Discussions à la cour du Roi... [Sallon d'Apollon]

Et voila, une fois de plus Marie se retrouvait seule. Elle n'en voulait pas à Joséphine et à Simon, ils n'avaient pas eu le choix. Joséphine avait du rencontrer son futur époux, chose qui devait être bien pénible, et Simon avait encore beaucoup de gens à voir.
Il n'empêche que Marie se sentit de nouveaux bien seule après leur départ, elle n'avait plus personne à qui parler et cela lui manquait.

Elle se leva et traversa le balcon pour observer l'autre moitié des jardins. De la où elle était elle pouvait apercevoir de grandes fontaines qui animaient les jardins et elle apercevait même l'Orangerie royale.
Les jardins de versailles, par leur immensité lui donnait une impression d'infini, un sentiment de liberté et d'évasion.
Marie scruta l'intérieur de la pièce pour voir si Joséphine aurait une chance de pouvoir revenir la voir, mais ce qu'elle vu ne fut qu'une jeune fille qui demandait sûrement congé pour pouvoir échapper au moment pénible qu'était le sien.

Elle était réellement de nouveaux seule, enfin selon elle cela ne durerait pas longtemps avant qu'un pantin de la cours vienne l'importuner. Mais elle devrait comme à chaque fois répondre avec le sourire, accepter les invitations ....
Marie n'en pouvait plus, mais elle n'avait nul part où aller pour le moment.
Elle se décida donc à rerentrer de nouveau dans le petit salon après avoir observé une dernière fois le soleil à l'horizon. Une fois à l'intérieur elle prit place sur un petit fauteuil encore vide et noya son regard au plafond

Bien que Rois, Louis ne savait trop que faire dans cet immense château, du haut de ses 17 ans tout ne lui paraissait pas être d'une grande urgence.
C'est ainsi qu'après avoir erré quelque peu dans les pièces de la demeure qu'il ne connaissait pas beaucoup, il se rendit dans le petit salon d'Appollon,un nom évoquateur d'amour aux oreilles du jeune homme... L'amour est d'ailleurs un setiment bien étrangé et lointain au jeune souverain. Que ressent-on lorsqu'on aime et que l'on est aimé en retour ? Est-on prêt à sacrifier père et mère pour cette personne ? A t-on le coeur qui s'affole chaque fois que l'on la voit arriver ou repartir ? Autant de question auxquelles le jeune homme n'a pas de réponse, malheureusement pour lui.
Ainsi, lorsqu'il pénetra dans le salon, la première impression qu'il eu fut celle d'un lieux agréable mais pas très ... intime, à la vue et aux oreilles de tous. Il s'échappait cependant une atmosphère appaisante et chaleureuse. Avançant un peu plus dans sa découverte, Louis remarqua une jeune femme le regard perdu dans le plafond. Ceci le fit d'ailleurs sourrir. Levant les yeux il dit

- Je comprend que vous le regardiez, ce plafond est de toute beauté...

Puis reposant son regard sur elle, il continua

- Cependant, ma préfèrence reste dans les jardins du château.

Marie fut tirée de sa comtemplation silencieuse par une voix d'homme. Elle ne put s'empêcher de se sentir légèrement irritée, elle savait que rapidement un homme de la cours, la voyant seule viendrait l'aborder mais elle aurait préférée rester encore un peu seule.
Faisant bien attention d'avoir repris son visage de jeune fille sereine Marie baissa la tête pour regarder l'inconnu. Qui d'ailleurs était un parfais inconnu, elle n'avait jamais vu cet homme qui pourtant semblait attirer bien des regards chez les nobles et courtisans du petit salon

-Le château dans son intégralité est une pure merveille ! Mais il vrai que ma préférence se porte aussi sur les jardins. Les jardins de Versailles sont magnifiques, ils débordent de couleurs, de senteurs ... c'est un véritable régal pour les sens.

Après sa petite tirade, Marie du avouer qu'elle fut assez impressionée par son comportement, elle ne se serait cru capable de commencer avec une conversation avec un inconnu.
Elle pouvait à présent observer cet homme qui se tenait face à elle. Il était d'une stature assez impresionnante et ses yeux pénétrants, ils envoutaient la jeune femme. Mais à en voir les visages des femmes autour d'elle, l'homme leur faisait le même effet

Louis ne s'attendait pas à ce que le visage de cette jeune femme lui fasse cet effet là. En effet, lorsqu'elle baissa la tête vers lui, tout devin confu pour lui. Avant qu'il n'ait eu le temps de dire ouf, un noeud serré c'était formé au creux de son estomac... Cette jeune ne paraissait n'avoir aucun défaut apparent, son visage avait un air enfantin mais à la fois très féminin. Ses yeux gris-vert laissais penser à une émeraude non polie, encore vierge de toute transformation, de tout stéréotype de conduite. Son nez était droit et fin tout comme ses lèvres. Rien qu'a les observer Louis devina que lorsqu'elle sourait, une fosette devait se creuser à la comissure de sa bouche.
En un instant, son coeur se mit à battre plus vite que d'ordinaire, en une seconde il avait perdue la prestance et l'assurance que tout bon rois se devait d'avoir en toute circonstance. C'était étrange, jamais le jeune homme n'avait ressentie pareille chose, cette femme lui était étrangère et pourtant... Pourtant il avait le sentiment de la connaitre depuis longtemps, d'avoir toujours vécue à ses côté, de n'avoir jamais était séparée d'elle... Comment avait-elle fait pour envouter le Rois au premier regard ? Etait-elle une sorcière ? De toute manière, le jeune rois ne s'en souciait guère, pour la première fois il avait l'impression d'être reconnue et aimé au yeux de quelqu'un non pas pour son titre, mais pour ce qu'il était vraiment. Pour cette partie de lui dont personne ne connaissait l'existence et dont il avait l'impression qu'elle avait sut perçer la carapace en un clignement d'oeil.
Tout comme elle, il remarqua les chuchotements derrière lui, pourtant, il décida d'en faire fit. Ainsi, pour saluer cette jeune demoiselle, il s'inclina légèrement devant elle.

-Je suis ravie de voir qu'ils vous plaisent...

Sans lui demander s'il pouvait ou non prendre place à ses côtés, il s'asseya non loin d'elle. Et tout en lui souriant il lui répondit

- Il est vrai que c'est un vrai régal. Avez vous visité la roseraie ? Les roses ne sont plus en boutons, et il est vrai qu'elles ont une senteur particulièrement agréable cette année...

A en juger par son attitude, cette jeune femme ne semblait pas avoir reconnnue Louis. Ce n'était pas pour déplaire à ce dernier, les courbettes le fatiguant plus qu'autre chose.

Marie fut étonnée de l'attention que lui portait le mystérieux jeune homme, d'habitude les gens de la cours ne venaient pas lui parler et elle se contentait d'écouter en souriant.
Elle le vit s'assoir non loin d'elle et continuer à parler. Cela lui était d'autant plus étrange qu'elle n'arrivait plus à détacher ses yeux du visage de l'inconnu. Une petite voix en elle-même lui disait d'arrêter et de baisser les yeux, car on ne fait pas ce genre de chose à la cours, mais c'était plus fort qu'elle, elle n'y arrivait pas.

Ce qui génait le plus la jeune fille c'était surtout les chuchotements qui commençaient à s'élever un peu partout dans le salon. Beaucoup de regard commençaient à se tourner vers elle et elle se sentait mal à l'aise. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était devenue le centre des attention.
Mais par courtoisie, elle ne décida pas de se retirer et elle répondit:

-Je n'ai pas encore eu cette chance. Je n'ai pas pu pour le moment profiter des merveilles des jardins de Versailles, chose que je compte bien faire d'ici peu de temps.

A mesure que le temps passait la gène de Marie disparaissait, elle en oubliait les murmures et les regards, ne portant son attention que sur le jeune homme en fasse d'elle.
Elle devait se l'avouer à elle même, elle était tombée sous le charme de cet inconnu, tout comme Simon s'était épris de Joséphine quelques instants plus tôt.

-Cependant on m'a aussi raporté que les roses étaient magnifiques cette année !

Il est une phrase qui dit que seul le temps peut cicatriser une plaie, dans ce cas là, pourquoi ce même temps n'était-il pas en train d'aider le jeune Louis à redescendre sur terre ? Pourquoi n'était-il pas en train de l'aider à faire taire son coeur, à faire cesser ces battements si forts qu'ils en étaient presques douloureux ? Il n'y a que très peu de temps que Louis connait cette jeune femme et pourtant elle lui semblait encore si familière.

Il remarqua l'attention qu'elle portait aux chuchottement qui se faisaient croissant autour d'eux. Il était conscient que des rumeurs allaient naitre suite à cette rencontre. Imaginez vous, un rois parlant à une jeune femme sans nom et qui plus est qu'il ne connait pas. Et cette dernière ne s'inclinant pas devant sa Majesté ! Cependant, l'instant présent était bien la seule chose qui avait de l'importance aux yeux du jeune homme.

Ainsi elle n'avait pas encore visité la roseraie... Cela fit naitre une idée chez Louis, pourquoi ne pas proposer à cette ravissante jeune femme de visiter les jardins et plus particulièrement la roseraie en sa compagnie ?

D'un geste plein de grace, il se releva

- Il se trouve que je suis moi même un spécialiste des jardins de Versailles.

Puis en tendant la main à cette femme qui lui procurait une impression jusqu' alors inconnue il continua

- Si Madame accepte, je me propose de lui faire découvrir les milles et une merveilles de la roseraie.

La seule chose que redoutais le souverain à cet instant était un refus de sa part, l'aurait-il supporté ? Je ne pense pas. Cependant, il avait cru sentir que quelque chose de fort c'était tissé entre eux, une sorte de lien invisble dont eux seul connaissaient l'existence.
Un lien qui ne se romprait jamais, quelque soit la distance et les personnes entre eux...

Il est étrange comme la proposition du jeune homme sonnait doux aux oreilles de Marie. Secrètement elle était même ravie qu'il lui ait proposé de visiter la roseraie avec lui.
La-bas ils seraient seuls, il n'y aurait plus aucun courtisans ou nobles pour chuchoter, ils pourraient converser à leur guise.
Cette pensée fit naître un chaleureux et franc sourire sur le visage de Marie. Elle se leva alors, et fit une petite révérence à l'inconnu

-Il me plairait volontier de découvrir les merveilles de la Roseraie avec vous !

Elle saisit alors la main délicate et chaude de son interlocuteur. Se contact fit naître un frisson qui parcourut tout le corps de la jeune fille.

Pourquoi avait-elle accepté ? Si un autre jeune homme, comme il en arrivait souvent, était venu lui proposer cette visite, elle aurait tout simplement refusé, ou aurait prétexté un malaise pour pouvoir se retirer seule.
Mais cette fois ci, le seule regard de l'inconnu lui faisait faire ces choses. Et elle espérait profiter de cette visite à la roseraie pour pouvoir comprendre les sentiments qui afflueaient en elle.

C'est ainsi que tenant toujours la main du mystérieux jeune homme, elle fut entrainée hors du petit salon.
Elle était aux anges et elle espérait que cette sentation qu'elle connaissait en ce moment même, même si elle ne savait pas exactement ce que c'était, ne s'arrêterais jamais

hj: peut-être que pour la suite il faut créer un sujet dans les jardins ? Si oui, je te laisse le créer ^^

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