais.
Je vous le jure.
Revenons aux faits, voulez-vous ?
Il n’y avait pas que le nounours et la rose. Oh, non ! Il y avait aussi le petit bout de parchemin.
Les souvenirs resteront toujours intactes ; la mémoire les perdra peut-être, mais ils resteront à jamais gravés dans le coeur.
Parfois, ils remontent à la surface.

Je vois. Monsieur est un grand poète. Comme moi (cf : l’aube pointait encore, un peu plus haut).
En tout cas, ça m’énervait plus que tout. Pas que je ne trouve pas ça mignon et romantique (taisez-vous.), mais je l’avais lu et relu, et chaque fois je trouvais des sens différents aux mêmes mots. Cela est hautement agaçant. Il pourrait être plus clair. ‘Je t’aime’ est beaucoup plus rapide, même si, dans un certain sens, c’est un peu moins romantique que toutes ces belles phrases.
Ok, il ne m’aime peut-être pas.
Et NON, je ne voudrais pas que ce soit le cas. Enfin, si, pourquoi pas. Mais vos insinuations sont médiocres. Et faibles.
Vous avez des idées tellement saturniennes (je ne vais pas répéter deux fois le même mot, qui plus est, extrêmement moche).
Moi, givrée ? Je vous l’avais prévenu.
Et c’est pour faire fondre ce givre infondable que j’ai décidé de prendre un bon bain chaud.

*o*o*o*o*

D’accord. Vous ne savez pas comment un bon bain chaud peut changer une personne.
Je vous fais un petit topo Avant/Après, vous aurez sûrement une idée.

Avant :
Grands cernes, cheveux mous et sans vie, pâle de fatigue, air las et malade, moral qui bascule parce qu’on a passé trop de temps à faire de la poésie foireuse. En un mot : moche.

Après :
Plus de grands cernes (Alelluia ! Même si c’est un peu dû aussi au sort très pratique que j’ai trouvé dans le livre d’Hermione, page 182), cheveux ondulés et brillants (ou du moins mieux qu’avant), joues roses, air plus énergique, moral plus élevé dû à une détente extrême. En un mot : passable (vous ne vouliez pas que je mette jolie, mon égo ne dépasse pas celui d’une chaussette !).


Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai dit que ça changeait. Surtout que quand j’ai vu que j’étais plus si horrible que ça, ça m’a donné la bonne humeur. Alors j’ai décidé de me faire belle.
Pourquoi ? Mystère et boule de gomme. Faut pas chercher à comprendre.
J’ai mis donc : le collier de saphir des Lupin, une mini-jupe et un débardeur bleu de Katie/Angie, le diadème de maman dans les cheveux pour lui faire plaisir (et parce que ça me donnait l’impression d’être royale), et un tout petit peu de maquillage.
Je me suis regardée dans la glace. Pas mal...
Attends. PAS MAL ? Mais POURQUOI nom de Dieu je me suis habillée comme ça ? Mon anniversaire, c’était hier. H-I-E-R. Ok, pas de mal à se faire belle. Oui, mais je connais mon frère. Il va me faire passer pour une gourgandine auprès de Harry.
Mais qu’est-ce que Harry vient faire là ?
Tout. Parce que, à ce moment, mon image dans la glace s’est brouillée pour laisser place à la sienne.

Quando olho no espelho não me vejo...
(Quand je regarde dans le miroir je ne me vois pas...)
Só vejo o seu rosto nele como um... quadro
(Je ne vois que ton visage dedans comme un... tableau)
Do que eu sinto no meu peito, meu desejo
(De ce que je sens dans ma poitrine, mon désir)
Meu coração está todo quebrado...
(Mon coeur est complètement brisé...)

Nan ! Hey, nan ! Pourquoi est-ce que cette musique, que je connais je ne sais plus d’où d’ailleurs, a du choisir ce moment-là pour entrer dans ma tête ?

E em cada pedaço
(Et à chaque morceau)
Em cada estilhaço
(À chaque éclat)
Vejo o seu rosto lindo nele exposto
(Je vois ton beau visage exposé dedans)
E em cada pedacinho
(Et chaque petit bout)
Cada fragmento
(Chaque fragment)
Exibe o meu... pensamento... todo o tempo...
(Montre ma... pensée... tout le temps...)

C’est sûrement un coup d’alien. Les martiens, peut-être. Ils sont méchants. Très.

Ah, eu queria te encontrar
(Ah, je voudrais te rencontrer)
Pra ver no seu olhar
(Pour voir dans ton regard)
Se tem algum lugar
(S’il y a un endroit)
Pra poder me refletir
(Pour pouvoir me refléter)


Ignorer la chanson. Oui, ignorer. Elle n’a rien à voir avec la situation, pas vrai ?

Ah, eu queria colocar
(Ah, je voudrais remettre)
As peças no lugar
(Les pièces à leur place)
Você... É meu quebra-cabeça!
(Tu es... Mon énigme!)


Ok, c’est bon ? C’est fini, les martiens ? Super.
Je crois que je deviens folle. Je me parle à moi-même, j’entends des chansons douteuses dans ma tête... décidément, il y a quelque chose qui va pas.
C’est sur ces pensées que, pensivement, je sortis de ma chambre, direction la cuisine !
Avec le petit Patmol Jr qui me suivait.
Il complote peut-être contre moi, mais c’est fou ce qu’il est mignon.

*o*o*o*o*

Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien...

*o*o*o*o*

« Ma chérie, tu es tellement... splendide ! » s’écria ma mère.
Hey, ça va. Pas besoin d’en faire un plat ! Et pourtant, maman en avait carrément les larmes aux yeux. D’ailleurs, tous les yeux étaient rivés sur moi. Maman, Herm’, Ron et Harry. Papa était parti travailler, bien sûr.
Je rougis.
« Quoi ?, fis-je bêtement. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à me regarder ?
-Mais... Ginny, pourquoi t’es-tu habillée comme ça ? », demanda mon frère, plus bêtement encore.
Morale de l’histoire : tu peux passer pour une idiote sans cervelle, il y aura toujours un Ron pour te supérer.
Brave Ron. À côté de lui, j’ai toujours eu l’air moins bête.
Il me regardait bizarrement, comme s’il trouvait cela suspect.
J’ignorai Patmol Jr qui me sautillait dans les jambes pour répondre, tout sourire (histoire de bien le casser), à Screugneugneu :
« Eh bien quoi, ça ne te plaît pas ? »
Il me regarda encore plus ahuri. Décidément, ça rassurait d’avoir un frère comme Ron. On a l’impression qu’on n’aura jamais l’air bête. C’est pour ça que je l’aime bien.
« Je t’explique. Même si je sais que ça ne servira à rien, puisque tu ne comprendras pas. »
Sous la mine ébahie de mon frérot et les accès de rire de Hermione et Harry, je m’assis à côté de lui à table et entrepris de tartiner une biscotte avec du miel.
C’est bon, le miel.
« Il y a une chose que tu dois comprendre avec les filles, Ron. C’est que parfois elles ont besoin de se changer les idées. »
Je regardai mon couteau à tartiner comme si l’examiner donnerait la clé de l’énigme. Ron suivait mon regard et plissait les yeux pour tenter d’apercevoir ce que je fixais et semblait si intéressant sur ce couteau enduit de miel, tout en écoutant attentivement.
Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire.
« La plupart pour ça vont faire les boutiques, d’autres vont s’empiffrer de chocolat ou de glace jusqu’à ce que mort s’ensuive. Mais tu vois, changer les idées ça peut aussi se faire en changeant d’aparence. Tu me suis ? »
Toujours sur cet air concentré, Ron hocha vaguement la tête. Je savais qu’en fait, il n’y comprenait que dalle.
« Bien. Alors, tu vois, Mars est aligné avec Vénus en formant un angle droit avec Jupiter. Ce qui fait que toutes les filles aujourd’hui s’habillent en bleu. »
Le pire, c’est que Hermi, Maman et moi étions réellement habillées en bleu. Ron hocha vivement la tête, son visage s’illuminant de compréhension. Il semblait même très fier d’avoir compris alors que j’avais dit que c’était impossible. Cinq minutes après, prenant compte du fou rire frénétique et spasmé de Mione, frérot fronça les sourcils et se tourna vers moi.
« Tu me fais marcher.
-Mooooi ? » répondis-je, un air innocent scotché sur le visage.
Hé. Les sorciers aussi connaissent le scotch, ok ?
Même le double-face.
« Oui, toi, me fit-il simplement.
-Nan, vraiment ? T’as été long à la détente, mon vieux. »
Sous le regard noir de mon frère, amusé de ma mère et fous rires toujours aussi frénétiques de la part des deux autres énergumènes, je croquai dans ma fameuse biscotte miellée.


Dernière édition par Isabelle Tremblay le Ven 30 Mai - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ]   Maman, c'est quoi l'amour ? [ Harry Potter ] Icon_minitimeVen 30 Mai - 22:54

*o*o*o*o*

Et c’est là que tout a basculé.

*o*o*o*o*

« On va au Chemin de traverse. Quelqu’un veut nous accompagner ? »
Maman semblait assez impatiente. Elle était devant la cheminée avec le petit pot de poudre de Cheminette en main. Papa se tenait derrière elle d’un air las.
Ron et Mione se regardèrent en rosissant.
« Maman, fit Rony, visiblement gêné, on voudrait... avec Mione, euh... on voudrait faire un petit tour... enfin, aller au Chaudron Baveur, et...
-Eh bien, coupa maman en chassant une mouche imaginaire, vous n’avez qu’à y aller pendant qu’on fera les courses. Bon, j’ai déjà demandé à Harry tout à l’heure, il ne vient pas. Ginny, mon coeur, tu veux venir ? »
En temps normal, j’aurais supplié ma mère de me laisser l’accompagner. Pas que je ne puisse pas y aller toute seule, mais ce n’est pas marrant. Et j’aime faire les courses avec maman. Mais là, pas envie. J’avais, en plus, un pressentiment.
L’intuition féminine, vous me direz. Peut-être pas. Il y avait un excellent film à ne pas rater ce soir.
Ah, la télé. Je convivais avec depuis plusieurs années déjà. Je bénis le jour où papa a découvert comment ça marchait.
De toute façon, intuition féminine ou pas, il faut pas trop y compter sur la mienne. D’intuition féminine. Un jour, j’ai eu le pressentiment qu’il allait pleuvoir, que quelqu’un allait glisser et se faire mal.
Il a fait beau durant un mois. Et ma famille ne s’est jamais aussi bien portée.
Peut-être qu’un habitant de l’espace s’est pris une pluie de météorites et son vaisseau a glissé sur la surface de Pluton.
Argh. Cette fixation extra-terrestriale commence à m’énerver.
J’ai donc répondu à ma mère : « Non, maman, merci.
-Parfait. S’il y a plus personne, on s’en va. »
Cinq minutes plus tard, j’étais seule dans le salon. Avec Patmol Jr qui jouait avec une petite balle couinante à côté de moi. Je repris ma lecture.
Hey, ça va. Moi aussi je suis culte, moi aussi je lis.
Si ce n’était pas ridiculement enfantin, immature et insensé, je vous tirerais la langue en ce même instant. Na.
Mais j’arrivais plus à me concentrer. Je me rappelais la tête qu’avaient fait Ron et Hermione en annonçant qu’ils voulaient faire quelque chose à deux au Chemin de Traverse.
S’embrasser, sûrement. Hurgh.
Oui, s’embrasser. Sauf si c’était autre chose...
Hugh, hugh, nan, mauvaise image mentale. Je ne suis PAS perverse.
Penser à autre chose, penser à... Harry ! Quelle était la raison pour laquelle il préférait rester au Terrier plutôt que d’aller acheter des accessoires de Quidditch ou je ne sais quoi ? Lui aussi, il est culte.
Hé. Attends un peu. Harry est au Terrier. Je suis au Terrier. Papa, maman, Ron et Hermione ne sont pas au Terrier.
Ow. Nous sommes tous les deux tous seuls au Terrier.
Mauvaise, TRÈS mauvaise idée de penser à Harry. Y a pas quelque chose de plus intéressant que de penser n’importe quoi et de rougir toute seule bêtement ?
Mon livre. Oh, Hermione salvatrice, bénite des Dieux et de Merlin qui m’apprit à aprécier la lecture. Même que je lisais son livre, Sorts Pratiques : Apprenez-les tous !. Il me donnait là tous les sortilèges pour vider son esprit des pensées indésirables. Je vous l’avais dit, ce livre est enchanté : on tombe toujours sur ce dont on a besoin.
J’ai réussi à me concentrer, cette fois-ci, tant et si bien que j’ai fini par m’y absorber. Je n’aurais su dire s’il s’était passé des heures où à peine des minutes, lorsque j’entendis un bruit à l’étage supérieur.
Je ne m’inquiétai pas tout de suite. Bah oui, Harry et moi étions seuls dans la maison, c’était donc Harry qui avait fait ce bruit.
Mais attends. Depuis ce matin, la dernière fois où je l’avais vu de la journée, je n’avais rien entendu. Pourquoi un bruit là, maintenant ?
Je sais, c’est peu et ça n’inquiéterait personne de normal. Mais je ne suis pas normale, vous l’avez oublié ? Je suis givrée. Ça m’a donc mise dans un état proche de la panique.
Baguette en main, je me levai, et accompagnée de Patmol Jr qui se faisait silencieux pour une fois, je me dirigeai vers les escaliers.

‘Bon d’accord, aucune raison de s’inquiéter ! Harry n’est pas blessé. Il va bien.’
Oh mon Dieu. Et s’il était blessé ?
‘Je viens de dire que non, mais bon, laisse tomber.’
ET S’IL AVAIT ÉTÉ ENLEVÉ PAR UN OVNI ????
‘Ma fille, tu es pathétique.’
Merci du compliment. Mais j’ai peur pour lui, quoi ! C’est mon ami.
‘Ham-ham, ton ami. Bien sûr.’
Ben oui, quoi, mon ami. En plus il fait noir au premier étage. Cela décuple ma peur.
‘Et si ce n’était pas pour Harry, tu filerais te réfugier dans la lumière au rez-de-chaussée.’
Exactement.
‘Froussarde.’
Non Madame ! Je ne suis pas froussarde. La preuve, je suis allée à Gryffondor.
‘Ça ne t’empêche pas d’être une froussarde.’

Alors que je me chamaillais avec mon moi-même intérieur (‘Froussardeuh ! Froussardeuh !’), j’avançais lentement dans le couloir sombre, sans même penser à allumer ma baguette.
Je suis culte, mais je ne suis pas une lumière. Sinon, j’éclairerais sans doute le couloir rien qu’avec mes pensées lumineuses. Hahaha. Quelle ironie.
D’accord, c’était pas drôle.
« Hey ! Eh oh, y a quelqu’un ? »
Je me suis sentie profondément stupide de crier ainsi. Mais je sentais la présence de quelqu’un, oui, je la sentais, tout comme Patmol Jr.
Cela dit, l’intuition et moi...
Ok, maintenant, je me sentais non seulement profondément stupide, mais aussi profondément débile. C’est la même chose, vous me direz. Ajoutez les deux, et là ça fera pas la même chose. Où alors, si, mais en beaucoup plus.
Et je le vis. Une petite silhouette aux cheveux d’un noir de jais, tournée de dos vers moi, qui regardait derrière un mur. Un enfant, un petit garçon qui devait avoir l’âge de Charles.
« Bonjour », risquai-je.
L’étrange créature... bon, ok, le gamin sursauta. Il se tourna vers moi. Dans la pénombre, je réussis quand même à distinguer son visage.
Oh. Non.
Il était... identique à...
... à Harry.
Non. C’était impossible ! Il... il ne pouvait pas avoir de... de fils !
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