Petite visite [libre]

Cela faisait maintenant une petite semaine que Elisabeth de Provence était arrivée à Versailles...elle trouvait le temps long et les individus résidants à Versailles plutot désagréable et ventards...Mais il fallait que la jeune femme si habitu, car elle allait y rester pas mal de temps...peut etre meme pour toujours...
Elisabeth était vétue d'une robe blanche avec dessus brodé des fleurs des champs en or..Sa chevelure était détaché et gambadait librement sur ses épaules.
La comtesse prit la décision de sortir un peu de sa chambre et faire un petit détour...dans les écuries ! C'était un endroit que l'on ventait partout en France ! des rumeurs c'étaient faites que les meilleurs chevaux se trouvaient ici...Elisabeth ne voulait manquer cela pour rien au monde! de plus, son cheval :Aaron si trouvait ..cela lui ferrait une occasion en plus de retrouver son "ami" fidèle.
Tout en effectuant des pas légé et précis Elisabeth de provence arriva devant les écuries du chateaux...elle entra à l'intérieur mais fut interpeler par un valet qu se trouvait devant-elle ce dernier réplqiua tout en effectuant une révérance...

*Ho non! pas ça!*

-"Désireriez vous une monture Mademoiselle ?"

Elisabeth regarda le valet qui ne semblat guère plus agé quelle et elle répondit en souriant légèrement:

-"Non, merci...je visite juste les lieux..."

Le valet partit alors en dehors des écuries après avoir effectué une autre révérance...Elisabeth leva les yeux au ciel...décidement elle n'aimait pas ses courbettes faites à son égart...cette dernière commença à faire quelques pas à travers les écuries...lorsque...

[ Je peux? ^^ ]

BAM !
Carmen se retrouva assise par terre avec un élancement dans le buste dont elle ignora la provenance, étourdie, jusqu'à ce qu'elle lève les yeux et que son regard croise celui de la jeune femme dans laquelle elle venait de rentrer.
Perdue dans ses pensées, elle ne l'avait pas vue arriver...

Depuis qu'elle avait fait la rencontre de Monsieur et qu'il l'avait emmenée à Versailles, elle avait le droit d'aller et venir dans l'enceinte du château comme bon lui semblait, avec presque les mêmes droits que les courtisans, étant l'une de ses amies privilégiées...
Elle n'en revenait tellement pas qu'elle avait l'habitude de se faufiler comme une voleuse pour satisfaire sa curiosité, et cela expliquait la rougeur qui colora ses joues brunes devant la jeune femme, se sentant prise en faute.

" Je m'excuse madame... "

Elle se releva en baissant la tête, bien qu'elle détesta le faire.
Mais ce n'était pas trop le moment de jouer les insolentes, dans ces cas-là il valait toujours mieux se faire discrète, et même sans son expérience, l'instinct l'en aurait avertie...

Pourtant, elle ne put s'empêcher de relever la tête après coup, ne serait ce que pour détailler la femme qui se tenait devant elle.
Son regard se fit sombre lorsqu'elle vit qu'elle avait affaire à une demoiselle de la Cour, et ses prunelles scintillèrent d'un éclat de mauvaise augure.

Si les gens de la noblesse et de la bourgeoisie avaient de nombreux préjugés envers ceux de son espèce, ils égalaient aisément ceux qu'elle se faisait de cette espèce, particulière pour elle...
Oui, particulièrement insupportable.
Et méchante.

La petite Doli vint se réfugier dans ses jambes et hennit.
Carmen portait une simple robe grise de lin, dont le tissu daté montrait son usage fréquent, et le fichu noir qui retenait en partie sa chevelure auraient pu la faire passer pour une simple servante.
Mais le foulard rouges clinquetant de petites perles multicolores la trahissaient quelque peu...
Ainsi que ses pieds nus, encore.
Elle en avait tellement l'habitude...

[Bien sur ^^]

Elisabeth de Provence marchait d'un pas tranquil et légé à travers les étroits couloirs qui permettaient de se rendre d'un box à un autre...De temps à autres, Elisabeth passait sa tete à travers les ouvertures des boxs pour observer la beauté des chevaux...La rumeur n'étaient donc pas fausse ! loin de là! les chevaux se trouvant à Versailles étaient splendides! tous de races recerchés... Elisabeth affichait un sourire de satisfacton et de joie sur son visage...elle adorait le contact avec les chevaux, n'importent lesquels qu'ils soient...

La comtesse ne tarda pas à arriver pet du box ou dessus était gravé avec des lettres d'or le nom de l'étalon prénommé Aaron ! Un grand sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle reconnu son fidèle ami !cela faisait quelques teps qu'elle ne l'avait pas vu et son coeur se remplit de joie à sa rencontre !

Ma sa joie fut de courte durée et son sourire s'effaça lorsque soudain..une personne lui rentra brusquement dedans en la bousculant...elisabeth faillit tomber mais elle se rattrapa de justesse au paroi du box...mais sa chance ne fut pas la meme que pour la jeune fille qui était tombé terre...Elisabeth voulu l'aider à se relever mais cette dernière le fit elle meme...elisabeth remarque les joues de la jeune femme rougir...pourquoi donc ? Elisabeth la regarda et souria légèrement à son pardon...elle lui répliqua:

-Ne vous inquietez donc pas...ce n'est rien...

Dit-elle d'une voix calme et aimable...Elisabeth comprit alors rapidement de quelle classe sociale venait la jeune fille qui venait de la bousculer...cette dernière était du bas peuple..Elisabeth le remrqua suite à sa tenu et à son peu de paroles prononcés à son égart...

elisabeth la regarda un instant, tout à fait normalement, mais ne sachant pas quoi dire...soudian, elle vit surgir de nul par un petit poney se trouvant désormais pret de la jeune fille...Elisabeth baissa alors légèrement le regard pour admirer l'animal..Son sourire réapparu alors sur son visage ,c'était un animal certe, petit mais tellement mignon, celon l'avi de elisabeth...elle ne pu s'empécher de répliquer:

-Cette bette est tout à fait magnifique mademoiselle ! Vous appartient-elle ?

elisabeth la regarda d'un regard interrogateur.[/i]

Carmen se sentit plus ou moins soulagée par le ton de la jeune femme, qui exprimait clairement sa non-agressivité.
C'était si rare pour l'époque...
Cependant, la jeune fille restait sur la défensive, pas question de mettre à bas les armes pour un simple ton amical, la femme devant elle pouvait très bien se montrait gentille et tenir des propos agréables qui ne faisaient que cacher du fiel et des viles moqueries, sait on jamais...
Carmen en avait tellement l'habitude, de ces hypocrites, de ces fourbes...

Pourtant, rien qu'à la voir comme ça, elle lui aurait sourit sans hésiter, elle se serait montrée charmante, courtoise, par le simple fait que la physionomie de la jeune femme inspirait plutôt confiance et attirance que rejet et froideur.
Mais là, il y avait la plus énorme des barrières entre elles...
Sans compter le naturel de Carmen, qui en était beaucoup dans sa mauvaise réputation...

Elle fronça les sourcils à sa remarque sur Doli (qui faisait, rapelons le, la taille d'un grand chien).
Elle l'interpréta mal évidement, pensant que si cette femme s'intéressait à la propriété qu'elle avait sur l'animal, ce n'était que pour mieux la lui prendre...
Et qu'on ne vienne pas lui dire que ce serait nouveau cette manière d'agir !

Aussi elle croisa les bras avec un air défiant.
Elle savait bien que ce qu'elle faisait pouvait être dangereux - elle ne savait pas sur qui elle était tombée, ni son rang - mais son caractère faisait qu'elle ne pouvait agir autrement.
Sinon ce n'aurait pas été elle...

" Je ne la considère pas comme mienne, mais comme de ma famille. "

Elle avait parlé sur un ton froid, mais pas dans la froideur calme, non, plutôt avec de la tempête qui se préparait à gronder et qui résonnait déjà dans ses yeux.
Elle n'avait pas vraiment un tempérament tranquille...

" Y trouvez vous quelque chose à redire mademoiselle? "

Là, elle était à la limite de l'insolence, et avait ponctué sa phrase d'acidité.
Elle fit alors cette petite moue qui était si célèbre chez les gens qui la connaissait : le regard scintillant, la lèvre supérieure recouvrant la deuxième tandis que ses dents la mordillaient légèrement avec un air agacé, le tout complété par un froncement de nez.

Elisabeth releva son regard sur la jeune femme qui sembalit chercher quelque chose à propos de la comtesse ... Voulait-elle avoir des problèmes ? Elisabeth, le savait..les gens du bas peuple détestaient plus que tous les bourgeois..mais elisabeth se savait différente à leur égart..cela était donc si difficile à imaginier ? Elisabeth fronça alors les sourcils.. elle s'appretta à la remettre à sa place comme tout bourgeois aurraient fait à sa place mais elisabeth ne le fit point...elle répliqua d'un ton tout à fait calme :

-Ne vous préocuppez donc point de cela Mademoiselle ! Je n'ai point l'intention de vous acheter votre Poney !

en effet,Elisabeth avait comprit son sous entendu ....mais Elisabeth, bien qu'elle trouvait la bette de la jeune fille magnifique et extraordinaire par rapport à sa petite taille ...la comtesse avait déjas un étalon qui lui suffisait amplement ...

-Ainsi, je n'ai rien à dire à se sujet mademoiselle...

Elisabeth lui lanssa un regard ausi froid que le sien puis elle s'adoucit et tourna son regard vers son étalon blanc comme neige..elle jeta de nouveau un regard à la jeune femme et répliqua:

-Voyez-vous je détiens déjas un animal de la sorte !

Carmen sentit bien les différents changement d'états de la jeune femme en face d'elle.
Elle avait une sorte de don pour ça, une véritable empathie avec les gens, qui pouvait se révéler fort utile, comme être bien désagréable...
Au début, elle se réjouit de sa confusion, elle sentait qu'elle ne savait pas vraiment comment réagir par rapport à elle, et c'était ce que, méchamment il est vrai, elle souhaitait.
On ne change pas d'où l'on vient...

Pourtant, la femme l'étonnait : plus d'une l'aurait déjà violement fustiger pour son ton mordant et impropre à son rang envers quelqu'un de supérieur.
Mais non, celle-ci se contentait de lui répondre poliment.
Cela cachait il quelque chose?
Tout à sa paranoïa, Carmen cru même un instant qu'elle voulait se vanter en montrant ce magnifique cheval...

Mais un hennissement de Doli et une reproche de sa conscience lui firent comprendre très implicitement qu'il était temps d'arrêter et d'être plus ouverte.
Après tout, si elle se trompait sur son compte, tant pis!
En mourrait elle? Bien sûr que non.
Mais il est vrai qu'elle avait beaucoup de mal à accorder facilement sa confiance aux gens, après ce qu'elle avait vécu, c'était naturel...
Pourtant, elle fit un effort, et alla même jusqu'à sourire.

" En ce cas madame, je vous remercie de votre compliment. Doli en est ravie, n'est ce pas? "

Elle caressa doucement le toupet de l'animal qui hennit de nouveau, heureuse des caresses de son amies.
Carmen releva ensuite la tête vers la comtesse et son étalon.
Elle avait vraiment adopté un ton plus poli, plus chaleureux, et le "madame" indiquait un minimum de respect.

" Il est vrai que le votre l'est également... Et la mon amie ne tient pas la comparaison ! "

Elle eut un charmant petit rire et ébouriffa cette fois les crins du petit animal.

" Sans vouloir t'offenser Doli... "

La jeune bête, n'ayant évidement rien compris, se contenta d'un regard affectueux.

Elisabeth fronça légèrement les sourcils suite à l'appellation de "madame" ..elle n'était encore pas agée pour ce genre d'appellation...se serrai elle, elle se ferrait meme appeler Elisabeth par tous mais là, elle irait peut etre trop loin! face à la cours et aux autres...et cela entrainerait certanement des réprimendes à son égart.. ce que ne souhaitait évidement pas la jeune Comtesse. elle répliqua alors :

-je vous en prie ...appellez moi Mademoiselle

Dit-elle en retrouvant son sourire habituelle toujours figée sur son visage aux traits fins et délicats...elle toutna son regard de nouveau vers son cher Etalon pour lequel elle tenait tant d'estime ! et passa sa main à travers l'ouverture du box pour caresser sa tete d'une façon amicale...Le cheval blanc se secoua alors, signe d'affecton...elisabeth se retourna de nouveau vers la jeune fille et réplqiua:

-Vous savez...votre tentre ami tient la comparaison face au mien ! en effet...ils nous sont tout deux très cher...n'est ce pas Mademoiselle ?

elle la regarda en lui adressant un sourire ainsi qu'à son poney qui faisait sourire d'avantage Elisabeth face à sa petitesse.

Carmen inclina légèrement la tête en signe d'acquiescement, mais pas plus.
Elle ne baissa pas les yeux par exemple, comme d'autres l'auraient sans doute fait à sa place.
Et non, la fierté, la sale fierté était sa déesse...

" En ce cas je vous appelerais mademoiselle, mademoiselle ! "

Elle eut un air malicieux et les coins de ses lèvres frémissaient, comme si elle allait se mettre à rire.
Ce visage coquin donnait souvent envie de sourire aux gens, et semblaient même les illuminer par sa bonne humeur dans ces cas-là.

" Mais n'avez vous pas de nom? Le mien est Carmen. "

Elle s'était présentée, simplement.
Etant donné que cette rencontre était un peu inhabituelle (c'était surtout elle qui était déplacée en ce lieu à vrai dire, mais elle s'en fichait ) elle ne souhaitait pas appliquer les règles en vigueur d'habitude.
C'est-à-dire mettre de la distance, rester froid et évasif...
Non, à quoi cela servait il? C'était bien trop ennuyeux...

Elle hocha vivement la tête à sa dernière phrase, faisant voltiger ses longues boucles brunes qui retombaient en flammes sur son dos.
Elle sourit franchement, et posa un regard illuminé sur sa petite compagne.

" C'est vrai qu'en ce cas rien ne vaudrait ma Doli. "

Elle s'accroupit près de la jument et entoura son encolure de ses bras cuivrés.
Si la ponette fut surprise de cette soudaine marque d'affection, elle n'en laissa rien paraître.

» Rends visite
» Une visite impromptue (PV Phillipe)
» Ninon prospecte (Libre)