de retour sur les listes [PV antoine]

Philippe était enfin heureux. Il recommençait à marcher. Bien sûr, il ne pouvait toujours pas danser et sauter comme avant mais au moins il remarchait. Il avançait lentement et, il est vrai, réapprendre à marcher avec de tels talons n'étaient pas une mince affaire.

Philippe s'appuyait toujours sur une canne pour aller jusqu'aux fontaines. Il y avait donner randez-vous à Antoine d'Aumont , son sauveur. Il voulait clore une bonne fois pour toute cette histoire en sachant ce que le brave homme avait vu. De plus, il avait assurer Antoine de son amitié. Il voulait la concrétiser en invitant Antoine à un divertissement qu'il donnait dans ses appartements [HJ: Je sais que dans le jeu je suis un gai mais le divertissement que je propose à Antoine n'est qu'amical. Je ne fais pas dans le porno merci ptdr!!] dans quelques jours.

Il vit l'homme arrivé prêt de lui.

"Heureux de vous revoir Monsieur d'Aumont!"

Philippe fit la révérence.

Antoine arriva enfin et aperçut Philippe. En le voyant se tenir debout, il sourit un peu malgré lui. Au moins, le prince allait mieux et bientôt les signes de sa blessure ne seraient plus qu'une vilaine cicatrice et un lointain souvenir. Il s'approcha et s'inclina devant lui.

"Monseigneur..."

Il releva la tête et s'avança un peu plus.

"Je vois que Monseigneur va beaucoup mieux, et j'en suis ravi. Pour quelle raison vouliez-vous me voir ici ?"

Philippe sourit au jeune homme. Quelqu'un s'intéressait enfin à sa santé.

Puis, la question d'Antoine lu ifit perdre son sourire.

"Cet accident a été très difficile pour moi et il hante mon esprit depuis trop longtemps. Cela fait plusieurs semaines [HJ: ça passe vite le temps lol!!!]que je suis dans l'inquiétude. J'aimerais savoir tout ce que vous avez vu de cette maudite soirée. J'ai failli y perdre la vie, j'y ai perdu l'amour et la joie de vire. Permettez moi de retrouver cela en m'enlevant tous les doutes que j'ai. Qu'avez-vous, mon ami?"

Philippe implorait presque Antoine par le regard.

Tout son visage ne demandait qu'à retrouver sa joie de vivre et ses fêtes toujours particulières. Il voulait oubblier tout ce qui l'avait fait souffrir.

Le regard suppliant de Philippe dérouta quelque peu Antoine. Il commença à parler.

"Et bien... En réalité, je n'ai pas vu grand chose. Quand je suis arrivé ici, aux fontaines, vous étiez allongé par terre, baignant dans votre sang. Je ne me rappelle pas avoir croisé quelqu'un. Sauf peut-être un bruit dans les bosquets alentours, mais je ne saurai vous dire ce qu'il en était."

Antoine savait très bien que Philippe attendait qu'il prononce le nom de Carmen. Il avait entendu parler de la relation que la gitane entretenait avec le prince. Il l'avait appris par les ragots de la Cour.

"Monseigneur, je n'ai pas vu... Enfin, je n'ai pas vu la bohémienne..."

Antoine rougit un peu, gêné d'être obligé de prononcer ces mots. Même si il savait que cette Carmen n'était peut-être pas si innocente que cela, il ne voulait pas rendre Philippe plus malheureux qu'il ne l'était déjà. Il voulait le bonheur de Monsieur, rien de plus. C'était peut-être la première fois qu'il se sentait si proche de quelqu'un, mis à part sa soeur.

Philippe fût déçu de ne pas en avoir appris plus mais n'en blâma pas pour autant le jeune Antoine.

"Bien. Je ne vous cache pas que je suis déçu de ne pas en savoir plus. MErci quand même. Depuis combiend e temps êtes vous à la Cour?"

Philippe voulait tester la bonne foi d'Antoine et regardait si la Cour n'avait pas eu trop de mauvais effets sur lui.

Il voulait se changer les idées et de ce fait repensa à Molière qu'il avait croisé et à qui il avait laisser une chance de paraitre à Versailles. Pourquoi ne pas inviter le jeune Antoine à la présentation de Molière? Si la Cour ne l'avait pas trop pourri déjà.

"Je ne suis ici que depuis peu de temps, Monseigneur. Je suis arrivé à Versailles il y a quelques semaines avec ma soeur, et nous n'avons pas encore eu l'occasion de découvrir tous les trésors de ce lieu."

Antoine regardait Philippe, qui claudicait encore et qui peinait un peu à marcher avec sa canne. Soudain, ce dernier trébucha, et Antoine eu juste le temps de le rattraper avant qu'il ne s'effondre sur le sol. En sentant Philippe si proche de lui, Antoine se sentit soudain mal à l'aise. Il remit le prince en équilibre sur ses jambes et le regarda, le visage empourpré.

Philippe se sentit gené par ce qui venait de se passé. Il dévisageait Antoine. Il était troublé par le jeune homme. Puis soudain, comme un enfant qu'on aurait surpris entrain de regarder ce qu'il ne fallait pas, Philippe détourna le regard.

"Merci! J'avoue ne pas être encore très alaise sur mes jambes et je crois bien que la danse est pour un passé perdu."

Philippe eut l'air triste. Savoir que la seule chose dont il était fière, la seule chose pour laquelle il était fait, il ne pouvait plus la faire.

Il se ressaisit.

"Cela vous ravirait-il de faire parti des quelques amis que j'invite pour un divertissement qui aura lieu dans mes appartements? Rien de très officiel!"

Antoine tenta de se ressaisir. Il avait remarqué la gêne de Philippe, et ses joues se colorèrent un peu plus. Il reprit ses esprits et répondit au prince.

"Et bien... Oui, ce serait un honneur pour moi, Monseigneur. Vous pouvez compter sur moi."

Antoine sourit à Philippe. Jamais il n'avait ressenti cela. C'était la première fois qu'il se voyait tant d'affinités avec quelqu'un en apparence si différent de lui. La seule personne qui comptait pour lui, c'était sa soeur. Il venait maintenant de gagner un ami.

Philippe en fût enchanté. IL se souvint qu'Antoine avait dit être venu avec sa soeur. Pourquoi ne pas rencontrer la jeune jouvencelle? Ils seraient tous les deux introduit à la Cour grâce à Philippe et feront leur place dans ce monde impitoyable.

"Mademoiselle votre soeur viendra t-elle? D'ailleur quel est son prénom?"

Philippe voulait connaitre un peu plus ce jeune homme qui le troublait. S'il fallait l'emmener dans l'univers de la Cour pour cela, il le ferait.

Ils firent quelques pas.

Antoine sourit un peu plus.

"Elle s'appelle Anne-Elisabeth. Elle est de deux ans ma cadette, et nous sommes inséparables depuis toujours. Merci de la gentillesse que vous nous témoignez, Monseigneur."

Antoine était sincèrement touché. Quelqu'un s'intéressait à sa soeur et lui et de manière sincère. Il était très touché par la générosité de Philippe.

"Veuillez m'excuser, Monseigneur, mais il faut que je reparte. On m'attend aux écuries, je dois m'occuper de mes troupes."

Antoine s'inclina devant Philippe et s'en alla, le coeur léger. Il avait déjà hâte de revoir Monsieur.

SUJET CLOS

» Malentendu sauveur (Pv Antoine)