Découverte de la Roseraie

Voilà à peine quelques instant que Louis c'était échappé du petit salon en très bonne compagnie. Cette jeune femme qu'il connaissait peu et pour dire vrai pratiquement pas l'accompagnait à présent dans ce qu'il considerait comme sa partie des jardins...

Bien qu'encore d'apparaitre sous leurs plus beaux jours, les Jardins de Versailles étaient tout de même très impressionant. Verts, bordeaux et bleus se croisaient et s'entrecroisés pour former un dessin parfait, tel ceux que Louis avait souvent l'occasion d'admirer sur les livres qu'il aimait tant feuilleter pour s'évader.

Cependant, aujourd'hui était un jour spéciale dans la vie du jeune souverain, pour la première fois il découvrait ce sentiment quasiment interdit ici, mais surtout, pour la première il n'avait aucune envie de s'évader, il était bien ici, en sa compagnie...

Losqu'ils franchirent le sol de la Roseraie, un sourir se fixa sur les lèvres du jeune homme. Alors, dans un mouvement de tête simple, sans aucun jeux, il tourna la tête vers sa Dame et lui demanda

- Cela vous plait-il ma chère ?

Sa compagne d'un instant semblait rayonner. Tout comme ses livres la roseraie lui permettait de sortir un peu du château, de cette vie où personne ne le comprenait, où personne n'était compris d'ailleurs...

Marie avait quitté le petit salon au bras du jeune inconnu, et ils avaient fait tous les deux le chemins jusqu'à la roseraie en silence. Mais elle avait du pendant ce trajet retenir au plus profond d'elle même le bouillonement de sentiment qui voulait faire surface.
Il n'était pas digne à la cours de montrer ses sentiments, encore moins face à un inconnu.

Elle se résolu alors à admirer en silence les beautés des jardins de Versailles. Le soleil était encore brillant à cette heure-ci, illuminant chaque allées des jardins. Marie avait l'impression de marcher sur des tapis dorées.

Lorsqu'elle passa l'entrée de la Roseraie Royale, elle ne put empêcher ce bouillonement interne de faire surface. La joie se lisait sur son visage, et même sa main posée sur celle du jeune homme se crispa, tellement elle était heureuse.

-C'est absolument magnifique !!

Marie regrettait vraiment à présent d'être courtisane, que n'aurait-elle pas donner pour à ce moment, n'être qu'une simple servante dans le château. Elle aurait pu se promener à sa guise dans cet endroit, tourner, danser, sentir le parfum de chacunes des roses présentes, une par une.

Mais elle ne pouvait pas, elle se contenter d'assouvir sa curiosité avec les yeux. Elle était vraiment reconnaissante à cet homme de l'avoir amené ici.

-Ces roses sont si belles et parfaites .... je n'ai jamais rien vu d'aussi beau je dois dire !!

Ce débordement d'enthousiame enveloppa le coeur de Louis d'un voile de gaïeté. Il n'avait qu'une envie, courrir dans ce jardin, jouer à une partie de cache de cache dans ce magnifique jardin avec elle, de redevenir l'espace de quelques heures des enfants innocent.
Mais ce dont il avait le plus envie, c'était de prendre cette jeune femme dans ses bras, de la serrer si fort de manière à ce qu'elle devienne une partie de lui. Ainsi, il n'aurait plus à la quitter, il voudrait pouvoir sentir le contact de sa peau ou encore savourer la douceur des ses lèvres, mais bien sur tout cela lui était interdit. Car même si la jeune femme semblait ignorer qu'en ce moment même elle tenait entre sa main le bras du Rois, elle n'ignorait pas qu'il était d'un certain rang, et laisser ses sentiments transparaitre n'est pas quelque chose de très bien vue.

Cependant lorsque sa main serra son bras à la vue des milliers de roses se tenant en face d'elle, Louis ne pu s'empêcher de poser une main sur celle de sa compagne. C'est ainsi que pour la première fois il découvrir la sensation d'une peau autre que la sienne, mais pas n'importe quelle peau, celle de l'être aimé. Celle de celle pour qui l'on abandonerais tout sans même hésité un instant, celle de la personne pour qui l'on sacrifierais sa propre vie si cela pouvait lui permettre de vivre.

- Il est vrai que cette partie du jardin est magnifique

Il tourna la tête vers elle et lui dit sur un ton un peu plus bas que d'ordinaire

- Mais pas autant que vous ma chère...

Il tenait absolument à préserver l'intimité qui c'était installé entre eux deux...
Comment pouvait-il ressentir pareil sentiment pour une simple courtisane dont il ne connaissait pas même le nom ? Le jeune homme se doutait bien que cet amour ne pourrait jamais être dévoilé au grand jour, cependant, pour le moment il entendait bien en profiter un maximun.

La dernière phrase de l'homme avec elle fit monter le feu aux joues de Marie. Elle avait essayé de se retenir, mais la s'en était trop ! Personne ne lui avait jamais fait ce genre de compliment et pour une jeune fille comme elle c'était très impressionant.
Elle eu soudainement envit de se cacher six pieds sous terre, pour que le jeune par lequel elle était envoutée ne remarque pas sa gène. Mais c'était malheureusement trop tard.
Elle lacha quelque peu subitement le bras qu'elle tenait, pour pouvoir se tenir dos au jeune homme.

-C'est trop Monsieur !

Non, il n'y avait aucune pointe de colère dans sa voix, elle ne désaprouvait pas ce compliment. Mais elle ne savait pas comment réagir !
Se retournant une nouvelle fois, mais en regardant vers le bas, les joues toujours aussi rouge de gènes, elle proposa

-Peut-être devrions nous nous assoir ?

Puis, sans attendre la réponse de son interlocuteur elle se dirigea vers le petit banc de marbre blanc situé devant un mur de rose. Puis elle s'assit, n'osant toujours plus trop regarder le visage d'ange encadré de cheveux noir.
Elle se sentait en faite vide, maintenant qu'elle était seule assise, elle regrettait son geste de l'avoir laché. C'était comme si quelque chose avait disparu en elle.
Elle n'espérait plus qu'une chose, qu'il la rejoigne et reste avec elle, ne prenant pas pour un affront ce qu'elle avait fait

La réaction de la jeune femme finissa de faire perdre son assurance à Louis. D'ordinaire, il n'était jamais vraiment touché par les réactions des gens à ses remarques, mais cette fois c'était différent. Elle n'était pas n'importe qui, c'est pour cela que l'espace d'un instant il regretta son geste.
Il c'était bien vide habitué à la sensation de sa main sur son bras, et maintenant qu'elle n'y était plus, il avait une étrange impression de vide... Que cela pouvait être étrange...

Il la regarda s'assoeir sur le banc, tous ces gestes n'étaient que grace et beauté, cela impressionait beaucoup le jeune homme... D'un pas lent, il se dirigea vers un rosier, en prenant garde à ne pas se faire mal avec les nombreuses épines, il ceuilla une rose rouge bordeaux. Sa couleur était d'une pureté et d'une beauté extraordinaire.
Ainsi, il se dirigea vers la jeune femme, doucement, il s'asseya à ses côté avant de lui tendre la rose qu'il tenait entre ses mains

- Permettez moi de vous offrir cette rose pour me faire pardonner de vous avoir ainsi offensé.

Il lui souria et attendit avec impatience qu'elle releve la tête vers lui, il voulait voir ses yeux verts émeraudes, son sourir et sa bouche une fois de plus...
Il avait tellement peur que ce soit la dernière...

Marie sentit comme une bouffée de chaleur montée en elle quand l'homme s'assit à côté d'elle. Pour ainsi dire, elle ne faisait qu'avoir chaud depuis qu'elle était en sa compagnie, mais elle ne regrettait pas ses instants.
Sa gène fut encore plus grande lorsqu'il lui offrit une magnifique rose, rouge foncée. Mais ce nouveaux geste ne fit que renforcer l'impression qui était née en elle: elle tombait amoureuse de cet homme dont elle ignorait tout et pourtant.

C'est pourquoi lorsqu'il lui tendit la rose, elle la prit et la porta à son visage pour respirer son doux parfum. Puis doucement elle releva son visage pour le mettre à la hauteur de celui du jeune homme qui avait réussit ... à avoir son coeur.
Et oui, beaucoup de jeune prétentieux de la cours avaient déja essayé ... en vain. Ils n'avaient céssé de la harceler, des journées entières avant de se lasser. Mais lui, sans rien faire avait réussit ce que tant d'autres voulais

-Vous n'avez pas à vous excuser, vous ne m'avez offensé en rien ...

Bon ce qu'elle venait de dire, ne dévoilait pas clairement ses sentiments, mais c'était un peu tout comme.
Mais elle n'en avait que faire, son visage à présent resplendissait. Elle regrettait presque son instant d'hésitation où elle avait pris peur ... elle ne voulait pas le faire fuir.

Elle ne voulait plus que trouver un moyen pour prolonger ce moment

Vous ne pouvait pas imaginer quel fut le soulagement du jeune homme lorsqu'elle accepta ce simple présent. En effet, cette rose représentait bien peut comparé à tout ce qu'il pouvait lui offrir...
Décidement, cette jeune femme avait un effet ravageur sur Louis, son aisance à faire la conversation n'était plus là. Il aurait aimé pouvoir lui parler, mais tout ce qu'il disait lui semblait bien dérisoire face à l'étendu se ses sentiments... Comment pouvait-il lui faire comprendre ce qui était en train de se passer au plus profond de lui ? Comment lui avouer qu'il ne pouvait plus passer d'elle sans passer indécent à ses yeux ? Comment faire disparaitre ce noeud dans sa gorge ? Comment oserait-il lui dire un seul mot en ayant peur d'entendre sa voix trembler ?

Depuis le début de leur entrevue, la jeune femme n'avait pas sourit pourtant, ce simple geste était déjà devenue essentiel pour lui. Au travers de lui il était certain de pouvoir voir un monde autre, un monde sans règles inutiles, sans contraintes, sans mariages arrangés, et où les gens s'uniraient pour la vie non pas pour des raisons financières mais au nom des sentiments, au nom de ce même sentiment qui était en train de transpercer la poitrine du jeune homme tellement il était virulent.

Il fallait cependant trouver un sujet de conversation, il avait tellement peur de la perdre, de la voir s'en aller pour ne plus jamais revenir. Mais ce qu'il redoutait le plus était le moment où elle apprendrais qui il était réellement. Lui en voudrait-elle de l'avoir ainsi caché ou comprendrait-elle sa position ? Il n'en avait aucune idée et cela, il le craignait réellement...

- Son parfum vous plait-il ?

Il ceuilla une seconde fleur qu'il porta à son nez. L'odeur qui s'émmanait d'elle lui rappela tant de bon souvenirs, tant de jeux avec son frères du temps où avaient encore le droit d'être inscoucients...

- Cette variété est, de toute celle présente ici, celle que je préfère.

Il tourna le visage vers elle afin d'essayer d'entrevoir une fois de plus ces yeux, cette bouche qui avait reussi à conquerrir le coeur du souverain

- Qu'en est-il pour vous ?

hj: si mon message n'est pas super, c'est que je l'ai fait dans l'urgence car il faut pas que je tarde à aller me coucher. Demain je me lève tôt !

L'homme était toujours à côté d'elle, son comportement précédent ne l'avais pas fait fuir. Il continuait de converser avec elle, et cela lui arracha un sourire, malgré elle. Mais c'était tout de même un sourire de bonheur, de joie intense.
Elle porta une nouvelle fois la rose à son visage et respira son doux parfum. Parfum qui d'ailleurs lui rappelait l'être aimé assis à côté d'elle: un parfum raffiné et doux comme le visage qui le regardait, mais qui possédait ses épines, représentées par les mystères qui entouraient ce personnes. Mais elle ne voulait pas découvrir ces mystères de peurs de trouver quelque chose de douleureux.
Elle préférait vivre l'instant présent ...

-J'aime beaucoup le parfum de cette rose, mais pour moi les plus belles roses sont les roses jaunes.

Il est vrai que cette variété de roses n'était pas très répandu, et elle ne savait pas si le jardins de Versailles en possédait. Les seules fois où elle en avait vu, c'était à la cours d'Italie. Elle était tombée amoureuse de ces fleurs à ce moment la, leur couleur lui rappelant la clarté du Soleil les jours de mauvais temps.

-Voyez vous, ces fleurs me rappelent la couleur du Soleil, et elle me font voir de la lumière même dans mes moments de ténèbres !

Elle venait de révéler à cet étranger, un chose que très peu de gens savaient. Elle n'avait dit qu'aux personnes chèrent à ses yeux ce secret, personne dans sa famille ne savait d'ailleurs qu'elles étaient ces fleurs préférées et pourquoi.
Mais cela ne l'avait pas dérangée de dire cela, ce sentiment de connaître cette personne assise à côté d'elle l'avait rassurée

Les roses jaunes... Il n'y en avait pas ici et dorénavant Louis était sur qu'il allait à tout jamais regretté de ne pas avoir fait planter ces si belles fleurs rappellant le soleil à sa bien aimé...
Le jeune monarque se doutait bien qu'un moment viendrait où elle voudrait en savoir plus sur lui, sur sa famille et cet instant là, il le l'apréhendais autant que la peste ou que n'importe qu'elle maladie mortelle.

- Vous avez raisons, cette variété est magnifique mais très rare...

Il avait envie de faire tant de chose avec elle qu'il ne savait pas par où commençer... C'est tout de même éffrayant comme la simple présence d'une personne peut vous faire perdre tout vos moyens...

Quand elle fi tomber le voile sur une partie d'elle, la seule envie qu'il eu fut de l'entourer dans ses bras et de faire en sorte que plus jamais la part de ténébre qui existe en elle ne se reveille...
Cependant il ne put laisser libre cours à ses envie, ce n'est pas ainsi qu'il avait été élevé...

- Il me semble que la cours d'Italie est l'un des seuls endroits où il est possible de trouver ces roses jaunes que vous aimez tellement.

Louis n'était jamais allé là bas, sa mère ne voyant pas l'utilité d'un voyage coutant très cher et uniquement pour admirer des tablaux de maîtres...
Pourtant, il aurait tellement aimé être là bas...

Ah, l'Italie ... comme son pays d'origine lui manquait ! Làs-bas elle y avait tout de même des amis, des gens qu'elle aimait. Puis elle avait été envoyé ici, pour trouver un mari, chose qu'il ne la préocupait guère lorsqu'elle avait quitté son pays. Cependant cette rencontre avait de quoi remettre les idées en place chez elle. Non pas qu'elle pensait à ce moment même au mariage avec cet inconnu, mais elle découvrait l'amour ......

Après avoir levé une part d'ombre sur elle même, elle avait espéré que le jeune homme en aurait fait de même. Avait-il des choses à lui cacher ? Mais après tout ça n'était pas si grave, tant qu'il restait la.

-Peut-être bien, il est vrai que je n'ai jamais eu l'occasion d'en voir ailleurs.

La rose toujours dans ses mains, elle regardait de biais le visage de l'homme. Ces yeux à lui, étaient fixés sur elle, cela se sentait. Mais Marie ne se sentais pas le courage d'affronter ce regard de braise, elle en aurait rougit comme dix.
Le visage près du sien ressemblait à si méprendre à un ange, bien qu'elle n'en n'ai jamais vu. C'est en tout cas l'impression qu'il lui donnait, tout chez cet homme était synonyme de douceur, passion, chaleur, calme .....

-Je ne vous avais jamais vu au château depuis mon arrivée, êtes vous depuis longtemps à la cours de France ?

Avec cette question Marie espérait juste en apprendre un tout petit peu plus sur le jeune homme. Elle ne voulait pas connaître en entier sa vie, mais juste un peu ...
C'était surtout histoire de meubler la conversation, en effet la jeune fille se sentait sotte, ne trouvant subitement rien d'intérressant à dire.

L'instant redouté depuis le départ de leurs conversation par le jeune homme était enfin arrivé. C'était tout de même étrange lorsqu'on y pense, cela fait bientôt une demi heure qu'ils sont là, assis sur ce banc à tenter de discuter sans même connaître le prénom de la persone ayant reussis à transpercer la carapace de leurs coeurs pourtant si épaisse...
Toutefois, Louis était tout de même rassuré, elle n'était pas encore très curieuse, elle désirait juste savoir depuis combien de temps Louis habitait ici, à ce moment précis une question vint à l'esprit du jeune rois...

*Ne devrais je pas lui mentir ?? Si je lui dit que je vis ici depuis ma naissance, elle saura alors qui je suis...*

Cette hésitation coupa Louis, ce qui ne fit qu'alourdir le silence qui s'installais entre eux parfois. Pour la première fois depuis leur rencontre, il baissa les yeux. Il savait que cela n'était pas digne d'un souverain, mais peut lui importait, à ses yeux à elle, il n'était pas Louis XIV du nom,du moins pas encore...

Après une mûre reflexion courte en durée mais intense tout de même, il décida de lui dire la vérité. En effet, il se rendit compte que s'il voulait espèrer construire quelque chose avec cette jeune femme, il ne fallait en aucun cas batir cette relation sur un mensonge, et mentir sur son rang serait sans aucun doute, le pire de tous... C'est ainsi qu'il répondit à sa question sans relever le regard vers elle...

- Depuis mon enfance...

Il inspira un bouffé d'air frais pour ce donner du courage, chose dont il ne manquais pas d'ordinaire.

- En effet, je suis né ici. Et vous ? Vous êtez ici depuis longtemps ? Je ne pense pas, je vous aurez remarqué sinon, toutefois, si votre beauté est tout de même passé inaperçue, je vous prie de m'en excuser.

Ne tenant plus, il releva le visage vers elle. Des que son regard effleura son doux visage, Louis se sentir renaître...

Marie avait remarqué le trouble du jeune homme, le voyant baisser la tête avant de continuer à parler. Mais elle ne lui en tenu pas rigeur pensant qu'il devait peut-être juste réfléchir à la meilleur réponse à lui donner.

Ainsi, il était née et vivait à la cours. Il devait donc connaître beaucoup de gens ici, il ne devait pas se sentir dépaysé ou perdu comme elle. Cependant elle n'avait presque jamais entendu parler d'enfants ayant grandit à la cours, mais elle ne fit aucun rapprochement, pensant furtivement que ces parents devaient être des gens très importants

"Je suis en effet arrivée il y a peu"

Le dernier compliment du jeune inconnu la fit rougir, mais elle utilisa le peu de courage qu'elle avait pour ne pas, comme les autres fois baisser les yeux ou tourner la tête.

Cela lui faisait très plaisir d'être ainsi apprécié pour ce qu'elle était et non pas pour ce qu'elle paraissait. En effet, le peu de jeunes hommes qui étaient venue la courtiser ne le faisait que après avoir découvert qu'elle était la nièce du Cardinal Mazarin, premier ministre du Roi, alors que lui ignorait tout d'elle.

"J'ai été introduite à la cours dans le but ... de trouver un époux"

Comme ces derniers mots avaient été durs à prononcer ! Il fallait toujours qu'à chaque fois qu'elle était heureuse que ce sujet revienne la hanter.
Elle avait bien peur de finir ses jours avec un homme qu'elle n'aimerait pas et qui ne voudrait d'elle que pour la position social qu'elle pourrait lui donner

Dans le but de trouver un époux... Cette réponse raissona quelques instants aux oreilles de Louis. Elle était étrangement agréable mais également très génante. En effet, cette jeune femme avait été introduite à la cours dans l'unique but de trouver un mari, cela n'étonnait en rien le jeune homme, cependant, il eu une pensée qu'il n'aurait jamais eu avant de la connaïtre. L'espace d'un instant, il pensa...

*Peut être que c'est moi ce mari qu'elle est venue chercher ici...*

Cette pensée fit naitre en lui une joie intense, une joie qu'il préfèra contenir, de peur de paraitre indécent à ses yeux...
Et puis, d'un autre côté, elle lui fit peur. En effet, il se dit que peut être qu'il n'était pas cet homme, celui qu'elle avait envie d'avoir à ses côtés toutes les nuits,celui qui serait le père de ses enfants... Tout cela pesa sur le coeur du jeune homme.

- Cela n'a pas l'air de vous réjouir...

Cependant il décida de passer outre, il devait profiter de l'instant présent, elle était désormais tout ce qui comptais pour lui... Bien qu'il aurait aimé qu'elle tourne le regard vers lui, Louis compris qu'elle ne le fasse pas. Peut être était-elle génée ou bien peut être qu'elle n'avait tout simplemeny pas envie de le voir.

C'est étrange que le jeune homme lisait en elle comme dans un livre ouvert, c'était étrange mais aussi gênant. Elle avait l'impression de ne rien pouvoir lui cacher. Il avait même réussit à percevoir dans le son de sa voix ou bien dans l'intensité de ses yeux que sa présence à la cours de France n'avait rien pour lui plaire.

Cependant elle ne voulut pas dire exactement ce qu'elle avait sur le coeur, après tout cet homme était née et vivait depuis son enfance à la cours, il pourrait donc trouver déplacé de ne pas accepter de venir à la cours trouver un marie. Peut-être que pour lui ce genre de chose était tout à fait normal.

"Ca n'est pas que cela ne m'enchante pas mais ... il est vrai que j'ai peur de devoir me marier avec un homme dont j'ignore tout !!"

Marie avait prononcé ses derniers mots en jettant un regard presque désespéré à l'homme à ses côtés. C'était un homme comme lui qu'elle voulait épouser, un homme avec lequel elle ressentait la même boule au ventre et la même joie, mais elle n'aurait probablement jamais cette chance, et son oncle lui choisirait surement un riche courtisans imbu de lui-même

"Excusez moi de vous ennuyez avec mes ennuies, peut-être que ce genre de chose ne vous inquiéte pas"

Etant surement un grand et puissant noble, il pourrait sans doute épouser la femme qu'il voudrait. Comme Marie aurait aimé à cet instant être une femme puissante, pour choisir avec qui vivre sa vie en toute liberté

Elle leva enfin le regard vers lui, Louis n'en fut que plus ravi. Cependant, ce qu'il reussit à lire dans ses yeux lui glaça le sang, cette jeune femme n'était pas heureuse ici, elle n'avait envie que d'une chose, repartir dans son pays d'origine...
Ils avaient tant de points communs, tout deux n'aimaient pas être ici et tout deux ne désiraient pas se marier sous la contrainte. Ils voulait juste trouver la partie de soi qui leurs manquait pour être heureux, celle que l'autre avait au fond de lui depuis sa naissance...

A ses remarques, Louis souria, elle essayait de lui mentir, de nuancer ses propos pour ne pas le vexer ou le choquer. Il plongea son regard dans le sien, un regard qui se voulait rieur et taquin.

- Vous n'aimez pas être ici. Cela se voit... Mais n'ayiez aucune crainte, je ne vous en veux pas. Chacun est libre de ressentir la cours comme il l'entend, je suis sur que celle de votre pays est beaucoup plus belle que celle si...

L'espace d'un instant il ne prononca plus un mot, laissant la magie faire son effet. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de lui murmurer à l'oreille des mots que jamais il n'avait prononcé, des mots que l'on entendait que très rarement dans cette cours...

- Vous savez, pour être tout à fait franc avec vous, je vous comprend quand vous dites que vous ne voulez pas vous marier avec un homme dont vous ignorez tout. L'inconnue est tellement effrayant parfois...

Il la comprenait, ça c'était sur. Peut être qu'elle avait une chance, même infime de pouvoir se marier avec un homme qu'elle aimerait mais lui, son statut ne lui laissait que peut d'espoir. Il était quasiment certain de se marier par intéret et non pas par amour mutuel ce que pourtant il désirait.

En entendant les mots réconfort de l'homme "aimé" elle fut rassurée. Il ne lui en voulait pas, après avoir de nouveau lut en elle comme dans un livre ouvert, de ne pas apprécier ce semblant de vie qu'on lui proposait.

L'incconu, c'est ce qu'elle était en train de découvrir avec lui ... Il était assez effrayant, en effet elle avait peur de mal faire, ou ma dire, de le faire fuir. Mais il était aussi très attirant et elle faisait de son mieux pour en explorer chaque recoin

"L'inconnu certes me fait peur ... mais sous certains aspects il m'attire"

Comment exliquer et résumer ce que Marie venait de dire ? C'était comme une sorte de petite déclaration, peut-être quelque chose d'un peu trop osé pour quelqu'un de son rang alors qu'elle le connaissait à peine. Mais Marie ne pouvait nier ce qu'elle ressentait, elle aimait être ici avec cet "Inconnu", elle voulait le connaître.

"Avez vous peur de l'inconnu ?"

Qu'attendais Marie avec cette question ? Probablement que l'inconnu en question lui dise par une manère aussi détournée que la sienne qu'il aimait être avec elle.
Car après avoir découvert ce sentiment en elle, elle avait peur que cela ne soit pa réciproque et de se retrouver seule ....

Petit à petit cette jeune femme était en train de se dévoiler à lui. Plus elle parlait plus il avait l'impression de s'enfoncer un peu plus en elle, de découvrir des parties de son corps, de sa personalité dont jamais il n'avait soupçonné l'existence... Il faut avouer qu'il aimait cela, la découvrir, voir ou entrevoir des choses d'elle que personne ne connaissait...

Bien sur que l'inconnue lui faisait peur, en temps normal il lui aurait répondu que non, cela ne lui faisait absolument pas peur, mais aujoud'hui, tout était différent. Elle était là, et cela changé tout pour lui...

- Vous dire que cela ne me fait pas peur serait un mensonge, alors je vous répondrais que oui, l'inconnu me fait peur...

Puis, avec une voix qui se voulait chaleureuse il continua à se dévoiler à elle...

- Cependant, il n'y a pas que cela qui me fait peur, en effet depuis très peu de temps j'ai découvert qu'il pouvait aussi m'attirer et cela me fait peur...

Malgrès son ton sur, on pouvait entendre un léger tremblement dans le fond de sa voix. Ce dévoiler ainsi à quelqu'un était terriblement effrayant pour lui, cependant, il en avait envie, même si cela n'était pas dit de manière directe. Il avait besoin de lui faire savoir que oui, il aimait être là, qu'il aimait être à ses côtés à ce moment et que non, il ne voulait pas la quitter, l'abandonner.

Plus le temps avançait et plus les deux jeunes gens se découvraient. Marie avait l'impression que cela faisait des heures qu'elle était ici avec lui et pourtant ...
Le jeune homme venait de se confier à elle, comme elle quelques instant auparavent et c'était une partie de sa carapace qui disparaissait.

La conversation devenait de plus en plus intime pourront nous dire, Marie ne se préocupait plus du monde qui l'entourait et ne cherchait plus maintenant que le regard de l'être aimé.
L'entendre lui dire implicitement que lui aussi aimait être la avec elle, pour se découvrir lui avait fait encore plus de bien qu'elle ne le pensais.

Marie aimerait aller plus loin avec le jeune homme, lui dire qu'elle aimerait découvrir cet inconnu avec lui. Mais c'était des choses qui ne se faisaient pas, elle n'avait pas été éduquée de cette manière et si cela s'apprenait ...

C'est alors qu'en baissant les yeux elle se risqua tout de même à dire:

"J'espère que vous pourrez un jour explorer et connaitre cet inconnu qui vous dévore"

Elle se sentait à présent sotte d'avoir dit ça, honteuse presque. Craignant ce qui pourrait arriver par la suite, elle se leva précipitamment, son corps n'obéissant plus à son coeur mais à sa tête, puis se mettant de dos au jeune homme, elle se dit qu'il vallait peut-être mieux partir

Louis n'eut pas le temps de lui répondre que déjà elle était debout et lui tournait le dos... L'espace d'un instant il hésita, devait-il se lever et faire se dont il avait envie depuis le début ou devait-il se comporter tel que son statut l'exigé ? Il n'en savait rien...
Après quelques instant de reflexion pendant lesquels pas un mot ne sortirent de la bouche des deux jeunes gens. Puis, n'écoutant que son coeur il se leva, et doucement s'approcha d'elle...

*Dit moi, que dois-je faire ? Qu'attend tu de moi ? Fait moi un signe, je t'en prie, j'ai tellement peur de t'offençer...*

D'un pas souple et léger il avança un peu plus vers elle, à présent leurs corps n'étaient plus qu'a quelques centimètres l'un de l'autre... Doucement, il leva les mains à hauteur des épaules de la jeune femme, il les approcha des ces dernières. Il hésita quelques secondes puis finit pas les poser doucement sur les épaules rondes de la jeune femme.

Depuis le temps qu'il avait envie de faire cela, le coeur de Louis fit un bon dans sa poitrine... Toujours avec la même douceur il pencha se tête vers celle de la jeune femme, ainsi sa bouche de trouvait à hauteur des oreilles de cette dernière...

- Je l'espère tout autant que j'espère que vous en ferais de même...

Il lui avait chuchoté cela au creu de l'oreille, comme pour que personne n'entende cette déclaration qu'un rois n'avait pas le droit de faire... Il voulait protéger leur intimité tout en espérant ne pas l'avoir offensée...

Après s'être levée, Marie était restée figée, ne sachant pas si elle devait partir en courant, ou bien se rassoir et faire face à l'homme qui faisait naître tout ce tumulte en elle.
Elle n'eut pas à choisir, car sans se douter de rien c'est cet homme même qui reprit le contact.

Alors qu'elle attendait, perdue dans ses pensées, elle sentit le contact de ces mains chaudes sur ses épaules nues. Marie frémit à ce contact, que seules deux personnes très proches à la cours se permettaient.
Elle était heureuse.
Et ces sensations ne firent que s'accentuer lorsque l'homme murmura de douces paroles à ses oreilles.

Marie n'osait y croire, peut-être qu'elle avait réussit à trouver ce que tous les hommes cherchaient: l'amour.

Elle n'osait plus bouger de peur de briser ce contact. Ses yeux étaient à présents fermer pour savourer au maximum ce moment qui pourrait prendre fin à tout instant.

"Je l'espère moi aussi ..."

Ces derniers mots avaient été comme murmuré. Et c'est en brisant le contact pour se retrouver face à face avec son inconnu qu'elle les avait murmurés.

Cet instant était l'un des plus agréables que Louis n'a jamais vecue de toute sa vie... Il était là, contre elle, savourant autant qu'il le pouvait ce bref instant d'intimité intense entre eux deux...
Il n'avait qu'une peur, la voir avançer et ainsi briser ce contact qui aurait pu durer des heures.

Lorsqu'elle lui avoua qu'elle aussi aimerait découvrir cet inconnue qui la hante, Louis sentit un frisson lui remonter le long de l'échine, jamais il ,n'avait ressentie cela auparavant. Ce sentiment si étrange lui était devenue familier en quelques instants. A présent, il ne voulait plus ouvrir la cage et le laisser s'envoler...

Lorsqu'elle se tourna vers lui, Louis plongea son regard dans le sien... Décidement, elle était encore plus belle de prés, ses yeux étaient vraiment semblables à deux émeraudes.
Ne sachant que dire il remit une des méches de cheveux de la jeune femme en place, ces derniers avaient une couleurs que ne connaissait pas Louis, un blond que jamais il n'avait vu et qu'il ne reverrait sans doute jamais...

- Elle était tombé...

Le regard toujours plongé dans le sien, il lui souria, espérant secretement qu'elle fasse de même.

C'était la première fois que Marie était si près d'un homme, si près de Son homme ! Elle avait rêvée de ce moment toute sa vie, et il était en train de se réaliser.

Le jeune inconnu ne faisait que renforcer le contact en lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Elle ne savait plus que dire et apparement lui non plus. Leur seule envie était de rester l'un contre l'autre, pourtant ils ne pouvaient se le permettre, il commençait ç se faire tard et n'importe qui pouvait arriver ...

C'est avec regret qu'elle se détacha quelque peu pour pouvoir lever la tête et regarder le visage d'Ange qui la serrait

"Il se fait tard, nous ne devrions pas ...

Marie n'était pas du tout pour cesser cette étreinte, bien au contraire. Mais à la cours de France on ne pouvait se laisser aller à ses sentiments devant tout le monde.

Ne voulant pas entendre les mots qui risqueraient de la blesser, même c'était elle qui les avaient provoquer, elle posa sa tête sur la poitrine du jeune homme. Elle entendait son coeur battre et elle espérait que tout comme le sien il battait pour elle

A présént Louis n'avait plus aucune peur de l'offençer, il était certain que c'était elle. Elle la femme que toute sa vie il aimerait même s'il n'en avait pas le droit...

Le jeune homme était conscient que n'importe qui pouvait arriver et les voir ainsi, dans les bras l'un de l'autre et que, contrairement à elle, la personne en question le reconnaitrais tout de suite. Cependant, il n'avait pas plus envie qu'elle de briser cet instant.
Lorsqu'elle se recula legérement pour lever la tête vers lui, Louis lui souria.

Quelques instants après elle posa sa tête sur sa poitrine. Ce contact fit battre le coeur de Louis encore plus vite. Doucement il envelopa la jeune femme de ses bras tout en disant d'une voix douce...

- L'espace d'un instant, oublions le monde, oublions qui nous sommes, ce que nous représentons et faisons de cet instant notre futur...

Puis, il posa sa tête sur celle de Marie, ferma les yeux et savoura cet instants qu'il attendait depuis si longtemps maintenant...

Marie ne regrettait plus d'être à la cours à présent. Elle y était venue pour trouver un mari et elle y avait trouvé l'amour, que pouvait-elle espérer de plus à part que celui-ci soit éternel !

Elle n'avait plus peur à présent, elle entendait le coeur de son bien aimé battre de plus en plus vite, au même rythme que le sien. Elle non plus ne voulait pas se détacher et l'étreinte qu'ils formaient tout les deux était magique. Marie avait l'impression de ne faire plus qu'un avoir cet homme, elle avait l'impression d'être elle, entière.

Mais il faut avouer que le jeune homme la troublait, surtout après ce qu'il venait de dire. Cette déclaration était magnifique et elle n'avait jamais une seule fois imaginé que c'était à elle que l'on dirait ce genre de chose.

Le soleil commençait sa descente dans le ciel pour aller se coucher: voila ce que Marie observait dans les bras de son ... "amants". Mais est ce que cela évoquait le fait qu'ils devraient bientôt se quitter ?

C'est d'ailleurs toujours en étant dans ses bras qu'elle demanda, d'une petite voix, comme une enfant ayant peur d'avor fair une bêtise et d'être découverte:

"Le jour s'en va et bientôt nous serons séparés. Aurons nous l'occasion de nous revoir ?"

Marie espérait que cette occasion se présenterait le plus vite possible et que le jeune homme ne déclinerait pas son invitation.
Cependant, elle savait aussi que le lendemain, dans ces mêmes jardins une petite fête était prévue, des réjouissances en l'honneur du Roi. Toute la cours serait présente, et elle aussi devrait y aller lui avait dit son oncle. Les deux amants y seraient donc présents, mais le présence de la foule les empêcheraients d'être seuls ....

hj: j'espère que ce petit post t'as plus. Surtout que j'essaye de créer la situation dans laquelle Marie apprendra que Louis ba c'est Louis the king lol

Tout comme elle, Louis savait très bien que le temps ne jouait pas en leurs faveur ce soir. Le soleil avait déjà bien entamé sa course vers la abîmes...
Doucement, il lui caressait le dos, se faisant aussi doux que possible... Qu'est ce qu'il aurait aimé prolonger se moment indéfiniment, il n'aurait pas hésité une seule seconde à donner tout ce qu'il possédait, y compris son pouvoir, pour la sentir, ne serais ce qu'une seconde de plus, contre lui...

La question que lui posa la jeune femme fit un peu l'effet d'une douche froide à Louis. Bien que sachant qu'il devait partir il espérait qu'elle ne dise rien pour que cet instant continue encore et encore...

- Plus vite que vous ne l'imaginez...

Bien que, l'évènement qui faisait dire cela au jeune homme était la fête organisée dans les jardins en son honneur. D'ordinaire, ce genre de "petite" fête ne lui plaisait guère, mais demain, tout serait différent... elle sera là.

- Serais vous à la fête organisée en l'honneur du Rois ?

Cette question était sortie sans que Louis ne s'en rende vraiment compte. Il espérait, peut être un peu trop même, que la jeune femme découvre qui il était en réalité, il avait peur de la faire fuir ou au contraire, de faire changer ses sentiments, de les faires devenir seulement des intérets...

» Philippe dans la roseraie