Balade dans les rues de la capitale

Jeanne se baladait seule dans les rues de la capitale…Comme elle aimait cette belle ville qu'était Paris! Ces petites ruelles pavées lui donnait un charme bien particulier. Ses quartiers avaient chacun quelque chose de différent…qui lui était particulier…Un je ne sait quoi qui rendait cette cité merveilleuse aux yeux de la jeune femme…C'était un plaisir que de marcher là, sans vraiment savoir où elle se rendait avec la simple idée de découvrir les quartier populaires si agréables et chers à son cœur. Jeanne regrettait un peu la vie qu'elle avait mené dans son enfance…A l'époque, dominée par l'insouciance, elle ne se préoccupait gère de l'image qu'elle donnait. Aujourd'hui, ce n'était plus pareil. Elle avait un rang à tenir…Bien que ruinée, elle portait tut de même le titre de Baronne et devait se comporter en tant que telle. Et cela lui paraissait parfois la pire des corvée. Cependant, elle s'habituait à cette vie qu'elle n'avait pas vraiment choisie et finissait à l'accepter. Au fond, il n'y avait pas que des désagréments…Elle pouvait aider bien des gens grâce à sa place au sein de la société, à commencer par la famille…
En tout cas, ce jour-ci la jeune femme s'était éclipsée sans en souffler mot à quiconque. Habillée simplement, comme à son habitude, Jeanne passer inaperçu parmi le monde qui remplissait les rues en ce début d'après-midi. Personne n'aurait put se douter en cet instant que cette demoiselle était une noble tant Jeanne se fondait dans la foule.
Jeanne s'arrêtait comme la plupart des passants devant les devantures des boutiques et admirait le travail des ouvriers qu'elle ne manquait pas de féliciter. Une délicieuse odeur de pain chaud titillait les narines des promeneurs…La jeune femme se sentait tellement à sa place parmi le peuple de Paris qu'il lui arrivait par instant d'oublier qui elle était devenue. La petite Jeanne Tremblay reprenait les dessus sur la Baronne de Vibraye…En tout cas, cette insouciance était bien agréable…
La demoiselle continua son petit périple d'un pas tranquille dans les rues noires de monde jusqu'à un carrefour plutôt fréquenté à cette heures…

Oui, la rue était noire de monde. Peut importe où l'on posait le regard, il n'y avait pas une parcelle de vide. Enfin, sauf lorsqu'on entendait ce fameux cri : "A l'eau !" Là, tous s'écartaient, se bousculant fortement, afin de ne pas recevoir une eau nauséabonde sur la tête.

Jeanne s'était infiltrée, donc, dans un carrefour très fréquenté. Qui dit très fréquenté dit aussi... plein de gens. Bon, d'accord, jusque là, pas de nouveautés. Mais si je vous dis que parmi ces gens, il y avait un homme qui la regardait trèèèès bizarrement ?

Balade dans les rues de la capitale Narrat10

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C'est peut-être un assassin, un maniaque, ou quelque chose du genre. En tout cas, on avait la forte impression que c'était Jeanne qu'il suivait... Tout en essayant de ne pas se faire remarquer.

To be continued...

Oui, Jeanne se mêlait au monde, sans se soucier des risques qu'elle encourait. D'ailleurs, elle n'avait même pas conscience d'en prendre…Rien ne lui paraissait plus normal que de marcher dans les rues de Paris. Mais c'est justement pour cela que c'était si merveilleux. Plus personne ne prenait le temps de faire des choses simples…alors des qu'elle en avait l'occasion, la demoiselle profitait des plaisirs simples de la vie… La chaleur d'un rayon de soleil, le chant mélodieux d'un oiseau, la beauté clair de lune…voilà ce qui enchantait la demoiselle. Un brin romantique sur les bord…Probablement que Jeanne l'était.

Enfin, sa présence lui paraissait toute naturelle ici. Comment pouvait-elle imaginer qu'on puisse la suive à son insu? Elle n'était pas une criminelle, elle n'avait rien à se reprocher. Alors pourquoi l'espionnerait-on? Jeanne n'avait pas l'esprit tourné vers les intrigues…A ses yeux, seul la vérité et l'honnêteté existaient.

Elle ne remarqua pas cet homme étrange qui se faisait pourtant discret…La demoiselle continuait sa route, sans se soucier de lui…Pour elle, il n'était qu'un passant parmi tant d'autres…Rien de plus…Elle ne lui attachait pas vraiment d'attention…

L'homme en noir, en tout cas, il ne se démontait pas. Il continuait de suivre Jeanne sans se troubler, en se faufilant parmi les gens, attendant peut-être qu'elle se retrouve toute seule, afin de...

Afin de Dieu sait faire quoi !

Monsieur Je-suis-les-gens-dans-la-rue-ce-qui-fait-de-moi-un-maniaque-fou-sanguinaire (et qui a un nom très long) n'était cependant pas vraiment patient. Au bout d'un moment, maladroitement, il poussa avec les coudes les deux ou trois personnes qui le séparaient de Jeanne et vint lui causer.

Sa voix était rauque et glauque, comme pour tous les méchants.

"Marion, 'faut qu'j'te cause."

Marion ? Huh...

L'homme-très-bizarre saisit le bras de Jeanne, sans façon. C'était même un peu brutal. Il avait un regard obstiné, comme quelqu'un qui n'écouterait pas, même si on essayait de lui expliquer.

Et le seul témoin de la scène, ou du moins le seul qui regarde avec un minimum d'intérêt, c'est ce chaton, là-bas, qui miaule en penchant la tête d'un air curieux.

Balade dans les rues de la capitale Narrat15

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Aïe aïe aïe... et maintenant, Jeannette ?

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To be continued...

Sans ce rendre compte du danger qui la menaçait, Jeanne continuait ses emplettes, laissant son regard vagabonder d'un côté de la rue à l'autres…Elle salua de la tête un artisan, lorsque soudain un inconnu l'aborda!

Dans un premier temps, Jeanne haussa les sourcilles…MAis que lui voulait donc cet homme…
Et puis, il faut bien dire que cet étranger n'inspirait pas vraiment confiance…Ce regard de fou sanguinaire, ses vêtements noirs, cette voix glauque…Non, décidément, Jeanne n'avait pas l'intention de s'attarder pour discuter avec lui… Méfiante la demoiselle? Bien sûr! Il ne suffisait d'un rien pour que la jeune femme soit sur ses gardes…En particulier face à un homme aussi louche que celui qui venait de l'approcher.

Mais jusqu'ici, tout allait encore… Tout commença à aller de travers lorsque l'homme l'appela par un autre nom que le sien…
Marion?? Non, elle n'était pas cette Marion!!

Je…mais vous faites erreur…enfin…Je…je ne suis pas celle que vous…Arrggg!!

L'inconnu ne laissa pas le temps à la demoiselle de terminer sa phrase.
Monsieur Je-suis-les-gens-dans-la-rue-ce-qui-fait-de-moi-un-maniaque-fou-sanguinaire (c'est vrai que c'est un peu long lol) l'attrapa assez agressivement par le bras. Jeanne ne put retenir un cri de surprise, alertant ainsi la foule autour d'eux. Le problème justement, c'est qu'il n'y avait plus personne autour d'eux!
Mais que lui voulait-il donc??Ils ne se connaissaient pas!!
C'est qu'elle ne s'attendait pas du tout à ce que cette rencontre prenne cette tournure! Ce n'est pas tous les jours qu'un étranger vous empoigne ainsi au milieu de la foule! Le cris de surprise se transforma bien vite en un hurlement de peur…Non pas que la demoiselle était craintive d'ordinaire…mais là, il faut bien avouer qu'il y avait de quoi! Elle lança un regard affolé tout autour d'elle, espérant que quelqu'un vienne à sa rescousse…mais personne ne semblait avoir l'intention d'intervenir…
Comprenant qu'elle ne devrait pas attendre d'aide de qui que se soit, Jeanne entreprit d'essayer de se libérer toute seule de l'emprise de cet inconnu.

Mais lâchez moi!!! Vous ne faites mal!!!

D'un geste brusque, elle tenta de lui faire lâcher prise…mais c'était peine perdu! L'homme était bien plus fort qu'elle… Cependant, Jeanne n'était pas une demoiselle qui avait tendance à se laisser faire! Elle se débrouilla pour se retrouver face à lui et le défia du regard. Lorsqu'elle reprit la parole, on pouvez presque voir des éclairs de rage dans les prunelle de la jeune femme.

Mais qu'est ce que vous me voulez à la fin?? Et puis, qui êtes vous d'abord??

Evidemment, Jeanne ne pourrait pas se débarrasser du fou-sanguinaire-maniaque-psychopate-très-moche-par-dessus-le-marché aussi facilement. Il la regardait si bizarrement qu'il en louchait presque.

Balade dans les rues de la capitale Narrat17

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Maaaaauvais pressentiment, j'vous dis.

L'homme serra un peu plus fort sa main autour de la jeune fille, au lieu de la lacher. Peut-être qu'un rictus se serait dessiné sur sa face de balafré, si Jeanne ne s'était pas retournée pour lui poser des questions essentielles.

"Te fous pas de moi, Marion. Tu sais très bien qui je suis."

Il a sûrement un couteau dans la manche, alors, je serais toi, je ferais pas de mouvements brusques.

Balade dans les rues de la capitale Narrat18

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Et puis, quant à ce qu'il lui voulait...

"J'suis v'nu te dire que j'sais c'que t'as fait. Et franchement... ça m'plaît pas du tout. T'aurais pu... m'en parler."

Franchement, Jeanne, c'est vrai. Tu aurais pu lui en parler. Même si tu ignores totalement de quoi il parle.

To be continued...

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