Malentendu sauveur (Pv Antoine)

Pour une fois, Sévérine avait réussit à s'enfuir de l,endroit où elle était retenue prisonnière, une demeure dirigée par sa vieille tante aigrie. C'était en une matinée grise qu'elle avait réussit à s'échapper dans les écuries pour essayer de retourner en Provence d'où sa famille était. Rapidement prenant sa belle jument biais, car il fallait dire que la jeune femme était tout une cavalière, elle se rendit premièrement au marché pour y acheter un petit pain avant de pouvoir enfin retrouver sa liberté.

Enfin, sa tante, vieille hypocrite aigrie, finit par appeler la gendarmerie pour avertir qu'une de ses betes avait été volé. Sur ce, la garde commencerent à faire des recherches dans les envrions pour y apercevoir une femme d'une veintaine d'année maximum dans une robe très simple pour des bourgeois de couleur verte, qu'on aurait pu dire une robe de chasse, se promener pas loin du marché chevauchant allègrement. Sur ce, les hommes de lois vinrent à elle l'encerclant.

-Vous êtes arretée pour vole de bête Madame!

-C'est ma monture, excusez-moi, vous n'avez aucune preuve!

-Eh bien vous allez devoir nous suivre.

Sévérine qui n'était pas du genre de se laisser faire attribua un coup de pied dans le ventre de l'un des officiers après avoir mis sa monture au galop. Les autres commencerent à la suivre tandis qu'un étranger aussi monté s'approcha.

Antoine avait décidé, en ce si beau jour, de s'en aller au marché pour se changer les idées. Monté sur son cheval, il traversa les ruelles étroites, observant le chaos d'odeurs et de produits mis en vente sur les étals. Les commerçants hurlaient, les clients se bousculaient pour être les premiers servis. Du haut de sa monture, Antoine se sentit un peu mal à l'aise. Il n'avait pas l'habitude d'être mélangé au peuple, et préféra faire demi-tour pour regagner le château.

Au détour d'une petite rue, il entendit comme un bruit de bataille. Il tourna la tête quand il aperçut une jeune femme qui chevauchait un grand cheval lancé au galop. Elle était visiblement poursuivie par des gardes, qui la suivaient aussi à pleine vitesse.
Antoine eut juste le temps de s'écarter, tandis que la fille freinait son cheval pour ne pas lui rentrer dedans. Stoppée dans son élan, elle s'arrêta net, l'air un peu effrayée. Reconnaissant des membres de sa garnison, Antoine s'interposa aussitôt entre elle et les gardes, désireux de savoir ce qui se passait.

"Messieurs..."

Les gardes, qui étaient sous le commandement d'Antoine, n'avait apparemment aucune raison de se trouver-là, et à la vue de leur capitaine, ils blêmirent avant de se mettre au garde à vous.

"Je n'ai pas souvenir de vous avoir posté ici, ce matin. J'aimerai avoir des explications..."

Antoine usait de son ton ironique, qui cachait pourtant la colère de n'avoir pas été obéi par ses hommes. Il se tourna alors vers la jeune femme.

"Mademoiselle..."

Il était certain que de grandir un coup de pied dans le ventre d'un des gardes n'était pas très brillant, mais peut importe, Sévérine voulait s'échapper du monde de Versailles pour retourner vivre avec sa famille. Sachant comment conduiresa monture, elle la fit galoper rapidement entre les rues pendant quelques temps, suivies de près par les hommes chevauchés, mais ils étaient très loin de posséder son talent. Puis, confiante, elle oublia de regarder vers elle et ce n'est qu'au dernier moment qu'elle fit stopper sa jument, et cela devant un chef de garde.

Prise de panique se voyant maintenant encerclée, elle se maudissait d'avoir pris cette initiative ce matin. Pourtant le général ne semblait point frustré par elle, mais par ses hommes. Après il se retourna vers la jeune femme pour avoir des explications. La fuite était maintenant rendue innutile vallait mieux se rendre à présent.

-Je me suis enfuie de chez ma tutrice et elle a surement mis ces messieurs à mes trousses en disant qu'une de ses bêtes avaient été volé, voila...

Dit-elle tandis que les soldats disaient leur point de vue disant qu'il était vrai qu'une vieille femme à l'allure aigrie leur avait demander de retrouver une monture volée, mais ils ne pouvaient prouver que cette bourgeoise disait totalement la vérité.

Les soldats continuerent à protester sur les injures que cette femme leur avait causé dont une poursuite qui aurait bien pu causer de graves dommages et le fait qu'elle ait attaqué sans raison un des hommes de loi. Elle devait être arrêtée sur el champs, mais avant qu'ils n'aient pu continuer à se trouver des raisons valables d'avoir changer de lieu de garde, le haut gradé leur ordonna sèchement de quitter pour l'instant. Quelques secondes plutard, l'homme tout de même assez jeune pour son titre se retourna vers notre innocente, mais rebelle Sévérine.

-Sévérine de Lessart...

Dit-elle en descendant tranquillement en prenant sa main proposée. Son ton n'était point le même qu'avec ses gardes, mais il fallait garder ses distances... pour l'instant.

-Je suis innocente, je vous l'assure. Tout cela n'est qu'un mauvais malentendu...

Maintenant, elle se retrouvait seule avec ce chef de garde, mais quelque chose lui disait à l'intérieur d'elle qu'elle pouvait lui faire confiance malgré l'épée aiguisée et son titre haut-gradé. Enfin, le jeune homme lui demanda d'un ton solemnelle de tout lui raconter et après un silence de quelques secondes d'où Sévérine se demanda si elle devait tout lui dire ou bien cacher quelques faits qui ne seraient pas torp en son honneur.

-Je suis la fille d'un marchand de Provence et il y a quelques mois, une de ses cousines qui est je crois une une marquise agée d'au moins 60 ans lui a demandé de me faire devenir sa protégée afin que je puisse trouver parti à Versailles.Mes parents ont trouver por mon bien de partie la-bas et depuis ce temps, cett vieille aigrie me tient prisonnière chez elle. Cette jumant est la mienne et j'ai tenté de m'enfuir, mais elle a du avertir les gardes non pas de ma disparission, mais plutot d'un vole de bête pour me le faire payer.

Dit-elle sur un ton un peu mélancolique. Sa famille lui manquait énromément et les derniers mois avaient été effroyablement terribles. Cette vieille chipie avait le don de détruire les personnes, mais depuis sa rencontre avec le Prince Bourbon il fallait dire qu'elle se tenait un peu plus tranquille.

-Je crois bien avoir une preuve. Je suis sure qu'elle a qu'ele a inscrit sur le mandat de lui rapporter le voleur ou quelque chose comme cela. Je ne suis pas une voleuse ni une mauvaise personne, je voulais juste rejoindre ma famille, car ici n'est pas ma place.

Elle était sincère. S'en était même rendu qu'Augustine envoyait régulièrement des lettres à ses parents en se faisant passer pour la jeune bourgeoise. Une chance qu'elle s'était fait quelques amis, c'était déja cela. La mine basse et les yeux mélancoliques c'est ainsi qu'elle soupira en terminant son récit.