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| Sujet: dans les jardins Ven 2 Fév - 18:40 | |
| C'etait une très belle journée et Françoise decida de sortir de ses appartement et d'aller se promener dans les jardins pendant que les enfants de Mme de Montespan et Louis XIV dormaient. Le soleil brillait de mille feux et le chant des oiseaux étaient fabuleux. Françoise alla d'abord dans les jardins pres des rosiers. Elle se baissait pour sentir le doux parfum de ses roses qu'elle adorait. Ensuite elle alla pres des magnifiques fontaines pour y respirer l'air frais. Enfin elle alla s'asseoir sur un banc et soupira : Elle adorait les enfants dont elle s'occupait. Ils apportaient beaucoup de bonheur dans sa vie mais il lui manquait l'amour. Depuis la mort de ce pauvre Scarron Françoise n'avait plus connu un seul homme mais elle faisait confience à Dieu et attendait son heure... |
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Isabelle Tremblay Vénérée Admin Brunette
Nombre de messages : 1019 Age : 32 Citation du moment : J'ai des envies de magie noire dont tu n'as pas le moindre doute... Humeur : Rêveuse. Date d'inscription : 04/12/2006
Feuille de personnage Âge: 18 ans Dans son coeur: Y' a un duc têtu qui squatte...
| Sujet: Re: dans les jardins Ven 2 Fév - 19:50 | |
| [ HJ : Ouuuaaaiiis, Françoise avec nous xD Attends, si Scarron est mort et que tu prends soin des enfants de Madame de Montespan, on est en... *fouille ses papiers* 1669 à peu près ? Quelle sera donc la situation d'Isabelle en 1669 ? ] Oui, décidément, cette journée s'annonçait très belle... Isabelle n'avait non plus aucune raison pour ne pas être de bonne humeur, pour une fois. Elle décida de prendre l'air, de redevenir quelques instants la petite Isabelle qui jouait dans les rues avec les petits vauriens de son enfance. Bien sûr, elle n'avait jamais eu le luxe de s'amuser dans d'aussi beaux jardins ; mais cela la faisait se ressentir une demi-sauvage... pas tout à fait, certes. La rue... elle avait beau ne pas être aussi belle, ne pas être aussi fleurie, ne pas sentir aussi bon... mais la rue, la ville lui manquait. À la cour, on pouvait très vite s'ennuyer ; c'était juste le Roi, les ministres et ce genre de gens-là qui avaient des choses intéressantes et intelligentes à faire ; et encore, c'était de la politique, chose qu'Isabelle ne comprenait tout simplement pas...
Elle ne s'attarda pas sur les fleurs. Ces fleurs étaient magnifiques, mais les jardiniers s'occupaient trop bien d'elles ; elles étaient trop... "en ordre", au goût d'Isabelle. La bienséance et tout ça, c'est bien beau ; mais pourquoi devait-on toujours se tenir à la cour ? Depuis le premier jour cette jeune fille s'en posait la question. Fallait-il juste paraître en ordre, faire bonne figure ? Elle soupira à cette pensée. Un papillon vint tourner autour d'elle. "Toi... tu es libre, n'est-ce pas ? On ne te retient pas lorsque tu veux t'envoler. Tu n'as aucune règle à suivre..."Elle commença tout de même à se sentir un peu stupide à murmurer cela à un papillon. Très joli papillon qui s'envola à l'entendre dire ces mots... la liberté s'était envolée à nouveau. Et vint à attirer l'attention d'Isabelle vers une jeune femme, assise plus loin sur un banc. Si elle ne se trompait pas, c'était bien Françoise Scarron. Elle avait entendu plusieurs rumeurs sur celle-ci lorsqu'elle était venue rendre visite aux domestiques qui l'accompagnaient lorsqu'elle n'était pas encore suivante de Marie Mancini, première maîtresse royale... qui n'était peut-être plus exactement dans la faveur, mais que le Roi n'arrivait pas à délaisser totalement. Il l'affectionnait encore, c'était tout. Mais bref, plusieurs rumeurs, en effet, comme celle que, sans réellement s'en apercevoir, Madame Scarron montait peu à peu dans la faveur royale. Mais aussi qu'elle aurait un accord secret pour... s'occuper des bâtards du Roi et de la Montespan ? Personne n'était sûr de l'existence de ces enfants. Mais comment expliquer tout d'un coup cette... entrée en matière dira-t-on ? Non, il y avait quelque chose de secret. S'il y avait vraiment bâtards du Roi, d'ailleurs, il avait raison de les maintenir cachés ; ils ne pourraient vivre à la cour, ces enfants du péché. Isabelle ne laissa pas d'avoir un élan de compassion pour ces enfants dont elle ignorait en réalité l'existence ; fils de Roi, mais sans aucun droit... et ça n'était que des enfants.
La jeune fille s'approcha précautionneusement de la veuve Scarron et fit une petite révérence. Symboliquement, Françoise lui semblait plus haute socialement. Elle n'avait pas été frondeuse, elle, si ?"Bonjour, Madame... Comment vous portez-vous donc ?"*Belle entrée en matière*, pensa-t-elle ironiquement. Décidément, elle n'avait jamais été très douée en débuter une conversation... | |
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