|
|
| Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] | |
| | Auteur | Message |
---|
François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Lun 16 Avr - 15:10 | |
| Le jeune Duc était arrivé depuis peu au château. Il avait dû passer une demi-heure dans le salon principal du Palais, entouré de tous les courtisans, mais déjà, il ne les supportait plus. Leurs rires idiots, leurs contes imaginaires et leurs compliments hypocrites n'étaient en rien plaisant aux yeux de Beaufort.
Il s'était donc éclipsé le plus discrètement possible, espérant ne tomber sur quelconque connaissance qui lui aurait empêcher de jouir de sa solitude habituelle. Bien sûr, il espérait toujours autant avoir la joie de croiser Isabelle; mais s'il désirait la voir en ces lieux, il fallait le prévoir... Seul le plus grand des hasards aurait pu les rapprocher en l'un de ces couloirs magnifiquement décorés, mais il n'en était rien.
François arriva donc au Salon de Vénus, ou Aphrodite selon le pays où l'on se trouvait. Déesse de la beauté et de l'amour, la chambre était aménagée avec goût et les tapisseries comme les meubles étaient somptueux. Le jeune homme referma la porte doucement et s'avança alors dans la pièce, admirant les moindres recoins avec la plus grande attention. Tant de richesses demeuraient ici! Et ce n'était qu'un des salons de la demeure! Dire que des gens mourraient de faim dans les rues de Paris et qu'ici, tout existait à profusion...
Bref, il marchait encore dans la grande pièce, s'approchant petit à petit de l'une des majestueuses fenêtres. Il regarda au-dehors: de nombreuses ombrelles se frôlaient, quelques enfants jouaient et également quelques gardes à cheval parcouraient les allées dans le but de veiller à la sécurité de toute cette cour. François n'appercevait pas de servantes... Il ne pouvait s'empêcher de penser à Isabelle, de la revoir, d'apercevoir son sourire au plus profond de son coeur. Elle faisait à présent partie de lui et le fait de ne pas pouvoir la voir le rendait terriblement malheureux...
Il s'éloigna alors de l'ouverture, choisissant un des fauteuils pour s'asseoir. Son coude vint se poser sur l'accoudoir et il calla sa tête sur sa main. Il commença alors à repenser à sa vie, aux bons comme aux mauvais moments... Sa mère lui manquait horriblement, et son père également mais ça n'avait rien à voir. Le fait de ne jamais s'être dévoilé à quelqu'un le faisait souffrir, mais c'était un choix qu'il assumait. Enfin, il avait récemment ouvert et offert son coeur à une demoiselle à laquelle il serait fidèle jusqu'à la fin de ces jours. Au fond de lui, Beaufort savait qu'il avait maintenant quelqu'un à qui parler, à qui se confier. Elle saurait le soutenir et l'écouter; il en était certain.
Mais ces pensées furent troublées par une entrée assez 'violente'... Il se retourna pour voir le visage de celui ou de celle qui venez de troubler sa méditation, espérant de tout coeur que ce ne soit pas un de ces imbéciles de la Cour. | |
| | | Louis XIV Inestimable Modo
Nombre de messages : 524 Age : 35 Citation du moment : Aime la vérité mais pardonne à l'erreur.. Date d'inscription : 21/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: Melle Mancini
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Mer 18 Avr - 23:38 | |
| Louis se promenait maintenant depuis plusieurs heures dans les jardins de Versailles, au départ seul il ne tarda cependant pas à être rejoint pas une ordres de courtisanes. Chacune c'était parrées de ses plus beau atours, en effet, l'unique but de ces femmes de Cour était de plaire, ou plutôt de paraître. Plus ou moins secrètement, toutes ésperaient gagner les faveurs, la rumeur disant que le Roi s'était épris de la nièce du Cardinal ne réfrenait les ardeurs de certaines d'entres elles. Alors, à mesure qu'il marchait, un cortège de dames ce fit autour de lui... Quoi de plus répugnant que d'avoir un florilège de femmes à ces côtés ? Aucunes d'entres elles n'avaient donc compris que ce qu'aimait le souverain ce n'était ni les rires, ni les manières mais juste la simplicité ou la voix mélodieuse ?
Aucune ? Si... Une seule semblait avoir compris cela, malgrè elle d'ailleur. Cette femme était née comme cela, sans superplus, elle vivait tel qu'elle était, et c'est en partie à cause de cela que sa Majesté c'était laissé envouté par sa beauté. Vous l'aurez deviné, cette femme n'est autre que Marie Mancini. Suite à leur sortie officielle à l'opéra, les rumeurs sur ce prétendus amour étaient devenus encore plus vivaces qu'elles ne l'étaient déjà. Chacun riant de cela, oh bien sur pas devant Louis lui même, mais plutôt dés qu'il prennait congé. Croyant qu'il s'agissait du meilleur moment pour se laisser aller, ces femmes se mettaient à rire. Pourtant, à chaque fois leurs élans étaient coupés par un regard de sa majesté qui entendant cela se tournait vers elles...
Mais aujourd'hui, Louis en avait vraiment marre de tout cela.Les femmes se faisaient de plus en plus préssante envers lui, le suivant partout. Mais tandis qu'il cherchait une manière efficace de ce débarraser de cette traine trop lourde et bruyante pour lui, Louis entra dans le château sans vraiment s'en rendre compte. Pensant tout d'abord que se rendre serait une bonne manière de ne plus les avoir, mais en chemin, il passa devant les portes du salon de Venus. C'est alors qu'une idée lui vint en tête. En effet, il est bien connue que les femmes de la Cour n'aime pas trop ce qui est plus beau qu'elles, ainsi entrer dans le salon dédié à la Déesse de la beauté ne les inciterait certainement pas à entrer avec lui. Alors, bien qu'énervé, Louis se retourna poliement vers ces dames et leurs annonca
- Si vous permettez mesdames, je vais prendre congé de vous à présent.
- Oh Sire !lança l'un d'entre elle, ne nous laissez pas ainsi, votre compagnie est tellement plaisante !
- Soit. Je ne peux cependant pas rester avec vous Mesdames, en effet, il se trouve que j'ai quelques affaires urgentes à régler.
- Bien sire...
Même si les réverences des jeunes femmes étaient tout à fait convenable, Louis remarqua tout de même qu'elles étaient déçue qu'il les abandonent ainsi. C'est donc irité que Louis pénétra dans le salon de Venus, ignorant que son cousin François de Vendôme se trouvait être à l'intérieur, il se permit d'ouvrir les portes peut être un peu trop forte pour son rang. Enfin bref, une fois à l'intérieur il se rendit tout de même compte de la présence de François, c'est donc avec un sourrir d'excuse qu'il lui adressa la parole
- Mon cousin ! Veuillez m'excuser pour cette entrée quelque peu... bruyante. J'éspère ne pas avoir troublé votre tranquilité ?
A quoi penses tu Louis ? Bien sur que tu as troublé sa tranquilité étant donné la manière avec laquelle tu es entré ici... Ah la la, incorigible ce Roi... | |
| | | François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Dim 22 Avr - 0:15 | |
| Le soulagement du jeune homme fut grand quand il vit entrer son cousin, seul. Il s'était donc retourné, suite au claquement des portes, et avait pu apercevoir une horde de courtisanes à la suite du Roi. Mais comme il était justement Roi, il avait du les congédier, et François en était plus que satisfait. Il sourit donc à Louis, tout de même content de le voir ici. Car même s'il adorait la solitude, cela faisait bien longtemps qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de dialoguer ensemble.
"Ne vous inquiétez pas! Vous êtes pardonné! Surtout que, je pense ne pas me tromper en disant cela, vous venez d'échapper à une foule de damoiselles en furie!"
Il sourit largement mais, que venait-il d'oublier?! Il parlait au Roi de France! Il ne s'était même pas levé, ne l'avait même pas saluer dignement. Personnellement, Beaufort n'en avait que faire, mais bon, il se trouvait à Versailles et tout le monde sait qu'ici, le moindre fait se sait en moins de temps qu'il ne faut pour le dire! C'est alors qu'il se leva rapidement et se baissa.
"Pardonnez-moi cher cousin! Ou plutôt devrais-je dire... Majesté!"
Le jeune Duc avait prononcé ces derniers avec une étincelle enfantine dans le regard. Oui, il respectait les convenances, mais Louis était son cousin, et il avait vraiment du mal à comprendre que dans une famille, il faille faire tant attention à ses paroles, à ses moindres gestes. François se rappelait leurs jeux d'enfants avec beaucoup de précisions. Plusieurs fois ils avaient joué à des jeux tels que cache-cache dans le Palais du Louvre. Plusieurs fois même, Beaufort s'était perdu dans ces couloirs qu'il n'avait pas coutume de parcourir, et ses cousins le retrouvait alors, marchant toujours, et ne s'abandonnant pas à la crainte de se perdre à jamais dans le dédale que le Palais représentait.
Il ne savait pas trop comment son cousin avait "évolué mentalement", si l'on puit dire. Plus clairement, il ne savait vraiment s'il était fier de sa Cour et fier de la manière dont les nobles agissaient, ou s'il était plutôt las de cela. Inutile de préciser de quel côté se trouvait le jeune Duc... Enfin, qu'il soit Roi ou pas, il fallait engager la conversation, car, comme vu précédemment, les deux jeunes gens n'avaient pas discuté depuis longtemps.
"Comment vous portez-vous cher cousin? Cela fait bien longtemps que je ne vous ai pas vu de si près! Vos admirateurs sont tellement proches de vous..."
C'était bien sûr ironique. Après tout, Louis lui avait épargné la vie après la Fronde: le jeune Duc pensait donc qu'il était pourvu d'un coeur et que, bien qu'étant Roi, il avait un avis sur les choses qui n'était pas forcément toujours dans la "droiture noble". | |
| | | Louis XIV Inestimable Modo
Nombre de messages : 524 Age : 35 Citation du moment : Aime la vérité mais pardonne à l'erreur.. Date d'inscription : 21/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: Melle Mancini
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Lun 23 Avr - 23:38 | |
| C'est le sourire au lèvres que le jeune Duc de Beaufort acceuillie son cousin en ces lieux qu'il avait fait sien. L'espace d'un instant, Louis avait eu l'impression de déranger ce membre de sa famille à qui il avait eu la bonté de laisser la vie sauve après l'affront de la Fronde. Cependant, pour le moment le jeune monarque n'avait nul besoin de se plaindre du comportement de son cousin. De plus, il avait appris depuis peu, les commerces qu'entretenait le jeune Duc avec la belle Isabelle... Cette seule pensée fit naitre un sourire quelque peu malicieu sur les lèvres du jeune Roi... Ainsi, le beau François avait le coeur prit tandis que beaucoup de femmes de la Cour cherchait à conquerir le coeur de ce bel étalon noir... Lorsque Beaufort évoqua les courtisanes venait de quitter, Louis sentit son coeur bien plus léger. Ces femmes pouvaient se montrer bien plus oppréssantes qu'elles ne le pensaient...
- Vous avez raison mon chèr cousin. Ces dames m'insuporte parfois, pas vous ?!
C'est alors que Beaufort de mis à lui faire des courbettes. Tout le monde sait que Louis n'aimait pas cela, il ne pouvait cependant pas decement laisser le Duc ne pas s'incliner, bien qu'étant de la même famille il était tout de même le Roi. La famille, quel bien grand mot dans la bouche d'un Roi et des membres de la Cour. S'il est bien une chose qu'une femme désirait posséder sans pour autant en avoir les charges, c'est bien une famille, des enfants qui dés leur naissance, partaient en nourrice parfois très loin de leur mère. Tout en discutant avec son cousin, Louis se remémora les instants passés avec la compagnie de François. Ces instants trop rares où il avait enfin le droit d'être un enfant presque comme tout les autres. Dans ces moment là, Versailles n'était plus vraiment Versailles, c'était un terrain de jeux immense que les garçons avaient tout le plaisir de découvrir à leur guise...
- Je me porte très bien mon chèr François, mais je regrette cependant ne point avoir plus le temps de vous rendre visite.
Se déplaçant alors pour prendre place dans l'un des confortables fauteuils de ce salon de Venus, Louis continua sa conversation avec le jeune Duc. Le désir de l'entretenir sur ces commerçe avec la la brunette de faisait de plus en plus intense. Plutôt que de paraitre indécent, Louis préfera poser la question sur le ton de la conversation...
- Il est de rumeur que vous entretenez quelque commerce avec Melle Isabelle...
Les yeux du monarque se posèrent alors sur son cousin. Ce dernier devait aussi avoir eu vent de ses amours avec la belle Marie Mancini, il tenterait surement de demander quelques renseignement à Louis, qui, ayant toute confiance envers son chèr cousin, le lui confierais de bon coeur... | |
| | | François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Sam 28 Avr - 0:03 | |
| Bien sûr, les courtisanes avaient le don d'agacer le jeune brun au plus au point. Il ne supportait plus leurs courbettes, leurs révérences, leurs rires à gorge déployée,... Il savait qu'il était l'un des meilleurs partis de la Cour. Enfin, les demoiselles étaient très souvent attirées par ce grand brun aux yeux clairs, différents des autres nobles car beaucoup moins présent à la Cour et beaucoup plus discret.
"Oh si... Si nous allons dans les confidences, cher cousin, alors je vous confie que la présence de ces dames devient parfois pesante..."
Louis pensait justement. Les femmes désiraient une famille, juste pour être entretenues comme il se doit. Car après avoir enfantées, elles délaissaient leurs enfants afin de participer aux soirées mondaines de la Cour, afin de partager leurs médisances avec tout le monde. François, lui, avait eu la chance d'avoir une mère présente et différente de toutes les autres, sinon des femmes du peuple, élevant leurs enfants dignement.
"Il est vrai que nos rencontres se font rares. Mais je vous sais occupé aux affaires d'Etat, je ne peux vous en vouloir. Et il est vrai que mes passages à la Cour ne sont pas quotidiens."
Son cousin s'assit dans l'un des fauteuils et François rejoignit sa place initiale. Mais les prochains mots de Louis le rendirent plus que surprit. Ses yeux s'arrondirent, traduisant son étonnement. Comment savait-il? La Cour était-elle également au courant? Lui permettrait-il de vivre cet amour au grand jour?
"Ah! Mais... Rumeurs? Qu'entendez-vous par là cher cousin?"
Beaufort était très gêné. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que quelqu'un soit au courant des mots échangés avc Isabelle, des sentiments qu'il éprouvait pour la demoiselle. Il avait confiance en son cousin et il lui parlerait s'il le fallait, mais il ne savait pas comment s'y prendre. En effet, sa bien-aimée n'était pas n'importe quelle demoiselle: c'était une jeune femme du peuple! Aucun noble n'aurait permit une telle histoire! De toute manière, le jeune Duc était prêt à tout affronter... La brunette lui manquait terriblement... Il ne savait pas quand il la reverrait.
Lui-même avait entendu les rumeurs comme quoi Louis entretenait quelque commerce avec Marie Mancini. Il lui en parlerait plus tard, une fois que la rumeur entre Isabelle et lui serait plus claire pour son cher cousin. | |
| | | Louis XIV Inestimable Modo
Nombre de messages : 524 Age : 35 Citation du moment : Aime la vérité mais pardonne à l'erreur.. Date d'inscription : 21/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: Melle Mancini
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Dim 29 Avr - 18:29 | |
| Lorsqu'il entendit la remarque de son cousin, Louis ne put retenir de rigoler. Mais pas avec l'un de ses petits rires narquois qui sied si bien aux dames de la Cour, non, mais plutôt avec un rire franc et non contenu comme on aimerait en voir plus souvent dans l'enceinte de se château que le bruit des réparations rendait presque insupportable lorsque l'on n'y était pas habitué. Ainsi, le Duc non plus n'aimait pas voir la compagnie de ces chères dames se faire trop présante, trop présente ?! Peut être que, finalement, Louis et François on encore plus de point en communs qu'ils ne le soupçonne. L'éloignement et la vie n'aurait pas réussi à les effaçer et Louis en était bien aise. Il est agréable de pouvoir conter sur quelqu'un que l'on sais sincère avec vous, et qui ne vous regarde pas pour votre titre mais plutôt pour ce que vous êtez... François représentait tout cela pour le monarque, c'est d'ailleur pour toutes ces raisons qu'il lui avait laissé la vie sauve après la Fronde ! Après tout, elle ne lui était pas destiné ! Alors pourquoi devrait-il punir quelqu'un ne lui ayant fait aucun mal ? Cela aurait été injuste et Louis, en bon Roi, avait horreur que l'on utilisa la force sans raison valable. Hors celle si n'en était pas une.
- Je vois que nous partageons ce point de vue mon chèr cousin !
Bien qu'aimant beaucoup son cousin, Louis n'avait pas le temps de le voir ! C'est à peine s'il arrivé à voir la femme qui hante ses jours et ses nuits, cette femme devenue indispensable à sa survie dans un monde où la loi du plus fort reigne en maitre. Une lois du plus fort dans laquel le plus fort ne doit jamais faiblir devant personne, montrer que l'on peut aussi être un homme avant d'être Roi est quelque chose que Louis ne se permettait de faire qu'en présence de Marie, sa douce Marie...
- Je tacherais de vous rendre visite plus souvent à l'avenir ! Cependant je compte sur vous pour venir à la Cour également !
A voir la tête de Beaufort lorsque Louis parla du commerce que ce dernier entretenait avec la brunette, il paraissait évident qu'elle ne lui avait pas mentie lors de leur rencontre d'il y a quelques jours à peine. Bien sur, comme vous devez vous en douter, Louis ne serait pas l'homme qui brisera cet amour. Il ne sait que trop bien la puissance des amours interdits, leur puissance mais également leurs importances. Si jamais on venait à le séparer de Marie, je ne sais si Louis y survivrait. Elle lui était devenue trop indispensable pour qu'il puisse imaginer vivre sa vie sans elle, il était dépendant d'elle bien qu'il n'en ai pas le droit.
- N'ayez crainte François, la Cour n'est pas au courant si c'est ce qui vous préocupe. Je suis seul à être au courant, Melle Isabelle m'a fait part de l'amitié qui vous unis tandis que nous discutions tous deux et je tenais à vous dire que....
Ce que s'apprêtait à dire Louis, il n'en avait pas le droit et pourtant il se devait de le faire. Oui, il était heureux pour son cousin et il désirait que ce dernier sache que le Roi ne ferait rien pour interdir ce commerce ! Qu'au contraire, il pourrait même les aider si le besoin s'en faisait sentir. Alors, aprés avoir précocieusement regardé si personne ne les écoutaient, Louis ajouta à l'intention de son cousin
- Je suis heureux pour vous et que je ne ferais rien pour interdit de vivre cela.
C'était un peu comme une sorte de revanche sur la vie, tout deux n'avait pas le droit de vivre leur passions respective, mais contrairement à Louis, François avait la chance d'avoir des gens plus haut placé que lui et qui donc, pouvait l'aider à vivre cela. Ces personne n'en était en fait qu'une.... Louis XIV, Roi de France. | |
| | | François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Dim 29 Avr - 19:00 | |
| Ce rire, ce rire caractéristique n'avait pas changé, et il faisait du bien à attendre. François rejoignit alors son cousin: ce partage le soulageait vraiment. Jamais il n'aurait pensé rigoler en cet endroit qu'il trouvait assez lugubre, triste, même si les fêtes étaient plus somptueuses les unes que les autres. La plupart du temps, tout était superficiel. Rien ne venait naturellement, à la différence de l'instant partagé entre les deux cousins.
"Vous m'en voyez rassuré! Je pense que cela doit être encore plus dur pour vous, car elles doivent être sans arrêt à vos trousses!"
Comme une requête, Louis demanda qu'il vienne davantage à Versailles. Si c'était pour qu'ils se voient plus, qu'ils partagent plus de moments "d'insouciance" si l'on peut dire, alors il accepterait, avec grand plaisir même. Après tout, le monarque méritait aussi quelques moments d'intimité, sans ses courtisans, et moments où il avait le droit de se libérer un peu l'esprit des affaires d'Etat. Si pour cela il avait, entre autres, besoin du jeune Duc, alors se dernier se ferait un plaisir de le rejoindre.
"Vous pouvez compter sur moi! Si cela peu vous soulager de ces charmantes damoiselles!"
L'étincelle ironique qui brillait dans ses yeux n'avait pas du échapper à Louis. Charmantes, charmantes, il fallait bien tout... Bien sûr, cela dépendait des jeunes femmes, mais François ne pouvait plus oublier le visage d'Isabelle. Chaque fois qu'il fermait les yeux, elle revenait. Mais les propos de son cousin le rassurèrent: la Cour n'était pas au courant! Ainsi donc, la brunette ne devait pas être sujète à des réflexions déplacées que les courtisanes les plus désagréables et les plus jalouses auraient pu lui lancer.
Mais ces derniers mots eurent don de rendre François encore plus heureux. Louis avait l'air de comprendre et assura qu'il ne ferait absolument rien pour empêcher leur histoire. Peut-être cela avait-il un rapport avec ses propores commerces? En effet, s'il était réellement amoureux de Marie, cela devait être dur pour eux de se voir convenablement...
"Merci cher cousin, vraiment. Je vous serais éternellement reconnaissant de tout ce que vous avez fait et faites encore pour moi.
Peut-être se serait-il laisser aller à parler du sentiment naissant en lui mais autre chose le préoccupait.
"Puis-je faire quelque chose pour vous? Je veux dire, est-ce que ma présence pourrait vous servie en quoi que ce soit?"
Il était prêt à servir son cousin, et sous-entendait par là que s'il avait besoin de lui pour rejoindre Marie, alors il se ferait un plaisir de l'aider. | |
| | | Louis XIV Inestimable Modo
Nombre de messages : 524 Age : 35 Citation du moment : Aime la vérité mais pardonne à l'erreur.. Date d'inscription : 21/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: Melle Mancini
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Mer 23 Mai - 16:21 | |
| Il est vrai que Louis n'avait guere changé depuis son enfance. Mise à part son corps, son visage, ses différentes expressions ainsi que son rire et sa voix n'avaient pas bougés d'un poil. Il était aisé de le reconnaitre, en même temps comment pourait-on ne pas reconnaitre le Roi de France ? C'était quasiment impossible, quoi que.... Marie ne l'avait pas identifié la premiere fois qu'ils c'étaient rencontré dans le salon d'appolon. C'est d'ailleur ce qui leur avait permis de faire connaissance sans aucun préjugés. En effet, que l'on aime ou pas les complaisances, lorsque l'on se retrouve devant l'inventeur de ces dernières il est rare qu'on les laissent de coté. Ne plus être soit même devant le Roi fait également partis des moeurs. Mais, si vous n'êtez pas vous même devant le Souverain, qui vous dit que ce dernier est lui même devant vous ? Rien... Cette pensée fit sourire Louis, son sourire était sincère, de plus sincères à dire vrai. Peut être François l'avait-il remarqué, je ne saurais vous dire ce qu'il en était exactement. Cependant, lorsque ce dernier evoqua l'omnis présence des courtisanes à ses côtés, Louis ne put s'empêcher de soupirer. Elles étaient comment un poid sur le coeur de Louis, comment parvenir à aimer une personne et à la rendre heureuse lorsque d'autres vous suivent et vous courtises en permanence ?
- Ne ne saurez vous dire à quel point elles me suivent ! Certaines n'ont aucun scrupules à me poursuivre jusque dans mes appartements privés !
Des moments d'intimités, voilà quelque chose dont Louis ne connaissait plus très bien la définition. Pour être franche, les seules moments où il pouvait se targuer d'être seul étaient au nombre de quatre : 1/ Lorsqu'il était avec Marie, en effet qui dit amours secrets et interdits dit obligatoirement rendez vous secrets. 2/ Lorsqu'il dormait et encore les guardes n'étaient jamais vraiment loin de la porte menant à sa chambre où à l'entrée de ses appartements qu'ils fussent Grands ou d'Intérieurs. 3/ Et enfin lorsqu'il prenait son bain. Un bain me direz vous ? Et bien oui, tout jeune Anne d'Autriche a habituée ses deux enfants à prendre un bain par semaine. Bon, un seul par semaine ce n'est pas énorme je vous l'accorde, mais c'est tout de même mieux et beaucoup plus sain que se couvrir de parfums pour masquer les odeurs comme le font tous les autres. Alors, lorsque François emmit l'hypothèse de part sa présence à ses côtés les soulager quelque peu de ses courtisanes dont il n'avait que faire, il fut satisfait. Pas comme un monarque pourrait l'être d'un traité de paix enfin signé avec un pays ennemie, mais plutôt comme un enfant pensant qu'il va enfin pouvoir profiter de son jouet, aussi énorme soit-il.
- A nous harceler ainsi elles n'en sont que plus laides mon cousin ! La beauté d'une femme réside dans sa discrétion.
Enfin, cela n'était que son avis d'homme, en tant que Monarque il aurait plutôt du dire que la beauté d'une femme réside dans son nom, son titre, ses terres mais également dans sa capacité à offrir au Roi mais plus encore à la France, une descendance. Mais bon, que voulez vous, Louis ne pouvait s'empêcher d'être lui même aux côtés de François, ce dernier le rammené quelques annés en arrière, au tan où il appelait Monsieur son frère " Féfé " et ou sa mère lui avait affectueusement offert le sobrioquet de " Petit Louis ". Ce fut un temps qu'il amat beaucoup et dont il est nostalgique à présent. Vous ne sauriez imaginer le soulagement que put lire Louis sur le visage de Beaufort. Comment aurait-il se mettre au travers de la route du couple tandis que lui était aussi en train de vivre un amour sans aucun doute encore plus interdit que le sien ? Empêcher son cousin de vivre cela aurait été comme quitter Marie ou pire, lui dire qu'il ne l'aimait plus ! Tout simplement impossible et inimaginable. Aussi, lorsque son cousin le remercia de tout ce qu'il faisait pour lui, Louis baleya toutes ces paroles d'un coup de main
- Ne pensé pas à cela François, ce n'est absolument rien.
La question suivante fit tilt dans la tête du Monarque. Oh bien sur il se doutait que le Duc avait ouïe dire pour ses commerces avec la belle italienne nièce de son parrain et premier ministre, mais le voir les sous entendre lui fit plus d'effet qu'il ne l'aurait cru. En effet, jamais personne n'avait osé entretenir le Roi au sujet de cette affaire là mise à part son frère, il était donc osé pour François d'aborder, même de manière implicite, le sujet. Cependant, le Roi qu'il était ne le pris pas mal, au contraire. C'est donc le sourire aux lèvres qu'il demanda à son cousin
- Y a t-il quelque sujets dont vous voudriez m'entretenir mon cousin ?
La voix de Louis se voulait rassurante, amicale et en aucun cas accusatrice. Si François voulait discuter avec lui de Marie, il le ferait sans aucun problème, au contraire, il était certain que cela lui ferait du bien de partager son secret, qui par definition n'en serait plus vraiment un, avec quelqu'un ! Si en plus il avait confiance en ce quelqu'un alors tout irait pour le mieux. | |
| | | François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Dim 10 Juin - 0:34 | |
| Jusque dans ces appartements?! François aurait du s'en douter... L'une des courtisanes venaient d'ailleurs jusque chez lui! Pourtant, elle était mariée! Je veux bien sûr parler de Mlle Arthémise de Mornille. Non pas qu'elle soit déplaisante mais... si. En fait, cette damoiselle était assez « encombrante », pardonnez moi l’expression. Le jeune Duc ne s'intéressait pas du tout à elle, et cette résistance était probablement l'évènement déclencheur de cette quasi addiction... Enfin, il était vraiment gêné, à chaque fois qu'il devait s'entretenir avec elle. D'autant plus qu'il connaissait son jeune mari, et il faisait partie des plus honnêtes nobles de Versailles, sachant que cette catégorie n'envahit pas vraiment les couloirs et les jardins du château.
Il secoua alors légèrement la tête, navré par les attitudes de certaines femmes. L'avis de Louis rejoignait celui de Beaufort. Il faut dire qu'Isabelle était tout le contraire des courtisanes: inconnue, sans renommée, mais tellement plus attachante, intelligente, aimable,... Sa vie n'avait rien de superficiel, bien au contraire. Elle trimait afin de recevoir un maigre, très maigre salaire ; et pour sa dévotion, les seuls remerciements étaient des rires hagards, des regards moqueurs, et parfois même quelques pics placés là juste pour faire mal. François était amoureux de la brunette la plus parfaite qui existe, il en était persuadé. Et même si elle n’était parfaite, qui est parfait hein ? Pas moi, ni lui d’ailleurs, et il le savait très bien. Il n’avait pas cette prétention ; il n’en avait même aucune, si ce n’est la fierté d’avoir un caractère tel que le sien et des idées bien plus ouvertes que celles d’époque.
Louis avoua que ce n’était pas grand-chose, enfin ! Si sauver la tête du jeune Duc n’était pas rien, alors je ne sais pas ce que le monarque attend pour confirmer être utile en quelque chose ! Non mais, tout de même ! Et puis, ce serait sûrement l’une des rares personnes à accepter la relation entre Beaufort et sa bien-aimée. Pas que le brun y attache de l’importance, non, seulement que ça représentait quand même quelque chose pour lui. Il est vrai aussi, que son amour n’était pas interdit, pas comme celui de son cousin. A ce propos, le fait de ne pouvoir choisir la femme de sa vie devait être horrible… Comment pouvait-on empêcher quelque commerce que ce soit ? C’était inadmissible… Ca y est, François était repartit dans ces délires de révolte et de révolution…
Bref, le sourire du Roi fut tout de suite comprit par le Duc. Il avait sous-entendu la relation avec Marie Mancini, en effet. Cela ne se faisait pas ? Oui, c’est vrai… Mais après tout, il était Roi de France et de Navarre, il le lui dirait si c’était déplaisant ! Et puis, qu’y avait-il de mal à parler de quelqu’un qui devait probablement embellir sa vie, autant qu’Isabelle le faisait ?
« Oh. Disons que si vous avez un jour besoin de moi pour quoi que ce soit, je vous apporterez mon aide avec le plus grand plaisir ! »
Il sourit largement. | |
| | | Louis XIV Inestimable Modo
Nombre de messages : 524 Age : 35 Citation du moment : Aime la vérité mais pardonne à l'erreur.. Date d'inscription : 21/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: Melle Mancini
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Dim 24 Juin - 15:27 | |
| Il est vrai que l'aide de François pourrait lui être plus qu'utile ! Il leur suffirait prétendre être ensemble dans l'un ou l'autre de leurs appartements pour ne pas être dérangé inutilement ! Encore mieux, Louis pourrait s'exiler l'espace d'une journée au chateâu de son cousin ! Il savait très bien que ce dernier ne le recevrait pas en tant que Roi mais en simple membre de sa famille. Louis éviterait donc tous les apparats qui vont d'ordinaire avec sa condition. Là bas Marie et lui ne seront rien d'autre que deux invité du Duc. Peut être même qu'Isabelle pourrait être là avec eux ! Ils formeraient ainsi une sorte de fraterie !! Et oh Louis ! Arrête de rêver !! Former une fraterie, pfff ... Même avec la meilleure volonté du monde jamais Isabelle de Beaufort ne pourront oublier qui il est, jamais ils ne pourront agir librement devant le jeune monarque. Malgrè tout Louis se promit d'essayer...
- François, ce n'est pas que je n'apprécie pas que vous parliez par enigme. Mais nous sommes seuls, alors vous pouvez parler librement.
Et oui, comment dire, Louis était assez franc avec son cousin, il ne voulait pas faire comme si de rien n'était, il avait envie de pouvoir discuter librement de ses commerces avec son cousin. Il voulait tenter de lui expliquer que tout était parfait en ce moment dans son coeur, que ses sentiments étaient plus fort que jamais et qu'il ne voulait pas que tout cela cesse du jour au lendemain sans prévenir. Non, il voulait la garde à ses côtés pour le restant de ses jours avec elle.
Dans un soupir Louis baissa la tête et dit à son cousin
- Oh François si vous saviez... | |
| | | François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Lun 25 Juin - 22:06 | |
| Les rêves et les espoirs de Louis étaient plutôt alléchants et ils n'étaient en rien irréalisable. Beaufort pouvait faire abstraction du fait que le jeune homme soit Roi, du fait qu'il le connaissait bien avant et, qu'à ses yeux, il restait le même. Aussi, il faisait confiance à Isabelle. Bien sûr, elle garderait l'idée du monarque, mais en présence de son amie et de son amant, l'atmosphère rassurante ne la rendrait en rien méfiante et sa le fait qu'elle vienne du peuple la rendait naturellement simple, sans artifices inutiles à la vie quotidienne. Enfin, là question n'était pas là puisque François n'avait pas pensé directement à cela, bien que l'idée soit très bonne. Si son cousin lui en faisait part, en revanche, il accepterait sans aucun doute.
" Vous avez raison cher cousin; mais ne dit-on pas qu'ici, même les murs ont des oreilles ? Enfin, si vous préférez parler ouvertement, je n'y voit pas d'inconvénients. "
Son léger sourire traduisait sa sincérité. Il est vrai qu'avoir une sorte de confident, d'ami sur qui compter n'était pas négligeable, mais le jeune Duc n'en avait pas l'habitude. Ainsi, il écouterait et tenterait d'aider Louis avec plaisir mais peut-être que lui-même ne se confierait pas si vite. Solitaire dans l'âme, sa vieille habitude de garder tout pour lui n'était pas encore totalement estompée.
Le soupir du monarque laissa entendre à Beaufort qu'il était heureux. Heureux d'aimer et d'être aimé en retour, mais peut-être aussi inquiet pour leur avenir. Certes, le commerce d'Isabelle et de son amant était assez improbable et souvent prohibé, mais celui de Louis et Marie étant d'autant plus interdit.
Sans un mot, le jeune homme regarda son cousin d'un oeil interrogateur et surtout compréhensif. Il l'aiderait, envers et contre tous, tout simplement parce que lui-même n'accepterait pas qu'on se mette en travers de son passage et que les gens soit un obstable à son bonheur et à sa joie de vivre depuis peu retrouvée. Louis pouvait se confier; Beaufort offrirait son aide et comprendrait certainement son bien-être actuel. | |
| | | Louis XIV Inestimable Modo
Nombre de messages : 524 Age : 35 Citation du moment : Aime la vérité mais pardonne à l'erreur.. Date d'inscription : 21/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: Melle Mancini
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Mar 31 Juil - 17:12 | |
| Il est vrai qu'a Versailles les murs son réputés pour avoir des oreilles fonctionnant mieux qu'ailleurs... C'était bien évidemment un obstacle au fait que Louis puisse ouvertement se confier à son cousin, mais que faire ? Le Monarque avait envie d'en parler, de confier son bonheur à quelqu'un, de le partager et non plus de le garder pour lui comme quelqu'un d'égoïste n'aurait sans doute aucun mal à faire.... Un dilemme se posta donc devant les yeux du Souverain, devait-il parler ouvertement et ce malgrés les risques que cela pouvait engendrer non seulement pour lui, mais plus plus important pour Marie ? Si jamais on venait à lui faire du mal, Louis savait pertinement que jamais il ne pourrait s'en remettre, la culpabilité serait alors bien plus forte que le pardon... Non, il se devait d'adopter la seconde solution, celle de l'énigme. Bien qu'elle ne lui plaise guère elle étaiot encore la plus sûr pour leur couple. C'est donc dans un soupir de déception cette fois que Louis posa une ultime question à son cousin.
- Vous avez raison François. Que feriez vous à ma place ?
Et oui ! Entendre un Roi demander conseil sur la conduite qu'il devrait avoir n'est pas chose courante mais cela arrive. Surtout à Louis pour dire vrai... Enfin, n'oublions pas une chose, Louis est né Roi mais il n'a jamais désiré son titre, au contraire je crois qu'il le hait plus que tout au monde. Comment pourrait-il alors connaïtre la manière d'agir qu'il devrait faire sienne ? Relevant les yeux vers Beaufort, il s'appercu que ce dernier avait posé sur lui un oeil interrogateur mais surtout compréhensif. C'est ce deuxième point que Louis retint le plus. Il lui en était reconnaissant et le lui fit savoir en arborant un léger sourire de remerciemment. | |
| | | François de Vendôme Inestimable Modo
Nombre de messages : 272 Age : 34 Citation du moment : Loin des yeux mais près du coeur Humeur : En mode 'happy' le Duc... Date d'inscription : 25/02/2007
Feuille de personnage Âge: 20 ans Dans son coeur: La Reine des Halles
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] Lun 24 Déc - 16:01 | |
| François n'était pas sûr d'avoir comprit la question. Au risque de paraître sot, il réfléchit d'abord à ce que son cousin pouvait lui demander. Voulait-il parler de l'attitude à adopter face aux courtisans, et à propos de Marie? Ou bien... Non, il fallait que le Roi soit plus précis. Avec un léger sourire montrant sa gêne, Beaufort exprima son doute.
" En quoi pourrai-je vous aider? "
Il n'avait pas vraiment l'habitude de donner des conseils, encore moins au Roi Soleil! Mais s'il pouvait, il l'aiderait. Surtout qu'il était redevable envers Louis: il lui avait tout de même évité l'exil après la Fronde! En plus, ils étaient un peu dans la même galère alors... Autant se serrer les coudes. Le jeune Duc n'enviait en rien sa place de souverain; il aimait trop sa liberté et sa solitude pour cela. Monter Olympe et aller où bon lui semblait, voilà son plaisir. Enfin, il ne fallait pas oublier les retrouvailles avec Isabelle. C'était un nouveau bonheur auquel il pensait jour et nuit... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] | |
| |
| | | | Seul, pensif [Salon de Vénus, PV Louis XIV] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|