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| Soirée entre Carmen et Philippe | |
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Philippe d'Orléans Maître des Ragots
Nombre de messages : 672 Age : 36 Citation du moment : NYAPPY POWAAAAAAAA Humeur : épuisé et vexé Date d'inscription : 20/10/2007
Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Antoine (l'est mourru) et Cyrielle
| Sujet: Soirée entre Carmen et Philippe Lun 29 Oct - 19:25 | |
| Philippe et Carmen s'étaient éclipsés de la soiree. Ceci n'était aps dans les convenances car Philippe avait organisé cette soirée en l'honneur de son frère et il n'y participait même pas entièrement. Ils s'assirent aux bord de la fontaine, loin des regards et des oreilles des autres personnes. Carmen était encore plus belle au clair de lune dans sa somptueuse robe. Philippe ne pouvait détourné son regard d'elle. "Carmen, je ... je .. j'aurais voulu vous le dire plutôt mais je n'osais pas. En faite, je ... Je me suis beaucoup attaché à vous et ... enfin , je crois que... vous m'avez volé mon coeur. Vous m'avez séduite. ça y est je l'ai dit [HJ: Antoine va rire]Vous êtes tellement unique." La jeune fille rougit et ceci la faisait paraitre enfant. Le vent dans les buissons ne les dérangeait pas. Mais était-ce bien des bruits du vent? Philippe s'agenouilla devant Carmen et la regarda droit dans les yeux. "Carmen je suis sincère!" Philippe l'embrassa avec délicatesse et amour. Ce doux moment de tendresse fût interrompu par Doli qui passa en courant pour chasser un papillon. Carmen eût peur que Doli s'enfuit et lui courra après encore toute émue de cet évènement de douceur. Philippe l'attendit comme elle lui avait demander à la fontaine. Il y avait encore du bruit dans les buissons alors que le vent s'était calmé. Philippe se leva et regarda en fronçant les sourcils. Ses yeux n'étaient pas encore vraiment adaptés à l'obscurité qui était au fond du jardin royal. Tout à coup, un homme sortit des buissons et avança plein d'assurance vers Philippe. Ce dernier ne savait pas ce que voulait l'homme mais il ne voulait pas se battre, surtout après un tel moment de tendresse avec Carmen. L'homme était habillé de haillons et était sale et mal rasé. Il avait les cheveux d'un noir de jais et la peau matifiée.
Je me disais que Carmen était à Versailles."
"Qui êtes vous?" L'homme ne semblait pas vouloir répondre mais il regardait Philippe d'un air méchant. "Qu'elle soit séduite par un homme noble cela ne me dérange pas, mais quand il est d'aussi petite noblesse que vous le semblez, là ça m'dérange."
"Je ne sais pas ce que vous cherchez mais si c'est la querelle que vous voulez, vous vous êtes trompés de personne." "Carmen est ma soeur. Je ne tolère pas qu'un noblions de bas étage se permette de courtisé ma petite soeur."
Le frère de Carmen? Philippe fût surpris à la fois par ce qu'il était et par ce qu'il disait. Il semblait croire que Philippe était un petit noble et qu'il se moquait de sa soeur. "Certes, nous sommes des gitans mais ce n'est pas une raison pour prendre nos filles pour des catins." "Quoi? Non mais pas du tout mais...." Philippe était gêné. Jamais il n'avait pris Carmen pour une fille de joie. Il avait de véritables sentiments pour elle. Sans qu'il ait pu finir sa phrase , l'homme sortit un poignard et le planta dans le ventre de Philippe. Sa tenue turquoise fonçit avec le sang qui sortait vite. L'homme retira son couteau, le laissa tombé à terre et s'enfuit en disant: "Ma soeur est une femme pas un objet pour le plaisir des nobles." L'homme disparu comme il avait apparu: sans trop de bruit et rapidement. Philippe resta à terre sans pouvoir se relever. Il était affaiblit par le surménage et son malaise, maintenant, il se sentait partir, mourrir. IL n'avait qu'à peine vécu. Il avait 17 ans et se retrouvait là sur le sol prêt des fontaines du château de Versailles, le château qu'il avait tant aimer. Il pensait que s'il s'était tenu au protocole et était rester au bal de son frère, tout ceci ne serait pas arriver. Peu à peu, il perdit connaissance avec pour dernière pensée *Jamais je n'aurais dû me déclarer...* Et la fête qui raisonnait à l'intérieur du palais, personne ne se rendrait compte de son absence avant le lendemain et là il serait mort. Il ferma les yeux avec pour dernière vision le poignard ensenglanté du voleur. | |
| | | Antoine d'Aumont Courtisan(e) Reconnu(e)
Nombre de messages : 61 Age : 36 Humeur : Flatté d'être à la Cour Date d'inscription : 24/10/2007
Feuille de personnage Âge: 21 ans (en 1657) Dans son coeur: Philippe...
| Sujet: Re: Soirée entre Carmen et Philippe Mer 31 Oct - 0:11 | |
| Antoine était sorti pour se rafraîchir les idées. Décidément, tout ce luxe lui donnait le tournis et il avait encore du mal à s'y habituer. Il se massa les tempes et se rendit près des fontaines pour prendre l'air et se retrouver au calme quelques instants. Soudain, il s'arrêta net. Malgré l'obscurité, il distingua une masse sombre, inerte, qui gisait un peu plus loin sur le sol glacé. Il s'approcha doucement.
"Il y a quelqu'un ?"
Il n'eut aucune réponse. Il s'avança, et quand il fut assez prêt il eut un sursaut de terreur. Un homme était étendu là, inconscient et baignant dans son propre sang. Il se pencha aussitôt et tenta de le réveiller.
"Monseigneur, Monseigneur, m'entendez-vous ?"
Mais l'homme ne bougeait pas. Craignant qu'il ne soit trop tard, Antoine sentit un vent de panique l'envahir. Rassemblant son courage et sa dignité de soldat, il courut aussi vite qu'il le pu vers le château. Alertés, quelques nobles et plusieurs domestiques tournèrent la tête.
"Là-bas, près des fontaines... un homme... blessé... vite !"
Quelques hommes se joignirent à lui, tandis que d'autres les regardaient partir, ébahis. | |
| | | Carmen Dameamor Courtisan(e) Reconnu(e)
Nombre de messages : 100 Age : 32 Citation du moment : Alouette, alouette, je te plumerais... Humeur : Mystérieuse... Date d'inscription : 17/10/2007
Feuille de personnage Âge: 17-19 ans Dans son coeur: ...
| Sujet: Re: Soirée entre Carmen et Philippe Mer 31 Oct - 15:23 | |
| [ Bon je répond direct ici hein ]
Carmen avait assisté à tout le reste du repas dans une semi-torpeur, un peu comme celle que l'on ressent lorsqu'on nage en plein rêve. Oui, c'était tout à fait ça, elle rêvait ; mais elle n'aurait su dire si ça allait finir en cauchemard... Elle avait un mauvais pressentiment. Allait elle faire une énorme bourde? Ou était ce encore pire que ça? Heureusement, elle était apaisée par la présence Philippe et d'Isabelle ; le premier, parce qu'il lui disait quoi faire, très subtilement et la seconde parce qu'elles étaient toutes les deux dans le même pétrin ! D'ailleurs elle lui renvoya son sourire.
La fin du repas arriva finalement, au grand soulagement de Carmen, ravie de voir qu'elle avait réussit à faire bonne figure, même vis-à-vis de son voisin, qui n'avait cessé de l'épier depuis le début de leur conversation. Elle pressentait qu'elle n'en avait pas terminé avec lui... Lorsque Philippe lui fit un discret signe de tête, l'invitant à sortir dehors avec lui, elle s'empressa d'accepter avec gratitude, heureuse de fuir la salle et la foule. Elle jeta un dernier regard au roi, se disant que ce serait sans doute la dernière fois qu'elle le verrait en chair et en os et surtout d'aussi près - parce que ce n'était pas rien tout de même pour la gitane qu'elle était ! - adressa un petit au revoir à Isabelle et partit.
Ils marchèrent un moment, en silence. ce n'était pas un de ces silences lourds, pesants, qui mettait mal à l'aise, plutôt un silence contemplatif, de méditation peut être. Ils arrivèrent finalement aux fontaines, s'assirent sur le rebord de l'une d'elles, côte à côte. Et ce fut Philippe qui prit la parole le premier. Tout d'abord, elle pensa à une farce. Quoi, lui, le frère du roi, l'un des personnages les plus renommés, les plus importants de la Cour de France, il se déclarait amoureux d'elle? Elle ne savait si elle devait rire ou pleurer. Il se moquait d'elle, sans doute. Ce n'était qu'une miséreuse, une Zingara, une sorcière, tout ce que vous voulez de dévalorisant et péjoratif, en rien elle ne pourrait être aimée d'un homme tel que lui ! Mais elle se rendit compte ensuite qu'il était bien sérieux... Et ses joues rosirent. Elle était si stupéfaite qu'elle ne pouvait rien dire, d'autant plus qu'il avait vraiment un regard adorable, doux, mais presque désespéré...
Et, avant qu'elle eut pur dire quoi que ce fut, il l'embrassa. Elle ouvrit de grands yeux surpris. Heureusement qu'elle n'était pas une courtisane pour cela, car c'était sans doute manquer aux convenances et elle aurait pu s'effaroucher ! Mais non, ce qui la laissait troublée, c'est qu'elle ne savait qu'en penser... Parce que, elle, l'aimait elle? Elle ne pouvait le dire... Comment définissait on l'amour à la Cour de France? Elle en avait sa propre vision, pour l'instant elle ne correspondait pas à ce qu'elle vivait, tout était trop étrange... Et, pourtant, elle se laissa embrasser.
C'est alors que Doli arriva au galop. Carmen se releva, surprise. Ne l'avait elle pas laissée dans ses appartements pourtant? Et si quelqu'un l'avait vue? Et voilà qu'elle courrait après un papillon maintenant !
" Doli ! "
Elle attrapa les bords de sa robe, la souleva, laissant apparaître de fins mollets, et s'élança à sa suite, criant à Philippe de l'attendre. Elle avait peur qu'elle arrive jusqu'aux grilles de Versailles, avec tous ces gardes... Peur de ce qui pourrait se passer pour elle, qui n'était qu'un animal.
" Doli ! " Cria t'elle de nouveau.
La ponette s'arrêta finalement, avec un air surpris et parfaitement innocent, si bien imité qu'on aurait pu croire voir une figure humaine, une figure d'enfant. Carmen ne pu empêcher un sourire d'étirer ses lèvres.
" Petite idiote, murmura t'elle affectueusement, où courrais tu comme ça? "
Elle entendit alors des voix derrière elle, des cris. Intriguée, elle fronça les sourcils... Et alors un homme sortit des buissons pour se diriger vers elle, l'oeil noir, étincelant, le visage sombre, les traits coléreux. " Mathias? s'écria t'elle, incrédule, qu'est ce que... comment... " Il l'interrompit en levant une main. Jamais elle n'avait vu son frère adoptif aussi énervé.
" Alors comme ça pendant qu'on se faisait un sang d'encre toi tu courrais les couloirs de Versailles avec cet idiot? "
Il la regarda de haut en bas.
" T'as vu comment t'es habillée? Tu veux nous faire honte à jouer les putains? Toi en plus, toi ! "
D'autres auraient été intimidée, effrayées, effarées. Carmen était tout cela, mais en plus elle avait un sale caractère, elle était vive, insolente et indomptable.
" Et depuis quand me dit on ce que je dois faire? Je n'ai pas de comptes à vous rendre ! Cet homme que tu traite d'idiot est mon ami, et je ne permettrai pas que tu l'insulte, et tout fort que tu es tu n'oseras pas lever la main sur moi, tu le sais très bien. "
Un instant, il lui sembla qu'il allait hurler. Mais il se contenta d'un sourire sarcastique.
" Je n'aurai pas à le faire. D'autres s'en chargeront lorsqu'ils verront ce que tu as fait à ton cher ami... "
Sa détermination vacilla.
" Comment ça ce que j'ai fait? "
Le jeune homme s'en alla d'une marche décontractée.
" Je serai toi, je m'enfuierai très vite... Il doit déjà être presque mort... "
Elle plaqua une main contre sa bouche, horrifiée, et courut en effet, mais vers les fontaines. Elle tomba à genoux en voyant Philippe, allongé sur le sol, immobile. Elle voulut tourner son visage vers elle, mais lorsqu'elle lui toucha l'épaule, sa main se couvrit de sang. Il baignait dans son sang, et elle aussi. Avec un cri d'horreur et de désespoir, elle l'enlaça doucement, lui caressant le visage pour tenter de le réveiller. Elle n'entendit pas les autres arriver, ne vit pas la petite Doli s'asseoir et la regarder d'un air triste. Elle murmurait doucement :
" Mon ami, réveillez vous, réveillez vous... " | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Antoine (l'est mourru) et Cyrielle
| Sujet: Re: Soirée entre Carmen et Philippe Mer 31 Oct - 19:08 | |
| Des gardes et des médecins arrivèrent rapidement. Les courtisans vidèrent peu à peu la salle de bal pour venir observé c qui était arrivé à Philippe.Il avait la tête posée sur les jambe de la zingara. Nul ne savait ce qui venait de se passer la seule chose que l'on savit été que Philippe était sorti du bal quelques instants avec elle et que maintenant il était presque mort dans ses bras. Les conclusions allèrent bien vite en besogne. On entendait déjà les courtisans jazés alors que l'on transportait Philippe jusqu'à ses appartements. "C'est tout de même étrange qu'elle soit restée seule avec lui et que maintenant notre prince est gravement blessée." dit une courtisane. "Cette fille ne me dit rien de bons. Je ne me souviens pas d'elle, pourtant je suis à Versailles depuis longtemps." "Elle a dû vouloir le courtisé et Monsieur l'a rejetter..." "elle doit faire partie de ces truants qui tuent les nobles quand ceux-ci les repoussent." Les paroles devaient être extrêmement blessante pour la pauvre Carmen en proie à la tristesse et la peur. La peur de perdre son ami mais aussi la peur d'être punie pour le crime de Mathias. Les courtisans firent une ligne d'honore au Prince et Louis arriva en ne pouvant que constater le désarois dans le quel il était plongé. [HJ:Pour philippe je continue dans mes appartements pour les autres cloturaient ici si vous voulez.] | |
| | | Carmen Dameamor Courtisan(e) Reconnu(e)
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| Sujet: Re: Soirée entre Carmen et Philippe Mer 7 Nov - 15:47 | |
| Elle sentit des larmes rouler sur ses joues et tomber sur le sol. Non, elle n'avait pas voulu tout ça, elle n'avait pas voulu ! Elle aurait tellement voulu lui dire qu'elle était désolée... Mais il ne pouvait l'entendre. Etait il mort? Oh pitié non !
Elle n'entendait même pas les autres s'approcher. Il y avait de tout ; courtisans, gardes, courtisanes, jeunes nobles... Tout le monde voulait voir ce qui était arrivé au frère du roi, ce n'était plus qu'une foule avide... Les foules le sont toujours : elle se repaissent des mauvaises nouvelles comme d'une bonne sauce... Carmen l'avait appris avec le temps.
Soudainement Philippe fut emporté, elle écartée, et elle se redressa sans comprendre, les joues baignées de larmes.
- Où l'emmenez vous? - Cria t'elle, sans qu'on lui réponde.
Doli, terrifiée de tout ce remue-ménage, se colla à ses jambes. Et la jeune gitane se trouva la proie de dizaine de regards soupçonneux.
" Qui es tu? " Demanda soudain une voix grave.
C'était l'homme qui lui avait parlé au repas. Elle sentait son coeur battre à grands coups dans sa poitrine. Jamais elle n'avait eu aussi peur. Elle se sentait comme un animal traquée sous les fusils des chasseurs et sous leurs yeux féroces. Elle n'osait pas répondre. Alors l'homme s'avança et lui arracha son masque. Il y eut des murmures. Certains la reconnaissaient pour l'avoir vue danser sur les pavés de Paris et des rues de Versailles. Oui, ils connaissaient la zingara... Et n'étaient vraiment pas contents de la voir ici...
Son souffle s'accéléra.
- S'il vous plait, puis je... -
Elle ne pu finir sa phrase. Deux gardes arrivèrent et l'attrapèrent par les poignets, serrant si fort qu'elle laissa échapper un petit cri de douleur.
" Je vous tiens pour responsable de la tentative d'assassinat sur la personne de Philippe D'Orléans, frère du roi de France. "
Elle se sentie soudainement glacée, ne parvenant même pas à se défendre. C'était un cauchemard...
" En attendant de prouver votre culpabilité, vous serez conduite au cachot. "
- NON ! - Cria t'elle, les yeux révulsés de terreur.
Pas le cachot, pas la prison, ne m'enfermez pas, surtout pas !
- Cours Doli cours ! -
La petite jument ne se le fit pas dire deux fois, elle partit au galop et se faufila dans les jambes de l'assemblée. Puis Carmen fut conduite aux cachots... | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Antoine (l'est mourru) et Cyrielle
| Sujet: Re: Soirée entre Carmen et Philippe Mar 26 Fév - 11:34 | |
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| Sujet: Re: Soirée entre Carmen et Philippe | |
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