Representation...

Timide à la Cour Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 19/02/2007

L'opéra du chateau était déjà plein de courtisans et de courtisanes, tous plus joviales les un que les autres... Les femmes portaient leurs plus belles toilettes et les hommes pavanaient devant elles, cherchant à obtenir leurs faveurs...
Ce soir là, une diva devait venir chanter pour le Roi... Une femme peut séduisante, mais qui avait une voix des plus subliem à ce que l'on disait... Voir une femmes chanter n'était pas courant à la cours... Ici les femmes n'avaient que le droit d'etre belle et de ce tairrent...

Simon de Richardière était venu voir le spectacle en compagnie de certains de ses amis... Ils avaient pour la plus part fait l'armée ensemble et ils s'étaient tous trouvé des amitiés. Rieurs, charmeurs, et encore bien d'autres choses, ils aimaient tous la vie. L'un d'entre eux se nommait Damien et il était l'un des meilleurs amis de Simon... Ce dernier lui avait confié son amour pour Joséphine. Damein voulait donc voir à quoi resemblait l'ange qu'avait rencontré Simon et qui lui avait afliché se sourire sur les lèvres...

Simon était vetu d'un costume vert foncé... Il était tres beaux dans ses atours... Il n'avait qu'un espoir voir son aimé meme si il savait déja qu'elle serait aux bras de l'homme méprisable qui lui était promis...

Invité

Monsieur marchait vers sa place tranquillement quand il vit alors une veille connaissance, se Chers Simon de la Richardière.....Il faut dire que Monsieur avait essayé plus d'une fois de le séduire mais Simon montrait bien a Monsieur que c'était une peine perdu.Mais Monsieur avait un espoir fou, comme on dit l'espoir fait vivre.Monsieur dit aux courtisans qui l'accompagnait d'aller s'installer et qu'il les rejoindrait plus tard.Il se dirigea vers Simon avec une allure très Noble même plus que digne de son Rang envié de tous.Voyant que Simon le voyait approché il lui adressa un large sourire.Et lui dit:

-Simon de la Richardière, les loups preneurs de belles demoiselles sont de sortie à ce que je vois?Comment allez vous mon chèrs ami?
Il ria de bon coeur, mais il faut savoir que Monsieur avait une particularité qui était dû à sa sexualité est qu'il riait comme une femme, mais les courtisans en avait l'habitude et ne fesait plus attention, mais pour les autres cela choquait beaucoup.Mais que dire à un Prince tel que Monsieur?

Timide à la Cour Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 19/02/2007

En se tournant pour voir si il ne pouvait pas appercevoir Joséphine, Simon vit Monsieur le frère du Roi venir vers lui... Il l'avait croisé lors de son retour à la cours l'autre jour, ce jour benis des Dieux ou il avait eut la grace de rencontrer Joséphine de Romans...
L'homme n'avait pas changer depuis les quelques années d'armées faitent par Simon qui les avaient éloigné... Le jeune duc se souvenait encore des approches et des tentatives du jeune prince pour le séduire...
A vrai dire, cela n'avait jamais géné Simon. Il s'était toujours bien entendu avec Philippe et il ne sohaitait pas cela change... La joie de vivre et la gaité qui animait le frère du Roi plaisait beaucoup à Simon... Au moins, il ne se prenait pas de haut comme beaucoup de gens ici...
Simon fit une courbette pour saluer l'homme qui se tenait face à lui et il dit avec un sourire rieur sur les lèvres:

"-je ne pourrai vous dire autre chose que je me porte bien mon cher... Et je suis fort aise de voir que votre personne en est idem... "

A comme cela était bon d'etre entouré des gens qu'il aimait et avec qui il se sentait bien!! Philippe était un homme certe extravertie mais la facon de régire sa vie ne déplaisiat pas le moins du monde à Simon. Après qu'il lui est fait comprendre qu'il n'aimait pas les hommes de la meme facon que les femmes, Philippe l'avait un peu "bouder" mais tres vite leurs amitié était redevenu comme avant...

Invité

Adélaïde entra dans l'opéra du château. Les occasions de s'amuser ici étaient plus que présente mais encore fallait-il aimer le théâtre ou l'opéra ce qui n'était pas dû à tout le monde. Elle aimait l'art et donc tout ce qui y touchait. L'opéra, elle adorait ça.
En marchant à travers les rangés de sièges elle apperçut une tête familière. Celle de Philppe d'Orléans. Elle sourit puis marcha dans sa direction.

"Philippe que je suis heureuse de vous revoir. Cela fait fort lontemps que nous nous ne sommes pas vu!"

Elle remarqua un jeune homme fort joyeux à côté de Philippe. Qui était ce garçon? Elle le serait bien assez tôt. Elle allait même lui demander tout de suite.

"Pardonné moi Mr. Je suis forte impoli. Je me présente, Adélaïde de Rosille et vous Mr?"

Timide à la Cour Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 19/02/2007

Un sourire toujours radieux aux lèvres, Simon fit un baise main à la jeune femme qui venait de se présenter à lui, et il lui répondit en s'inclinant polimant:

"-Je suis enchanté de vous rencontré mademoiselle... Je suis le Duc Simon de la Richardière. Ne vous excusez pas pour votre comportement, je ne me froisse pas aussi facillement... "

La demoiselle était plaisant et le fait qu'elle appelle Monsieur par son prénom avait interogé Simon, lui qui pensait Philippe plutot rangé du coté homme... Mais peut etre n'était ce qu'une amie.
Il ne voulait pas se montrer impoli mais tout en restant face à Adélaïde, il ne cessait de regarder à gauche et à droite dans l'espoir de voir apparaitre son ange, son amour, son rayon de soleil... Joséphine viendrait elle? Elle l'avait pourtant promis...

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Simon de la Richardère. Elle avait déjà entendu parler de lui. Il avait gagner de nombreuses batailles. Elle était ravi de le connaitre et en plus c'était un ami de Philippe. Ils s'entendraient à merveille alors.

-Je suis moi aussi ravi de vous rencontrer Mr.

Elle remarqua le manège de Simon et en rit.
Il devait bien être presser de retrouver quelq'un mais il devait être tellement poli qu'il ne voulait pas la vexer.

-Qui est-ce donc que vous cherché avec tant d'ardeur Mr de La Richardière??

Elle lui sourit malicieusement. Rien ne lui échappait. Elle avait des yeux d'aigle.

Timide à la Cour Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 19/02/2007

hj: on attend peut etre Monsieur?

Aussi laide soit-elle, cette femme était venue chanter pour lui, Louis n'avait donc put faire fit de cette invitation. Cela avait considérablement gaché ses chances de pouvoir passer la soirée avec sa dame aux yeux émeraudes. Alors, à défaut de pouvoir être seul avec elle, il avait décidé de se rendre à ce spectacle avec elle à son bras.

Ainsi, voilà quelques heures, il c'était présenté à ses appartements et lui avait poliment demandé de s'habiller de ses plus beaux habits. Tout d'abord la jeune femme ne comprit pas pourquoi il était nécessaire qu'elle se fasse plus belle que d'ordinaire pour passer un moment seule avec son amant. Puis lorsque le jeune Roi lui exposa son envie de passer la soirée avec elle à la vue de tout le monde, Marie eu l'air d'une enfant effrayée. Comment réagiront les gens ? Que penseront-ils de moi ? Voilà les questions qu'elle posa au monarque. Ne sachant trop quoi lui répondre, il la prit dans ses bras et entreprit de la calmer.

Lorsqu'il revint une ou deux heures solaires plus tard, il la trouva plus resplendissante que jamais. Ses longs cheveux blonds tombant en cascade sur les épaules que sa robe laissait découvertes. Je lui laisse cependant le soin de vous décrire sa toilette. Louis, quand à lui était habillé de l'un de ses plus beau et plus chèr habit, ce dernier était bleu et or. Cela le mettait beaucoup en valeur, peut être même un peu trop.

Puis l'heure vint, Louis descendit alors les marche du palais, Marie à son bras. Sur leur passage les gens executaient quelques réverences des plus respectueuses. Même si des rumeurs circulaient dans le chateau sur le couple qu'il formait avec la jeune courtisane, il était rare que le Roi sorte de Versailles sans avoir une femme à son bras. Alors, les personnes ayant eu vent des rumeurs et les considérant pour vraies verons en ce geste une preuve de cet amour, les autres, quand à eu, n'y verons que le prolongement d'une tradition remontant au moment où Louis XIII lui même n'était pas marié.
La demi heure qui suivirent se passa dans le carosse royale. La route parut moins longue au jeune souverain avec Marie à ses côtés. Lors du voyage, ils échangèrent certaines discutions des plus intéressantes tout en ne cessant de ce dévorer des yeux....

Puis, lorsqu'ils s'y attendait le moins, le carosse se stoppa. Un valet vint leur ouvrir la porte. Même s'il était le Roi, la galanterie voulait que la femme sorte la première. Ainsi, Marie fut la première à fouler les pavés bordant le grand opéra de la capitale. Quelques instants plus tard elle fut rejointe pas Louis. Il lui présenta son bras droit tout en lui disant

- Tout se passera bien...

En effet la jeune femme était quelque peu angoissée... Quoi de plus normal me direz vous ? Toutes les femmes n'ont pas le privilège d'être accompagnées par le Roi en personne... Marie était un privilégiée, sans doute en avait-elle conscience...

Le couple royale se mit alors en marche. Montant les marches menant à l'entrée ils distinguèrent un brouah signifiant que le spectacle n'avait pas encore commençé. Ils n'étaient donc pas en retard...
Lorsqu'ils arrivèrent en haut des marches, une musique significative se mit alors à retentir. Cette dernière était faite pour prévenir l'assemblée que sa majesté venait d'arriver. Elle eu d'aillleur l'effet escompté, en effet, a la première note, le bruit cessa et tous les visages se tournèrent vers Louis et Marie tandis qu'un petit homme annonçait

- Sa majesté le Roi de France et Melle Marie Mancini, nièce du Cardinal Mazarin.

Cela devait être impressionant pour la jeune femme de voir ainsi son identité décliné devant une assemblée aussi nombreuse. Louis sentit d'ailleur le stress de cette dernière par la pression inconsciente qu'elle excerca sur son bras.
D'un même pas ils commencèrent à descendre les escaliers menant à la salle elle même. Cette salle où le spectacle allait se dérouler, mais où, pour le moment, la foule grouillait telle une fourmilière en ébulition

Hs: ouha !! j'étais inspirée mdr

Alors que Marie lisait, comme à son habitude, en fin d'après midi, assise dans le grand fauteuil de ses appartements quelqu'un avait frappé à sa porte. Elle s'était levée et la porte s'était ouverte laissant apparaître le plus beau visage du monde: celui du Roi, celui de Louis.
Bien évidemment elle fut un peu surprise de le voir. Pas dans le sens où elle se posait des questions sur le pourquoi de sa visite. Elle connaissait les sentiments du souverain à son égard, et elle savait à présent que son amour était réciproque. Même si elle n'avait encore rien avouée ... pas par peur d'être rejetée, mais par peur des autres surement.

Louis était entré, lui disant de se parer de ses plus beaux atouts. Elle l'avait alors questionné, ne sachant pourquoi il désirait ces choses. Pas qu'elle ne veuille pas se faire belle pour lui, non mais comme toute jeune fille curieuse de son âge elle avait des questions et quand elle en avait elle les posait.
Celui-ci avait finit par lui répondre, lui dévoilant le pourquoi de tous ces mystères.

"Je souhaiterais ardemment vous voir à mon bras lors de la représentation de ce soir..."

Arg, aller à l'opéra au bras du Roi ... voila quelque chose dont elle ne se sentait pas capable. Elle devrait alors affronter les regards de toutes la cours, et même si elle savait qu'elle ne devait pas tenir compte de leur jugement elle l'entendrait comme même.

Au départ elle avait tout fait pour trouver une excuse et ne pas y aller, mais l'affection de Louis avait eu raison d'elle. Et c'est avec une voix qui se voulait déterminer qu'elle répondit:

"Il en sera ainsi. Ce soir je vous accompagnerais avec plaisir à l'opéra .."

Louis l'avait alors laissé, lui laissant deux bonnes heures pour se préparer. Elle avait fait appelle à ses servantes pour revêtir sa plus belle toilette. En effet elle portait une magnifique robe bleu nuit. Le corsage de celle-ci était blanc sur le devant et mettait en valeur ses formes. Ses épaules étaient dénudés et ses cheveux bien bouclés pour l'occasion cascadaient avec encore plus de ferveurs sur celle-ci.

Il fallut bien ces deux bonnes heures, entre le départ et le retour de Louis, pour qu'elle puisse se préparer. D'ailleurs lorsqu'il vint la rechercher elle avait à peine finit.

C'était donc aujourd'hui qu'allait se dérouler la première sortie officielle entre le Roi et Marie. Et elle n'était pas des moindres car toutes la cours serait présente à l'opéra. Et les gens ne faisaient rien pour lui faciliter la taches, tous se retournaient sur leur chemin, ne faisant qu'accélérer les battements de son coeur.
Elle acceuillit alors avec grâce le moment où elle monta dans le carrosse royal, qui lui dissimula la vision des regards étonnés, interressés ou jaloux.

Le trajet lui permis par ailleurs de se détendre. Marie était pour une fois seule avec le Roi et ils pouvaient à leur guise converser librement. D'ailleurs elle ne se gêna pas pour dévorer des yeux celui qu'elle aimait, et dont l'habit blanc et or le faisait rayonner.

L'arrêt du carrosse ramena Marie à la réalité. La porte s'ouvrait déja, le portier attendant qu'elle descende, mais elle n'en n'avait plus vraiment envie. Le courage qui était monté en elle pendant le trajet venait de disparaitre d'un coup. Avait-elle une chance de rester cachée dans le carrosse ?
Non, elle n'en n'aurait jamais l'occasion, car elle venait de se faire aider pour descendre du carrosse. Gratifiant alors le portier d'un sourire timide pour son aide, elle attendit que Louis l'ai rejoint. Puis elle posa sa main sur son bras en essayant d'y puiser tous le réconfort possible.

Voila qu'à présent elle gravissait les marches de l'opéra. Son coeur battait tellement vite qu'elle l'entendait, le bruit en devenait assourdissant. De plus sa main se crispait de plus en plus sur le bras de son amant.
Enfin la musique se tue, et un valet les annonça. Tous les regards de la salle convergèrent vers eux, et à ce moment la Marie eut l'impression que sa main allait transpercer la tunique de Louis tellement la pression qu'elle y exercait était forte. Elle avait peur ...

Mais alors qu'ils descendaient tous les deux les marches, pour rejoindre la foule, Marie s'aperçut que les regards ne se détournaient pas pour autant. Elle savait que si Louis n'avait pas été à ses côtés mais qu'elle avait été aussi présentée de la même manière elle n'aurait jamais survécu ou bien elle se serait enfuit à toutes jambes.

D'un faible voix, pour que personne à part la personne interressée ne puisse l'entendre elle murmura:

"Pourquoi tous ces gens me regardent-ils ainsi ?"

Elle le savait bien pourquoi, mais elle espérait que Louis aurait une meilleure réponse à lui proposer qui ne l'incluerait pas elle. Ou bien juste que le fait de le lui dire ferait que tous le monde l'oublierais.
Mais cela n'était pas possible elle en était sur.

Tournant la tête, elle eut juste le temps d'entrapercevoir le regard d'une jeune femme. Femme qu'elle ne connaissait absolument pas, mais dans ses yeux elle avait put lire de la jalousie extrême. Cette femme lui en voulait d'être au côté du Roi ...

"Je ne me sens pas capable"

Cette phrase avait été plus prononcée pour elle même qu'à l'attention du Roi, mais elle avait été dites avec le même murmure. Cela laissait supposer qu'il y avait une chance sur deux pour que celui-ci l'ai entendu.

Timide à la Cour Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 19/02/2007

Les paroles de la jeune femme le ramenèrent à la réalité, il était vrai qu’il n’était pas très discret dans sa façon de chercher son aimée. Mais cela était au dessus de ces forces de faire comme si n’était. Il aimait de toute son âme et de tout son cœur, il ne pouvait pas passé encore une journée de plus sans revoir cette jeune femme qui était maintenant sa seule raison de vivre.

L’un de ses amis lui frappa du coude dans les cotes, et Simon pris conscience qu’il n’avait pas présenté ses amis à la jeune dame. Peut être l’un d’eux était il intéressé par la courtisane…
Simon se racla la gorge et dit en inclinant la tète sur le coté gauche :

« -veuillez me pardonné Mademoiselle pour mon impolitesse, je vous présente Mr de Trintal, Mr de Grivil et Mr de Avanirme. Tout trois sont de mes proches amis. »

Simon avait en réalité fait ses présentations pour éviter d’avoir à répondre à la demoiselle. Certes il cherchait quelqu’un mais il ne voulait pas de rumeur trop hâtive à la cours.

Ce fut à ce moment la que l’on annonça le Roi en compagnie d’une dame. Mais dans le bruit incessant des nobles de la cours, Simon ne put entendre le nom de la bien chanceuse. Ce ne fut qu’en se penchant à la balustrade qu’il put identifier la demoiselle. Et ce qui l’étonna le plus fut de la connaître personnellement…

C’était elle la chérubine qui avait permis la rencontre entre Simon et Joséphine. C’était elle qui avait joué le rôle du cupidon et qui avait décoché ses flèches d’or dans le cœur de l’homme tendre qu’était Simon.

Marie Mancini était au bras du Roi, et d’après ce que le Duc pouvait voir, elle ne devait pas être des plus à lèse… Plus d’une femme qui se trouvait près du jeune homme firent des réflexions sur la demoiselle, critiquant sa tenue, bien qu’elle soit irréprochable, ainsi que sa prestance. La seule chose qu’on aurait pu reprocher à Marie était son rose aux joues, mais cela était compréhensible lorsque toute la cours du Roi vous fixait comme si vous étiez un animal de l’orangerie.

Simon finit par détourner son regard du couple des plus heureux que formait le Roi et la nièce du Cardinal, pour scruter de nouveau la foule des courtisans, dans l’espoir de voir apparaître son souffle de vie. Même si il savait qu’il ne pourrait être à ses cotés, car elle serait surement en compagnie de son futur mari, Simon voulait juste voir Joséphine pour se rassurer. Il savait que son futur mariage la faisait mélancolique et il craignait pour sa santé…

Invité

Son sourire malicieux s'effaça pour faire place à un franche. Il avait évité sa question et à la place, il lui présentait ses amis. Elle s'inclina respectueusement pour les saluer. Ils étaient tous aussi souriant que l'était le duc de la Richardière et ils devaient aimer la vie. Cela se voyait sur leur visage.

Elle entendit les coûts de canne symbole que le roi entrait et le valet l'annonça. Toutes les têtes se dirigèrent vers les portes et quand celui-ci s'ouvrirent, elle ne pus réprimer un instant de surprise. Le roi était accompagné de Marie et celle-ci était encore plus resplendissant que d'habitude. Bien qu'elle ait les joues plus que légèrement colorés, elle était très belle.

Certaines femmes à côtés d'elle, jalouse de l'importance que Marie avait pris auprès du roi, l'accablaient de tous les mots et critiquaient sa tenue si parfaite pourtant. Elle voulut se retourna et les clouée sur place par une réplique bien cinglante mais elle se ravisa bien vite. Mieux ne valait pas se faire des ennemies ici.

Elle se pencha par-dessus la balustrade et regarda le couple avancé dans les allées de l'opéra.

-Marie est magnifique! ne pu-t-elle s'empêcher de murmurer.

La connaître personnellement donnait beaucoup de joie à Adélaïde. Malgré ce que l'on disait d'elle c'était une jeune femme intelligente et cultivée; passionné et romantique. Elle était toujours gaie.

Marie et Louis descendaient les marches tandis que l'immense porte de bois de referma derrière eux. L'anxièté de Marie était de plus en plus palpable, il était nécessaire qu'elle se détende si elle ne voulait pas que les rumeurs prennent encore plus d'importance que celle qu'elles avaient déjà.

Ne pensez pas que tout ce que faisait le Roi était de regarder droit devant lui, non, comme toute personne normale, il scruttait la foule. Remettant parfois une femme à sa place d'un simple regard lorsque cette dernière s'attardait trop sur sa compagne. Louis n'était pas stressé par tous ces regards, mais, contrairement à Marie, il était né avec, il avait donc du apprendre à vivre avec et, croyez le ou pas, celle n'était pas simple tous les jours.

Alors, qu'il ne s'y attendait pas, la jeune femme lui adressa quelque mots assez bas pour que seul lui puisse comprendre ce qu'elle venait de dire. Tournant le visage vers elle, il lui répondit avec un leger sourrir

- Ce n'est pas vous qu'ils regardent, mais moi.

Bien que sachant cette réponse fausse, il esperait que la jeune femme s'en contentrai et que cella lui permettrait de se détendre quelque peu et, par la même occasion de faire disparaître le rouge qui était en train d'envahir ses joues. Il était en effet certain que tous les regards étaient braqués sur la jeune femme, comment aurait-il pu en être autrement ? Après tout, elle se trouvait là où toutes femme aimerais être...

Tandis qu'ils étaient presque parvenus à la fin des escaliers, Louis distingua quelque chose qu'il n'aurait surement pas du entendre. Marie doutait-elle d'elle à se point ? Lui avait confiance en elle, il la savait capable de surmonter tout ça, de faire abstraction des regards pour ne se concentrer que sur le moment qu'elle allait vivre avec lui.
Il posa doucement sa main sur celle de la jeune femme reposant sur son bras tout en ajoutant

- Ne doutez pas de vous ainsi Marie, vous êtez capable de surmonter cela. J'ai confiance en vous...

Louis aurait aimé pourvoir la prendre dans ses bras et l'envelopper de douceur pour la rassurer, mais malheureusement, cela n'était pas possible, pas ici, pas maintenant...
Alors, il continua à scrutter la foule. C'est alors qu'il apperçu Adelaïde. Il gratifia la jeune femme d'un sourrir et d'un signe de tête. C'est comme cela qu'il disait bonjour à cette époque.

Parmi la fou des courtisans, un jeune homme aux cheveux blonds comme les blés était entouré d'une dizaine de demoiselles toutes plus jolies les une que les autres, chacune pendue à ses lèvres comme si il lisait la bible.
Grégoire de Fronsaque était venu seul au début de la soirée, mais bien vite toutes ces femmes s’étaient agglutinées autour de lui, ne le laissant plus une seule minute de répit.
Le seul instant ou il n’eut pas à distraire ces dames fut lors de l’entré du Roi et de la dame qui se tenait à son bras…

Plus d’une de ses compagnes se mirent à critiquer la jeune femme qui n’était autre que Marie Mancini la nièce du Cardinal. Grégoire la trouva tout à fait sublime et il comprit rapidement que beaucoup des femmes de la cours l’enviaient et lui vouait de la haine pour le simple fait qu’elle s’affiche ainsi avec le Roi.
Afin d’arrêter les sarcasmes de ses dames, Grégoire dit sur un ton de reproche tout de même enjoué :

« -voyons mes dames, comment osez vous pensez ne serait ce qu’une seule seconde au Roi alors que c’est Moi Grégoire de Fronsaque qui me tiens à vos bras. Ne suis-je pas déjà assez pour vous ? »

Il afficha une mine boudeuse avant d’afficher de nouveau un grand sourire en voyant les yeux baisser de ses compagnes de soirées. Il en embrassa une dans le cou et une autre sur la main… Il aimait tant la gente féminine pour ses saute d’humeur, toutes ces dames mettaient de la couleur à la vie du jeune homme s’offrant à lui lorsqu’il les désirait, parlant et écoutant lorsqu’il le demandait…
Soudain alors que le Roi et sa dame était déjà passé devant la cours depuis près d’une demi heure, un autre couple fut annoncé…

Timide à la Cour Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 09/04/2007

Une soirée à l’Opéra, pourquoi pas, cela pourrait peut être permettre au futur couple de se rapprocher un peu. Maximilien n’était pas très enjoué à l’idée de devoir supporter encore et toujours toutes ses personnes de la cours…
Il était passé chercher sa future épouse un peu plus tôt dans la soirée, et ils étaient partie tout deux en direction de l’opéra dans le carrosse du Duc de Dorchester. Celui-ci avait trouvé sa dame très en beauté et le lui avait fait remarquer durant le voyage.
Pour sa part, Maximilien était vêtu de rouge et de noir, et son costume était ça et là brodé d’or.

Lorsque le carrosse s’était immobilisé devant l’entré de l’opéra, Maximilien avait pris la main de Joséphine dans la sienne et il était descendu du carrosse afin de l’aider à en faire de même.
Lorsque l’annonce de leur arrivé se fit, il sut qu’au moins, l’annonce de leur union serai comme cela officiel et que toute la cours pourrait jouir comme bon lui semblerait de dire ou non des choses sur les futurs époux.

Maximilien avançait d’un pas sur et sans un seul sourire aux lèvres, tenant par le bras sa compagne, ne supportant que très peu les regards des autres hommes sur sa dame… De toute façon il s’attendait bien à ce qu’un jour la demoiselle trouve un autre homme que lui, après tout il avait 10ans d’âge d’écart, et Joséphine était tellement jeune…
Il lui chuchota à l’oreille lorsqu’ils commencèrent à gravir les marches du hall :

« -je vous en pris Madame affiché donc un sourire sur vos douces lèvres… Je n’aimerai pas entendre dire à la cours que vous êtes malheureuse à mon bras, bien que je me doute que vous ne vous y plaisez pas… »

Sa réflexion avait été presque blessante et cela était voulu, il aurait aimé que la jeune femme se rend compte que même si ce mariage ne lui plaisait pas, il faudrait qu’elle s’en contente. Le destin en avait voulu ainsi…

Les paroles de Louis ne rassurèrent guère Marie car elle savait que c'était ce qu'elle voulait entendre. A vrai dire pourquoi tous ces gens s'interressaient-ils à elle, et la regardaient comme un animal de foire. Elle n'était qu'une femme comme les autres ... au détails près qu'elle était au bras du Roi, mais étais ce vraiment si important ?

Mais comme venait d'ajouter Louis, il avait confiance en elle. Elle se devait d'être à la hauteur et pas simplement pour elle mais pour lui aussi. En effet elle ne pourrait pas passer toute sa vie à craindre les instants qu'elle devrait passer avec l'être aimé en public. De plus, même si Louis était le Roi de son coeur il n'en restait pas moins le Roi de France et elle ne pouvait se permettre de faire quelque chose qui le compromettrait ou le ridiculiserais.

Elle essaya alors tant bien que mal de reprendre courage et de faire réapparaitre sur son visage de belle couleur. La tension était toujours la, sous la main de Louis, mais elle disparaitrait au fur et à mesure. Elle en était sur à présent. Elle se permit alors de murmurer à l'encontre de Louis un simple:

"merci"

Mais à présent que la période de doute était passé, il n'en restait pas moins que Marie était au bras du Roi de France et qu'elle ne savait ce qu'elle devait alors faire. Les gens viendraient ils les voir pour parler au Roi, où bien devrait-ils eux même se diriger vers eux pour faire la conversation ? Devrait-elle passer la soirée muette, à attendre que le temps passe car l'on viendrait seulement voir le Roi pour affaire ? Tant de questions qui se bousculaient dans la tête de Marie et qui pourtant n'avait pas d'importance.

Elle savait qu'elle n'aurait qu'à se laisser guider pendant la soirée par Louis. Mais mieux valait diriger son angoisse dans de vaines questions que dans l'éclat de son visage et la tension de son bras.

Arrivée en bas des marches le silence ce fit de nouveau. Au premier abord Marie crut que cela était encore pour elle et le Roi. Mais les regards ne convergeaient pas vers eux, mais de nouveaux en haut des escaliers. De nouvelles personnes venaient donc d'arriver. Levant la tête, comme tous les autres elle regarda pour voir qui étais ces gens. Mais elle ne c'était pas attendue à voir cela ...

Invité

Marie avait l'air totalement effrayé et Adélaïde la comprenait. Elle-même n'était pas sûr qu'elle aurait pu tenir le coup si elle avait été à la place de Marie.
Le roi, lui disait des mots à l'oreille qui semblait la décontracter quelque peu puis celui-ci regarda la foule et la salua quand il la vit.
Elle inclina la tête et lui sourie. Depuis qu'il s'était rencontré dans les écuries ils se croisaient partout.

Son regard se dirigea à quelques mètres du couple. Elle vit un homme entourer d'une dizaine de femme qui gloussait à chacune de ses paroles. Navrant pour tout vous dire. C'est comme cela que l'on voyait une femme à cette époque ce qui était tout à fait déplacé selon elle. Une femme pouvait être intelligente, belle et délicate à la foi!

Son attention fut bientôt absorber par le nouveau couple annoncé. Elle n'avait pas entendu le nom et se demandait bien qui passerait le pas de la porte.

Le temps s'écoulait avec la lenteur d'un nuage ne trouvant pas les vents nécessaires pour le faire avancer. Alors, il restait bloqué, là dans le ciel, il stagnait, ne pouvant rien faire à part attendre. C'est ainsi que Louis percevait la nervosité de Marie. Avait-il fait le bon choix en la priant de l'accompagner ici ? Peut être était ce encore trop tôt, peut être avait-il trop voulu précipiter les choses... Finalement, toutes ces questions auraient pu se résumer en une, Marie était-elle heureuse d'être ici ? A son bras mais également à la vue de tous et toutes ?

D'un coup, Louis sentit une enclume se poser sur son coeur et ses épaules, il se sentait coupable et teriblement égoïste. De quoi me direz vous ? Et bien de n'avoir pas pensé à elle lorsqu'il lui demanda de l'accompagner. De n'avoir songé qu'a son propre bonheur, à son envie de ne pas y aller seul... De n'avoir pas pensé que la jeune femme n'avait tout simplement peut être pas envie d'y allé... Ou pire, qu'elle n'aimait peut être pas l'opéra... Pire, en lui disant qu'il avait confiance en elle, il venait de poser un poid considérable sur les frêles épaules de la jeune femme.

Les mots de la demoiselle, ne firent qu'alourdir l'enclume que devait supporter Louis. En effet derrière ce merci en apparence sincère, il distingua une pointe d'un petit quelque chose, ce n'était pas de l'amertume, mais plutôt une sorte de déception. Peut être que la réponse qu'il lui avait fournie ne la combla pas autant, peut n'être n'étais ce pas ce qu'elle attendait...

En même temps, que pouvait-il esperer comme réaction suite à une réponse qu'il ne savait pas honnête ? Mais d'un autre côté, lui dire qu'elle était le centre de toutes les conversations car sa main gauche reposée sur le bras droit du Souverain n'aurait servie à rien. Elle devait savoir tout cela il n'était donc pas nécessaire de rajouter une couche à son stress déjà bien présent.

Tandis qu'ils continuaient d'avançer, Louis vit que Melle de Rosille avait répondu à ses salutations par un sourrir et un geste de tête respectueux. Si elle c'était trouvé en face de lui, elle aurait du, comme tous les autres membres,s'incliner bien bas devant lui. Ceci était considéré comme une marque de respect envers sa majesté. Cependant, la demoiselle se trouvait sur un balcon, elle ne pouvait donc pas le saluer comme le voulait la coutume. Louis se satisfesa donc de se léger signe de tête, mais, tandis qu'il allait adresser un mot où deux à Marie pour lui expliquer le déroulement de la soirée, un nouveaux couple se fit annoncer.

- Melle la Marquise de Romans et son futur époux, Mr le Duc de Rochester !

Louis avait vaguement entendu parler de lui, cet homme avait pour réputation d'avoir le coeur aussi froid que son apparence. Il ne riait jamais ou que lorsqu'une occasion lui permettait de se moquer quelque peu d'un des "employés" du chateau. Louis n'appréciait pas ce genre de comportement, mais que pouvait-il faire ? Lui interdire l'accés au chateau ? Encore fallait-il avoir une bonne raison. La jeune femme se trouvant à son bras n'avait pas l'air heureuse d'être là où elle se trouvait. Comment définir avec des mots ce qu'elle inspirait au souverain ? De la pitié ? Non, tout de même pas... Tout ce que je suis en mesure de vous dire c'est qu'autour d'elle flottait une vague de résignation. Cette dernière était perceptible pas tous ceux ouvrant quelque peu les yeux.
A ce propos, Marie devait être celle ayant le plus vite tournée la tête à l'annonce du futur couple. Connaissait-elle cette jeune femme ? Il semblerait...

- Vous semblez la connaître...

Demanda t-il à Marie tandis que cette dernière avait toujours les yeux braqués sur la jeune Marquise de Romans...

Non, elle ne pouvait pas voir ce qu'elle était en train de voir, ni avoir entendu ce qu'elle avait entendu. Et pourtant c'était bien Joséphine qui se tenait en haut des marches ... avec ce qui semblait être son futur époux. Son coeur se brisa pour son amie. Elle savait que cela allait arriver car Joséphine le lui avait dit, mais elle avait gardé l'espoir. En plus son futur mari n'avait rien à envier à Simon, il avait le regard dur et le visage froid ... tout le contraire du jeune homme dont Joséphine s'était éprise.

De ses yeux impuissants elle fixait Joséphine. Petut-être espérait-elle par son simple regard faire disparaitre l'homme qui était à ses côté ... mais en vain bien évidemment. C'est d'ailleurs à peine si elle entendit la voix de Louis.
Marie était paniquée, elle ne voulait pas que cela arrive, un peu comme une enfant à vrai dire. Elle n'avait pas encore compris que dans ce monde d'adulte on n'obtenait que très peu souvent ce que l'on désirait et que l'amour ni avait que très peu sa place.

Bien que Louis lui avait posé une question elle ne répondit pas. Ses yeux quittèrent Joséphine pour chercher parmi foule Simon, si jamais il y était. Elle l'imaginait voyant son aimée au bras de cet homme. Serait-il faire comme si de rien n'était pour ne pas attirer les soupçons ? Arriverait-il à survivre ?
Pour la deuxième fois de la soirée la main de Marie se crispa sur le bras de Louis, mais pas du tout pour la même raison que la première fois. Elle trouvait tous cela injuste et comme elle ne trouvait pas Simon dans la foule elle reporta son attention sur le Roi.

"Oui ... c'est une amie"

Sa voix avait presque été suppliante. Mais qu'y pouvait bien le Roi, il ne pouvait pas s'opposer à cette union. Il en avait été décidé ainsi par les parents de Joséphine et après cette apparition public il était bien trop tard pour intervenir auprès d'eux.

Puis son regard passa du Dux de Dorchester à Louis. Pourquoi me direz vous ? Pas qu'elle y trouve une quelconque ressemblance !! Non ! Mais Marie voulait en savoir plus sur cette homme qui allait devenir le mari de Joséphine et peut-être que Louis, le Roi, le connaissait et pourrais dire de lui si c'était un homme bon. Après tout même si elle ne pouvait vivre son amour au grand jour avec Simon, peut-être que son mari serait quelqu'un de bien. Chose dont malheureusement elle doutait voyant le visage de celui-ci.

"Connaissez vous cet homme ? .... Votre Majesté"

Comme si c'était le moment d'hésiter sur la manière d'appeler Louis. Bien sur elle savait que en privé elle pouvait l'appeler Louis, mais la, dans le feu de l'action elle en avait oublié ses repères et aurait pu si elle n'avait pas fait attention, fait quelque chose que tout le monde aurait remarqué: appeler le Roi par son prénom.

Vêtue d’une robe dans les tons de verts, Joséphine était des plus magnifiques demoiselles présentes ce soir à l’opéra. Son tint pale contrastait avec la couleur foncé de ses cheveux qui étaient relevé dans un chignon méthodiquement arrangé. Katia avait pris soin de rendre sa maitresse des plus resplendissantes.
Au bras de son futur époux, Joséphine passait pour une fleur épanouie qui venait juste d’éclore mais qui ne tarderait pas à faner…

La jeune femme avait presque honte de paraître ainsi au bras de Maximilien de Dorchester, mais puisque dans quelques jours ils seraient mari et femme, il fallait bien qu’elle commence à s’y faire malgré elle…
Le bras de son compagnon se faisait présent sur le sien, et Joséphine ressentait cela comme si elle n’était autre que du bétail aux yeux de cet homme. Elle serait bientôt sa propriété, et il la montrait ainsi aux autres, comme pour dire et surtout prévenir que personne ne pourrait plus toucher à la demoiselle…

La réflexion de son futur époux la blessa. Comment pouvait il déjà douter d’elle alors que le mariage n’était pas encore consommé ni officialisé… En faite, lorsque le Duc lui avait dit cela, Joséphine pensait à un autre Duc bien plus plaisant et bien plus doux qui lui avait donné rendez vous ici même… Simon de la Richerdière ne devait pas être loin et Joséphine espérait de tout son cœur qu’à la vu d’elle-même au bras de Maximilien, Simon n’avait qu’une envie s’était de venir le tuer sur place !!
Comme elle aurait aimé pouvoir être là devant tout ces gens mais aux bras de celui pour qui son cœur battait…

Afin de faire plaisir à son futur époux, Joséphine fit mine d’afficher un sourire sur ses lèvres, pour faire bonne figure… Son regard se posa sur Marie Mancini son amie bien aimée… Elle était radieuse au bras du Roi et Joséphine eut le cœur réchauffé de constater qu’elle, pourrait vivre son amour au grand jour.
Malgré ce visage familier dans la foule, Joséphine ne parvenait pas à percevoir celui qu’elle aurait tant aimé y voir… Simon l’aurait elle abandonné ?

Timide à la Cour Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 19/02/2007

-Melle la Marquise de Romans et son futur époux, Mr le Duc de Rochester !

Non!! Cette annonce resonna dans la tete et dns le coeur de Simon comme un échos, et il ne put trouverl e courage de poser ses yeux sur le couple qui arrivait en bas des marches de l'opéra... Joséphine, son ange, son amour, sa vie... Lui qui avait secretement rêver de pouvoir la voir en tete à tete au moins quelques secondes durant cette soirée... Jamais il ne pourrai l'approcher puisqu'à ses coté se tenait son futur époux...

Le jeune Duc posa enfin ses yeux sur le couple, détaillant avec haine l'homme qui avait l'odace de se montrer aux bras de la Marquise de Romans... Comme il le savait deja, il découvrit un homme sombre, avec un regard froid et un visage pale, dont le sourire n'était qu'un rictuse... Lorsque Simon le vie se pencher sur Joséphine et lui murmurer quelques mots à l'oreille son sang ne fit qu'un tour! Cette scène était trop dure pour lui, mais au moins elle lui prouvait que l'amour qu'il ressentait pour la jeune femme n'était pas comme tout ce qu'il avait éprouvé avant. cet amour fou dont il était épris personne ne pourrait l'empecher de le réaliser et de la faire vivre...

Le regard de Simon se posa enfin sur son aimée... Elle était resplandissante... Bien que comme lors de leurs rencontre à la cathédral, Joséphine n'affiche pas son plus beau et plus tendre sourire...

Simon s'avança permis les courtisans pour voir l'avançé du couple, et deux de ses amis le suivirent.L'un d'eux lui chuchotta à l'oreille:

"-alors c'est elle qui ta volé ton coeur et ton esprit... Tu n'as pas mal choisit ça je te l'assure, mais avais tu envisagé le boulet qu'elle traine avec elle? "

Simon ne se restourna pas, il resta les yeux fixé sur la magnifique demoiselle qu'il aimait mais son coeur et ses lèvres lachèrent un:

"-Joséphine..."

Ce nom prononcé comme une douleur, en un souffle, comme si il voulait crier sa peine mais qu'il n'osait pas... Si seulement elle l'avait vu... Que pouvait elle bien penser de lui à cette instant ou elle vivait un calvère et ou lui, restait là à contempler les suplice mais en vivant le sien au fond de lui meme...

"-il faut que tu arrives à la voir avant le fin de la soirée mon vieux! Et je te promet que tu y arrivera! "

C'était la voix d'un de ses amis qui venait de résonné lointaine à ses oreilles... Oui, il arriverait à la voir, mais il voulait plus que cela... Etre pres d'elle, lui parler, la rassurer, sentir son parfum ennivrant...

"-la soirée n'est pas encore commencer mon vieux! Alors ne t'en fait pas pour ça on te promet que tu lui parlera avant minuit ce soir! Fait nous confiance comme d'habitude!!"

Du coté de la confiance Simon ne se faisait pas le moindre soucis, il voulait juste que ses amis ne face pas de faut pas, et qu'il ne mets pas leurs amour caché en danger... Il leur en fit par et les deux jeunes hommes partir dans la foule en lui assurant ce qu'ils venait d'avancer...

Quel était la raison de cette anxiété ? Pourquoi Marie redevenait-elle soudainement anxieuse alors que quelques secondes avant elle avait reussit à faire disparaître ce rouge de ses joues ? Cependant, Louis avait l'impression que le sentiment qui envahissait le coeur de sa belle n'était pas tout à fait le même. Au départ il s'agissait de la peur d'être ainsi exposé à la vue de tous et toutes, d'apparaître au bras du Roi de France alors que tant de rumeur couraient sur leur compte. Maintenant, cette peur était différente, ce n'était plus un sentiment éprouvé pour elle même, mais plutôt pour cette jeune femme que Louis ne connaissait pas encore.

Alors qu'il allait renouveler sa question, il vit Marie parcourir la foule de ses yeux verts. Qui cherchait-elle ainsi ? Quel pouvait bien être le mystère rodant autour de cette brune au visage pâle ? Louis se promit de le découvrir bientôt...
Alors qu'il s'y attendait le moins, la jeune femme conssentie enfin à répondre à sa question. Une amie, voilà qui éclairsissait déjà bien les choses, ainsi sa belle avait peur pour son amie, mais pourquoi cela ? Elle avait l'air plutôt..... triste au bras de ce Duc. Un regard porté au visage de cette demoiselle fit comprendre la situation. La jeune Marquise de Romans allait épouser un homme qu'elle n'aimait pas et qu'elle ne voulait pas épouser... Malheureusement cela était monnaie courante du temps de nos tourteraux, et, malgrè le pouvoir divin qui lui était confié, Louis ne pouvait interferer pour elle. La décision de marier ou non cette femme devait être prise pas ses parents et par personne d'autre.

C'est pourquoi la voix de Marie emplie de coeur de Louis de peine. Elle aurait aimé qu'il interfer, qu'il dise quelque chose, mais, comme je vous l'ai expliqué plus haut, Louis ne pouvait rien faire, et ce même avec la meilleure volonté au monde.
Ainsi, lorsqu'elle lui demanda s'il connaissait cet homme, Louis lui répondit

- Je n'ai entendu parler de lui que vaguemment. Il paraitrait qu'il aurait perdu 2 êtres chers, d'où cette froideur apparente. Malheureusement, je n'en sais guère plus.

A défaut de demander pardon de n'en savoir pas plus par les mots, le jeune homme tenta de faire passer cela par le ton de sa voix. Bien sur, il était certain que Marie ne lui en voudrait pas, mais il n'essayé pas que de faire pardonner par elle, non...
En quelque sorte il voulait que la jeune Joséphine l'excuse de ne rien pouvoir faire pour elle. De n'avoir pas le pouvoir de la sortir de ce mauvais pas...

A l'arrivée du nouveau couple, Gregoire eut comme l'impression que l'ambiance de la soirée venait de se déteriorer... Mais lui, il était bien décidé à ne pas se laisser gacher la fete!!
Il dit alros tout haut pour ne pas avoir à ecouter les cancans de ses donselles:

"-voyons mes belles, restez calmes, qu'ils allent tous au diable avec leurs mariages de la haute... Nous ne sommes pas bien là? Juste vous et moi? Allons venez, allons nous installer pour pouvoirecouter la sublimisime diva qui est venuu ce soir chanter pour nous... "

En réalité Gregoire n'avait pas envie de rester dans le coin, il n'aimait pas les representation comme celle ci. La pauvre demoiselle au bras du Duc de Drorchester semblait bien triste et il détestait devoir regarder de pauvres biches se laisser abattre ainsi devant tout le monde. Comme cela était sauvage, la jeune Maquise de Romans venait d'etre laché dans la cage aux fauves...
Meme le Roi et sa Dame semblait intrigué par le nouveau couple qui gravissaient maintenant les marches...

Pour ne pas s'attarder plus sur lesl ieux, Gregoire pris deux de ses compagnes par la taille et les emena avec lui pour s'assoire afin d'assister au spectacle.

hj: je sais c'est nul mais c'est pour faire transition...

Timide à la Cour Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 09/04/2007

Le destin... Avait-il décidé de s'en prendre à Maximilien ? Depuis le début de sa vie d'homme, tout n'avait été que désastre, d'abord la perte de sa femme et de son fils. Cette famille qu'il avait doucement appris a aimer et ce malgrè tout. Et puis aujourd'hui voilà qu'il allait épouser dans trés peu de temps, une jeune dame très belle, mais qui ne voulait pas de lui.
Le temps lui avait oté son sourir et ceul ce dernier pouvait décider ou non de le lui rendre.

Tandis qu'ils continuaient de descendre les marches au bras de Joséphine, Maximilien vit que cette dernière était pensive... Que pouvait-il bien lui passer par la tête ?

" Elle doit, sans aucun doute, penser à quel homme ferait l'affaire en tant qu'amant... "

Se marier avec quelqu'un ne signifiait pour autant l'apprecier et avoir une haute estime d'elle ou de lui. De nos jour mariage rime avec ces deux qualifiquatifs, mais du temps de Maximilien et de Joséphine, il en était tout autre...
Alors, tournant la tête vers elle, il lui dit

- Qui cherchez vous ainsi Joséphine ?

Bien que parlant de manière tout à fait normale, la tonalité de voix de Maximilien se voulait appeurente. Ce dernier avait conscience de cela mais de faisait rien pour changer, cela ne faisait que concretiser son image, disait-il.

Hj : Désolé mais j'étais absolument pas inspirée...

Alors que la jeune femme avait de tendres pensées qui s'envolaient vers son amie Maire, elle fut parcourut d'un frisson lorsque la voix froide de son futur époux vint tinter à ses oreilles... Ils n'étaient pas encore marié que deja il doutait d'elle, enfin, ainsi elle pouvait voir à quel genre d'homme s'attendre...

Il ne fallait pas que Simon face le moindre fauxpas, ou bien meme qu'il essaye de venir lui parler, ne serait ce que poser un regard trop appuié sur elle et cela les meneraient à leur perte à tout les deux... Maximilien de Dorchester avait les yeux partout...
Afin de ne pas etre impolie, Joséphine répondit avec un sourire à son futur époux:

"-je ne cherche personne mon cher, je regardais juste ma tendre amie la nièce du cardinal qui se tiens au bras du Roi..."

Elle espérait que par ce qu'elle venait de dire elle soit un peu protégé... Si son futur mari savait qu'elle était protégé par un lien quelqu'onque avec le Roi, peut etre ne ferait il rien pour lui nuire...

Au fond d'elle Joséphine sentait que Maximilien n'était pas un homme mauvais, la vie l'avait juste rendu dure et méprisable... Elle aurai aimé pouvoir faire quelque chose pour lui, mais il doutait deja d'elle avant meme que le mariage ne soit consommé... Si Simon ne s'était pas emparé de son coeur, Joséphine aurai surement fait son possible pour aimer cet homme et lui redonné le gout de vivre...

"-Pourquoi m'avoir posé cette question mon ami?"

Marie se permi de respirer un peu quand son regard croisa celui de Joséphine. La jeune fille avait besoin d'aller la voir, de l'entendre pour être sur qu'elle allait bien, même si Marie le savait déja: Josphine souffrait.

Le fait d'apprendre de la bouche de Louis que l'homme qui se tenait aux bras de Joséphine avait perdu deux êtres chers ne rassura pas pour autant Marie. En effet elle ne considérait pas cela comme une excuse pour apparaître si froid et pour rendre son amie malheureuse. Et puis si au moins elle était tombée sur un homme gentil et chaleureux cela aurait allégé son fardeau.

"Pouvons nous aller les saluer ?"

Marie avait bien dit "nous", car elle ne se sentait pas de taille à affronter cet homme dont même à distance les yeux semblaient glacer le sang. Avec Louis à ses côtés elle aurait plus d'assurance et peut-être sa présence permettra aux deux jeunes filles de s'entretenir quelques instants en privés.

Bien évidemment elle n'attendait pas de réponses négative de la part de Louis. Il y avait encore un peu de temps avant le début du spectacle donc ils n'étaient pas obligés de rejoindre leurs places tous de suite.
C'est donc avec son amant qu'elle traversa la foule pour rejoindre Joséphine et son futur mari le Duc de Dorchester. Marie se forçait à garder un sourire le plus naturel possible devant cet homme qui l'impressionait au plus haut point. Devant le couple elle se dut de faire une petite révérence, après tout même si elle était avec le Roi elle n'était pas la reine, puis d'une voix qui se voulait apporter tous les réconforts du monde elle dit:

"Joséphine, mon amie, cela fait longtemps que nous nous sommes pas vu !"

Elle n'avait pas parlé directement à son mari. Elle préférait que ça soit lui qui lui parle ou bien Louis. Mais si elle le pouvait elle n'aurait à parler qu'à Joséphine.