Cavalcade royale

Il est des période dans la vie d'un homme où beaucoup de choses se passent dans un laps de temps plus ou moins long. Pour Louis se fut à peine 15 jours...
D'abord, la rencontre avec la plus belle des roses, Marie Mancini, nièce de Mazarin. Cette jeune femme dont les yeux avaient la couleur et la pureté d'une émeraude encore vierge de toute modification, dont la seule voix suffisait à calmer le souverain au point de tout lui faire oublier. Mais surtout, cette femme à la joie de vivre pétillante et à la fougue passionée avait emprisonnée de ses mains fine le coeur du jeune souverain pour ne plus jamais le laisser partir.
Ensuite, la peur de cette relation avait mis quelque barrières supplémentaires devant le jeune "couple". Des obstacles quasi indépendant de la volonté de Louis, en effet, que pouvait-il faire contre les convenances ou contre le fait que Marie était née sans alliance ? Devait-il lui donner un titre dans le seul but de pouvoir la garder auprès de lui éternellement ? Peut être, mais, pour lui cela ne serait pas juste, l'amour, aussi fort soit-il, ne pouvait justifier un tel don. De plus, la cours ne l'accepterais surement pas.

C'est alors que, dans le but de s'éclaircir l'esprit, Louis décida de faire une ballade sur le dos de son plus fidèle compagnon, Magistral. Un superbe étalon anglo-arabe de 7 ans, dont l'élégance n'avait d'égal que son endurance. D'un docilité incroyable, ce cheval blanc était un cadeau de son parain lorsqu'il eu 10 ans. Louis et cet animal était liés par un lien très fort, cela peut vous paraître absurde de tenir tant à un animal... Et pourtant, c'est quelque chose d'ingalable...

Alors qu'il pénétrait dans les écuries du chateâu, un jeune palfrenier vint à sa rencontre. Il n'avait visiblement pas reconnue Louis...

- Monsieur désire quelque chose ?

Marie avait apris à Louis à ne pas tenir compte des erreurs des gens à son égard et même au contraire, d'en rire. Il en deviendrait un plus grand Roi disait-elle.
Ainsi, il souria au jeune homme et lui répondit sur un ton qui se voulait le plus naturel possible

- Je désirais monter Magistral.

La voix du jeune homme trahis son étonnement

- Ce cheval n'est réservé qu'au Roi...

Puis, métant en relation ce qu'il venait de dire avec la demande, il s'inclina respectueusement devant Louis avant de continuer

- Veuillez m'excuser, je n'avais pas reconnue sa Majesté.

- Ce n'est pas grave Antoine ( Laughing

), vous pouvez vous relever.

Le jeune palfrenier executa alors timidement l'ordre que venait de lui preferer le Roi. Puis, il hésita quelque instant avant de tourner et d'attraper un licol marron ainsi qu'un tapis de selle aux couleurs aussi chaude que le soleil.
Tout en se dirigeant vers le box de Magistral, il dit à Louis

- Je vais de ce pas préparer la monture de sa Majesté.

- Je vous en remer...

Malheureusement, l'ouverture de la porte de l'écurie coupa Louis qui se tourna pour observer la personne qui était en train d'entrer. L'espace d'un instant, il se prit à rêver que ce soit sa douce Marie qui franchit le pas de cette porte... Mais ce n'était surement pas elle, que viendrait-elle faire ici ?
Peut être la même chose que lui après tout...

Invité

Il faisait beau. Il faisait chaud et Adélaïde s'ennuyait à mourir. C'est en passant devant les écuries royales qu'elle eut idée qu'elle qualifierait de géni. Faire une balade à cheval dans la forêt bordant le château. Voilà de quoi la désennuyer pour le reste de la journée. C'est donc avec un immense sourire qu'elle poussa les portes des écuries.
Un valet s'inclina devant elle.

-Mlle désire...

Elle leva les yeux au ciel en le voyant s'incliner de la sorte mais ne dit rien consciente qu'il se devait de faire cette chose un peu stupide à son sens.

-Un cheval s'il vous plait et un bon qui pourra tenir toute la journée avec cette chaleur.

Le palefrenier s'inclina de nouveau puis partit préparer le cheval demander. Elle le suivit du regard puis se retourna face à l'allée. Elle vit un jeune homme assez beau et s'avança vers lui. Elle n'avait même pas reconnu le roi.

-Bonjour Mr. Vous partez-vous aussi en balade?

François en avait assez entendu à la Cour. Il était tant pour lui de rentrer dans sa demeure qu'il lui arrivait d'affectionner. Car même s'il était seul là-bas, au moins, personne ne lui repprochait quoi que ce soit. Il pouvait se promener dans ses terres, avec pour seuls compagnons son fidèle dertrier et le souffle du vent.

Il n'avait pas eu le plaisir de rencontrer Isabelle dans les couloirs du château et regrettait alors d'être venu pour voir ces bourgeois idiots et hypocrites. Enfin, il entra dans l'écurie, dans le but de récupérer Olympe.

C'est alors qu'il tomba sur le Roi. Cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas revu! Sûrement avait-il pleins de choses à conter! Mais peut-être ne se souvenait-il pas de son cousin? Le jeune Duc sourit alors.

"Bonjour cher cousin!"

Mais, oubliait-il qu'il s'adressait au Roi de France? Il se baissa alors.

"Ou devrais-je dire sa majesté?!"

Il sourit et s'approcha de lui. Il l'aurait bien salué autrement mais les convenances restaient maîtresses, surtout quand on se trouvait dans les écuries de Versailles!

François se souvenait des quelques après-midi qu'il avait passé au Louvre avec ses deux cousins. Petits, ils jouaient comme tous les enfants à se battre, à se cacher dans les moindres recoins du Palais. Beaufort avait toujours appréciées ces moments, et cela lui rappelait sa mère... Il fallait mieux donc oublier ces pensées et souvenirs un instant. Il aurait bien le temps d'y revenir plus tard, quand il serait seul.

L'orsqu'il distingua une silhouette féminine dans l'entrebaillement de la porte, le coeur de Louis se mit à bondir dans sa poitrine. Finalement peut être était ce bien Marie qui venait dans les écuries ! Peut être que le hasard faisait bien les choses finalement...
Cependant, la joie provoquée par cette illusion retomba bien vite lorsqu'il se rendit compte, sans même apercevoir le visage de la dame, qu'il ne s'agissait pas de Marie. En effet, cette dernière était un tout petit peu plus petite que la femme se tenant maintenant dans les écuries.

Tandis que le palfrenier était toujours en train de scéller Magistral, la jeune femme...rousse... se tourna vers lui et lui fit l'honneur de lui accorder son attention. Ainsi, il lui répondit le plus gentillement possible

- Madame...

Dit-il en s'inclinant légerement devant elle comme le voulait les convenances

- C'est exact. Le palfrenier est en train de sceller mon cheval.

Un sourire s'afficha sur les lèvres du souverain lorsqu'il entendit le henissement de sa fidèle monture. Bien que très docile avec Louis, Magistral n'était pas forcement très aimable avec les membres de l'écuries. Allez savoir pourquoi !

Une voix d'homme lui parvint alors aux oreilles, une voix qui malgrès les années lui était encore familière... son cousin le duc de Beaufort ! Quel plaisir de retrouver son compagnon de jeux après de si longues années !!
Lorsque ce dernier s'inclina devant lui, Louis s'avança en disant

- Je vous en prie François, pas de ça entre nous !!

C'est avec un sourir franc qu'il continua

- Cela me fait plaisir de vous revoir !

Cette phrase était on ne peux plus vrai ! Depuis les années Louis n'avait pas oublié son cousin, le jeune François avec qui il avait passé tant d'heure à jouer après la mort de son père...

Invité

Le jeune homme n'avait même pas eu le temps de lui répondre que encore une fois la porte des écuries s'ouvrit, laissant place au duc de Beaufort. Celui-ci s'avança dans l'allée et salua le jeune homme entant que sa Majesté. A ces mots elle crut s'étouffer. Ainsi donc c'était le roi qui était devant elle. Elle retiendrait ce visage; il le fallait.
Une fois que François eu finit de parler, elle prit la parole.

-Suis-je si transparente que ça mon cher ami?

Il se retourna et un sourire vint se plaquer sur les lèvres de la jeune fille, heureuse de revoir son ami après autant de temps sans s'être vu ou même croisé dans un couloir.

-Je suis bien heureuse de vous revoir François. Cela faisait fort longtemps que nous ne nous étions point vus.

Qu'elle ne fut pas la surprise de Louis en apprenant que les deux jeunes gens se connaissaient. Ainsi, voilà qu'un après midi, 3 personne entrées par hasard dans un même lieux et, par la plus grande des coincidence, toutes trois se connaissaient... Enfin presque, en effet Louis n'avait pas l'honneur de savoir qui était cette jeune femme aux cheveux de braise se trouvant à ses côtés.
Ainsi, il se tourna vers et lui demanda poliment

- A qui ais-je l'honneur ?

Peut être la formulation était-elle un peu cru certes, cependant, comment aurait-il pu formuler cela autrement ? Oh et puis après tout ce n'est pas grave, il est le Roi et même s'il n'aime pas vraiment ça, dans certain cas, cela l'aide bien.

Invité

Le roi lui adressait la parole. C'était un grand honneur et elle en mesurait bien l'importance mais elle n'allait pas faire comme toutes les femmes de le Cours et glousser. Elle se contenta juste de lui faire respectueusement la révérence.

-Adélaïde, Sire, Adélaïde de Rosille...

Elle se redressa et lui sourit aimablement. Elle avait enfin pus rencontrer le roi. Elle qui rêvait de cela depuis fort longtemps. Elle pensait trouver un homme imbu de lui-même et arrogant mais le jeune homme qui se trouvait en face d'elle était tout sauf cela. Poussé par un profond respect elle ajouta plus bas en regardant le sol.

-...et votre humble servante.

Par ce message elle lui témoignait sa loyauté et son envie de le servir au mieux de ses capacités.

"Votre humble servante..." même si Louis avait conscience qu'il s'agissait là d'une marque de respect de la part d'Adelaïde, il se demandait pourquoi les femmes prenait toujours soin d'ajouter cette phrase qui avait le don de l'exasperer. La seule femme ne lui ayant jamais dit cela n'était autre que la belle Marie... la douce Marie...

" Voyons Louis ! Ce n'est pas le moment de penser à ce genre de chose"

Puis voyant la réverance de la jeune femme il l'en remercia par de simples mais éfficaces paroles

- Je vous en remercie.

Alors qu'il s'appretait à échanger quelques paroles avec son cousin, il entendit les sabot de Magistral sur les paves de l'écuries. Son visage se tourna alors dans la direction que le bruit lui indiquait, c'est ainsi qu'il le vit. Plus magistral que jamais. Cet étalon était vraiment le plus beau de toute l'écurie, et c'était le sien...
Sa blancheur lui rappela Marie, en effet, n'était-elle pas sa colombe ?

Invité

Elle vit arriver un magnifique étalon qui devait surement être celui du roi vut l'élégance de celui-ci. Immaculé de blanc il ressemblait à une merveille de la nature impossible de trouver deux fois.

-Magnique

Elle laissa échaper ce mot de sa bouche sans même s'en rendre compte.
A nouveaux des bruits de sabots se firent entendre et cette fois-ci c'est elle qui se retourna. Son cheval était près. Il était aussi noir que celui du roi était blanc. Son allure fière et droite firent sourire la jeune fille.
Le palefrenier lui tendit les rênes qu'elle prit après l'avoir remercier. Elle se tourna vers François.

-Je suis bien désoler François que nous ne puissions parler plus longtemps mais je vais devoir y aller.

Elle lui sourit en guise d'excuse consciente que c'était bien peu.

Entendre de la bouche de quelqu'un d'autre que son cheval était magnifique rendit Louis fière. Cela peut paraître idiot mais le jeune homme tenait à son cheval autant qu'un violoniste peut tenir à son violon... Le cheval de Louis était le seul et unique poulain que ses parents eurent durant leurs humble vie, il était donc unique.

Cependant, les pas d'un autre cheval le firent sortir de sa torpeur bien vite. Ce devait être la monture d'Adelaïde qui arrivait. Le contraste fut d'ailleur plutôt drôle. Autant l'étalon du Roi était blanc comme la neige, autant la jument d'Adelaïde était noir comme une nuit sans lune ni étoiles.

- Votre jument est tout aussi belle que mon étalon Madame.

Malgrè le soupçon de fierté qu'éprouvais Louis à la vue de son cheval, ses paroles n'en étaient pas moins sincère. C'est donc avec un léger sourir qu'il les exposa à Adelaïde.
Puis, se tournant vers le duc il dit

- Je suis sincèrement désolé François, mais je ne puis rester avec vous. Cependant, votre compagnie au diner de la semaine prochaine me ferait grand honneur.

L'invitation était sincère certes, mais elle était tout de même là pour attenuer le fait qu'il parte si vite après avoir rencontré son cousin oublié depuis tant d'années... Peut être accepterait-il, Louis n'en savait rien.
Cependant, un fois sur le dos de Magistral il commença à sortir des écuries accompagné de près par Adelaïde.

- Oserais-je proposer à Madame une balade en ma compagnie ?

En effet, Louis n'avait plus envie de se balader seul et quoi de mieux pour se remetre les esprits en place que de discuter avec une femme dont on ignore tout ?

Invité

Le compliment que le roi adressa à sa jument était fort sympathique et elle le reçut comme tel.
C'est vrai que sa jument, oui sa jument car c'était toujours celle-ci qu'on lui donnait quand elle voulait aller quelques part, était très belle et bien qu'elle n'était pas un être humain, Adélaïde affectionnait par-dessus tout passer du temps avec elle et lui parler de tout et de rien. La jument était un peu comme sa confidente.

-Merci Sire, le compliment me va droit au coeur et je pense que Jasmine l'appréciera autant que moi.

Elle sourit et s'approcha de la jument. Elle lui flatta l'encolure puis le palefrenier l'aida à monter. Avec sa robe cela n'était pas une tache facile. Elle s'assit en amazone et passa devant François.

-J'espère que nous nous reverrons vite mon ami.

Elle lui sourit puis se plaça au côté du monarque. Celui-ci lui proposa une balade avec lui. Pourquoi pas, après tout elle avait toute sa journée devant elle et un peu de compagnie lui ferait le plus grand bien.

-C'est avec grand plaisir que j'accepte Sire.

Qu'il était agréable d'être à cheval, surtout sur un animal que l'on affectionne tout particulièrement. Ce cadeau comptait beaucoup aux yeux du jeune monarque, non pas parce qu'il venait de son parrain mais parce qu'a la mort de son père, la seule personne à laquelle l'enfant de 5 ans était enclin à parler était cet animal qui, quoi qu'il arrive, ne le jugerais pas.

Cependant, Magistral avait son caractére. En effet, mise à part Louis, personne n'était jamais arrivé à le monter, il est donc inutile de précisez à quel point son débourage fut des plus périlieux. Maintes fois le déboureur avait faillit être piétiner par cet animal que l'on qualifiait à l'époque, de fou. C'est donc avec crainte que le Cardinal offrit cet étalon au jeune monarque...

Imaginez la surprise de ce dernier lorsqu'il constata que la rencontre entre son fileul et cet étalon c'était bien passé et que, Louis avait même eux le privilège de monter sur le dos du cheval sans que ce dernier bouge. A cet instant, Mazarin prit conscience du lien profond qui venait de se tisser entre les deux être.

S'arrêtant à hauteur d'Adelaïde il lui demanda

- Est-il un endroit spécial vous tenant à coeur ?

Louis avait bien son idée de l'endroit où allé, mais il ne voulait pas l'imposer à la jeune femme. En homme galant qu'il était, il désirait lui laisser le choix de décider où ils partageraient leurs après midi.

Marie n'avait rien à faire aujourd'hui. A vrai dire comme tous les autres jours que Dieu faisait depuis qu'elle était à Versailles. Pour une jeune fille comme elle, le temps passait parfois beaucoup trop lentement, et elle attendait avec envie le moment du coucher où son esprit pouvait vagabonder librement ...

Bon d'accord elle ne s'ennuyait pas tellement pendant ces journées car une chose occupait toute ses pensées: Louis. Depuis qu'elle l'avait rencontré il n'y en avait plus que pour lui dans son esprit. Elle ne pouvait malheureusement pas en parler, et elle s'isolait donc un peu plus à cause de ça. Seule, personne ne pourrait la déranger et l'empêcher de le revoir dans son esprit, de ressentir son doux parfum, son regard de braise.

Alors qu'elle marchait dans les parties extérieurs du château, sans savoir vraiment où ses pas la menaient elle se retrouva non loin des écuries.

"Une petite ballade à cheval me ferait du bien. Le temps est agréable et il n'y a pas de nuages à l'horizon ..."

C'est sur ces pensées, pas forcément digne d'un grand intérêt que Marie se dirigea vers les écuries.
Elle y rentra par la grande porte, opposée à celle, où elle ne le savait pas encore se trouvait Louis ainsi que Adelaïde de Rosille.

Arrivée à l'intérieur elle chercha du regard un palefrenier. Au premier regard elle n'en trouva pas, et elle se voyait mal préparer un cheval toute seule. Si elle ne trouvait personne elle n'aurait plus qu'à se trouver une autre occupation.
Mais alors qu'elle desepérait un peu un voix se fit entendre:

"Désirez vous quelque chose Mademoiselle ?"

Se retournant elle aperçut le palefrenier. Et elle était contente de le voir, car elle ne savait pas pourquoi, mais elle préssentait que cette promenade serait interressante et qu'elle ne devait la manquer pour rien au monde.

"Oui, pouvez vous me préparer un cheval s'il vous plait ? Pour partir en promenade."

Le palefrenier partit, après lui avoir fait une petit révérence. Marie lui avait parlé avec le sourire, comme elle le faisait avec tout le monde depuis sa rencontre avec Louis. C'était hier qu'il était venu la voir dans ses appartements et c'était depuis hier qu'elle rêvait de revivre les mêmes expériences en sa compagnie.

Marie n'eut pas à attendre longtemps et son cheval fut bientôt prêt. Elle ne serait pas vous le décrire passionément car elle n'y connaissait pas grand chose. Mais on n'avait pas besoin d'être un grand spécialiste pour remarquer que son cheval, de robe alezan, avec le nout du nez tout blanc, était en bonne santé et surement très fort.

Se faisant aider par le palefrenier elle monta en amazone sur sa monture. Après avoir remis en ordre les plis que cela avait occasioné sur sa robe, elle sortit de l'écurie, et cela par la porte opposé par laquelle elle était entrée.

Si Marie n'avait pas tenue aussi fermemant ses rêves, elle serait surement tomber ... de joie, de son cheval. En effet se tenait devant elle, sur un magnifique cheval blanc l'élu de son coeur. Comme quoi avec de l'espoir tout arrivait.

"Bonjour votre Majesté"

Et oui, le bonheur ne pouvait pas être parfait, car à côté de Son Louis, se tenait une jeune demoiselle. Apparement ils devaient avoir prévu de se promener ensemble car ils conversaient tous les deux lorsque Marie les avait interrompu.
C'est donc aussi pour cela, qu'elle n'avait pas osé dire "Louis". Même si les évènements de la veille avaient été forts, ils ne l'avaient été que pour tous les deux et devaient pour l'instant le rester.

Tandis qu'il attendait une réponse de la part d'Adelaïde, Louis entendit le bruit de sabot retentir dans la porte close se trouvant dans son dos. Antoine, le palfrenier devait sans aucun doute être en train de changer un cheval de box dans le but de nettoyer celui de ce dernier...
Mais, tandis qu'il tanté de se reconcentrer sur la jeune personne à ses côtés, il entendit les pas de sabot devenir de plus en plus intense. Ce signe marquait le raprochement du cheval, puis, lorsqu'il s'y attendait le moins, la porte s'ouvrit pour faire place à un magnifique étalon Alezan. B

Bien évidemment, la première réaction du jeune Roi ne fut pas de se retourner pour voir le visage de la personne chevauchant cet animal. Lorsqu'il était seul avec Marie, peut lui importait de faire ce genre de chose, mais aujourd'hui, elle n'était pas là et donc, il n'était plus Louis, son Louis mais "seulement" le Roi de France. Ce n'était pas à lui de se retourner...

Cependant, lorsqu'il entendit la voix de la personne en question, son coeur manqua de peu de s'arrêter. Sa chance n'aurait pas été la même si le soleil n'avait pas caché une partie de son visage à la jeune Adelaïde, elle ne put donc voir ce dernier s'éclairer à ce seul son...
La seule hombre au tableau était qu'ils n'était pas seul avec sa bien aimé comme lorsqu'il était venue la voir dans ses appartements, il ne pouvait donc pas être totalement lui même.

C'est donc avec toute la prestance, tant au niveau de sa posture que de sa voix qu'il lui répondit

- Je pourrais reconnaitre cette voix parmi 1000... Melle Mancini, je suis très heureux de vous revoir.

Certes il ne pouvait pas la prendre dans ses bras ou l'embrasser comme la veille, mais rien ne l'empêché de mieux la traiter que les autres. De lui faire part d'une sympathie, d'une estime et surtout d'un respect qu'une simple courtisane ne recevrait jamais du Roi en tant normal.
Tandis que la jeune femme venait se placeç à sa droite, une question lui vint à l'esprit : Marie portait-elle le collier qu'il lui avait offert lors de la fête en son honneur ?

Invité

Un endroit spécial où elle aimerait aller. Il y avait bien la forêt bordant le château mais en fait, elle ne savait pas trop où elle désirait vraiment aller.
Pourquoi ne pas lui laissé décidé même s’il lui avait demandé par galanterie lui aussi avait sûrement un endroit où il aimerait allé.

-Je ne sais pas Sire. Peut-être avez-vous une idée...

Un bruit de sabots se fit entendre de plus en plus rapproché et une voie de jeune femme douce se fit entendre. Le roi répondit avec beaucoup de noblesse mais elle sentait bien qu'il se retenait de faire quelque chose qu'il ne pouvait se permettre.

Elle se retourna et vit une belle jeune femme se mettre à la droite du souverain. Elle lui sourit gentiment.

-Je suis ravi de vous connaître mlle Mancini. J'ai beaucoup entendu parler de vous.

Ainsi c'était elle la fameuse jeune fille qui selon les dires de certaines femmes de la Cours avait conquit le coeur du roi. Adélaïde en était forte heureuse et espérait beaucoup de bonheur pour le jeune couple qui était tout à fait charmant à ses yeux. Pourquoi la jeune femme ne viendrait-elle pas se balader avec elle et le roi? Et pourquoi ne pas lui demander?

-Mlle cela vous dirait-il de venir vous balader avec sa majesté et moi-même? Nous pourrions faire plus ample connaissance et je vous dirais même que je suis impatiente de vous connaître mieux.

L'inconvénient d'avoir la tête dans les étoiles est que l'on ne sait plus vraiment ce qui se passe autour de soit. Ainsi Louis n'avait pas encore eu vent des rumeurs le concernant lui et sa belle. Pour lui, tout ce qui comptait c'était que Marie était apparue, comme par magie alors qu'il allait faire une balade avec une jeune femme qu'il ne connaissait que depuis quelques instants.

Cette jeune femme d'ailleurs, se montra fort aimable envers Marie, en effet, son rang, si je puis m'exprimer ainsi, était plus élevé que celui de Marie, simple courtisane, et pourtant, elle lui manifestais un respect sans précédent...
Peut être que les rumeurs avaient fait de Marie la favorite de sa majesté, cela expliquant cela, il serait alors normal que la cours entière témoigne à la jeune femme un respect et une obligeance que ceul la maitresse ou la femme du Roi pourrait avoir...

Quel ne fut pas le bonheur de Louis lorsque cette dernier proposa à l'élue de son coeur de venir en balade avec eux ! Bon, bien sûr que si elle ne l'avait pas fait, Louis l'aurait fait lui même, il ne pouvait se résoudre à laisser tomber Marie pour allé se promener seul avec une autre.
Il était et restera à jamais SON Louis et celui de personne d'autre...

Entendre la voix de Louis résonner dans l'air en prononçant son nom fit le même effet à Marie que si un feu d'artifice géant avait explosé dans son ventre. Certes ils ne pourraient pas être très proche, mais la simple intonation de la voix de Louis, lui permettait d'être sur qu'il était heureux qu'elle soit la.

Mais ce qui lui parut étrange fut d'être connu par la jeune demoiselle qui accompagnait le Roi. Elle ne l'avait jamais vu, ni rencontrer mais elle semblait en savoir déja beaucoup sur elle. De plus "si on lui avait parlé d'elle", c'était qu'elle était devenue le centre des conversations. Les gens avaient-ils appris pour elle et Louis ? Cela lui semblait étrange car lorsqu'elle était au milieu de la cours elle faisait attention.

Pas qu'elle ai honte de son amour pour le Roi. Mais elle se savait jeune, tout comme lui, et elle avait parfois peur que son oncle l'éloigne.
Par contre cela n'était pas contre le fait que Marie trouvait cela agréable que l'on s'interresse un peu à elle. Certes cela n'était pas pour sa culture, son intelligence ... mais cela était mieux que rien.

"Ravie de vous rencontrer aussi ... Mademoiselle ! Pardonnez moi, mais contrairement à vous, je ne connais pas votre nom, quel est-il ?"

Se promoner avec Louis, et elle, était une grande occasion, et Marie ne refuserait cela pour rien au monde. Elle voulait saisir toutes les occasions qui se présentaient à elle pour passer du temps, même minime avec le Roi. Cela le ferait premièrement sortir de ses pensées et deuxièmement elle était plus heureuse ainsi.

Tout sourire, elle répondit à l'inconnue. Son regard partant de la jeune fille pour aller se déposer délicatement sur Louis ... des étoiles dans les yeux.
C'est d'ailleurs à cet instant qu'instinctivement elle porta la main à son cou, effleurant de ses doigts le présent de sa majesté: un délicat collier en or, discret pour les autres mais si imposant et important pour le coeur de Marie.

"Si ma présence ne vous importune pas je me ferais une joie de vous accompagner !"

Lorsque la jeune femme fut enfin aux côté du jeune Roi, ce dernier la caressa du regard. Il aurait aimé pouvoir la prendre dans ses bras ou encore partager un cheval avec elle et ainsi être plus proche, pouvoir sentir ses formes et humer son parfum...
Louis commençé à partir dans ses pensées lorsque le bras de la jeune femme attira le regard du souverain sur le présent qu'il lui avait fait voilà maintenant plusieurs heures. Un sourire se greffa donc à son visage en voyant qu'elle le portait et non pas que lorsqu'ils seraient seul, mais aux yeux du monde et cela avait tout de même beaucoup plus de signification.

- Votre présence nous importuner ? Comment le pourrait-elle ?

Il lui adressa alors un sourir emprint de malice mais aussi d'amour. Qu'il était bon de la voir ici, à ses côtés prête à partager avec lui une balade qui allait surement durer toute l'après midi... Peut être même Adelaïde allait-elle partir avant elle et ainsi les laissés seuls...
Que cela pouvait faire du bien au jeune monarque de caresser un rêve comme celui ci

Invité

Oui c'est vrai elle ne s'était même pas présenté. Quelle impolie elle faisait!!! Il faudrait qu'elle remédie à cela et au plus vite.

-Je me nomme Adélaïde de Rosille mais appelez-moi simplement Adélaïde. C'est plus court et beaucoup moins difficile à retenir.

Marie était maintenant assez proche d'elle et elle pus la contempler à sa guise. C'était une jeune fille assez grande et à la taille fine. Elle avait les cheveux blonds comme les blés et un teint légèrement halé.

*Elle est vraiment belle! Je comprends très bien que le roi soit tombé sous son charme. * pensa-t-elle.

Cette jeune femme avait de quoi rendre le roi heureux. Une magnifique intelligence et une grande culture générale. C'est pourquoi elle aurait toute l'aide d'Adélaïde et sa plus grande amitié.

Elle leur demanda si elle dérangeait. Elle, la fille dont toute la Cours, enfin surtout les commères, parlaient croyait les déranger. Bien sur que non et faire une balade avec elle ferait grandement plaisir à Adélaïde elle voulait tout connaître sur elle et aider le jeune couple.
A cette idée elle sourit. Elle ferait entremetteuse plus tard...

-Mlle vous ne nous dérangez nullement et votre présence m'enchanterait beaucoup alors joignez-vous à nous.

Elle remarqua qu'elle touchait un magnifique collier en or, simple mais qui représentait apparemment beaucoup à ses yeux.
Elle n'était pas dupe et savait pertinemment qui lui avait offert ce bijou. Son hypothèse se confirmait avec le regard que lui offrait le roi.

-Vous avez là un magnifique collier Mlle Je suis sûr que celui qui vous l'a offert tient énormément à vous.

C'est sur que la réponse du Roi n'avait rien d'étonnant aux yeux de Marie. Après tous ce qu'il c'était passé entre eux il ne pouvait pas en être autrement à moins qu'un évènement l'est fait changer d'avis. Chose qui elle espérait n'arriverait jamais. Lachant son collier, elle attrapa de ses deux mains les rènes de son cheval et elle alla se placer entre Louis et Adelaïde.

"Enchantée Adelaïde !"

Ce qui la génait le plus chez la jeune fille en face d'elle était le fait qu'elle connaisse tous d'elle, alors qu'elle ne connaissait rien d'Adelaïde. Cela était quelques peu destabilisant.
Mais la jeune fille avait l'air sincère et Marie n'avait rien à perdre à tenter de découvrir qui se cachait derrière cette jeune personne.

Par contre à croire qu'on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Lorsque Adelaïde évoqua son collier mais surtout la personne qui le lui avait offert elle ne put s'empêcher de rougir. En effet la personne en question était juste à côté et cela n'était pas censé se savoir ... en tout cas pas maintenant.

"Oui, c'est un bijoux dont je suis fière ..."

Voila comment rester dans le vague: dire ce qu'on pense sans trop en dire. Si ce genre de situation continuait Marie deviendrait experte en la matière de dire des choses qui ne veulent rien dire en apparence. Cela avait commencé comme cela avec Louis, elle n'avait fait que parler par métaphore, ne disant jamais ouvertement ce qu'elle ressentait, jusqu'à la dernière fois où elle l'avait vu dans ses appartements.

Pour éviter que la conversation ne devienne trop génante, elle décida de passer du coq à l'âne. Après tout si on parlait déja d'elle dans la cours autant éviter de donner matière aux futures conversations.

"Alors où aviez vous décidé de vous rendre ?"

Ce n'est que lorsque que les deux jeunes femmes évoquèrent le collier de Marie que Louis remarqua sa présence au coup de cette dernière. Etant habitué aux bijoux de grosse taille, il paraissait normal qu'il n'est pas détecté la présence de ce dernier tout de suite.
Malgrés cela, un sourir de satisfaction s'afficha aux lèvres du jeune Roi à la pensée qu'elle le portait. On pouvait, en quelque sorte dire que, par le présent collier, c'était Louis qui se trouvait niché dans le coup de celle qui faisait battre son coeur...

Tout comme elle, le monarque eu l'étrange impression qu'Adelaïde savait beaucoup de chose sur la belle Marie. Les rumeurs auraient-elles déjà commençées à circuler sur le couple qu'il formait avec la "mazarinette" ? Leur amour avait-il été mis au grand jour par je ne sais trop qu'elle combine ?
Comment vous décrire ce que ressentie Louis en cet instant, à dire vrai, il était partagé entre joie et déception... Joie car il n'avait qu'une envie, pouvoir vivre son amour au grand jour, pouvoir laisser sa joie éclater devant tout le monde, mais aussi car, si l'on pensait que Marie était devenue la favorite de sa Majesté, la cour lui accorderait toute l'importance et tout le respect qu'elle méritait. Cependant, savoir que désormais leurs amour ne serait plus autant secret qu'au départ ne pouvais faire autrement que de décevoir Louis...

C'est donc dans l'optique de penser à autre chose qu'il répondit le premier à la question de la jeune femme

- Nous n'avions rien décidés encore. Y aurait-il un endroit vous tenant à coeur Melle Marie ?

Il était plutôt rare d'entendre le Roi appeller une femme par son prénom, géneralement il était de coutume d'interpeller les gens pas leurs nom de famille ou pas leur titre... Mais, comme vous le savez très bien, Marie n'était pas n'importe qui et pour elle, Louis était prêt à laisser tomber toutes les coutûmes, toutes les complaisances...

Invité

Elle rougissait. C'était bon signe; signe qu'elle ne s'était pas trompé sur l'origine du collier. Mais en même temps Marie semblait gênée qu'elle sache autant de choses sur elle alors qu'elle ne savait rien.
Elle se rapprocha de son oreille et lui glissa quelques mots0

-Je vous dirais tout sur moi Marie si cela vous fait plaisir.

Elle ne disait pas cela en l'air et espérait que marie l'avait compris. Si elle voulait en savoir autant sur elle, qu'elle en connaissait sur la charmante italienne elle était prête à répondre à ses moindre questions.

Un lieu où aller. Voila déjà bien lontemps qu'ils cherchaient. Elle regarda les deux jeunes gens. Ils étaient fait pour être ensemble.

-Oui nous n'avons pas encore trouver. Je pensais peut-être à la forêt. Cela vous convient-il?

Dieu merci, Louis ne s'appesantait pas non plus sur la conversation du collier et passait lui aussi au site de la promenade. Pas qu'elle ait honte du cadeau que Louis lui avait fait, mais elle voulait le garder comme quelque chose d'intime et le fait que quelqu'un puisse découvrir qui, comment et pourquoi il le lui avait été offert la gênait. C'était son collier à elle, son amant à elle et celui de personne d'autre.

Pourquoi la propostion d'Adelaïde avait-elle été faite comme une confidence ? Marie était même sur que Louis n'avait rien entendu.
De plus ça n'était pas forcément comme si elle voulait tout savoir d'elle. Non, juste le minimum.
Enfin, peut-être qu'un jours les deux femmes seraient amies, mais Marie ne voulait pas précipiter les choses. Elle était parfois d'un naturel timide avec les gens qu'elle ne connaissait que trop peu.

"Je n'ai pas d'endroit de prédilection ..."

Voila ce qu'elle répondit à Louis, avant de se tourner vers Adelaïde pour ajouter:

"Oui, la fôret est un lieu très agréable."

La fôret, un lieu calme et même assez intime quand on y pensait. Le couvert des arbres pouvait très bien permettre à deux amants d'être à l'abris des regards.
Oui, mais ils n'étaient pas seuls aujourd'hui, Marie devait réussir à se rentrer cela dans la tête, chose qu'elle avait du mal à faire.

Donnant un petit coup sur les rênes elle commença à faire avancer son cheval, au pas bien évidemment, c'était une promenade et non une course.

Ainsi les deux jeunes femmes souhaitaient allé faire un tour dans la forêt bordant le chateâu, pourquoi pas après tout ! Cela pour s'averer très agréable comme balade, pour eux comme pour leurs montures.
A propos de monture, Magistral semblait particulièrement apreçier la présence de ces deux camarades à ses côtés. Plusieurs fois depuis le début de l'entrevue il les avaient gratifier de quelques henissement, ma fois plutôt amicaux...

Tandis, que Marie donnait l'ordre à son cheval de démarrer, Louis la regarda partir. Peu importe l'angle sous lequel il la voyait, elle était toujours aussi belle. Et même loin de lui, ses lèvres lui faisait toujours envie... Qu'il aurait aimé pouvoir poser sa tête un instant, sur l'épaule de la jeune femme et ainsi, pouvoir respirer et n'être que lui même...

Néanmoins, d'un coup de talon il fit partir Magistral au as pour éviter de laisser trop d'avance à ses dames, mais surtout, pour ne pas s'évertuer dans ses pensées et ainsi laisser entrevoir un peu plus à Adelaïde, cette faille importante que représenté Marie dans son coeur...
Elle était un peu comme celle qui avait reussi à ouvrir une brêche dans le diamant de son coeur...

- Vous êtez vous déjà rendues dans cette forêt ?

Ne sachant que dire, il avait prononcé cette phrase futile. Son but, engager la conversation, allait peut être être atteint, mais que penserais ces dames d'un Roi ayant de si futiles questions...
C'est aisni que, sans trop réflechir et en regardant droit devant lui, il ajouta

- Je n'ai jamais eu le plaisir de m'y rendre. Cependant, l'inconnue est souvent une très bonne chose à découvrir...

Sans aucun doute, Marie capterait ce message qui lui était destiné. Mais qu'en serait-il de l'autre jeune femme, de la rouquine ? Mettrait-elle à jour le sens de cette métaphore comme elle avait reussi à découvrir l'amour des deux jeunes gens ?

Invité

Elle prit les reines de sa montures et avança auprès de Marie. Cette jeune femme devait être la plus belle qu'elle est jamais rencontrer et elle dégageait un alo de respect qu'elle trouvait absolument époustouflant.

Elle était tellement plonger dans la contemplation de Marie qu'elle entendit à peine la question du roi.

-Non jamais je ne m'y suis rendue.

La dernière phrase du souverain la laissa perplexe. Bien qu'elle savait de qui il voulait parler par cette simple phrase elle n'en comprenait pas le sens.

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