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| Un boiteux à Versailles | |
| | Auteur | Message |
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Philippe d'Orléans Maître des Ragots
Nombre de messages : 672 Age : 36 Citation du moment : NYAPPY POWAAAAAAAA Humeur : épuisé et vexé Date d'inscription : 20/10/2007
Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Antoine (l'est mourru) et Cyrielle
| Sujet: Un boiteux à Versailles Lun 10 Déc - 0:35 | |
| Philippe marchait dans les jardins de Versailles sans trop regarder où il allait. Il s'appuyait sur sa canne. IL boitait ceci lui donnait la sensation d'être moins qu'un homme. Il devenait invisible car la seule qui le différencier de son frère était perdue: sa joie de vivre et son talent pour les fêtes. Il pensa que maintenant il redeviendrait le frère du roi et rien d'autre. Cela lui brisait le coeur. En une soirée, il avait perdu amour et joie de vivre. Il sentit la colère monter en lui et il jeta le plus loin possible cette canne d'infirme. Il ne serait plus jamais le même. *Plus aucune femme ne pourra me briser le coeur.* se dit-il en lui même. Il eut envie d'hurler ce qu'il fît avant de tomber à genoux au milieu de l'Orangerie. Un silence s'en suivit. Il se releva tant bien que mal n'ayant plus aucun appui. Une larme coula le long de sa joue. Il voulait effacer cette journée, cette horrible soirée de son esprit. IL boita jusqu'à sa canne qu'il ramassa. Il avança vers la fontaine de l'Orangerie et s'assit au bord.Il essaya les larmes de sur son visage d'enfant. IL sera désormais plus fort. On lui brisa le coeur et il ne fallait plus pleurer. Une personne forte devait le rester. Il sentait son coeur lourd et avait l'impression d'étouffer mais avec le temps tout s'estomperait. Quelque chose manquait en lui. | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mer 19 Déc - 17:08 | |
| Voilà maintenant prés d'une semaine que la belle libertine était à Versailles et elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer un membre un tant soit peut important de ce chateâu ! N'était ce pas incroyable ?! Enfin, pour cela n'est pas totalement la vérité, en effet Cyrielle avait rencontré la première dame de coeur de sa majesté mais elle ne le savait pas ! Cela comptait il quand même ?! Enfin bref, trêve de plaisanteries. Je disais donc qu'elle n'avait eu l'occasion de parler avec quelqu'un d'important au sein de chatêau et c'est pourquoi elle était en train de ce promener dans l'un des lieux favoris de sa majesté, l'Orangerie. Il faut avouer que le Roi avait plutôt bon goût, ce lieu était tout simplement magnifique. Des arbres rares que l'on ne trouve nul part ailleurs en france entourés une fontaines plus petite mais non moins imposantes que celles des jardins, à propos de fontaine, quelqu'un était justement assis sur cette dernière...
Au premier abord Cyrielle ne put reconnaître la personne, elle était beaucoup trop loin. Tout ce qu'il lui était possible de dire c'est que cet homme avait l'air bien triste comme en témoignait son dos rond et la main qu'il portait à sa joue pour essuyer des larmes. Une cane était posée à ses côtés, avait-il du mal à marcher ?! Si tel était le cas quel pouvait bien en être la raison ?! Un combat perdu ? Une attaque ou tout simplement une maladie ?! Le jeune femme ne pouvait répondre à toutes ces questions mais pour une fois cela ne la gênait pas plus que cela. En effet la tristesse de cet homme l'avait atteinte et profondément touchée. Elle aurait aimé l'approcher et lui proposer son aide, mais comment faire sans avoir l'air de vouloir se mêler de quelque chose qui ne nous regarde pas ?
Aussi, la jeune femme décida de prendre son courage à deux main et de tenter le tout pour le tout. Doucement elle s'approcha de cet homme en prenant garde à relever le bas de sa robe pour pas qu'elle ne traine par terre ou effrait l'homme qui d'un coup redeviendrait quelqu'un de fort et sans larme. A quelques pas de lui, elle lui demanda d'une douce voix.
- Excusez mon impolitesse Monsieur, mais j'ai remarqué que vous êtiez en peine. Y a t-il quelque chose que je puisse faire pour vous aider ?
Décidemment il est clair que Cyrielle avait le chix pour parler à des membres importants de la cours sans s'en rendre vraiment compte. Si seulement elle avait su qu'il s'agissait du frère du Roi elle aurait au moins pris la peine de faire une révérence ! | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mer 19 Déc - 22:59 | |
| Philippe se retourna brusquement en entendant la douce et chaleureuse voix de la Belle. Il avait séché ses larmes afin que personne ne puisse dire que le deuxième homme de France est une femme. Il était blessé mais il avait qu'un homme ne devait pas pleurer. Il fallait être fort et solide.Il regarda la Belle jeune au visage angélique. Elle était telle une apparition un ange qui ferait s'envoler ses ennuis durant le temps d'une discution.
"Madame, je crains que vous ne puissez rien pour moi mais j'ai appris à vivre avec de la peine et je la surmonterais. Mais dites moi quel est le nom d'une telle rose?"
Philippe avait pris la main de la jeune femme et lui fit un baise-main. Sa peau était si douce. Philippe avait la réputation de préférer les hommes mais cela n'était pas vrai. La douceur d'une femme pouvait l'émouvoir. Philippe s'était mis debout pour répondre à la belle et tenta de cacher du mieux qu'il pouvait sa blessure et son handicap de boiteux.Philippe lui fit la révérence avant de faire son baise-main. | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Jeu 20 Déc - 10:46 | |
| Waouu... Euh... Comment décrire l'émotion, le ressentie de la jeune femme lorsqu'elle vit pour la première fois le visage de cet homme dont elle ignorait encore tout ?! La lumière de la nuit tombante avait quelque chose d'angélique, cela embelissait cet homme en peine. A dire vrai, le simple fait de voir un homme pleurer en ces lieux avait quelque chose de magique... Une rose... Ainsi c'est comme cela qu'il la percevait. Une magnifique rose avec sa douceur et ses épines... Hey ! Le pire dans cette histoire c'est qu'il avait raison ! Rose était le surnom que l'on donnait à la belle dans son pays natal... Quel bonheur de s'entendre appeller ainsi à nouveaux... Ainsi, sans qu'elle en ait eu le temps de s'en apercevoir, Philippe avait délicatement saisi sa main pour un déposer un doux baise main précédé d'une magnifique révérence un peu bancale mais magnifique pour autant. La jeune femme rendit sa révérence au jeune homme avant de lui répondre
- Je me nomme Cyrielle Harcourt, Duchesse de Bièvre et permettez moi de vous répondre qu'aucune peine ne devrait être conservée pour soit, cela nous détruit et nous affailit...
Pourquoi le jeune homme se tenait-il ainsi ? Avait-il un problème à la jambre pour avoir ainsi besoin de la cane posée sur la fontaine ?! Enfin bref, l'heure n'était pas à ses questions. Cyrielle se sentait bien avec cet homme et c'est tout ce qui comptait à l'instant présent. | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Jeu 20 Déc - 11:05 | |
| Cyrielle Harcourt, Duchesse de Bièvre... Philippe ne connaissait pas cette jeune personne qui semblait nouvelle à Versailles. Il sourit en entendant son nom. Un mystère entouré la belle rose, était-elle les pétales de la Rose, doux et fragile? était-elle la tige, forte et pointue? ou était-elle la Rose entière? Philippe voulait en savoir plus sur elle. Au risque de mettre tous les hommes dans le même paquet, pendant un instant, il ne pensait plus à sa conversation avec Carmen dans les prisons.Philippe sortit de sa torpeur pour répondre à Cyrielle. "Cyrielle en voici un doux nom pour une fleur!" Il regarda la jeune femme avec appui et attention. Elle était radieuse et ce couché de soleil la rendait encore plus resplendissante. "Madame, il est certains maux qu'il vaut mieux garder pour soi. En attendant de mieux vous connaitre!" Il avait dit cela avec un sourire mystérieux. "Accepteriez vous de venir vous promener dans les jardins avant la nuit, Madame de Bièvre?" Il lui tendit son bras pour qu'elle s'accroche à lui et prit sa canne pour marcher. Il se préparait dans l'espoir qu'elle accepte de discuter avec lui. | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Lun 31 Déc - 20:17 | |
| Qu'avait-on fait à cet homme ? Qui était-il et qu'avait-il vécue pour paraître à ce point triste ? A ce moment précis, Cyrielle était entierement dévorée par une tonne de questions, certains étaient plus censées que d'autres mais toutes méritaient une réponse qu'elles n'auraient sans doute jamais. Malgrès tout cela, il est une chose des plus étrange et étrangère pour la jeune femme qu'est Cyrielle. Elle ne connaissait pas son nom, son prénom ni même son titre et pourtant elle avait l'impression de le connaître depuis fort longtemps... Avait-il la même sensation qu'elle ? Avait-il le coeur lourd de souvenirs n'existant pour pas ? Elle qui avait pour habitude de "dominer" ses partenaires, qu'ils soient potentiels ou actuels, étaient en train de se laisser aller aux nombreux charmes de cet homme sans même s'en rendre compte ! Si elle était comparée à un rose et ses épines, cet inconu lui ne pouvait être que l'homme venant ceuillir la fleur, à présent deux choix s'offrait à lui, la piqure douleureuse des épines ou la senteur envoûtant de ses pétales...
- S'ouvrir aux inconnues est souvent bien plus apaisant...
Voilà ce qu'elle prononca comme parole avant de poser une main délicate sur le bras de cet homme. Comme elle l'avait pensée juste avant de lui parler, la canne était bien à lui. Pourquoi l'aurait-il saissi si cela n'était pas le cas ? Toujours intriguée par l'identité de ce bel inconnu elle prononca une question qu'elle serait peut être ammenée à regrêtter plus tard...
- Me feriez vous l'honneur de me dire qui vous êtez Monsieur ? | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 1 Jan - 14:41 | |
| Philippe perdit son sourire un instant. "Je ne sais pas si cela est plus plaisant. LAissons le temps en décidé, charmante rose!" Lorsque la jeune femme lui demanda qui il était, Philippe eût un instant d'arrêt et de silence. La belle changerait surement d'attitude avec lui si elle apprenait qui il était. Fallait-il lui mentir? Mais d'un autre côté, Philippe avait appris avec Isabelle que le mensonge n'était pas bon, même si il ne lui avait pas réellement menti. Non caché qui on était ne changait rien car le gens se rendrait tôt ou tard de la réalité et beaucoup sont peinés en découvrant le poteau rose. Qu'importe! Il lui dirais qui il était après cela ne changerait rien à sa position. Il prit la main de la belle et lui baisa avant de répondre à la belle. "Mademoiselle, je me nomme Philippe. Cela vous suffit-il?" Il sourit à nouveau la jeune femme au regard mystérieux. Philippe avait envie d'en savoir plus sur cette fleur coquette. Il voulait l'emmener en promenade afin de savoir qui est cette nouvelle arrivée à Versailles. | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 1 Jan - 17:47 | |
| Je dois dire qu'apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ferait le plus grand bien à la jeune demoiselle. Oh bien sur il était évident que le jeune Prince réagirait comme cela, sa blessure était sans aucun doute bien trop neuve et profonde pour que l'on puisse poser dessus un linge sans risquer de lui faire mal. Un linge qui pourtant pemettrait peut être d'aider la cicatrisation de cette plaie. Enfin qu'importe, le voir ainsi se stopper et perdre le sourire qui rendait son visage si radieux fit mal à la jeune femme. Un sentiment de culpabilité l'envahi aussitôt... Comment faire pour rattraper son erreur, elle n'en avait aucune idée. Mais comme venait de le dire un homme ayant beaucoup plus d'importance pour la demoiselle qu'ils ne pouvaient le penser, laissons le temps en décider...
Je ne sais s'il en avait pleinement conscience mais ce jeune homme faisait complètement tourner la tête à Cyrielle !! La jeune femme était habituée à recevoir des compliments, dans son pays d'enfance pas un gentilhomme ne la laissé passer sans lui faire un compliment ou un baise main, elle était même dite comme étant la plus belle femme du Royaume ! Mais là, là tout était différent, je ne sais comment vous l'expliquer mais ces phrases n'atteignaient pas la jeune femme de la même manière. Inconsciemment elle y attachait beaucoup plus d'importance qu'aux autres. Oh bien sur ce que je vous décrit là n'est qu'inconscience. Pour Cyrielle il ne s'agit que d'une balade en compagnie d'un homme qu'elle trouve plus que charmant.
Ainsi, ce bel inconnu portait le doux prénom de Philippe, comme le frère de sa Majesté. Et bien, ce n'est pas parce que l'on ne connait pas les visages des gens de la famille royale que l'on ne connait pas leur prénom. Bien que pas extrêment étendu, Philippe n'était pas un prénom rare à l'époque et étant donné la grandeur du chateâu il n'est pas difficile de concevoir que plusieur personnes portant ce prénom y séjournent. Ainsi Philippe eu un gest digne des plus galants gentilhomme, un baise main de cette qualité n'était pas à prendre à la légère ! En effet, la majeure partie des habitant du chateau avaient pour habitude de déposer un baiser que la main de la jeune femme alors que le vrai baise main ne dispose pas de cette option. On ce contente juste de simuler le baiser sur le dos de la main ! Et c'est exactement ce que fit le jeune homme...
- Laissons le temps en décider Monsieur...
C'est avec un regard taquin qu'elle reprit la phrase de Monsieur. Et cette phrase était lourde de sous entendu pour qui veux bien la comprendre ! En effet, en tant que libertine qui se respecte, je ne dois pas vous cacher que la jeune femme voyait Philippe comme une façon supplémentaire de s'amuser, et dans ce cas elle n'avait pas besoin de connaitre son nom de famille. Les aventures d'un soir n'en valent pas la peine... Et bien qu'elle ce soit promis de ne jamais tomber amoureuse, Cyrielle n'est pas à l'abri du coup de foudre ! Et dans ce cas là, posséder le nom de la personne chérie est tout de même nécessaire... Alors ? Nécessaire ou pas ? | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 1 Jan - 21:23 | |
| Philippe vit la regard taquin de Cyrielle et ne put rester de marbre devant une telle élégance. Cette femme avait beaucoup de charmes et en plus elle le faisait rire. Philippe avait perdu le sourire depuis son accident. La douleur de son côté l'empêchait de rire et la Cour était devenue bien morose. Son coeur appellait au secours. Le pauvre homme faisait peine à voir.Le regard et le sourire de la jeune femme l'avait atteint en plein mais il s'était juré de ne jamais plus tomber amoureux car cela lui faisait trop mal.
"Allons donc nous promener! Je vous promet d'être sage malgré que votre beauté incite à la désobéïssance!"
Philippe lui sourit et lorsque la belle posa sa main sur son bras, il se sentit différent. Même avec Carmen, ce n'était pas pareil!! Il avancèrent dans les jardins en marchant en silence. Le silence voilà une chose que Philippe ne connaissait pas vraiment avant les évènements. Cette femme le troublait tellement qu'il décida de reprendre ses bonnes vieilles habitudes. Brisons le silence se dit-il
"Parlez moi de vous! Duchesse de Bièvre, d'où venez-vous? Êtes vous mariée? et le plus important que cache un tel sourire ?"
Ils s'arrêtèrent un instant. Ils avaient le tour de l'Orangerie et s'assirent auprès de la fontaine. Philippe n'arrivait pas à détacher son regard des deux opales marines scintillante de la jeune femme. Intrigante, mystérieuse, elle avait tout ce que Philippe voulait chez une autres personne : quelque chose à découvrir.Où allait mener leur conversation? Où ces diamants clairs comme la roche allaient le mener? | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 1 Jan - 23:39 | |
| Gloupsss... La remarque de Monsieur eu l'effet étrange d'une douche froide pour Cyrielle. Alors certes elle n'était pas étrangère à cette réponse, mais si elle était restée implicite, Philippe lui n'avait pas pris cette peine. Lorsqu'elle avait annoncé son départ, sa mère l'avait pourtant prévenue que les hommes en Frances n'étaient pas les même qu'en Flandre. La galanterie tout comme la gastronomie Française était des choses dépassant bien les frontières du Royaume. Ils étaient réputés pour aimer les femmes et les respecter comme aucun autre gentilhomme en Europe, la gastronomie quand à elle était réputé pour être d'une finesse et d'une longueure en bouche extrême. Cyrielle avait bien conscience du fait que ses charmes, qu'elles savaient nombreux, avaient atteint le jeune homme en plein coeur. Bien sur, le prétendre amoureux n'était pas son intention, mais il était évident qu'il n'était pas insensible à la jeune femme, cela ce voyait dans son attitude. Sa façon de sourire, ses yeux petillants lorsqu'il les posaient sur elle, sa démarche qui se faisait plus forte, sa façon de parler ou encore de poser un main sur celle de la jeune femme. Tout en lui exprimait son inclinance.
Cyrielle ne jugea cependant pas utile de répondre à une telle remarque, que pouvait-elle bien lui dire ou faire ? D'ordinaire elle n'aurait jamais eu ce genre de comportement, ce contenir n'était pas dans son caractère. La rencontre aurait eu lieu voilà quelques mois dans son pays natal, la jeune Flamande n'aurait pas hésitée, d'un geste ferme elle aurait conduit le jeune homme dans un endroit hors de vue et se serait approprié sa bouche et son corps pour quelques heures et parfois quelques jours. Mais aujourd'hui, le sentiment d'avoir fait une rencontre hors du commun la poussé à ne pas agir, à faire comme la majeure partie des femmes de son époques, attendre que ce soit lui qui fasse le premier pas, qu'il prenne possesion de sa bouche en premier... Elle n'avait aucune envie de tout gacher à cause d'une désir peut être un tant soit peu trop pressant. Non il fallait prendre son temps et expérimenter une technique qu'elle n'avait jamais utilisé : se faire désirer... Aussi, lorsqu'il changea de sujet pour lui poser des questions sur elle, la jeune femme s'empressa d'y répondre, cela atténurait peut être l'envie de laisser son instinct sa faire maitre de cet homme qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes. C'est donc ainsi qu'elle commença à lui parler d'elle, de son enfance et son pays natal.
- Et bien Monsieur, vous faites preuve de beaucoup d'empressement ! Tant d'attention à mon égard, j'en suis flattée...
Alors qu'elle s'aprêtait à répondre aux questions, la jeune femme prit conscience qu'inocemment Philippe avait glissé dans le flot de questions une interogation concernant sa vie conjuguale, il souhaité savoir si elle était mariée... Etrange mais très agréable question, cela ne faisait que confirmer le fait qu'il n'était pas insensibles aux charmes de Cyrielle.
- Je originaire de Flandre Monsieur, je suis née dans l'une des plus riches familles de mon pays. Mon père n'est autre que la Plume du Roi de Flandre, je vous laisse donc le soin d'imaginer l'importance de sa fonction. Il me semble d'ailleurs que sa Majesté possède également une Plume n'est ce pas ? Par ailleurs je ne suis pas mariée mais un projet de fiançaille imposée m'aida à quitter mon pays pour venir ici. Quand à mon sourire, il ne cache rien si ce n'est un goût extrême à la liberté sous tous les angles...
Philippe avait-il comprit le message que venait de lui faire passer la jeune femme ? Enfin bref, maintenant qu'il en savait plus sur elle elle désirait en savoir un peu plus sur lui. Aussi, d'un regard elle le conviat à faire la même chose qu'elle, c'est à dire parler de lui... | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mer 2 Jan - 0:04 | |
| La liberté sous tous les angles? voilà qui plaisait à Philippe. Lui de nature libertine trouvait ainsi une femme qui ne connaitrait pas la jalousie et qui le comprendrait... tout ceci renforça Philippe dans son sentiment. Elle lui plaisait mais refusait de se l'avouer. Non plus aucune femme n'entrerait dans son coeur et le briserait encore. Philippe ne pourrait l'endurer. Cyrielle était tellement...non se dit Philippe non !! Tu es un coeur trop tendre soit plus solide. Philippe se força à reprendre une certaine prestence devant la jeune femme. Non pas pour la rabaisser, loi nde là mais pour se grandir et se montrer plus fort.
"Je dois vous avouer que votre façon de penser est monnaie courante à la cour malgré que vous soyez la première qui l'avoue. J'aime votre façon de penser."
Philippe hésita un moment avant de dire à la jeune femme ce qu'il pensait.
"Je ne vous connais que depuis peu mademoiselle mais je sens qu'entre nous un contact sera plus facile si nous nous revoyons pour faire entre connaissance."
A l'horizon, le soleil se couchait. Les deux jeunes gens le regaient en silence. Rien ne pouvait rompre cette paix. La belle ensorceleuse devait toujours se demander qu iil était. Peut-être devrait-il lui faire cette confidence afin de les rapprocher dans une amitié....pour commencer. Non pas pour commencer, seulement une amitié rien d'autre . Philippe était tirailler entre son désir pour la douce fée qui était devant lui et son coeur qui réclamer de ne plus souffrir. Philippe rompit le silence afin de pousser la jeune femme à la confidence. Mais la connaitre ne serait-ce pas jouer avec le feu car il se tentait lui-même. IL testerait ainsi sa force de caractère. Il devait résister. Il avait toujours le regard tourner vers l'horizon comme pour fuir les diamants des yeux de Cyrielle.
"Ce mariage dont vous me parliez tout à l'heure, pourquoi avez-vous refuser de vous soumettre au choix de votre père? si ce n'est pas indiscret!"
Il avait dit ça avec le plus de sérieux mais dans sa tête un plan se montait déjà contre son gré. Avait-il si peu de force? Mazarin avait bien mener son affaire à le rabaissant ainsi. Il était décidé à montrer à celui ci qui il était. | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mer 2 Jan - 0:32 | |
| Monnaie courante à la Cour ? Et pouf ! Voilà un mirage de plus concernant la Cour de France qui venait de tomber grace à cet homme. S'il continuait ainsi il n'aurait pas de mal à faire croire à la belle que tous les hommes étaient libertins à Versailles... Quel plaisir se serait de pouvoir vagabonder ainsi, de ne pas avoir d'attache à garder dans le seul but de conserver son titre et sa place à la Cour... Enfin bref, Cyrielle troublait le jeune homme et elle en avait conscience... Cela devenait de plus en plus dur pour elle de contenir ses pulsions, peut être même n'arrivera t-elle pas à se retenir bien longtemps. Comment Cyrielle pourrait-elle refuser de revoir cet homme qui dès le premier regard l'avait séduite et qui plus est porté en lui les même attachements qu'elle ? Non, un homme comme lui était bien trop rare pour le laisser passer sans rien faire pour le retenir. Aussi répondit-elle avec un large sourire
- Un homme comme vous est bien trop rare pour ne pas accepter de vous revoir Monsieur.
Aïe... Voilà le moment que redouté la belle, s'en était trop elle ne pouvait plus se retenir. Déconnectée du monde, elle quitta des yeux le couché de soleil et se mit à chercher un endroit à l'abris des regards, ce qu'elle ne tarda d'ailleurs pas à trouver. Sans forcément qu'il s'y attende, Cyrielle saisissa d'une main la main de son interlocuteur, de l'autre le bas de sa robe et se mit à courrir droit devant elle en direction d'un endroit où personne n'avait de vue. Entrainant le jeune homme avec elle, Cyrielle oublia totalement que ce dernier avait du mal à marcher et donc à courrir. Cela ne sembla cependant pas le gener. C'est donc avec le bruit du tafeta que les deux jeunes gens arrivèrent devant les portes et sous l'arche leur servant d'abri. Sans même laisser le temps au jeune homme de reprendre son souffle, Cyrielle laissa le naturel revenir à elle. D'un geste doux mais ferme à la fois elle plaqua le Prince contre le mur et s'empara de sa bouche sans attendre.Tout d'abord géné par le contact de leurs deux corps l'un contre l'autre, Monsieur sembla bien vite prendre goût à ce baiser, c'est en effet lui qui approndissa le baiser le premier. | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Antoine (l'est mourru) et Cyrielle
| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mer 2 Jan - 0:53 | |
| Philippe fût toucher par le compliment de la charmante femme. Il était sur le point de lui répondre quand i ls'interrompit la voyant chercher quelqu'un ou quelque chose regard. Tout ta coup elle lui prit la main et l'emmena en courant.
Philippe fût d'abord surpris mais il était tellement choqué qu'il en oublia sa canne et qu'il courru avec elle sans se souscier de la douleur qui l'aurait mis à terre il y a encore quelques jours.
La jeune femme l'emmena dans petit endroit à l'abris des regards [cette formule fait un peu perverse lol!!! ]. Il voulait lui demander ce qu'elle avait mais sans qu'il puisse dire quoique ce soit la charmante rose le cloua le bec d'un baiser fougueux.
Philippe fût choqué et son coeur battait à tout rompreà tel point qu'Il avait la sensation que la belle collé à lui allait sentir son coeur. Puis, prenant goût à l'euphorie, il en prit part. Cette fois encore, son coeur avait été plus fort que la raison. Il prit la jeune femme par les bras et tourna. La chasseresse prit donc la place de proie contre le mur. ET Philippe se laissa emporter dans cela.
Un feu d'artifice aurait pu exploser à côté d'eux que Philippe n'aurait pas arrêter de goûter la saveur framboisée de la la belle cyrielle de Bièvre. Il s'arrêta enfin laissant sa belle respirer. Tout deux était troubler. Philippe recula de quelque pas. Il baissa les yeux comme s'il cherchait quelque chose sur ses vêtement puis les releva brusquement. Il regarda Cyrielle qui était elle aussi quelque peu...troublée.
"Vous m'avez redonner la joie de vire, Cyrielle!"
Après un bref silence Philippe reprit avec un large sourire:
"TU m'as redonner cette folie que j'aimais tant et que j'vaias perdu."
Il en oubliait même la courtoisie de nommer la jeune femme par Mademoiselle et se permit de la tutoyer. Philippe se sentait si heureux qu'il en aurait sauter de joie. Son côté lui faisait mal mais il s'en moquait. Cette rose l'avait libéré de la tristesse de la Cour. Il couru vers la belle la porta et la fit tournoyer sans qu'elle ne puisse toucher le sol. Voilà qui n'était pas digne d'un prince!!
En le voyant dans un tel état, peut-être allait-elle se rendre compte de qui il était. C'est vrai que lorsqu'elle l'a vu aussi morose, elle ne pouvait se douter qu'il était Philippe duc d'Orléans à la réputation si euphorique. Il s'en moquait qu'elle découvre le poteau rose. Il était fou et libre.
Lorsqu'il reposa enfin Cyrielle au sol, il dégagea une mèche de ses cheveux car la pauvre était décoiffée. Il libéra son visage l'embrassa à nouveau mais plus polimenet plus amoureusement. Et dans un large sourire, il lui dit:
"Merci, comment vous remerciez belle rose?" | |
| | | Cyrielle de Bievre Timide à la Cour
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 12 Fév - 13:38 | |
| Je dois vous avouer qu'il est très rare voir Cyrielle rester ainsi après un baiser. Et quel baiser ! Si seulement la jeune femme avait conscience de la personne qu'elle venait d'embrasser peut être s'y serait-elle pris différement pour assouvir cette pulsion qu'elle ne comprenait pas trop. En effet, il est possible de la comparer à un prédateur, ses différents amants n'étant autres que des proies que jusque là elle n'avait eu aucun scrupule à tuer, mais avec celle là tout était différent, c'était un peu comme si elle avait eu envie de faire amie amie avec l'une de ses proies, qu'au dernier moment elle n'avait plus eu envie de la tuer mais plutot de rester avec elle pour l'aimer. Tout cela c'était passé tellement vite, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire elle était passé du statut de prédateur à celui de proie, cet homme l'avait faite tourner dans les airs et voilà que désormais il la saluait de tous les compliments possibles et inimaginables ! Cela ne déplaisait pas à la demoiselle d'être comparée à une rose mais qu'il dise qu'elle lui avait fait recouvrer sa joie de vivre lui semblait un peu trop, après tout ils ne ce connaissait que depuis quelques minutes !
- Je ne sais si je mérite tous vos compliments Monsieur mais je suis heureuse d'avoir pu vous être utile. Il est fort regretable de perdre son brin de folie par les temps qui courent...
Bien qu'elle ne soit pas ici depuis fort longtemps, Cyrielle était déjà au courant de toutes les rumeurs et les complots du pays ! Il paraitrait que le Roi aurait une amante sans noblesse et que Mazarin et la Reine Mère serait en train d'organiser une visite à Lyon pour que le jeune Roi rencontre une épouse éventuelle, la Princesse de Savoie. Cela bien sur dans le seul but que cette amante face échouer ce premier mariage pour mieux servir celui qu'ils attendent comme le début de la paix entre l'espagne et la France... Enfin, qui vivra vera. | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
Nombre de messages : 672 Age : 36 Citation du moment : NYAPPY POWAAAAAAAA Humeur : épuisé et vexé Date d'inscription : 20/10/2007
Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Antoine (l'est mourru) et Cyrielle
| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 12 Fév - 15:04 | |
| Philippe était troublé par la belle. il n'avait jamais ressenti cela même quand il s'était révélé à Carmen. Il la dévisagea et la frola en la reposant à terre. Corps contre coprs, les voici au bord d'un nouveau baiser.
Je ne sais si je mérite tous vos compliments Monsieur mais je suis heureuse d'avoir pu vous être utile. Il est fort regretable de perdre son brin de folie par les temps qui courent...
Philippe sourit et la fit taire d'un baiser. La voici silencieuse mais envoutée autant qu'envoutante. Philippe avait-il enfin trouver l'amour. Il savait, au fond de lui, que, même si elle était titrée, jamais sa mère ne voudrait le laisser épouser une autre femme que ce qu'elle voulait prévoir.
Elle parlait de leur cousine anglaise. Les os de saint-Innocent selon Louis. LEs frères étaient d'accord pour ne pas avoir de relation avec cette femme. qu'importe, Philippe voulait Cyrielle et personne d'autre.
Il cessa de l'embrasser comme redescendant d'un nuage. Il lui poussa une mèche de cheveux de devant son visage et plongea son regard dans celui de la belle.
"Tu mérite bien plus que tous ces compliments, belle rose. Tu m'a volé mon esprit. Telle un peintre, tu es ma muse. Je ne te laisserais pas partir avant que tu me promette de nous retrouver. Où puis-je t'écrire?" Cyrielle approuva et lui donna l'adresse de son château dans les plaines de Paris. Philippe sourit mais l'heure se faisait tardive. Il lui fit un baise-main extrêmement tendre et soigneux. Il alla récupérer sa canne et racompagna sa belle à l'intérieur du château avant de la quitter devant les appartements des courtisans. Il rentra dans ses appartements rêveur. | |
| | | Philippe d'Orléans Maître des Ragots
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles Mar 26 Fév - 11:32 | |
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| Sujet: Re: Un boiteux à Versailles | |
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