Une visite impromptue (PV Phillipe)

Il était une fois une jeune femme rebelle qui devait accompagner son immonde tante en visite à Versailles pour une raison totalement inconnue et dont elle se foutait royalement. C'était quelque chose comme une cousine voulait avoir le titre de baronesse et il fallait qu' Augustine aille rencontrer un des conseillers. Sur ce, qu,elle bonne idée d'apporter sa niece pour lui trouver un parti peut-être à la Cour...

Mais bon, sans mettre de perruque que Sévérine trouvait immonde, elle s'habilla d'une robe rouge de style espagnol qui lui avait été offerte par sa grand-mère. Évidamment, sa tante avait été outré à cause de la situation politique de la France avec l'Espagne. Mais bon, cela ne la dérengeait pour le moins du monde et il n'était pas question qu,elle cache ses fieres origines. Enfin, lorsqu'elle le put, elle réussit à s'échapper de l,infame pour aller se réfugier dans les jardins d'une magnifique beauté et dont elle remarqua rapidement qu'elle n'était pas tout à fait seule.

A Versailles, la coutume voulait qu'aucune personne ne connaissait le divertissement en ce lieu sans connaître Monsieur le frère du Roy. Cependant, ces denriers temps, Versailles paraissait plus morose que d'habitude car le seul brin de folie était blessé. Une femme avait redonner la joie de vivre à cet homme mais elle était disparue de Versailles depuis quelques temps.

Philippe venait de quitter la belle Jeanne en lui donnant rendez-vous pour le dîner dans ses appartements. Il arriva dans l'Orangerie avant de remonter vers le château. Clandiquant vers les marches avec sa canne, il s'aperçut qu'une jeune femme était là à tenter de se libérer des fastes de la Cour. Décidement, par ces temps de guerre, il y avait de plus en plus de femmes à Versailles.

Toutes ces jeunes femmes plus ou moins inquiète de la situation avec l'Espagne. Philippe tentait de leur remonter à toutes le moral mais lui même étant inquièt pour son frère , la chose n'était pas aisé.

Il s'approcha de la femme sans qu'elle s'en rende compte. Il arriva par derrière et la fit sursauter en lui adressant la parole.

"Vous êtes perdu?"

Les bourgeons de fleur étaient magnifiques en ce temps-ci de l'année, c'était bel et bien vrai elle ne pouvait le nier. Elle qui avait toujours essayer de se montrer fière et forte pouvait être aussi d'une grande sentimentalité et d'une féminité exquise. Le problème était que présentement, loin de siens, il était difficile de pouvoir s'épanouir tel elle l'aurait voulu.

En même temps, Sévérine penseait à quel point son frère ainé était chanceux: il allait partir prochainement en Nouvelle-France. Un lieu de liberté, de nouveau, sans hypocrisie ou d'artifices... Cela aurait bien été son monde, mais quelque chose se reliant au destin n'avait pas décider la même chose. Sur ce, dans ses rêveries d'enfant, elle sursauta lorsqu'elle remarqua qu'il y avait bel et bien quelqu'un derrière elle et la jeune femme se retourna rapidement pour y apercevoir quelqu'un d'hautement habillé. Restant quelques secondes muette, la première chose qui lui vint en tête fut de s'incliner, au cas où avant d'essayer de répondre par quelque chose qui avait un peu de sens. Voila que ce monsieur la prenait vraiment au dépourvue!

-Eum... non, je ne crois pas... le chateau est bien visible, je crois que j'aurais pu retrouver mon chemin...

Le boiteux dévisagea la jeune femme au franc parler. Il était arrivé à pattes de velours. Il avait du la surprendre en pleine rêverie. Elle semblait déranger. Il sourit.

"En ce cas, que faites-vous aussi éloignée des dames de la Cour? On pourrait vous prendre pour une sauavageonne égarée. "

Il pensait qu'elle voulait fuir la Cour comme beaucoup de dames mais la plupart fuyait pour retrouver leur amant. Hors la jeune femme était seule.Il rit doucement et ayant l'illusion de déranger la jeune femme en pleine rêverie, il se retourna pour partir.

[ésolé j'étais pas très inspiré je ferais mieux après lol !!]

Sévérine soupira. Elle ne savait que faire ou que dire devant ce monsieur. Elle ne savait même pas qui il était. Était-il un duc, un compte? La jeune femme ne le savait pas ce qui la mis mal à l'aise. Pour une fois, elle aurait voulu que sa tante soit là, elle aurait su tous les noms de la cour au grand complet...Enfin, il lui posa une question et c'était bien la politesse de répondre, non? Que maudit soit donc l'éttique et les protocoles.

-Eh bien à vrai dire entre une dame de la cour et une sauvageonne, je crains être plus le deuxième choix. Je n'habite point Versailles, mais une demeure à distance d'une lieue environ. Ma tante et tutrice avait quelque chose à faire ici, mais je me suis enfuie dès que cela fut possible...

Il fallait dire qu'elle était ignorante, mais par choix. Elle avait voulu détester tout ce qu'il y avait de la cour lorsqu'elle avait du vivre loin de sa famille. En plus que sa tante Augustine était une femme aigrie et mesquine... Enfin, elle vit l'homme commencer à retourner pour repartir. Était-elle si ennuyante?

-Enfin, je ne sais où est la sortie finalement...

Philippe se retourna. La jeune femme était-elle vraiment perdue ou désirait-elle seulement avoir de la compagnie? Philippe l'ignorait mais il accorda sa compagnie à la jeune femme. Il sourit.

"Eh bien, je puis vous aider alors. Quel est votre nom mademoiselle?"

Sa tante l'avait mener ici. Comme beaucoup de jeune femme à la Cour, elle était venue de force. Certaines venaient pour se voir marier à un inconnu mais elle elle venait pour suivre sa tutrice.

"Pourrais-je savoir qui est votre Tante? Il se trouve que je connais bien les personnalités de la Cour peut-être que je la connais."

Il offrit alors son bras à la jeune fille pour la conduire vers la sortie des jardins. Il ne voulait pas la ramener dans les fastes de la Cour mais plutôt au château. Sur la terrasse, il la laisserait voir où elle voulait aller. Il savait que trop bien à quel point tout cela pouvait être ennuyeux. Il ne voulait pas l'imposer aux autres.

Sévérine eut peur un instant de se retrouver toute seule, ce qui n'était pas vraiment son genre, mais peut-importe, elle n'était point habitué aux jardins artificiels de Versailles, quoi qu'ils étaient hautement magnifiques. C'était certain qu'elle préférait les choses sauvages, mais les sculptures ou les fontaines où émergeaient les orangers ainsi que leurs fleurs était tout bonnement divin.

-Sévérine de Lessart, ma famille est originaire de Prusse et d'Espagne...

Sur ce, elle se tut. Quel mauvaise idée de dire cela. La France était en guerre avec l'Espagne et elle venait de révéler à une personne de la cour qu'elle avait des origines espagnols, du moins un peu de sang chaud. Poussant un soupir ne sachant vraiment comme il allait réagir, la jeune femme ne fit qu'aborder un regard distant et véritablement gêné.

-Elle s'appelle Augustine de la Rive en plus de ses multitudes d'autre prénom. Elle approche de la soixantaine et est véritablement aigrie.

Au moins, elle accepta le bras qu'on lui tendait avec une grace innée qui passait dans ses impressions plutot brusques. Ils commencerent à se diriger entre les rangés, couloirs, labyrinthes de fleur, mais Sévérine repensea qu'elle avait choisit la meilleure voie en le suivant, car retoruver son chemin malgré tout aurait été bien pénible.

Philippe sourcilla aux origines de la jeune fille. Prusse ne dérangeait pas mais ces temps compliquer être d'origine espagnole n'était vraiment pas bien venu. Philippe ne fit aucun reproche mais préféra conseiller Séverine de ne pas trop ébruiter ses origines tant que la guerre faisait rage.

"Vous ne semblez pas connaitre les circonstances actuelles, mais, même si votre minou est joli, ne dites en rien que vous êtes d'origine espagnol avant quelques temps. Si il arrivait quoique ce soit à notre Roi ou à un noble bien placé à qui vous aurez parlée, on vous accusera de complot ou pire de crime contre lèse-majesté. Prenez garde! "

Philippe se rendit compte qu'il était un peu effreyant mais c'était pour le bien de la jeune femme. Il lui sourit puis pris sa main pour lui faire un baise-main.

"En dehors de cela, je suis enchanté de faire votre connaissance! Ne soyez point gênée, le secret de vos origines sera bien garder avec moi je vous le promet sur mon honneur !"

Il était réputé que Philippe était un homme maladroit mais tellement tendre avec les femmes, ET les hommes. Ses baises-mains étaient très réputés. IL se redressa et regarda la jeune femme continuer. La promesse qu'il avait faite , il la tiendrait. Philippe était un homme d'honneur bien que peu de personnes le crurent.

Elle s'appelle Augustine de la Rive en plus de ses multitudes d'autre prénom. Elle approche de la soixantaine et est véritablement aigrie.

Philippe rit à la description que Séverine faisait de sa tante et tutrice. Elle ne semblait pas vraiment proche ce qui expliquait qu'elle avait voulu s'éloigner autant d'elle. Il l'emmena à travers le labyrinthe des jardins de Versailles. Tout en la guidant, il lui parla afin de mieux la connaitre.

"Si vous êtes admise ici avec votre tante, c'est que cette femme que vous dites aigrie est une noble. Quel est son titre ? "

Séverine semblait jeune sortait-elle tout juste du couvent??? Si c'était le cas, Versailles sera un bien grand piège pour elle et Philippe se dit que, vu l'époque où nous vivons, sa tante devait surement lui chercher un parti bien comme il faut. Si la jeune femme savait ce qui allait lui arriver si c'était le cas.

Sévérine regarda alors l'inconnu très attentivement. Ces préccotions lui seraient forts utiles si jamais il se passait quelque chose. Ce n'était que du coté maternel que le sang chaud venait, mais comme il lui avait dit, il fallait garder cela secret pour l'instant. Elle avait déja entendu des histoires, des rumeurs... Enfin, ils s'arreterent un instant et le noble lui fit un baise-main, ce qui la fit rougir. Il fallait dire que la jeune femme n'était guère habituée à ce traitement de faveurs...

-Je vous remercie de tout coeur, croyez-moi pour ces précieux conseils monsieur...

En même temps, elle se rendit compte qu'elle ne savait pas son nom. Enfin, ils se dirigerent d'un pas nonchalent vers le grand labyrinthe du chateau. Était-ce vrai que quelques malheureux se seraient perdus pendant plusieurs jours? Enfin, l'homme semblait savoir ou il allait alors Sévérine ne posa point de question.

-C'est une baronne, la baronne de, si je me souviens bien, Pivoné. Son époux avait le titre de famille, je crois et vu qu'elle n'avait plus personne à importuner, eh bien elle m'a fait venir de Provence en disant qu'elle allait faire de moi une dame de la Cour...

La jeune femme poussa un soupir. Sa famille lui manquait ainsi que les forets et les lacs de son coin de royaume. Elle venait d'arriver à ses 17 ans et en tant que la cadette, il y avait encore une dot en jeu et tout. Il y avait eu quelques flirts avec le fils d'un marchand, mais rien de plus. Le fait de penser se retrouver avec un homme qui a été marié déja 2 fois la tourmentait d'une certaine manière hypocrite, car cela avait été le cas à une de ses cousines.

-Puis-je vous demandez à qui ai-je l'honneur?

LA baronne de Pivoné? Philippe ne connaissait pas ce prénom pourtant selon la jeune fille cette dame connaissait bon nombre de personne à la Cour. Elle ne connaissait pas le plus fâtard.. du moins la connaissance n'était pas partagée.

Ils sortirent alors du labyrinthe et s'arrêtèrent prêt de la fontaine principale montrant les plus grandes divinités que louis affectionnait. Philippe aida la belle à s'asseoir au bord de la fontaine. Le boiteux se pencha et lui fit un baise-main avec un révérence.

"Mademoiselle, si vous êtes, comme je le pense, fraîchement sortie du couvent, prenez garde à vos jupons. Si je puis me permettre, les nobles de la Cour ne sont pas des gens fidèles et, même mariés, les jupons des pucelles sont toujours aussi attirants que ceux des prudes."

Philippe ne voulait pas se montrer sous un mauvais jour et se rattrapa.

"Ne le prenez pas mal mais je n'ai, à votre égard, point de sentiments de ce genre. Je souhaitais juste vous mettre en garde."

Puis, la jeune femme lui demanda qui il était. Il ouvrit la bouche pour répondre et c'est alors qu'une vieille dame à l'allure sévère et impérieuse. Digne des nobles de la Cour quoi ! Elle l'interromput pour parler à la jeune fille. Puis se rendant compte de la présence de Philippe, elle se retourna et fit une longue révérence appuyer. Elle biasai la main du deuxième fils de France. Il lui répondit d'un signe de tête.

"Vous devez être sa tante! Je vais vous laisser en paix!"

La femme acquissa être la tante et Philippe tourna les talons. Il aurait tant voulu discuter plus longtemps avec la jeune fille. Allait-on le prier de rester?

Ils continuerent à marcher. Les jardins de Versailles étaient une des plus belle chose qu'elle avait vu dans toute sa vie et avait un guide comme celui-ci qui savait où tout se trouvait, tout cela ne pouvait être que merveilleux. Enfin, ils finirent par se reposer à la grande fontaine du chateau d'où l'inconnu lui fit un autre baise-main et une révérence avant de poursuivre ses propos qui lui serviraient surement dans une vie futur.

Bon, au moins, Sévérine se vit rassurer d'une certaine manière. Il était vrai qu'il aurait pu la charmer aisément et que elle, ne connaissant point ce monde aurait été naive. Rebaissant la tête quelques secondes pour réfléchir à ces propos, elle se qui croyait si brave et prudente dans la vie aurait été une proie très facile pour n'importe quel prédateur qui aurait roder dans le coin.

-Merci beaucoup, je retiendrais cela, promis.

Puis, lorsqu'il fut sur le point de dire son nom, Augustine arriva l'air mécontente de la fugue de sa nièce, mais en se rendant compte de qui était avec elle, celle-ci s'abaissa pour une révérence avant de baiser sa main. Il fallait dire que cela laissait bien Sévérine complexe, était-il le roi Louis XIV? Mais bon, il se retourna voulant les laisser seules et voila que la megère lui agrippa le bras avec une force surestimée tout en lui disant des bêtises. Regardant sans pouvoir l'homme qui partait au loin. Sa tante avait déja commencer à marcher en l'emmenant avec elle lorsqu'elle eut une idée. Si l'inconnu était important, Augustine ne pourrait rien faire, c'est là qu'elle lui dit qu'elle avait reçu des avances de l'homme en question, mais perplexe et sournoise, la tante l'emmena de force avec elle pour rejoindre le frere du roi et de s'abaisser avant de demander sous les airs désespérés de la jeune femme:

- Messire, pardonnez-moi. Ma niece m'a dit que vous lui auriez fait des avances et que ce n'était point une fugue finalement, pourriez-vous me dire quel est la vérité, cher?

Philippe fût rattrapper par la Mégère qui était devenue assez colérique avec la douce enfant. Elle l'interpella car elle ne devait pas attraper apr le bras le frère du roy comme elle avait aggriper sa nièce. Philippe se retourna.

Messire, pardonnez-moi. Ma niece m'a dit que vous lui auriez fait des avances et que ce n'était point une fugue finalement, pourriez-vous me dire quel est la vérité, cher?

Philippe fût surpris. Il releva un sourcil et adressa un regard vers la jeune fille qui ne demandait rien d'autre que de l'aide. Philippe se rendit compte à quel point elle avait raison en disant que sa tante était une vieille aigrie. Philippe aurait envie plus d'une fois de tourner les talons mais il n'allait pas abandonner Séverine. De plus, vu comment était la tante, elle aurait surement gifler sa nièce en apprenant qu'elle avait mentie. Philippe voulait éviter cela.

Il mentit à son tour à la tante malgré qu'elle devait se fier aux rumeurs et connaitre les soi-disante moeurs du Prince de France. Il sourit et regarda droit dans les yeux la Tante qui par respect baissa les yeux.

"Madame, veuillez être plus délicate lorsque vous m'adressez la parole. Votre nièce m'a dit que vous fréquentiez souvent Versailles mais vous en oubliez le protocole.
Quand à votre nièce, il est vrai que je lui ait conté romance. Cela vous gêne t-il? Quand bien même votre nièce m'intéresserez, ne suis-je point un bon parti? "

En disant cela, Philippe savait qu'il m'était très mal à l'aise la tante qui se voulait supprérieure à la jeune fille. IL ne voulait en rien demander la main de la jeune fille vu que son coeur était occupé par Cyrielle de Bièvre mais il avait bon coeur et voulait aider Séverine. La tante devait connaitre également la réputation libertine de Philippe et devait frémir pour le pucelage de sa nièce. En parlant de mariage, elle souffla comme soulager.

La plupart du temps, Sévérine arrivait à s'en sortir seule. Il lui arrivait de fuguer, de prendre sa monture et essayer de rejoindre sa douce Provence, mais à chaques fois, sa tante engageait quelques soldats pour la retrouver et comme toujours elle se retrouvait enfermée dans sa chambre pendant plusieurs jours. Enfin, la tante baissa les yeux se redant compte qu'elle avait peut-être offusquer le frère du roi qui lui répondit comme si cela avait été un art.

La jeune femme avait eu de la chance, il avait décidé de l'aider à se tirer de ce mauvais pas chance. C'était certain qu'elle lui en devrait toute une. Augustine réagit alors en se jetant aux pieds du Prince en demandant grace et pardon pour son comportement, ce qui faillit donner le fou-rire sur le coup, mais elle demeura sérieuse sur le coup.

-Tante, ne voudriez vous point nous laissez seuls un moment?

Celle-ci s'esquiva en continuant à demander pardon sans toujours que Sévérine ne sache qui il était vraiment. Lorsque la vieille aigrie fut assez loin, la jeune femme lui fit une révérence en ne sachant point que quel noblesse il était, mais ayant retrouver un sourire sur ses lèvres, elle le remercia de tout coeur.

-Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous ne savez pas à quel point vous m'avez aidé Messire.

Philippe resta de marbre lorsque la tante tomba à ses pieds. Elle était pathétique.

"Relevez-vous et laissez-nous en paix! Votre nièce est sous ma protection durant son séjour ici!"

La tante partit en s'excusant encore et toujours. Philippe savait que si il la revoyait elle se tiendrait mieux avec sa nièce. Il se doutait que à l'instant même où il partirait la jeune Séverine se ferait remonter les bretelles. Elle prépara sa nièce à séduire encore plus le prince. Il décida de rester le plus longtemps possible auprès de la jeune femme.

Le boiteux se retrouva donc enfin seul avec la belle.

Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous ne savez pas à quel point vous m'avez aidé Messire.

Il sourit et reprit.

"Je ne crains que ce soit pour peu. Avec les gens comme elle, il faut s'attendre à ce que maintenant elle vous apprête chaque jour à me séduire encore plus."

Il rit.

"Je me dois donc de vous dire que je suis? "

C'était peut-être la moindre des choses mais Philippe voulait confirmation. Il l'invita à s'asseoir à nouveau prêt de la fontaine. Il se mit face à elle cacah sa tante au regard de la belle. Il posa sa canne et prit les mains de la belle en attendant une réponse.

Plus le temps passait, plus Sévérine se questionnait sur l'identité de l'homme qui l'avait sorti saine et sauve de l'orangeraie, lui avait donner un merveilleux séjour dans le labyrinthe et qui venait de lui sauver quelques jours douloureux avec sa tutrice. Sa curiosité commenceait à prendre le dessus c'était certain et essayant de se rappeler des ragots en ville, chose qu'elle n'écoutait point, elle ne put deviner qui était alors le noble qui l'avait aidée.

Enfin, elle eit lorsque celui-ci lui dit que bientot sa tante essayerait de lui montrer des trucs de séduction et sourit de plus belle en jetant une léger coup d'oeil à sa main gauche d'où une alliance était, juste au cas où. Enfin, il s'assit près d'elle et lui prit les mains tendrement en sachant bien que la vieille mégère devait les observer malgré tout.

-Oui, effectivement j'aimerais savoir qui vous êtes.

L'avait-elle tutoyer une fois? Elle espérait que si cela se reportait être une personne importante, qu'il puisse la pardonner de ses manières ignorantes et jeunes. La jeune femme parcontre se jura de ne pas faire tel a tante lorsqu'elle avait su qui cet homme était.

Philippe sourit. En effet, il n'y avait plus rien pour y couper. Il devait se présenter à la belle. Il soupira.

"De peur de vous froisser, je dois souscrire à votre demande. Je me nomme Philippe de Bourbon, je suis Duc d'Orléans. Ne prenez pas peur vis-à-vis de mon rang. Je ne suis pas moins un être humain!"

Il savait que la jeune femme changerait mais il voulait quand même stipuler qu'elle ne devait pas changer. Il devait lui faire comprendre pourquoi sa tante était à genoux devant lui. Il reprit sa canne et se leva. Il lui fit un baise-main.

"A mon grand regret, je me dois de vous laisser"

Il se retourna pour regarder la tante avant de se retourner vers Séverine.

"Votre tante va vous sauter à la gorge."

Il sourit.

"Si vous avez besoin de quoique ce soit, faites moi porter un mot!"

A peine eut-il fait un pas vers les escaliers pour aller au château que la tante fonça vers la jeune femme surement pour commencer à la préparer. Philippe leva les yeux au ciel. Elle n'avait pas besoin de changer elle était très belle ainsi.

Cela lui prit une seconde pour réaliser avec qui elle avait eu affaire depuis tout ce temps. À dire vrai, elle s'était attendu à un conte ou un marquis haut placé, mais sans jamais s'imaginer le Prince lui-même. Cela la laissea sans voix durant quelques temps en ne sachant si elle devait s'incliner ou baisser les yeux. Il était la personne du plus haut rang jamais rencontré.

Enfin, Phillipe, comme s'il était intime, reprit sa canne à la main avant de reposer un baise-main à la demoiselle qui était encore sous le choc. Il s'était montré courtois, gentil, à l'écoute, ce qui n'était pas vraiment son impression des Princes et des dirigeants de la Cour de France. Le connu se retourna alors pour affirmer que sa tante venait vers elle et maintenant grace à lui, elle souffrirait moins. Voila que sa tutrice arriva vers elle toute heureuse croyant que sa niece deviendrait même peut-être dauphine en y pensant ou bien épouse du prince... jusqu'à aller sa maitresse. Du moins, Sévérine n'eut le temps de revoir l'homme de Versailles des yeux qu,elle fut emmenée d force chez elle...

*Merci pour tout Phillipe*

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