Dernier Bal avant le départ de Louis [post commun]

Mais que faisait Sévérine à Versailles en ce moment, elle qui déstait bien des choses de ce chateau, il fallait maitnenant qu'lle assiste à une réception dont sa tante avait, d'une manière qu'elle ne savait pas, réussi à avoir des invitations très convoitées dans le monde des gens de la cour. Toujours espérant que sa nièce se trouve un bon parti, elle lui avait obligé à essayer une centaine de robe neuves ainsi que des chaussures afin de déterminer ce qui ferait d'elle une vraie dame, ce qui ne plaisait pas vraiment à la jeune femme.

Étant en avance, car elle avait voulu visiter les écuries royales, celle-ci passa en cuisine d'où le chef la prit pour une cuisinière qui lui ressemblait et lui ordonna d'aller placer les derniers mets d'entrée sur la première table de la grande salle. Voyant son humeur déstastreux, elle fit tout de même ce qu'il lui avait dit et se déplacea avec une robe pourpre et les cheeux retenus en un petit chignon sage vers la salle de bal.

Une fois entrée il y avait de multiples tables et tenant un bol somptueux de salade dans ses mains, elle ne sut vraiment où le mettre. Il semblait y avoir une sorte d'opérateur qui dirigeait tout et la jeune femme se dirigea vers lui sans faire de bruit, mais après un petit moment, elle se racla légèrement la gorge pour attirer son attention.

-Messire, pouvez-vous me dire où ce plat doit-il aller?

Quelle ne fut pas sa surprise de vor que l'homme était enf aite un des seuls nobles qu'elle connaissait et le seul qu'elle connaissait était Monsieur le frère du roi en personne. Sursautant légèrement et en ne sachant pas vraiment si elle devait faire une révérence avec même le plat de salade en main, quelqu'un vint le prendre rapidement pour le déposer à l,endroit voulu.

-Eh bien j'ai été invitée au bal, mais j'ai voulu visiter les écuries cette fois-ci, mais quelqu'un a voulu de moi en cuisine. J'avoue que cela ne me dérengeait point, je redoute ce soir de beaucoup.


Il fallait dire que c'était son premier bal et que peu avait été le temps d'où elle aait reçu des cours de danse. Peut-être était-il mieux de retourner aider en cuisine? Enfin, le chignon qu'elle portait commencea à lui donner le mal de tete, vu qu'elle préférait de loin les cheveux lousses et ondulés naturellement. Déja que la robe horrible qu'elle portait valait une fortune, elle ne dit pointun mot sur son apparence pourtant la jeune femme it une timide révérence en voyant que quequ'un s'approchait pour finalement repartir plus loin bien occupé.

-Alors vous êtes le désigné pour cette soirée?

Dit-elle, car elle connaissait le pourquoi de ce bal et que son secret dont le duc savait pourrait lui nuire ce soir si'il se passait quelque chose. Du moins, elle savait qu'elle puvait faire confiance à Phillipe. En se oenchant légèrement pour enlever un brin de blé sur sa robe, un homme pressé avec un sac de farine vint à passer pour trébucher à un mètre de la jeune femme et ainsi l'enduire de poudre blanche entièrement.

Sévérine sourit lorsque celui-ci s'exclama tel un fou pour se nommer lui-même roi des fêtes. Il fallait bien dire que c'était son premier bal à Versailles, elle qui avait été surtout habituée aux danses dans les marchés publiques, sutout lors d'événements importants. Il y avait eu aussi quelques mariages de quelques de ses amies, mais pour tout dire, cette fête allait surement rester dans les annales.

-Je vous crois évidamment, vous semblez être la meilleure personne disposée.

Dit-elle en marchant un peu avec lui avant de voir le général qui l'avait arreté aujoud'ui même avant le bal. Certes, elle avait réussi à s'enfuire pour se changer, car ce n'aurait pas été dans sa robe de chasse malgré tout qu'elle aurait été permise d'y aller. Souriant légèrement, croyant ce sourire pour elle sans apercevoir vraiment la réaction du Prince et ne sachant rien de tous les ragots de la ville, elle ne fit comme si rien était avant que ceux-ci se rapprocherent du soldat.

-Vous ai-je manqué Messire? Je vous ai bien dit qu'un soldat expérimenté comme vous aurait bien fini par me retrouver.

Dit-elle en riant légèrement. Pour l'instant, elle était un peu sous la protection du prince et lui-même avait rencontré sa vieille tante et il finirait surement par l'innocenter de son soi-disant crime.

Il fallait dire qu'une sorte de froideur avait été dispercée dans la salle, comme l'impression qu'elle ne comptait point ou bien d'être complètement ignorée sans oublier un genre de douche froide. Antoine s'était rapproché, à son grand plaisir évidamment, mais lorsqu'il parla de l'incident sans pourtant lacher le Prince du regard, il en fit un bref résumé qu'il termina rapidement. Évidamment, Sévérine commencea à se sentir un peu de trop.

Il était vrai que le soldat l'avait un peu atiré c'était normal, mais maitnenant c'était des illusions qu'elle s'était encore fait. Baissant la tête demeurant silencieuse et distance, elle crut bon qu'elle devrait partir peut-être pour se changer, un cuisinier avait renversé de la farine sur sa robe et cela lui donnerait une occasion de se changer de ses accoutrements. Elle sachait aussi qu'elle devrait sans doute revenir pendant la soirée, mais pour l'instant, elle se sentait vraiment de trop dans tout cela et il faut dire que'elle n'avait jamais été habitué au vice italien, elle qui était une bonne catholique qui allait à la messe tous les dimanches.

-Vous m'excuserez, mais je dois quitter.

Dit-elle rapidement sans même penser que quelqu'un la remarquerait. En se traitant de tous les noms, de sotte surtout, l'envie de faire une autre fugue vint à sa pensée, surtout que le chef de la garde était occupé à présent.

[ Hj : Le King entre en scène XD ]

Cela fait maintenant quelques jours, voir même quelques semaines, je ne saurais vous dire, que Louis avait été mis au courant de ce bal que donnerait Philippe pour fêter son départ. Quel drôle de terme quand on y songe, certes le Monarque n'était pas mécontent de partir sur le front, il considérait même cela comme son devoir, mais devait-on pour autant célébrer le départ de son Roi comme on fête un anniversaire, une naissance ou je ne sais trop quelle occasion joyeuse ? Enfin bref, les meilleurs intentions du monde hantaient l'esprit déjà très encombré de son frère Louis en était certain, alors autant ne pas tenri rigeur de cela même s'il est vrai qu'une simple soirée aux côtés de Marie aurait largement suffit au Roi mais surtout à l'homme que représentait Louis.

En bon organisateur de bal Philippe avait le contrôle de tout, chaque chose était sous sa surveillance. De la couleur des rideaux et des napes en passant par la présentation des buffets ou la place de chaque couvert sur la table, tout était remis entre les mains de son seul goût, que l'on disait très bon d'ailleur. Malgrès la totale confiance que portait le Roi envers son frère, il demeurait tout de même le Roi. Alors, comme tout bon Monarque qui se respecte, Louis avait décidé de ce rendre dans cette salle, sur un coup de tête ou un caprice diront certains, afin de constater par lui même l'avancement des préparatifs d'une réception devant avoir lieu le soir même. Organiser un bal pour toute la bonne société Versaillaise n'est pas de tout repos, peut être Louis pourrait-il apporter son aide à son frère qui la refuserait systématiquement il le savait.

Enfin bref, passons ! Comme d'ordinaire il dut traverser une grande partie du chateau pour se rendre à la salle de bal. En chemin il rencontra une multitude de personnes, certaines lui étant familières et parfois même plaisantes il s'arrêtait et leur adressait quelques mots avant de reprendre sa route. A l'inverse, certains visages lui était totalement inconnus, certains même portait leur histoire. C'est un peu comme si ces visages étaient des livres que nous n'aurions pas même à ouvrir pour connaître l'histoire qu'il renferme. Sentiment étrange que celui de pouvoir lire ainsi la vie des gens rien qu'en regardant leur visages.
C'est au bout de quelques minutes que Louis parvint enfin à la salle de bal. S'inclinant respectueusement devant lui le premier Suisse ouvrit les battants de la porte tandis que le second entra quelques secondes avant le Roi pour l'annoncer aux convives. C'est donc ainsi que Louis s'entendit annoncer, chose dont il avait horreur, avant d'entrer. Enfin, la chose était faite donc autant faire avec ! Une fois parvenu dans la salle, il y aperçut son frère en train de discuter avec une jeune femme et l'un de ses soldats qu'il connaissait. S'avançant vers le petit groupe tous les serviteurs s'inclinérent devant son passage. Politesse oblige il salua en premier la demoiselle, prenant sa délicate main dans la sienne il lui fit un baise main dans les règles de l'art

- Madame...

Vint ensuite le soldat

- Monsieur d'Aumont

Et ensuite son frère bien qu'il ne salua pas réellement ce dernier étant donné qu'ils c'étaient déjà vus plutot dans la journée

- Mon frère, je constate avec plaisir que les préparatifs du bal avancent à grand pas ! Cela promet d'être merveilleux mais sera t-il prêt à temps ? Nous ne pouvons nous permettre de manquer de temps !

Louis souria quelques peu à sa réflexion, il est certains que si d'ordinaire repousser un bal d'une voir deux journées ne posait aucun problème, aujourd'hui il en était tout autrement. Demain Louis et ses soldats ne seraient plus là pour y assiter et quel intêret de faire un bal en l'honneur du Roi et des soldats sans ces derniers ?

À peine Sévérine avait-elle pu faire quelques pas pour sa fuite, se sentant totalement honteuse des derniers événements, jamais elle n'aurait pu entendre et voir que le roi lui-même arrivait dans cette salle. Juste avant, Phillipe avait essayer de lui faire changer d'avis malgré tout, pour qu'elle reste un peu au mal, mais c'était un peu stupide, mais elle se sentait un peu mal à l'aise depuis qu'elle avait su que lui et Antoine... Enfin, il lui faudrait maintenant rester, mais peut-être y aurait-il quelques soldats intéressants malgré tout...

Le roi s'avance et la jeune femme fit révérence poliment comme on le lui avait appris depuis son temps nouveau à Versailles. Puis, le roi s'approcha vers elle et Sévérine sentit son coeur se serré. Savait-il qu'elle avait des origines espagnoles? Finalement, le souverain lui prit délicatement sa main pour lui faire un majestueux baise-main avant de se retourner vers les deux hommes qui l'accompagnait.

-Majesté...