Prénom(s) – Nom : Jeanne Tremblay Boulvier
Date de naissance : 19 Mai 1637
Statut : Femme du peuple
Caractère [8 lignes complètes au minimum] : Jeanne garda de son enfance un calme et une patience incontournables. En beaucoup de situations, alors que tous paniquent, elle comprend très bien que cela ne sert à rien, et peut de cette manière être beaucoup plus efficace que ceux qui le font. Il n’y a bien qu’à propos d’un sujet où elle reste tendue, et c’est celui de son mariage.
Sa patience lui offre le don d’être très soigneuse. Un ouvrage fait par elle aura toujours le mérite d’être très bien accompli.
C’est aussi pour cela qu’on lui fait souvent confiance. Tout ce qu’elle contrôle est fort bien contrôlé, car elle y prend souvent du plaisir.
Elle a parfois pourtant la malchance de se trouver un peu maladroite, et ce quand elle est distraite, ce qui lui arrive très souvent. Étant très timide, ses maladresses lui causeront une grande hésitation, et c’est là en général qu’elle n’arrive plus à garder son calme.
Comme elle en prend honte lorsque c’est elle qui détruit tout, la jeune fille essaye plutôt de toujours faire de son mieux, combinant son intelligence et sa douceur pour entreprendre les choses.
En outre, elle n’a pas confiance en tout le monde : Jeanne aurait horreur d’avoir l’air sotte, et préfère se méfier donc de certains. Et, lorsqu’elle sera effectivement trompée, prenez garde : c’est une femme très rancunière. Cependant, étant bien élevée, elle essayera de vous détruire en toutes règles de l’étiquette. Ainsi, bornée et têtue, allez essayer de la convaincre... et bonne chance.
Physique [5 lignes complètes au minimum] : Jeanne a de beaux cheveux bruns qui entourent parfaitement son visage angélique. Elle est loin de se douter de sa beauté extérieure, ni intérieur qui plus est... En fait elle ne porte pas du tout à son phisique sous prétexte que... Qu'elle n'avait pas envie de séduire son mari? Ouais, c'est bien ce qu'elle se répetait. Sans s'en rendre compte elle avait un regard brillant d'une couleur topaze qui éblouissait les gens autour d'elle. Elle a un corps asses parfait: elle a de belles formes et elle n'est pas un once de gras. Elle a la peau assez blanche, du au fait qu'elle reste terrée dans sa maison la plupart du temps...
Histoire [10 lignes minimum] : Naquit en printemps de 1637 une fille, première enfant du couple Tremblay. C’est lors des premières semaines de vie du bébé que le père Tremblay projeta son mariage avec le fils d’un de ses plus grand amis, le père Boulvier. Elle fut nommée Jeanne, car sa marraine était justement Jeanne Boulvier, mère de son futur époux. Celui-ci, de quatre ans son aîné, lui offrit lors de son baptême auquel il était présent un petit bracelet, qu’elle ne quitta jamais de toute sa vie, ignorant pourtant d’où il provenait.
Si les Tremblay n’étaient pas exactement une famille aisée, ils gagnaient cependant assez pour survivre. Le père était soldat ; et ils vivaient un peu comme des demi-bourgeois. À trois ans, Jeanne eut droit à une petite soeur, nommée Isabelle ; puis, à l’âge de sept ans et pour la joie des Tremblay, un petit frère, nommé Jacques. Jeanne fut l’enfant calme de la famille. Toujours très soigneuse et bien élevée, on lui confiait souvent des tâches de confiance. Il était très rare qu’on la grondât.
À ses dix ans, cependant, quelque chose changea en elle. Elle apprit ses fiançailles avec Charles Boulvier, et y piqua une crise, refusant cette union. Cette crise d’enfant ne tarda pas à être mattée, mais elle garda toujours de la colère envers ce garçon, bien qu’elle ne l’aie jamais vu.
Elle n’avait que treize ans lorsqu’on annonça la mort de son père à la bataille. Sa mère, qui en défaillit presque, n’en tira qu’une petite pension. La famille décomposée pouvait à peine en survivre.
À quatorze ans alors, elle fut conduite à l’Église et mariée devant Dieu avec l’inconnu, ce Charles Boulvier, dont elle ne vit d’ailleurs pas le visage pendant une bonne partie de la cérémonie, qu’elle passa en faisant la grimace. La nuit de noces n’eut pas lieu, car aucun des deux époux ne le souhaitait. Il faut dire qu’elle était assez jeune, et qu’il valait mieux que la nuit de noces ne se passe pas du tout plutôt qu’elle se passe mal. Le soir même, Jeanne coucha chez sa mère, et son époux demeurait toujours pour elle un inconnu total.
Ainsi, le lendemain lorsqu’on l’obligea à emmenager avec le jeune homme, elle ne lui adressa pas la parole. Charles en fut totalement indifférent. Pendant deux années entières, ils ne se parlèrent que par extrême nécessité et toujours avec une grande froideur. Jusqu’à ses seize ans, Jeanne n’avait donc comme distraction que de passer la journée chez elle, ou quand ça lui était impossible, lire, ou coudre. Parfois, elle invitait sa soeur Isabelle dans sa demeure, et lui parlait longuement de ce qu’elle endurait. Sa soeur essayait toujours de l’égayer, et elles devinrent assez proches.
Un jour, se promenant dans les ruelles de Paris, se sentant bien seule et assez distraite, la jeune fille trébucha et tomba, par hasard, dans les bras d’un jeune homme, qui la retint comme il pouvait. Se relevant et s’excusant confusément, Jeanne en eut le sifflet coupé quand elle comprit à qui elle avait affaire.
« Vous ! » retentirent les mêmes voix au même instant. Car elle venait de croiser Charles Boulvier, son mari lui-même, alors qu’elle ne le voyait plus il y avait déjà deux semaines, ce qui peu lui importait. Mais le choc de le rencontrer ainsi dans la rue l’étonna, et la fit rire. Lui, étonné de même se mit à rire aussi. Bientôt, ils furent entraînés dans une conversation bon-enfant, chose qu’ils n’avaient jamais eu. On peut donc dire qu’ils devinrent amis, mais cela les posa dans une position assez étrange : liés d’amitié, et pourtant liés par le mariage...
Peu après, alors qu’elle complétait dix-sept ans, sa mère tomba gravement malade, et Jeanne essaya de lui rendre visite lorsqu’elle pouvait. Mais quelques mois plus tard, malgré tous les soins et aides qu’elle pouvait lui apporter, la pauvre femme mourut.
Jeanne tomba dans un désespoir immense. Avec douceur et patience, Charles entreprit de la consoler. Cela en résulta en une reconnaissance tellement grande, que Jeanne en tomba amoureuse, trop timide pour lui avouer.
Jacques et Isabelle durent emmenager chez les Boulvier, et Jeanne vendit leur ancienne maison. Les Boulvier, qui malgré les impôts augmentant avaient toujours de quoi nourrir une troisième bouche, ne gagnaient pourtant pas assez pour nourrir Isabelle, et celle-ci fut donc forcée de travailler en domestique à la Cour du Louvre. Quand à Jacques, Jeanne l’éduca comme elle le put ; en tant que sa grande soeur, elle ne pouvait le laisser sans éducation.
Un an se passa encore, et si Jeanne et son mari restaient toujours dans de bons termes, ça n’allait pas plus loin. Aussi, cela posait un grand problème, car il fallut bientôt penser à la descendance des Boulvier. Si Jeanne ressentait maintenant de forts sentiments à l’égard de son mari, il ne semblait pas être de même de son côté... aussi, elle pense devoir résoudre ce problème rapidement ; mais comment ?
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