lis pour se détendre.

Invité

Adélaïde entra doucement dans l'immense bibliothèque et resta émerveillé devant les centaines d'ouvrages qui étaient rangés ici. Tout ces étagères remplient de livres anciens comme nouveaux lui réchauffèrent le coeur.
Elle parcourut les allées à la recherche d'un roman de cape et d'épée. Elle lisait souvent les mêmes plusieurs fois de suite car ces ouvrages ne se trouvaient pas partout mais qu'importe elle aimait ça.

Elle trouva un livre qui l'intérraissait fort, le pris puis alla s'assoir sur un siège près d'une fenêtre donnant sur les jardins pour y lire. Le siège était bien confortable et elle s'y sentit vite à l'aise. Elle ouvrit son livre et s'immergea tout de suite dans l'histoire. Elle était tellement absorbé par son récit qu'elle n'entendit pas des pas se rapprocher d'elle.

Invité

Clap, clap, clap... Un bruit de pas sonore se fit entendre dans le couloir menant à la bibliothèque royal. Les pas se rapprochèrent et, soudainement, les deux portes s'ouvrirent violemment dans un grand fracas. Athénaïs de Mortemart fit son apparition, habillé d'une robe blanche assez simple. Par simple j'entends bien sûr un minimum: le long de sa jupe courait une fine couture en fil d'argent et un ceinture du même fil lui cintré la taille.

Mais sa belle robe jurait affreusement avec son visage où une expression de colère et d'énervement dominait. A peine sorti du couvent ou elle avait passé huit ans que sa mère venait de lui présenter ses nouveaux professeurs. Elle avait à peine eu le temps de visiter le chanteau de Versailles et de profiter des multiples avantages que son titre lui conférait qu'elle devait déjà retourner étudier!

Cela faisait deux heures que son deuxième cours de musique avait pris fin et elle était venue à Versailles avec sa mère puisque aujourd'hui les salons de jeu étaient ouverts au public. Mais elle n'avait même pas eu le temps de s'attabler que Mme de Mortemart lui avait suggéré d'aller à la bibliothèque afin d'apprendre au plus vite les différents composants d'un clavecin, comme lui avait demandé son professeur.

La jeune fille parcourait donc hâtivement les rayons, ou s'alignaient des centaines d'ouvrages, marmonnant que la vie était injuste et que ci et que mi… Elle désirait s'acquitter de sa tâche au plus vite pour, peut-être, avoir le privilège jouer une partie avec l'une des cousines du Roi. Mais la tête en l'air il est difficile de deviner si quelqu'un se trouve devant vous. C'est ainsi qu'elle ne put empêcher la collision qui se produit. Françoise recula de quelque pas à cause du choc mais se remit rapidement les idées en place et s'empressa d'aller voir si la femme qu'elle avait percuté n'avait rien.

-Ho Madame, je suis affreusement confuse! veuillez m'excusez je vous pries! J'espère que vous n'avez pas de mal? S'enquit-elle.

Invité

Pourquoi fallait-il à chaque fois que vous lisez qu'on vienne vous déranger?! C'est affreusement agaçant à la fin! Enfin on n'avait fait plus que la déranger. Quelqu'un l'avait littéralement bousculée et fait tomber du fauteuil où elle était assise. La jeune personne qui l'avait fait tomber était tout de même poli puisqu'elle lui demanda si tout allait bien. Oui elle avait un peu mal aux fesses mais elle allait très bien. Comment avait-elle dit?

Ho Madame, je suis affreusement confuse!

Madame? Faisait-elle si vieille que ça?? Elle leva les yeux vers la personne qui s'était penchée au-dessus d'elle pour s'enquir de sa santé.

"Trouvez-vous donc que je suis si vieille que ça?? Je n'ai que 17 ans Mlle"

Elle lui souria gentiment et s'appuya sur son bras pour se relever. Elle regarda la jeune fille et remarqua que celle-ci avait l'air très en colère et elle n'avait sûrement pas dû faire attention où elle mettait les pieds durant son énervement.

"Vous n'avez pas l'air bien Mlle quelque chose n'irait pas??"

Invité

Le petit sourire d'excuse que Françoise arborait se figea soudainement quand l'inconnue répliqua à ces paroles. Même si la demoiselle (Puisqu'elle en était une) qui lui faisait face n'avait pas adopté un ton agressif, la jeune fille le prenait assez mal. Elle lui tendit tous de même la main pour l'aider à se relever et lui répliqua d'une voix froide en lui faisait une petite reverence ironique:

-Excusez moi Mademoiselle mais il me semble très problable qu'à votre âge se serait déjà mariée.

Aprés tous, c'est vrai: il n'y a rien d'invraisemblable à être marié à 17 ans. Et si Françoise ne s'en réjouissant pas d'avance elle ne s'en souciait guère. Elle savait que ses parents lui trouverait un homme riche et d'agréable tournure, ne voulant pas que leur fille paraisse au bras d'un laideron. Et même si elle le voulait, elle ne pourrait contester l'avis de ses parents alors... autant accepter la "sentence" d'avance.

La jeune fille se radoucit quelque peu quand Adelaïde lui demanda la cause de son enervement. Elle soupira bruyament en levant les yeux au ciel.

-Figurez vous que les études ne m'ont jamais vraiment beaucoup passioné. Mais je suis tenue d'apprendre toutes les pièces composant un clavecin pour aprés-demain. Sauriez-vous, par hasard, ou sont rangés les ouvrages de musique?

En disant ces mots, elle laissa ses yeux vagabondés sur les étagères qui les entouraient, espérant que son regard accrocherait un ouvrage qui lui conviendrait.

Invité

Déjà marier! et alors ce n'est pas parce qu'elle avait 17 ans qu'elle devait obligatoirement être marier! Elle se renfrogna un peu à cause de la remarque et du ton froid de la jeune fille.
Quand celle-ci se radouscit, elle retrouva son sourire.
Les livres de musiques... elle les avait vu en entrant. Ils ne pouvaient être bien loin.

*Les livres Mlle si je me rapelle bien... ils sont au fond de la bibliothèque près de la porte qui mène sur le petit salon.*

Elle lui indiqua la directions à suivre en faisant de petits gestes puis reprit la parole.

*Voilà Mlle si vous avez encore besoin de moi je serais ici dans ce fauteuil.*

Et joignant le geste à la parole elle s'assit dans le fauteuil où elle était installer quelques instants plus tôt.

Invité

En voyant le nez de la demoiselle qui lui faisait face se plisser, Françoise eu un petit sourire imperceptible. C'était l'un de ses petits plaisirs que de voir ses interlocuteurs s'enerver. Petit plaisir sadique, certes mais petit plaisir tous de même.

Elle remercia la jeune fille d'une petite révérence et remonta quelque peu sa robe pour aller plus vite. Elle se dirigea d'un pas rapide vers les étagères indiquées et se mit à regarder les tranches des couvertures pour tenter de trouver un ouvrage qui la satisferait.

Elle finit par trouver celui qui lui fallait mais... il était trop haut! Même en ce mettant sur la pointe des pieds et en tendant son bras au maximum, Athenaïs ne pouvait qu'effleurer du bout des doigts le livre. Exaspérée par sa petite taille qui lui faisait perdre un temps précieux, la jeune fille chercha des yeux un objet qui pourrait lui permettre d'attendre l'objet de sa convoitise. Mais il n'y avait aucun tabouret et aucune échelle à l'horizon et elle se voyait mal en train de tirer un fauteuil, recouvert de soie, pour monter dessus.

Se souvenant rapidement de la jeune fille qu'elle avait bousculé et qui lui avait proposé son aide d'avance en cas de problème, Françoise retourna la voir et, quelque peu génée, lui demanda:

-Excusez moi Mademoiselle d'interrompre une nouvellel fois votre lecture mais... J'ai un petit problème de taille, pourriez-vous m'aider?

Si demander ce service à un valet ne la dérangait nullement (Aprés tous, ils sont bien la pour ça!), demander de l'aider à une personne du même rang qu'elle la dérangait. Elle avait un peu peur qu'Adélaïde ne se vexe.

Lorsque Louis décida de se rendre à la bibliothèque, dans le but de feuilleter je ne sais trop qu'elle ouvrage concernant l'art ou encore la danse, il n'imaginait pas trouver en ce lieux deux jeunes femmes.
Lorsqu'il ouvrit la porte de cette pièce, il trouva les deux jeunes femmes en question.
La première, ne lui était pas inconnue, il s'agissait d'Adelaïde. Louis et Marie avait fait une balade à cheval avec elle il y de cela quelques jours.

" Cette cour est tellement grande que même son Roi ne connait pas tous ses sujets.... C'est pathétique..."

Cette pensée effleura l'esprit du jeune monarque lorsqu'il constata que la seconde jeune femme ne lui était pas familière. Cette femme, de ce qu'il pouvait voir d'elle, était un peu plus petite que lui, possédait une taille fine la rendant élégante et des cheveux aussi foncés qu'une nuit sans lune ni étoiles...

Visiblement cette dernière avait du mal à attraper un livre. Elle venait d'ailleur d'interpeller Adelaïde pour lui demander si elle pouvait l'aider. Mais, sans même prendre le temps de laisser la jeune rouquine répondre, Louis se dirigea vers l'étagère en question, saissie le livre de sa main droite avant de le tendre à cette jeune femme qu'il ne tarderais pas à connaître...

- Ne vous dérangez pas Melle de Rosile...

Dit il en direction d'Adelaïde, qui était sur le point de se lever lorsqu'elle apperçut le Roi entrer dans la pièce

Hs: L'intru c'est moi ^^

Invité

Elle s'était réinstaller confortablement dans son fauteuil quand la jeune fille revint les joues colorer de gêne. Elle lui demanda si elle pouvait l'aider.

* Pourrais-je lire mon livre enfin en paix!!*pensa-t-elle.

Elle posa son livre et au même moment les portes de la bibliothèque s'ouvrirent pour laisser passer Louis XIV roi de France. Elle ne l'avait pas vu et commença à se lever quand il donna le livre aparemment attendu à la jeune fille en face d'elle.

-Bonjour Sire.

Elle inclina la tête en signe de révérence. Elle le connaissait asser bien pour ne pas plonger en révérence à chaque fois qu'elle le voyait, trouvant cela tout simplement grotesque.

-Je suis heureuse de vous revoir. Mais quel vent vous amène donc ici, en ce leiux de repos et de paix.

Le dernier mot avait été dit un peu plus fort que les autres montrant bien qu'elle voulait pouvoir être tranquil et qu'on arrête de la déranger juste pour aller chercher un livre.
Bien qu'elle était toujours serviable venir lui demander de prendre un livre alors que des valets étaient la pour ça la rendait un peu grgnon. Avec toute cette agitation elle ne pourrait finir son livre. Mais maintenant que le roi était là elle pourrait laisser so livre de côté et converser peut-être un peu avec lui.

Invité

Françoise attendait patiemment que la demoiselle daigne faire un geste vers elle. Mais les sourcils légèrement froncés de celle ci lui indiquèrent clairement que cette dernière commençait à être horripilé que l'on vienne la déranger toutes les 2 minutes. Elle allait s'excuser de l'avoir troublée dans sa lecture et allait se mettre à la recherche d'un valet qui, lui, ne rechignerait pas à l'aider.

Mais une voix, provenant de derrière elle, et qui semblait s'adresser à la jeune fille devant elle, la fit se retourner. Athenaïs ne put s'empecher d'ouvrir la bouche sur le coup de l'étonemment. Le... le roi en personne se tenait devant elle et lui tendait le livre désiré. Elle le prit d'une main tremblante et s'empressa de plonger dans une profonde révérence en ne réussisant qu'a murmurer un petit "Merci Votre Majesté."

Mais entendre la jeune demoiselle de Rosile, puisque tel était son nom, s'adressait aussi familièrement au roi fut comme un coup de poing dans son ventre. "Vous revoir"? Cela signifait qu'elle l'avait déjà vu en privé!! Dire que pouvoir converser tranquillement avec le roi était l'un de ses rêves les plus secrets! Discrétement, elle lança un regard vers la rouquine qui semblait tout à fait à l'aise, souriante.
Le cerveau de Françoise se mit à réflechir à toute vitesse: si Adelaïde avait une certaine intimitée avec le roi, peut-être serait-ce une bonne idée de s'en faire une amie plutôt qu'une ennemie... Rien de mieux pour s'attirer les faveurs du roi que de se faire intégrer à son cercle par d'autre personne, plus influente que soi.

Mais la jeune fille savait pertinement qu'elle n'avait pas le droit d'adresser la parole au Roi s'il n'avait pas déjà engager la conversation. Elle fit donc un pas en arrière, serrant son livre contre sa poitrine et espérant une sorte de... miracle pour que le Roi la repère enfin.

Lorsqu'Adelaïde le remarqua, la jeune femme ne prit pas la peine de se lever et de le saluer.Bien que cela lui était égal, Louis se devait tout de même de garder son statut auprés des gens de sa cours. Si Marie elle même avait l'obligation de s'incliner face au Roi, Melle de Rosille le devait aussi.
Ainsi, avant qu'il n'est au le temps de réagir, un valet se précipita dans la pièce et s'adressa à Adelaïde de façon quelque peu autoritaire.

- Melle de Rosile, je vous serait grès de vous lever et de vous incliner devant sa Majesté.

Comme je l'ai dit, bien que n'appréciant pas les courbettes, Louis se devait de garder une certaine crédibilité. Aussi, après avoir laissé le valet faire exploser son semblant de colère contre la jeune rouquine, Louis le congedia poliment

- Ca ira Antonio merci.

Malgrè tout, il prit la peine de répondre à la question d'Adelaïde en esperant qu'elle ne lui en veuille pas et qu'elle comprene le pourquoi du comment

- Je suis venue chercher un ouvrage sur l'art Italien.

Décidemment, l'Italie était beaucoup présente dans la vie du jeune souverain depuis quelques temps...
Comme il s'y attendait, la jeune femme à qui il avait tendit l'ouvrage plongea dans une réverence des plus respectueuse. Il n'avait jamais eu le plaisir de la voir dans le chateau, remarque, cela était-il vraiment étonnant étant donné la quantité de monde qu'il pouvait y avoir dans Versailles.
Lorsque la jeune femme recula et colla le livre contre sa poitrine, Louis eu l'impression qu'elle avait peur de lui

- N'ayez pas peur Melle, je ne vous fairait pas de mal, vous pouvez me croire.

Le ton sur lequel il avait dit cela se voulait rieur... Peut être que sa bonne humeur allait être communicative.

Invité

[color=black]A peine avait-elle terminé son geste qu'un valet arriva pour lui reprocher son manque de respect envers le roi. C'est vrai qu'elle n'avait pas été très polie mais à quoi bon plongé dans une révérence devant quelqu'un avec qui l'on a déjà conversé plusieurs fois.
Elle se leva pour ne pas vexer encore plus le valet qui s'était fait congédier par le roi.

-Il a raison Sire je n'ai pas été très poli dit-elle en se courbant.

Pourquoi ne fut-elle pas surprise quand il lui dit qu'il cherchait un livre sur l'art italien. Peut-être parce que la femme qui faisait chavirer son cœur, était italienne. Logique après tout.

-Vous avez raison Sire, de vous intéressez à l'art. L'art, surtout celui italien, est magnifique.

Par ces mots elle faisait une comparaison à Marie en espérant qu'il comprendrait.

La jeune fille à côté d'elle par contre ne semblait pas aussi détendu. Elle semblait avoir peur et tenait son livre contre sa poitrine comme si on allait le lui prendre.
Le roi essaya de la détendre par un ton rieur et sa bonne humeur.

[color:1753=red:1753]-Je vous assure Mlle que le roi ne mord pas.

Comment définir ce qu'il ressentie lorsque la jeune femme s'inclina devant lui ? C'est extrement difficil de mettre des mots sur ce genre de sentiments, je vais néanmoins tanter de le faire... En fait, je dirais qu'il était fière. Fière d'être le Roi et de voir ainsi Adelaïde lui faire une réverence des plus polies. Bien sur cette fièrté n'était pas du à la jeune rouquine, mais plus au geste qu'elle venait d'effectuer. Jamais il n'aurait pensé pouvoir ressentir un jour ce genre de chose...

Depuis qu'il aimait la belle et si douce Marie Mancini, tout avait prit une nouvelle tonalité. Les mots n'étaient plus les même depuis qu'ils avaient entendu sortir de sa bouche. La jeune femme serait-elle une sorcière pour arriver a lui faire accepter ce qu'il ne fait que rejetter depuis le début de sa vie ? Arriverait-elle a lui faire aimer ce rôle qu'il n'avait aucune envie de jouer ?

Lorsqu'il entendit la réponse d'Adelaïde sur le livre qu'il venait de chercher, Louis se sentit quelque peu mis à nu. Par une sorte de détour, il venait d'avouer qu'il n'était venu ici dans l'unique but d'en apprendre plus sur le pays d'où venait sa dame aux yeux émeraude...
Il ne devait cependant pas laisser cette gene transparaitre, ainsi il répondit d'une façon tout à fait naturelle

- Vous dire le contraire serait très insultant pour les Italiens Mademoiselle.

Le regard du jeune monarque se tourna ensuite vers cette jeune femme qui semblait être devenue muette à sa simple vue. Cette derniere avait plaqué son livre sur sa poitrine comme une enfant ayant peur qu'on lui reprenne la peluche offerte à l'instant. C'était la première fois que Louis avait à faire à ce genre de comportement, généralement, les femmes étaient plutôt avenante avec lui. L'abordant sans aucune crainte, mais avec toujours plus ou moins de politesse. C'est pour cette raison que cette jeune femme le déconcerta.
Tentant d'engager la conversation, il lui demanda

- Quel est le titre de cet ouvrage ? Vous semblez beaucoup y tenir.

En effet, elle était tellement crispée sur l'ouvrage qu'il était impossible de lire le titre sans se contortionner.

Invité

Grrrrrrrrrrrr! Intérieurement Françoise était morte de jalousie! Voir la jeune demoiselle de Rosille discuter aussi simplement avec le Roi de France (C'est pas n'importe qui tous de même! ^^) lui donnait des boutons! Se rendait-elle simplement compte qu'elle adressait la parole au plus grand monarque d'Europe sans même lui avoir accorder la moindre révérence? La jeune fille hésitait à lui faire remarquer quand un valet vint la réprimmander. Ouf, elle décida enfin à s'incliner!

Et pendant que Mademoiselle entamait une conversation sur l'art Italien, Athenaïs devait attendre que le Roi daigne la remarquer avant d'ouvrir la bouche. Si elle avait était fidèle à son caractère et à ses pulsions elle n'aurait pas hésité à engager la discution mais... Si jamais Sa Majesté le prenait mal, il n'hésiterait pas à la "ficher" comme une demoiselle qui ne respecterait l'étiquette et donc indigne qu'on lui accorde la moindre importance.

Françoise allait pousser un énorme soupir et lever les yeux au ciel en entendant les deux jeunes gens discuter d'un sujet aussi futile que l'art Italien quand... Oh mon dieux! Voila que le Roi se retourna vers elle en la regardant... avec un petit sourire qu'on ne pourrait qualifier. Moqueur? Gentil? Protecteur? Ironique? Voila que des questions complétement inutiles et ininteressantes assayait l'esprit de la pauvre demoiselle de Mortemart.

Et encore mieux: voila que Louis XIV, Roi de France lui adressait la parole! A elle, Françoise Athenaïs de Mortemart! Les mots que prononcèrent le souverain eurent un peu de mal à acceder au cerveau de la jeune fille qui n'en revenait pas. Elle imaginait déjà l'excitation de sa mère quand elle lui annoncerait qu'elle avait pu parler en toute liberté avec le Roi.
Quand elle comprit enfin la question de ce dernier, elle se pressa de retourner son livre, aillant déjà oublier le titre de l'ouvrage tant, tout à coup, il était devenu secondaire.

-Heu... Il s'agit de... de... ~~Le clavecin pour les nuls~~ (XD) de L'école Française du Clavecin Jacques Champion de Chambonnières.

Bafouillant ainsi elle n'osait même plus regarder le souverain. Ainsi s'empressa-t-elle d'ajouter.

-Sa Majestè me le recommande-t-elle?

Louis ne saurait vous dire si cette jeune femme écoutait le semblant de conversation qu'il entretenait avec Melle de Rosille où si elle était complètement perdues dans ses pensées et trop pétrifié du fait qu'il lui adresse la parole pour lui répondre... Mais il n'était pas un homme très impatient, c'est pourquoi il décida de laisser à cette jeune femme, le temps qu'il lui faudrait pour se remettre de ses émotions... Cependant, lorsque le valet réprimanda Adelaïde de ne s'être pas incliné devant lui, il lui sembla remarquer un lèger soupir, peut être était-elle soulagé que cette dame se décide enfin à ne pas faire fit des convenances de la Cour... Enfin, tout cela n'est que supposition bien sur.

Puis, la jeune femme deigna enfin bouger, tout en retournant l'ouvrage qu'elle tenait fermement contre sa poitrine elle lui en exposa le titre. Très bon choix, ce livre était l'un des plus riches en savoir sur le clavecin, instrument à la mode à l'époque. Rares étaient les jeunes femmes et les jeunes homme ne sachant jouer de cet instrument au son si mélodieux, Marie elle même exceler dans cette art... Comme dans beaucoup d'autre chose il faut tout de même l'avouer...

- Mais très certainement ! Cet ouvrage est sans doute l'un des plus riche de connaissance sur le clavecin. J'ai moi même appris énormement de choses en lisant cet ouvrage, c'est un très bon choix Mademoiselle....

C'est ainsi que, l'air de rien Louis poussait la jeune femme à décliner son identité ( Gendarmerie Nationale, vous papier s'iouplait XD ). Ce qu'il ne savait pas, c'est que cette femme aurait un rôle plus qu'important se vie lorsqu'elle gagnera ses faveurs... Mais qu'importe, pour l'instant, la seule personne à hanter les nuits du Roi était la belle et exquise Marie Mancini...

Invité

Françoise regarda une nouvelle fois la couverture de l'ouvrage qu'elle n'était pas prête de lâcher. Intérieurement, elle remercia son professeur de lui avoir donner ce devoir. Grâce à lui, elle avait enfin l'occasion de discuter librement avec Sa Majesté le Roi de France. Mais par contre... s'il se mettait à lui poser des questions sur le clavecin, comment allait-elle s'en sortir? C'était à peine si la demoiselle connaissait sa gamme! Do, Ré, Mi... Fa... et après... Elle n'en savait strictement rien! Alors de là à la faire comparer une partition de Lully avec celle d'un artiste Allemand: il y a beaucoup de chemin!

La demoiselle releva brusquement et sortit de ses pensées en entendant le Roi insister sur le "Mademoiselle". Rêvait-elle ou voulait-il vraiment connaître son nom? Se forçant à empêcher sa voix de trembler, elle réussi tous de même à se présenter:

-Mademoiselle de Mortemart Sir, Françoise Athénaïs de Mortemart.

En plongeant dans une révérence très prononcé. En se relevant, elle n'oublia de rappeler les titres de son père pour que son nom marque un peu plus l'esprit de sa majesté:

-Vous devez certainement connaître mon père, Gabriel de Mortemart, Premier gentilhomme de la chambre de votre père et chevalier des ordres du roi.

Comment pouvait-elle imaginer, ne serait-ce qu'un court instant, que le Roi ne s'intéressait en aucun cas à tous ces titres ronflants, le plus souvent acheté plutôt que mérité? Pour Françoise, avoir un père reconnu par Louis XIII était une sorte de bénédiction qui lui assurait une vie d'abondance, une dote bien plus qu'honorable et un héritage à ne pas négliger!

Il ne faut pas croire que, sous prétexte de son titre on devient une personne dénué de tous sentiments que l'on pourraient qualifier de normaux. C'est à dire que, dans l'esprit de certaines personnes de la Cour, mise à part de la fierté et de l'orgueil, le Roi ne ressent rien ! Dans ce cas là, expliquez moi comment peut-il trouver cette jeune femme charmante ? Bien sur pas dans le sens que on lui donne aujourd'hui, mais disons plutôt que son hésitation faisait que le Souverain la trouvait attendrissante. L'hésitation qu'il perçut sans le son de sa voix lui fit prendre un peu conscience de l'impact qu'il avait sur la population de Versailles.
Cependant, comme tout bon Souverain il ne laissa rien transparaître de ce que cette pensée influenca son humeur du jour. C'est donc avec un leger sourire qu'il salua cette jeune femme au doux prénom de Françoise... C'est après être plongée dans sa réverence que la jeune femme lui rappela ses " origines " si l'on peut dire cela comme cela.

" Gabriel de Mortemart.... Ce nom m'est familier... Ah mais bien sur !! "

- Je ne me souviens que trés vaguement de votre père Mademoiselle. J'ose éspèrer que vous ne m'en tiendrez pas rigeur...

Bien qu'il était certain que cette jeune femme ne lui en voudrait pas, il était le Roi alors même on tenait rigeur de certaines choses, très peu de gens s'aventuré à le lui dire... Mais comment lui en vouloir de n'avoir presque pas de souvenir d'un homme qu'il a connu lorsqu'il avait à peine 3 ans ?...

Hs : je m'excuse pour la rép mais je suis pas inspiré ^^

Invité

Haha, yes! Double Ha avec trait d'union: le Roi se souvenait quelque peu de son père! Ce n'était pas énorme mais mieux que rien tous de même. Au moins son nom resterait quelques temps dans sa mémoire et la jeune fille pourrait alors lui remettre un placet en ayant un petit espoir qu'il le lise.
Elle faillit éclater de rire quand le Roi s'excusa de son trou de mémoire. Comment pouvait-elle lui en vouloir: le moindre de ses reproches seraient considérés comme une marque d'irrespect et le Roi pouvait la bannir de Versailles pour un simple éclat de rire qu'il trouvait déplacé! L'étiquette était stricte et pour rien au monde Françoise ne l'enfreindrait: cela signifiait la disgrâce de sa famille et personne n'acceptait d'épouser ou même fréquenter une jeune fille dont Sa Majesté désapprouvait la fréquentation.

-Mais votre Majesté est toute excusée! s'empressa-t-elle de le rassurer.

Elle hésita à effectuer une nouvelle réverence mais se ressaisit: elle en avait fait assez pour le moment. Elle s'autorisa même un pas en direction du Roi alors qu'elle était déjà à distance respectable mais puisque le souverain semblait vouloir engager la conversation... Pourquoi ne pas tenter de l'approcher de plus prés?

Mais... peut-être le Roi était-il juste venu chercher un livre et pas disctuter avec la première jeune fille qu'il croisait! Aussi recula-t-elle d'un pas avant d'ajouter:

-Mais peut-être que je vous retient! Excusez moi de vous avoir importuner si longtemps!

L'étiquette, encore l'étiquette, lui interdisait de tourner le dos à Loulou ~~(Rha, jlai diiiiiiiiit! XD!)~~ aussi recula-t-elle jusqu'à un fauteuil ou elle s'assit tranquillement, ouvrant enfin le livre qu'elle était venu chercher. Secrétement elle espérait que le Roi allait la rejoindre mais elle avait déjà une chance incensé d'avoir pu lui parler plusieurs minutes, en dehors d'une de ses apparitions officielles. Mais... un miracle n'arrive jamais seule...

Visiblement la jeune femme était heureuse de voir que Louis se souvenait quelque peu de son père. Lui cependant regretté de ne pas avoir une mémoire assez grande pour garder en mémoire toutes les personnes de son enfance, de sa vie en somme qui le marqueront. Enfin, une chose est sûre, Marie elle, ne pourra jamais s'évader de l'esprit du jeune Monarque. Non, jamais son parfum, son odeur ou bien le goût de ses lèvres ne disparaîtrons de la tête de celui que l'on disait être le plus grand Roi d'Europe et parfois même du Monde.
Plus les jours passaient et plus Louis en venait à la conclusion qu'il ne devait pas être un Monarque comme les autres. Tandis que tout le monde autour de lui n'avait de cesse de répeter qu'il ne devait pas se mettre à la hauteur des gens de la Cour, qu'il ne devait en aucun cas paraître plus faible ou plus fragile qu'eux, Louis lui ne pouvait cesser de penser que le meilleur moyens de comprendre les gens étaient de se mettre dans leur peaux. De vivre les malheurs et les bonheurs de ces derniers. Son escapade avec la belle Marie dans Paris, lui avait permi de comprendre, de constater de lui même que, malgrè tout ce que l'on pouvait dire ou croire, on était beaucoup plus heureux en étant libre de ses gestes, de ses pensées, de ses sentiments, qu'en étant Roi. Un Roi en apparence plus chanceux mais en réalité beaucoup plus prisonnier...

Comme il s'y attendait, la jeune femme ne lui tint pas considération de cet oubli involontaire. Elle qui semblait différente des autres, s'avérait en fait être la même que les autres... A une exception près, si les courtisans en génèral restait "éloignés" du Monarque lorsqu'ils discutaient seul avec lui, elle se permettait de risquer un pas vers lui.
Histoire de ne pas la blesser, Louis préféra ne pas bouger et se contenter de lui répondre le plus simplement du monde

- Vous ne me retennez en aucun cas Mademoiselle. C'est avec plaisir que je converse ce matin avec vous.

Et bien oui, même si elle n'était pas différente des autres, il n'en reste pas moins qu'elle avait l'air d'avoir beaucoup plus d'esprit que la moyenne des courtisanes. Il parait cependant évident que jamais elle n'en aurais assez pour égaler celui de Marie aux yeux et dans le coeur du Souverain. Tandis qu'il était repartie dans ses souvenirs heureux en compagnie de sa belle, Louis ne vit pas que Françoise l'avait délaisser pour un fauteuil aux couleurs de la forêt. Il faut avouer que cela le blaissa un peu, elle qui quelque instants plutôt s'emblait entreprenante, venait maintenant de ce défiler...
D'un pas léger, comme à son habitude, il la rejoignit pour prendre possésion d'un fauteuil rouge se trouvant en face d'elle. Ne sachant trop quoi dire, Louis improvissa une question

- Dites moi Madame, la vie à la Cour vous plait-elle ?

Idiote, cette question était vraiment idiote ! Jamais elle ne lui dirait le contraire ! La peur d'être répudier de Versailles était bien plus forte que la vérité... Si seulement elle le connaissait mieux, elle aurait su que jamais il n'aurait osé un tel acte avec comme seule excuse un avis divergent ( enfin, pas tant que ça ) de ce qu'il pensait... Mais cela, la seule à le savoir était la belle et douce Marie Mancini...

Hs : J'ai mis le temps mais je t'ai répondu lol

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