Une fête pour le Roi

hj: Voila pour toi Louis, je me suis dépéchée et je n'ai pas fait aussi long et détaillé que je voulais mais je pense que ça te suffit Wink

Marie était d'une grande beauté aujourd'hui. Le matin même elle avait mis un certain à se préparer, encore plus que d'habitude, mais pas dans le but de plaire à la cours .... non dans le but de plaire à celui qu'elle aimait et qui lui avait promit de la retrouver l'après midi même.

Elle se dirigait donc avec son chaperon, une jeune femme, à peine plus agée qu'elle mais qui appréciait les fastes de la cours, vers le centre de l'allée du Roi où se situait la fête donnée en l'honneur du Roi. C'était son oncle qui lui avait donné la responsabilité de veiller sur Marie depuis son arrivé et les jeunes filles s'étaient liée d'amitiée, à un point que malgré leurs grandes différences, elles se faisaient confiance et se racontaient tout.

C'est d'ailleurs en grande conversation que se trouvaient les deux jeunes filles. Marie était vraiment heureuse depuis ce qui c'était passé la veille, et cela se ressentait, elle ne faisait que parler, ne mesurant même pas les paroles qu'elles disait

"Je n'ai vraiment pas envie de me retrouver au beaux milieu de tous ces courtisans et nobles cette après midi"

En effet, bien que son amant lui ai promis de la rejoindre là-bas elle espérait bien pouvoir s'éloigner en sa compagnie. Cependant même si ce genre de discours était toléré par son amie, il n'en n'était pas de même pour le reste de la cours

"Surveillez vos paroles Marie, votre oncle à des espions partout !"

Des espions, elle ne le savait que trop bien. Elle ne pouvait généralement jamais parler ou se déplacer, même avec son chaperon, sans avoir à craindre d'être espionnée par son oncle. Celui-ci ne lui faisait pas confiance, la jugeant trop sotte et immature. Mais ajourd'hui elle n'en avait que faire, elle voulait dire et faire ce qu'elle voulait, sans craindre aucune représailles.

C'est donc avec toujours un grand sourire qu'elle répondit:

"Des espions .. je le sais"

Avec le soleil brillant dans le ciel d'une après midi commençant, et souriant à pleine bouche, Marie dans sa robe couleur soleil ressemblait ... à un soleil. Elle resplendissait et même ses pensées qui auraient un autre jour troublé ce sourire, elle n'en nétait que plus resplendissante.

Alors qu'elle était presque arrivée au lieu de la fête, et que la musique s'entendait déja, elle s'arrêta. Elle observait la cours qu'elle allait d'ici peu de temps rejoindre, alors que son amie la quittait déja pour la rejoindre. Elle les trouvait si ridicule à agir hypocritement pour juste être apprécies. Comme elle aurait aimé que tous agissent à la cours de France comme elle et son amant, laissant libre cours à ses sentiments, sans se mentir à soi-même et aux autres.

C'est donc pour elle, même qu'elle ajouta d'une petit voix qui se voulait triste:

"Décidément, elle est bien triste la plus grande cours d'Europe"

Louis c'était levé tôt ce matin, ne pas pouvoir dormir de la nuit lui avait permis de réfléchir, réfléchir à tout ce qui avait changé dans sa vie depuis la veille, à ce sentiment qu'il apprenait à découvrir depuis seulement quelques heures...

Le fête batait son plein depuis maintenant une bonne heure, des foules de gens étaient venus saluer Louis, s'inclinant poliment tout en disant un " votre majesté " empli d'hypocrisie. Cette réception dans les jardins de Versailles avait été organisé en l'honneur du jeune rois et pourtant, cela ne lui plaisait pas. La seule pointe de réconfort était de savoir que sa belle inconnue serait là, d'ailleurs elle n'était pas encore arrivée...

Sans envie il continua donc sa conversation avec un Duc dont il ne se souvenait pas même le nom. Et puis, elle lui apparue, encore plus belle que la veille dans sa robe au couleur du soleil... Lorsqu'il la vie, elle était encore accompagnée de ce qui semblait être sa chaperonne, une jeune femme pas beaucoup plus agée qu'elle d'ailleurs...
Tournant la tête vers le Duc il coupa court à leur conversation d'une manière très polie

- Je suis désolé mais je vais devoir vous laissez mon chère Duc, j'espère que nous aurons l'occasion de discuter à nouveaux ensemble très vite.

Ce dernier salua le Rois avant de partir, Louis de son côté commença à s'approcher d'elle. Il traversa la foule ou toutes les femmes avaient les yeux rivés sur lui et sur celle que lui regardait. Le jeune homme sentait bien qu'il était en proie aux rumeurs, mais cela ne comptait pas pour lui en ce moment, il ne voulait que la rejoindre et sentir à nouveaux le contact de sa peau contre la sienne.

Lorsqu'il fut près d'elle, il l'entendit parler à voix basse, comme si elle désirait que personne n'entende ce qu'elle venait de dire. Mais, ayant une bonne audition, Louis avait très bien compris les paroles de la jeune femme, alors il lui répondit

- Le pensez vous vraiment ?

Il constata que, étrangement, la jeune femme ne se tourna pas pour lui faire face, elle resta dos à lui...

Alors qu'elle pensait avoir parlé suffisament bas pour ne pas être entendu, quelqu'un lui répondit. Marie aurait pu craindre de grande représailles après avoir dit ce qu'elle avait dit, mais toute ombre de peur disparut quand elle reconnu la voix de celui qu'elle attendait.

Mais elle ne se retourna pas, savourant cet instant délicieux: elle le savait non loin d'elle et elle espérait au plus profond d'elle même le sentir l'entourer de ses bras ... ce qui n'arriverait surement pas à cause du grand nombre de personnes.

De plus, Marie loin de changer de conversation comme elle l'aurait dut, continua comme si la personne avec qui elle parlait ne risquait pas de la compromettre, comme ave une personne en qui elle avait totalement confiance. Elle ajouta donc:

"Mais regardez les tous, quel ennuit ! Avec leur mine de circonstances, ils ressemblent à des pantins !"

A vrai dire Marie ne se rendait même pas compte de ce qu'elle était en train de dire, et qu'elle disait cela à une personne dont elle ignorait le rang. Cela ne lui venait même pas à l'idée que son amant puisse ne pas apprécier ses paroles et décide de les rapporter à son oncle par exemple.
Non, Marie était bien trop heureuse aujourd'hui pour penser à ce genre de chose, et elle ne voulait penser à rien qui pourrait être facheux

Ce qu'il entendit de la bouche de la jeune femme ne suprit pas le moins du monde Louis. Bien que pensant exactement la même chose qu'elle, il se devait de n'en rien dire, son rang et le monde non loin d'eux ne lui ferait pas de cadeaux si ce genre de paroles sortaient de sa bouche... Une bouche qui malgrès lui, était royale.
Il ne put cependant réprimer le sourire qui se fixa sur ses lèvres lorsqu'elle prononca le mots de "patins", il tenta tant bien que mal de lui répondre sur un ton correct, sans émotions...

- Vous êtes bien sévère.

Doucement, il s'approcha un peu plus d'elle tout en restant à une distance convenable bien sur. Tous les regards de la cours étaient portés sur eux encore maintenant, Louis espérait que la jeune femme ne se rendait pas compte de cela, peut être aurait-elle honte après s'être ainsi montrée en spectacle...
Comment pouvait-il prévoir sa réaction, après tout, il ne la connaissait que très peu...

Marie était, comment dire, dans un autre monde. Elle ne remarquait même pas que la plupart des yeux de la cours était sur elle, et l'homme qui était derrière elle.
En ce moment elle était comme retournée en enfance, elle jouait ... Elle était redevenue une enfant, ne suivant aucune règle et ne cherchant qu'à se faire plaisir.

Marie croyait avoir entendu le jeune homme derrière elle se rapprocher, mais elle n'en n'était pas sur avec les bruits de conversations et la musique. Mais elle espérait ne pas s'être trompée que bientôt ils seraient de nouveaux dans les bras l'un de l'autre comme la veille. Cependant elle ne voulait pas faire le premier pas, elle en avait bien trop peur.

"Mais qui êtes vous Monsieur pour ne pas vous en apercevoir ?"

Elle avait posé la question qui hantait son esprit sans sans rendre compte, réalisant soudainement qu'elle allait enfin connaître l'identité de celui qu'elle aimait. Elle pourrait bientôt mettre un nom sur le doux visage d'ange qui faisait battre de plus en plus vite son coeur.

Le moment que le jeune homme redoutait le plus était enfin là. La jeune femme allais enfin découvrir que la veille elle dans les bras du Rois de France, à la place où de nombreuses femmes auraient souhaitées être...
Son coeur se mit à battre la chamade, il ne savait que faire, lui retourner la question ? Non, cela ne serais pas astucieux, alors, dans un soupçons de courage, il décida de lui dire la vérité...

- Je suis le Rois de France.

Il avait dit cela sur un ton que ne lui connaissait surement pas la jeune femme, un ton dur et plus sérieux que d'ordinaire. Comment allait-elle prendre ce qu'il venait de lui réveler ? Il n'en savait rien, tout ce qu'il s'avait c'est que, peut importais le rang de cette demoiselle, ses sentiments seronts toujours les même à son égard...

Marie fut comment dire étonnée par la réponse du jeune homme. Et puis quoi encore, le Roi de France !! Et pourquoi pas un empereur Roman !! Marie ne comprenait pas pourquoi il se moquait d'elle ? Lui qui lui avait dit la veille, vouloir la revoir, et peut-être même indirectement apprécié être en sa compagnie ...

De plus, il y avait une autre raison pour que ce jeune homme ne soit pas le Roi de France: le Roi de France ne s'interresserait jamais à une jeune fille comme elle.
Et deuxième raison ba ça ne pouvait pas être le Roi de France parce que ...

Mais Marie ne lui en tenu pas rigueur, après tout depuis hier soir rien n'avait pris briser son bonheur. Elle souhaitait lui donner une deuxième chance, après tout peut-être qu'il ne souhait que la faire rire, ou bien jouer les séducteurs en employant de grand moyen lorsque la cours était déployées.
Elle l'aimait et ça n'était pas ça qui changerait ...

C'est donc dans un rire franc, n'ayant pas peur de rire alors que beaucoup de la gens la regardaient qu'elle répondit:

"Mais bien sur .... et moi je suis la reine d'Italiiie !!"

Tout en parlant elle s'était libéré de sa position et avait tourné sur elle même, riant de plus belle. Avant de faire enfin face à celui qu'elle attendait.
Mais alors qu'elle espérait voir un sourire sur son visage cela ne fut pas le cas. C'est son amie qui revint vers eux, le visage grave et qui fit une réverence devant son homme ...

Décidemment, cette jeune femme avait de l'humour, peut être trop en cet instant même. Devant la cours, se livrant à des jeux qui ne feront qu'alourdir les rumeurs qui couraient déjà sur eux deux.

Louis s'apprétait à dire quelque chose, n'importe quoi pour lui faire comprendre qu'il était vraiment celui qui prétendait être mais que cela ne changeait rien, mais il n'en eux pas le temps, la chaperonne, apperçue quelques instants plutôt, revint vers la jeune femme lorsqu'elle vit qu'elle "discutait" avec le Rois.
La révérence mit d'ailleurs le jeune homme mal à l'aise...

- Votre Majesté...

- Madame.

Louis tourna le regard vers la jeune femme, essayant de lire dans ses yeux autre chose que de l'étonement, une lueur pouvant lui faire penser qu'elle ne lui en voulait pas, que rien ne changerait.

Après s'être redressée, la chaperonne se dirigea vers Marie et dit

- Marie, voici Louis XIV, Rois de France...

Il est impossible d'imaginer à quel point les quelques minutes qui venaient de s'écouler avaient étaient longues pour lui, les plus longues de toutes sa vie...

Marie était pétrifiée !!! Il ne lui avait pas mentie et elle se sentait honteuse au plus profond d'elle même. Tout d'abord c'était le Roi de France qui l'avait pris dans ses bras la veille et aujourd'hui devant toute sa cours c'est presque comme si elle l'avait humiliée en ce moquant de lui.

Ne sachant comment réagir, et prise de panique voyant que tout le monde, malgré les apparences, avaient les yeux rivés sur eux, elle éxécuta une courbette quelque peu maladroite, le visage encore plus rouges que le sang.

"Je n'avais pas reconnu sa majesté"

Voila une excuse bien faible pour ce qui venait de se produire, mais qui pourrait peut-être pardonner son attitude au yeux de certains.
Mais direz vous, comment aurait-elle pu le reconnaître alors qu'elle ne savait pas qui était son amant et qu'elle n'avait jamais vu auparavant le Roi de France.

En plus Marie avait peur, peur que tout ce qui se osit passé la veille soit faux. Après tout si le était le Roi, peut-être qu'il n'avait été avec elle que pour s'amuser et rien de plus .

Ne sachant que faire elle resta face au Roi, les yeux baissé, attendant une réaction de sa part ...

Sa majesté, Louis n'aimait pas qu'on l'appel comme cela alors, l'entendre dans sa bouche à elle, cela relevait de l'insoutenable... Comment lui faire comprendre qu'il n'avait pas joué la veille, comment lui montrer qu'il avait été honête envers elle ? Il ne savait pas et cela le rongeait...

Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme, comme pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas, qu'il l'aimait tout de même...
C'est alors qu'une idée lui vint à l'esprit, il lui souria quelque peu avant d'ajouter

- Pour vous faire pardonner m'accorderiez vous quelques pas de danse ?

Sachant qu'elle n'oserait pas refuser, il s'approcha d'elle et, comme la veille, lui présenta son bras droit...

hj: J'ai essayé de me dépècher le plus que je pouvais pour que tu me répondes avant de partir, mais j'ai ratée mon coup ^^ alors j'en profite pour améliorer mon posst.

Le sourire que lui adressa le Roi fit tomber toutes les craintes de Marie. Il y avait de l'espoir, elle le sentait. Ce qui c'était passé entre lui et elle dans la roseraie n'avait pas été un jeu ou une passade ... ça avait été sincère. Un sourire se redessina alors, plus timide certes, sur le visage de la jeune fille quand elle accepta le bras que lui tendit ... Louis.
Quel doux effet cela faisait de connaître le nom de l'être aimé.

C'est donc le Roi, qui l'emmena sur le petit espace aménagé pour la danse, et c'est ensemble qu'ils commencèrent à danser. Marie ressentit comme la veille son coeur battre de plus en plus fort et un fourmillement dans tout son être lorsque le monarque posa sa main sur sa hanche.
Bine sur ils ne s'étreignaient pas comme elle l'avait espéré, mais maintenant qu'elle savait que c'était le Roi de France, et que toute la cours les avait vu donc ils en auraient surement encore moins l'occasion.

"J'espère n'avoir tout de même pas offensé sa majesté"

Bien qu'elle fut ravie de se retournement de situation, il est vrai qu'elle ne savait plus comment réagir face à cet homme. C'était le Roi de France .... il n'y avait plus cette part de mystère qui lui autorisait une certaine liberté. Maintenant elle avait peur de dire ou faire quelque chose qui pourrait le contrarier.
Elle baissait donc les yeux, sachant que même si il ne lui en voulait ce qu'elle avait fait n'était pas digne d'une courtisane.
Autre chose lui faisait baisser les yeux, si il était le Roi de France, alors son oncle, le cardinal Mazarin et premier ministre de celui, ne devait pas être loin et avait peut-être tout vu de la scène

Depuis le début de la fête il n'avait attendu qu'une seule chose, la revoir et sentir à nouveaux son coeur battre plus fort... Ainsi, lorsqu'elle posa sa douce main sur son bras, il se sentit étrangement plus fort, comme si rien ne pouvait l'atteindre maintenant qu'elle était là...

C'est ainsi qu'il la conduisit vers l'estrade specialement installée pour la danse. Lorsqu'il posa sa main sur la hanche de la jeune femme Louis se sentit redevenir un enfant, il avait peur de lui faire mal, peur de mal faire ou peut être de vouloir trop bien faire...

La musique démarra ainsi que leurs danse, leurs pas étaient souples et gracieux, ils aimaient la danse et cela pouvait se voir. Une fois de plus, les regards étaient braqués sur eux, tous le monde se posant la question de savoir qui était cette jeune femme avec qui le Rois était en train de danser...

Lorsqu'elle s'excusa une fois de plus, il lui souria et répondit à sa question par une autre question

- J'espère que vous ne m'en voulez pas de ce petit.... mensonge...

Il lui souria timidement, attendant une réponse qu'il espérait négative, la perdre serait sans aucun doute la plus grande des déchirures...
Il n'était pas même sur de s'en remettre un jour...

Maintenant, Marie percevait tout autour d'elle les regards que lui jettait, ainsi qu'au Roi, les membres de la cours. Cela était extrêmement génant pour la jeune fille qui n'avait pas l'habitude de se mettre où d'être mise en avant. Mais être de nouveau avec celui qu'elle aimait suffisait à la calmer.

Apparement le Roi ne lui en voulait pas, sinon il n'aurait pas éviter sa question. Cela la rassurait, elle n'aurait pas aimé gâcher toute cette attente pour une simple bêtise de petite fille inconsciente.
C'est donc en relevant les yeux vers Louis que Marie répondit:

"Je ne vous en veux pas ..."

Non, Marie ne lui en voulait pas, elle croyait comprendre pourquoi il avait essayer de lui cacher le plus longtemps possible qui il était. Après tout, dans l'esprit de n'importe qui savoir que l'on enlace le Roi ou n'importe quel autre courtisan, cela n'est pas la même chose. Peut-être craignait-il de la perdre ...

"... vous êtes le Roi"

A vrai dire Marie ignorait complètement qu'en ramenant à chaque fois dans la conversation le fait que Louis était le Roi, qu'elle le blessait presque.

Elle aussi voulait oublier ce qu'elle savait à présent. Elle ne voulait être avec Louis juste parce qu'il était Louis et non pas parce qu'il était Roi. Mais ce titre venait de rajouter plusieurs barrières entre eux et Marie ne savait comment les contourner.

Effectivement, rammener le titre du jeune homme sur le devant de la scène à chaque fois ne lui plaisait guère, cependant il tenait trop à elle pour lui en vouloir... Après tout, cela devait être incroyable de ce dire que la veille elle avait étée enlacé par les bras du Rois en personne, qu'elle avait entendu son coeur battre quand la seule personne à l'avoir entendu avant elle était sa mère...

Savoir qu'elle ne lui en voulait pas fit un bien fou à Louis, mais, pour que son bonheur lui soit complet, il fallait qu'il arrive à lui faire comprendre qu'avant d'être le Rois il était avant tout Louis, son Louis...

- Pour vous, je suis Louis, juste Louis...

Tout comme elle, Louis sentait bien que des barrières s'étaient soudainement glissées entre eux deux depuis qu'elle avait appris qui il était réellement, les contourner ne seraient pas simples, mais il était certains qu'ensemble ils y arriveraient... L'amour peut faire des miracles...

Soudain il réalisa qu'il ne connaissait pas même le prénom de son aimée, c'est donc avec un sourrire qu'il le lui demanda

- Me ferais vous l'honneur de m'apprendre votre prénom ?

Ainsi, il plongea ses yeux dans les siens...

Louis .... juste Louis.
Cela avait été les paroles de son amants. Elle qui ne rêvait que d'entendre ça. Cela voulait dire que lui aussi ne souhaitait pas être le Roi quand il était avec elle mais juste un homme. Une première barrière venait de s'écrouler. Et bientôt une deuxième: en effet, Marie savait maintenant qui était celui qu'elle aimait, mais celui ci ne savait toujours pas qui elle était.

"Je suis Marie Mancini, nièce du Cardinal Mazarin"

Puis un rapprochement ce fit dans la tête de la jeune fille, encore plus soudain qu'auparavent. Peut-être que son oncle risquait de s'opposer à se que ressentait la jeune fille, peut-être allait-il tout faire pour éviter que les deux jeunes gens soient ensemble.
Pour l'instant Marie aimait l'homme qui était en face d'elle, mais rien de concret de la part de celui-ci ne lui avait dit que cette affection était réciproque. Cependant Marie craignait que si cela se révèlait vrai un jour son oncle risquait de vouloir les séparer .... elle n'était qu'une simple courtisane sans grande naissance.
C'est donc avec une pointe d'amertume dans la voix qu'elle ajouta:

"Qui n'est autre que votre Premier Ministre"

La cardinal Mazarin, effectivement, ce nom lui était familier, peut être même trop étant donné la révélation que venait de lui faire Marie...
Cependant le jeune homme ne le détestait pas, il était bon dans son rôle et ça Louis le savait...

Ils continuèrent leurs danses, les yeux rivés sur eux mais sans pour autant s'en préocuper particulièrement... Ainsi, cette jeune femme aux cheveux d'or se prénomait... Marie. Louis avait l'impression de le le savoir, de l'avoir toujours sut...

- Effectivement, je connais le Cardinal. Il ne m'est pas désagréable...

Voilà maintenant plusieurs minutes que les deux amants dansaient quand la musique finit, surement trop vite à leurs goûts...

Voila que la musique se terminait déja. Marie serait bien restée ici, sur la petite piste de danse avec Louis, mais cela aurait semblé étrange pour ceux qui les regardaient et aurait surement agrémenté encore plus les conversations. Ce que ne Marie voulait pas .... elle ne voulait pas être le centre d'intêret de la cours parce qu'elle fréquentait le Roi.

Les paroles de Louis ne la surprire pas. Après tout, presque partout où elle allait son oncle était apprécié: sauf par elle et le peuple de France. A vrai dire son oncle avait toujours décidé de tout dans sa vie alors qu'il n'avait jamais été présent, et cela n'avait pas plus à la jeune fille pendant son enfance. Mais le Roi ne pouvait pas le savoir et ne devait pas connaître cet homme qui se plaisait à diriger sa vie car il n'entretenait pas les mêmes relations.

Marie se détacha donc de Louis, à regret mais n'en laissa rien paraître, car cela aurait sembler déplacer, avant de lui répondre enfin:

"Il est bon ministre je n'en doute pas et sa compagnie doit surement vous aider dans les affaires de votre royame"

Puis lachant le bras de son aimé, elle descendit de la petite estrade de danse. Mais elle ne voulait pas partir ! Arrivée en bas elle se retourna pour observer avec un nouveau regard celui qu'elle aimait et qui était maintenant le Roi de France.
Marie le trouvait encore plus beau maintenant qu'elle en savait plus sur lui, pas à cause de son statut ou de sa fortune. Non, juste parce que maintenant elle savait qui il était ...

C'est également à regret qu'il laissa la jeune femme se détacher de lui. L'espace d'un instant, il ne bougea pas et l'admira descendre gracieusement les marches de cette estrade...

* J'ai beaucoup de chance, cette jeune femme représente tout ce qu'il peut y avoir de plus beau sur cette terre... Et c'est à moi qu'elle a donnée son coeur...*

Puis il descendit, tous les regards étaient encore braqués sur eux et les convenances ne lui permettaient pas de faire ce qu'il désirait, de décider par lui même... Toutes ses convenances commençées à peser sur au coeur du jeune souverain, pourquoi n'avait-il pas le droit de courrir de l'enlaçer et de l'embrasser devant tout le monde ? Pourquoi ne pouvait-il pas crier au monde qu'il était amoureux et que jamais il ne c'était sentie aussi bien en la compagnie d'une femme ?

Arrivé en bas il libéra le passage, en effet, maintenant que le Rois avait ouvert le bal, les gens de la cours allaient pratiquement tous danser. Encore une convenance étrange qui veux que le Rois ouvre le bal...

Il marcha en direction de Marie avant de lui répondre

- Il a plus était d'une grande aide pour ma mère que pour moi pour le moment.

Pourquoi est ce que cette conversation paraiçait-elle futile ? Sans importante et preque drôle ? Seuls le coeur des deux jeunes gens connaissait la réponse, tout les autres ne pouvant que supposer...

Hj : l'incrustage ( quoi ?? ça ne se dit pas ? vous êtez sur ??? ) d'une personne autre que nous deux serais quand même la bienvenue, une fête à deux ça le fait pas ^^

Louis venait de rejoindre la jeune fille en bas de l'estrade alors qu'un grand groupe de courtisans et de nobles y montaient pour à leur tour danser. C'est bizarre comme la conversation qu'ils menaient la désinterressait, elle ne voulait qu'une chose aller par exemple se promener seule avec celui qu'elle aimait. Mais la fête qui avait lieu avait été organisé pour le Roi et cela serait surement mal vu si celui-ci s'en allait avec elle. Il se devait surement d'être présent.

Remarquant qu'un bon nombre de petits fauteuils installés pour l'occasion étaient à présent libre, elle proposa:

"Sa maje ...."

Marie se reprit, se souvenant de ce que lui avait dit le souverain auparavent, pour elle il n'était que Louis. Alors, elle repris, plus bas car malgré ce qu'il lui avait dit, les convenances n'avaient pas changé et les gens autour d'eux n'apprécieraient pas si elle ne respectait pas comme eux la personne du Roi.

"..Louis, voulez vous vous assoir ?"

hj: tout à fait si quelqu'un souhaite venir il n'y a AUCUN problème

Qu'il est doux d'entendre son prénom dans la bouche de celle que l'on aime... Cela vous donne des ailes, cela fait tomber quelques barrières mais surtout, cela conforte et rend encore plus fort vos sentiments...

Louis vit le petit groupe de courtisans monter sur l'estrade, il leur adressa un sourir de convenance avant d'entendre la musique démarrer.
Il aurait très bien pu réinviter Marie à danser, mais il y avait tout de même une différence entre danser devant tout le monde et au milieux du monde... Cela était moins intime...

- Bien sur.

Après avoir inviter la jeune femme à prendre place avant lui, il s'asseya, non loin d'elle mais tout de même pas trop près pour ne pas trop éveiller les soupçons...
Puis, se tournant vers elle, il lui demanda avec un leger rire dans la voix

- Alors, de quoi voulez vous parler ?

Poser cette question le faisait beaucoup rire, en effet, en temps ordinaire les gens avaient toujours beaucoup de chose à lui dire. Cela ne l'interessait pas forçement, mais, par politesse ils les écoutaient et du haut de ses 17 ans, leurs promettait de trouver rapidement une solution à leurs problèmes...

Invité

Monsieur descenda de son carrose accompagné de quelques courtisans, il avait ouïe dire que le Roi son frère organisait une fête...Et Monsieur était d'un naturel festif qu'il ne pouvait s'empêchez d'allez y pointer le bout du nez...
Monsieur chercha Louis son frère du regards ,après quelques minute de recherches il le trouva enfin.. Son frère avait une compagnie très charmante, une belle demoiselle blonde l'accompagnait, elle était d'une beauté extraordiaire...Monsieur fit deux révérence et un baise main à la demoiselle tel en était l'étiquette.

-Bonjour mon frère, vous êtes très bien accompagné à ce que je vois....Présentez nous donc...

Sourit à son frère et lui fait un clin d'oeuil que seul lui pouvait voir

Louis venait à peine de poser sa question à la Marie lorsque son frère, que l'on appelais Monsieur arriva. Une fois de plus, deux sentiments envahir le souverain, le plus virulent étant, bien entendu, la joie de voir, ou revoir, son frêre cadet, mais, au fond de lui même, le jeune souverain lui en voulait de perturber ainsi sa "discution" avec celle qui maintenant comptais plus que tout pour lui.

Néanmois, c'est avec plaisir qu'il fit les présentation entre eux deux

- Monsieur, je vous présente Marie Mancini, courtisane Italienne et Nièce du Cardinal Mazarin.

Lorsqu'il se tourna vers Marie, la voix du monarque changea, elle se fit plus douce, telle une caresse sur la peau velouté de la jeune femme...

- Marie, je vous présente Monsieur, mon frère cadet...

Peut être la jeune femme avait-elle remarquée ce changement de ton, mais Louis, lui ne s'en était absolument pas rendu compte, cela était venue tout seul, comme ses sentiments envers cette jeune femme sans naissance et pourtant très belle...

Louis avait accepté sa proposition avec plaisir et ils s'étaient tout deux assis non loin de l'autre comme la première fois qu'ils s'étaient rencontré. La plupart des gens étant en train de danser les deux amants avaient enfin la possibilité de pouvoir discuter sereinement, même si Marie devait avouer qu'elle n'avait aucune idée de la conversation qu'elle devait tenir avec lui. Sa seule présence lui suffisait.

Mais alors que Louis lui demandait de quoi elle voulait parler u nouveaux personnage fit interruption, assez étrange aux yeux de Marie, il semblait se détacher du reste de la cours et de ses règlements.
Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsque celui annonça être le frère du Roi !!! Marie ne leur trouvait aucune point commun tant dans le physique que dans la manière d'être.

Marie fut donc présentée à Monsieur, le frère du Roi. Puis celui-ci se tournant vers elle lui parla avec une voix qu'il n'avait encore jamais eu son égard. Elle était douce et presque sensuelle, elle avait glissée au travers de Marie comme de la soie, complètement hypnotisée.
Il lui fallut environ deux secondes pour reprendre ses esprits et répondre:

"Enchantée de vous rencontrer Monsieur"

Marie était souriante, et faisait en sorte de cacher son trouble précédent, espérant qu'aucun des deux hommes ne s'en soit rendu compte.

Autre chose tracassait la jeune femme. Comme venait de le lui prouver l'apparition de Monsieur le frère du roi, elle et Louis n'auraient probablement aucune chance d'être tout les deux, seuls si ils restaient ici

Invité

Monsieur remarqua le changement de ton de Louis vis à vis de MArie Mancini, il fut d'autand plus surpris que cette jeune femme était la Nièce du Cardinal Mazarin dont d'ailleur il n'avait jamais mentionner son nom....Deux choses tracassa alors Monsieur :

*Pourquoi n'ai-je pas été au courant de son arrivée?
Pourquoi mon frère est-il plus proche de cette demoiselle?*

-Enchantée Mademosielle, dites mon frère....pourquoi cette fête?Vous ne m'aviez pas prévenue !Heuresement que les courtisans vous écoutes tout le temps....Sinon j'aurai bien eu l'air d'un âne si je n'était pas venu.....

Puis, sans même attendre la réponse de son frère, il s'interresa a Marie Mancini:

Mademoiselle Mancini, vous êtes arrivée quand?Votre Oncle ne ma jamais parler de vous, je crois qu'il est de même pour Louis,N'est ce pas Louis?

Ce personnage était vraiment des plus singuliers et Marie se rentint de ne pas rire plusieurs fois en l'entendant parler. Il était vraiment si différent ... Mais s'est avec politesse qu'elle répondit à sa question:

"Je viens d'arriver, il y a seulement quelques jours, une semaine tout au plus"

Le temps avait parut bien long à la jeune fille quand elle était arrivée, les premiers jours lui paraissaient interminable tellement elle se sentait seule et mal dans ce nouvel environnement. Mais depuis la veille cela avait changé, elle n'avait plus aucune notion du temps: il lui semblait avoir déja passée une éternité avec le Roi alors que ça n'était pas le cas.

"Si mon oncle ne vous a pas parlé de moi c'est qu'il n'y a aucun récit digne d'intérêt qui me concerne"

"C'est surtout qu'il aurait préféré ne jamais me voir venir à la cours, et plutôt rester en Italie"

Et oui, son oncle ne l'appréciait pas et ça n'était pas un secret pour elle. Elle avait appris à vivre avec, et même si elle n'en tenait plus compte elle ne préférait pas le dire à ce qu'elle parlait, de peur de paraître médisante ou de nuire à son oncle.

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