Philippe est poignardé

[HJ:Suite de l'Histoire des fontaines]

Philippe fût amené par des gardes et fût allongé dans son lit. Des médecins l'entourèrent aussitôt. On entendait parler de saignées puis de recoudre... Ils ne laissèrent entrer personne pas même le roi ni la reine-mère.

Il lui refermèrent la plaie et lui mirent une bande autour de sa taille. Les médecins sortirent et annoncèrent à Louis et sa mère que le jeune Prince allait beaucoup souffrir à son réveil aussi bien physiquement que moralement. Ils leur dirent aussi que Philippe avait reçun un coup à la tête en tombant il avait dû heurté le bord de la fontaine. La blesssure était bénine mais il pourrait avoir quelques pertes de mémoires mais assez ponctuelles et pas définitives. Les heures s'étaient écoulées.

Louis entra dans la chambre avec Anne d'Autriche.

Philippe avait perdu beaucoup de sang et était extrêmement fatigué, mais il rouvrit les yeux avec difficultés. Il sentit une douleur des plus vives le transpercer le côté. Il grimaça ne pouvant plus caché sa douleur. Il vit son frère ce qui l'apaisa. Il le regardait implorant son aide contre le mal qui l'envahissait, son pardon pour l'avoir abandonner durant le bal... Philippe ne savait pas quoi dire. Il chercha Carmen des yeux et demanda:

"Où est Carmen? La jeune fille qui m'accompagnait."

Personne n'osait lui répondre. Qu'était-il arrivé à Carmen? Après tout, c'est elle qui l'avait prise dans ses bras quand il était à terre, il n'y avait pas de témoin pour se retenir de l'accusé de tentative de meurtre.

Invité

Dès qu'Anne sut que son fils avait été poignardé, elle avait accouru jusqu'aux appartements de ce dernier, et l'attente fut longue, les médecins s'activaient autour du jeune homme, et pendant tout ce temps, la Reine-Mère marmonait quelques prières. Quand elle fut enfin autorisé à entrer, elle s'avança vers le lit de Philippe en compagnie de Louis.

Le fait que Philippe ne lui adresse même pas un regard la blessa profondement, il n'y avait qu'elle qui s'était inquiété lorsqu'il avait fait un malaise lors du bal, les excuses du prince semblaient se tourner vers son frère et non vers sa Mère, c'était pourtant elle que Philippe avait abandonné pour aller voir cette fille tandis que Louis était avec la nièce du Cardinal. C'en était assez pour Anne, puisque son fils ne désirait pas la voir, elle partirait dès ce soir du château et ne les reverrait plus ses fils ingrat. Lorsqu'elle entendit Philippe réclamer sa "mendiante", la Reine-Mère se détourna et se dirigea vers la fenêtre puis elle regarda dehors sans décrocher un mot.

Philippe regarda sa mère. Il ne s'était jamais sentit aussi faible. Il se sentait redevenir un petit garçon qui avait bbesoin de sa mère. Il l'implorait du regard.

"Mère! Je vous enrpie venez prêt de moi! J'ai tant besoin de vous! Pardonnez moi de ce que je vous ai dit. Par pitié aidez moi!"

Philiipe ferma les yeux de douleur. Il tendit la main vers sa mère et attendit qu'elle vienne prêt de lui. Il était sincère dans ses propos.

Invité

Anne se retourna et regarda son fils lorsque celui-ci l'appela. Elle ne résista pas à ce qu'il lui disait et se rapprocha, puis saisit la main qu'il lui tendait. Elle s'assit à ses côtés et lui sourit tendrement.

- Je suis là mon fils.

Elle lui caressa doucement le front

- Allons, calmez-vous, ne vous agitez pas ainsi, il faut que vous vous reposiez.

Philippe se sentait coupable d'avoir mal parlé à sa mère lors de la soirée. La soirée... d'ailleur que s'était-il passé? Il avait oublier ce qui s'était passé. Comment avait-il fait pour se retrouver dans un tel état?

La seule chose dont il se souvenait c'est qu'il était au bal pour son frère avec Carmen et Isabelle. Il s'était éclipsé avec sa belle. Après, il ne se souvenait pas.

" Mère, j'aimerais vous demander un service. J'aimerais qu'on me dise ce qui s'est passé? Qui m'est venu en aide? "

Il avait laissé ces questions s'échapper sans vraiment y faire attention.

Invité

Lorsqu'il la questionna sur ce qui c'était passé à la soirée, Anne se demanda jusqu'où s'étendait la perte de mémoire de son fils. Tout en lui tenant toujours la main, elle entreprit de lui raconter ce qui s'était passé. Tout du moins ce qu'elle savait.

- Et bien, au début tout se passait bien, et puis soudainement vous êtes tombé évanoui parmi les Courtisans. Je me suis précipité vers vous, et lorsqu'enfin vous vous êtes réveillé, vous m'avez adressé un simple sourire puis vous vous êtes relevé et vous êtes allé rejoindre une.......une jeune fille, je me demandes d'ailleurs ce que vous faisiez avec, mais là n'est pas le sujet. Ensuite, vous êtes parti de la salle, et je ne vous ai plus revu de la soirée. Je ne savais même pas ce que vous deveniez jusqu'à ce que l'on vienne me dire que vous aviez été poignardé.

Anne n'avait pas pu s'empêcher de souligner qu'elle avait été la seule à s'inquiéter du sort de son fils, que même son frère avait semblé indifferent, et que Philippe l'avait superbement ignoré. Et oui, mais que voulez-vous, elle était comme cela, pour elle c'est comme si elle avait subi un affront

Philippe reconnut que sa mère avait été présente pour lui durant cette soirée, mais serait-ce assez pour oublier 17 années d'ignorance à son égard? Il ne le savait pas encore. La seule chose qui l'importait maintenant était qu'elle était là prêt de lui et qu'elle agissait comme une mère, une vraie mère et non plus la reine ou la régente de France.

"Je suis perdu, Mère! Je ne sais ce qui s'est passé. Et la douleur ne s'en va pas."

Il grimaça. Son bandage autour de sa taille avait viré au rouge.

Invité

- Je ne saurais vous le dire Philippe, je n'étais pas avec vous lorsque vous êtes parti de la salle, je ne sais pas ce qui s'est passé.

Elle regarda le bandage que Philippe avait autour de la taille, ce dernier était rouge du sanng qui s'échapait de la blessure.

- Malheureusement pour vous il va vous falloir supporter cette douleur, car les médecins disent qu'ils ne peuvent rien vous donner.

Elle lui caressa doucement le front

- Courage mon fils, je suis sûr que vous y arriverez

PHilippe sourit à sa mère. Quelle mère était-elle? Il la voyait enfin comme une mère. Au revoir Reine-mère, bonjour maman!!!

Elle était là et tout le reste ne compatit plus. TOUT? non!! Carmen avait disparu et Philippe craignait qu'elle n'ait été reperé par les gardes.

Il s'endormit avec cette pensée. Le lendemain, il irait mieux et partirait à sa recherche. Du moins, c'est ce qu'il se disait.

Le lendemain, il fût réveillé par une forte douleur au côté. Son bandage avait été changé durant la nuit ce qu'il l'avait éveillé. La douleur était plus supportable que la veille. Il était seul dans sa chambre et songea. Il songea à Carmen qui avait disparu, à sa mère qui était là pour lui et cet évènement dont il aurait à jamais des séquelles.

Les jours défillaient sans qu'il puisse se lever. Les médecins le lui avaient fortement déconseillés et de toute daçon, la douleur était si grande qu'il ne s'en sentait pas la force.

Bientôt on n'avait plus besoin de lui changer son bandage durant la nuit. La blessure se referma peu à peu mais la fatigue et la douleur était là.

Ce qui le faisiat plus souffrir que sa blessure était l'absence de Carmen. Qu'était-elle devenue après cette soirée folle et inhabituelle?

Antoine se dirigeait vers les appartements de Monsieur. Il se rappelait cette nuit effroyable où il avait aperçu le frère du Roi, en train de mourir seul, abandonné près des fontaines. Il ne savait toujours pas, au fond de lui, ce qui avait motivé un tel acte. Cela faisait plusieurs nuits qu'il essayait de se remémorer dans les détails ce qu'il avait vu, entendu. Pour lui, en tout les cas, il était persuadé que cette Carmen avait quelque chose à voir avec cette terrible agression.
Antoine avait été très surpris quand on lui avait annoncé que cet homme qu'il avait vu allongé à terre, se vidant de son sang, n'était autre que Philippe d'Orléans. Il ne l'avait jamais vu auparavant, et il ne savait de lui que les quelques discours qu'il avait entendu ici et là à son propos.
Il arriva enfin près des appartements du prince.

"Je suis Antoine d'Aumont et je sollicite une audience auprès de Monsieur, le frère du Roi."

Il attendit tandis que le domestique à qui il venait de s'adresser poussa la porte.

Le domestique ouvrit la porte et alla auprès de Monsieur que deux domestiques l'avaiant apprêté que Monsieur puisse être dans un fauteuil pour recevoir sa mère et son frère lutôt que dans un lit de malade.

Monsieur avait l'air fatigué mais ce n'était rien à côté de l'impression qu'il donnait: à le voir assis au bord de son lit, le regard dans le vague, les domestiques lui passant sa veste comme s'il habillait un pantin de chiffon, on aurait cru que Monsieur était plus mort que vivant. Il n'avait plus cette petite flamme dans ses yeux celle qui montrait sa joie de vivre.

Le domestique demanda:

"Monsieur,...excusez-moi... Monsieur, mais un homme demande audience aurpès de vous. Dois-je lui dire de s'en aller?"

Monsieur n'arrivait même plus à marcher alors recevoir... Mais après tout, pourquoi pas?

Voir des nobles lui demandé du soutien devant le roi était monnaie courant depuis toujours à la Cour, mais depuis l'accident les nobles semblaient croire que le roi aurait plus pitié de son frère que d'habitude et que Monsieur serait donc plus convaincant pour leur intérêt au vu du fait qu'il ne remarcherait peut-être pas.

Il fit un geste envers le domestique qui retourna à la porte.

"Monseigneur, je sors peut-être de ma place, mais je vous conjure de ne pas trop fatigué Monsieur qui est déjà bien faible.

De grâce!"

Le domestique semblait sincèrement toucher par la faiblesse de Monsieur, voir même peiné. Il reprit soudain un ton plus sollennel pour demander qui était ce jeune homme.

Quand il vit le domestique revenir, Antoine se redressa en attente de sa réponse. Quand le valet lui fit signe d'entrer dans la pièce, il s'avança, un peu intimidé, et entra dans la chambre.
Le prince était là, allongé dans son lit, l'air terriblement affaiblit. Il s'inclina, mal à l'aise, et commença à parler d'une voix mal assurée.

"Monseigneur, veuillez me pardonner si cette visite vous épuise. Je suis Antoine d'Aumont. C'est moi qui vous ait découvert lors de cette nuit tragique. Je voulais prendre de vos nouvelles..."

Antoine eu du mal à finir sa phrase. Il ajouta :

"Monseigneur, si vous désirez vous reposer et rester en paix, je peux de suite passer cette porte et revenir quand vous serez en meilleur état. Je ne voudrais pas vous importuner."

Il attendit, anxieux, la réponse de Philippe.

Philippe avait le regard dans le vague. Il regardait droit devant lui sans se soucier de l'arrivée du jeune homme. Il ne tourna la tête vers lui que lorsqu'il commença à parler.

"Bonjour Monsieur d'Aumont! Il est vrai que je suis las mais je puis encore recevoir de la visite.

Ainsi donc c'est vous qui m'avez porté secours? Veuillez recevoir mes plus vives remerciements. Désormais, vous aurez un appui à la Cour en ma personne bien que dans l'état où je me trouve, je ne puis faire grandes choses."

Philippe était heureux d'avoir une autre visite que celle des médecins de plus en plus défaitistes ou celle des domestiques qui s'acharnaient à essayer de faire marcher Monsieur car ils croyaient encore que l'on pourrait l'aider.

Antoine s'inclina.

"Monseigneur, c'est bien trop d'honneur que vous me faites. Mais mon seul souci à présent est votre rétablissement."

Antoine avait de la sympathie pour Philippe. Jamais il n'aurait pensé éprouver cela pour un homme comme lui. Il le voyait comme un fêtard, un noble un peu dérangé qui ne pensait qu'à prendre du plaisir. Mais allongé ainsi, dans cet état lamentable, il semblait humain, ordinaire, même plutôt attachant.
Antoine recula un peu.

"Je souhaite vous revoir rapidement parmi nous, Monseigneur. Il tarde à la Cour de retrouver sa bonne humeur..."

Antoine s'inclina encore, s'excusant à nouveau pour le dérangement, et quitta le prince en lui promettant de revenir le voir bientôt.

Philippe resta seul. IL repartis dans ses pensée jusquà ce qu'on vienne à lui pour le forcé à se lever et à marcher. Les médecins le regardaient alors que des domestiques le mettait debout.

Il tenta de s'appuyer sur ses jamabes mais en vain. Il failli tomber et fût rattraper de justesse par les domestiques. Tout le restant de la journée, on le força à marcher, chose peu aisé avec de tels talons hauts, sans grand changement de son état.

Philippe réapprit peu à peu à marcher mais les médecins doutaient quant au fait qu'il puisse redanser comme avant. Après plusieurs jours dans un état déplorable, le prince se rétablit. Il parchait avec une canne et non deux domestiques. Mais l'un de ses mignons, inquiet pour lui, le suivait pour lui porter secours s'il tombait ou pire si la bohémienne revenait. On disait qu'elle s'était enfuie alors que Philippe avait plaider sa cause devant Louis et l'avait libérée.

Sa santé se portait mieux mais son coeur était toujours brisé par la bohémienne ce que tous les mignons avaient remarqués. Ils avaient juré au prince de se charger de cette sauvage si elle revenait au château.

Qu'en à Philippe, il décida de rentrer dans le moule en devenant comme son frère: un Homme de Cour.

*sans pour autant oublier mes vices* pensa t-il!!!

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