Ma tendre aimée,
Si vous saviez comme il m’ait douloureux de vous écrire ces mots en vous imaginant me lire.
Si je vous écris cette lettre c’est pour vous conter ce que mon cœur et mon âme me cri depuis que j ‘ai posé les yeux sur vous. Jamais je ne remercierai assez la jeune Marie Mancini pour m’avoir présenté à vous.
Ma douce, je vous aime, je sais, je vous l’ai déjà dit, mais je pense que jamais je ne vous le dirai assez. Puisque nous devons être séparés, j’ai pris la lourde décision de m’éloigner de Paris durant un certain temps. Assister à votre union me serait trop dur et je ne pourrai pas me retenir lorsque l’homme d’Eglise poserait cette question durant la cérémonie.
Si j’en avais le droit, je crierais au monde entier que je ne veux pas de cette union. Que je vous aime et vous désir plus que tout que mon cœur ne bat que pour vous et que vous hanter mes nuit…
Joséphine, je vous le demande, au nom de l’amour qui nous uni, de ne pas m’oublier… Même si je m’éloigne de vous, jamais je ne vous quitte. Si je pars c’est pour nous protéger. Je vous le demande avec mon cœur et avec tout l’amour que j’ai pour vous, vivez pour nous deux.
Nous nous reverrons, j’en ai l’intime conviction…
A tous jamais votre tendre et aimant Simon.