Une fête pour le Roi

Ainsi les courtisans écoutaient le Rois sans arrêt... Bien qu'il s'en douta, cela lui fit drôle d'impression de l'apprendre, de voir sa crainte redoutée... Cela lui fait prendre conscience, que s'il voulait pouvoir aimer Marie il ne pourrait pas se cacher, ils devraient se montrer au monde, se promener ensemble, rire, passer du temps tout les deux...

Tout de même, Monsieur est un des être les plus étrange que Louis n'eu jamais connu, extravagant, ne tenant compte des convenance, c'est sur un ton amusé qu'il lui répondit

- Commen aurais-je pu vous prévenir ? Cela fait plus de 4 jours que je ne vous avais pas vu très chèr frère...

Il lui souria alors, son visage se voulait rassurant.

Invité

Monsieur avait du mal à comprendre la situation , mais peut lui importe la fête est son centre d'intérêt pour le moment, il s'occuperai de Marie et son frère plus tard, il fesait beau, les courtisans étaient en grand nombre.......Quoi de plus distrayant pour Monsieur?! Et puis lui et son frère était jeune, beau et pas marier, autant en profiter...Un courtisan frôla Monsieur ce qui lui attira l'attention il rougis à la vue de celui qui était fort charmant. Puis Monsieur revint à ces moutons..En répondant avec galanterie.

-Mon frère vous êtes accompagnez d'un créature fort charmante, peut être êtes vous sous le charmes et je le comprendrai.Quand à vous Marie, je suis heureux de vous avoir rencontrer et j'espère vous revoir

Il fit une révérence qui était la sienne et parti s'amuser.

Sous le charme, ce n'est pas exactement ce qui traduisait le mieux ce que l'estomac de Louis lui faisait ressentir en sa présence. En effet, le jeune souverain était bien plus que sous le charme de cette femme qui éclairait ses jours, et depuis peu ses nuits...

Ainsi, lorsque Monsieur fit allusion aux sentiments du jeune homme, ce dernier senti ses jous devenir légerement rouge... Cela n'était bien évidemment pas digne d'un souverain mais il n'y pouvait rien.

Lorsque son frère parti, ce dernier accompagna son départ d'un signe de tête. Il tourna douvement son regard vers Marie, un sourrire illuminait son visage

- Mon frère est vraiment une créature extraordinaire...

Son sourri céda doucement la place à un regard qui se voulait lourd en sens...

Marie ne peut retenir le rose de ses joues monter quand Monsieur la complimenta. Ce qui l'empecha d'ailleurs de voir que Louis avait aussi rougit à l'évocation de ses probables sentiments envers elle. N'ayant rien vu la jeune fille ne peut donc pas avoir la confirmation des sentiments qu'il avait pour elle.

Mais Monsieur ne resta pas beaucoup plus longtemps avec eux, les laissant de nouveaux seul.
Avec le peu de ce qu'elle avait pu voir du personnage, Monsieur était probablement partit profiter des vrais joies de la fête, sans se soucier des autres et de leurs regards.
Marie lui enviait cette inscouciance.
Mais elle savait aussi que cette inscouciance n'était pas anodine, elle avait entendue plus d'une fois des récits le concernant à la cours. Il était comme son frère Philippe ....

La jeune fille ne put empêcher un grand sourire de s'étendre sur son visage à la réflexion du souverain. C'était une manière assez particulière d'évoquer la particularité qu'avait son frère et qui le rendait si différent.

"Il est vrai ..."

Marie ne voulait pas non plus blesser le souverain en disant quelque chose qui pouvait paraître désobligeant. Après tout certaines personnages à la cours pourraient bien avoie honte d'avoir un frère comme Monsieur. Mais Marie avec le même genre de frère et elle l'aimait, et elle supposait que Louis aimait aussi son frère.

"Mais cela fait plaisir de voir qu'une personne s'amuse vraiment aujourd'hui"

Depuis la petite conversatin avec Monsieur, Marie se sentait plus légère et un peu moins angoissé en compagnie de Louis.

Cette réflexion fit rire Louis, ce qu'il n'avait d'ailleurs pas fait depuis bien longtemps...

C'est étrange comme cette jeune femme lui faisait ressentir une vulnérabilité qui lui était étrangère. Cependant, elle lui donnait également l'envie d'être un grand Roi, de devenir le Roi de France. Celui qui sera aimé et respecté de tous, celui qui attitera toute les convoitises mais qui n'aura d'yeux que pour une seule et même femme...

- Il est vrai qu'il doit certainement s'amuser bien plus que tout le monde ici...

Le regard du jeune monarque bifurqua alors sur un groupe de courtisans. Ce dernier était composé de 2 femmes et de 2 hommes ayant d'ailleurs l'air de bien s'amuser à en juger par leurs éclat de rires

- Par contre, ceux ci on l'air de bien s'amuser...

Il sourira en les regardant, le visage toujours tourné vers eux il ne pouvait voir l'expression de marie...

C'est sur que question amusement Monsieur était le Roi ! Lui semblait faire ce qu'il avait envit parce qu'il en avait envit, alors que la plupart des nobles et coutisans présents faisait attention à tous ce qu'ils faisaient: Paraître était le mot d'ordre, même dans l'amusement le plus simple.

Le regard de Marie bifurqua dans la direction indiquée par le Roi. Eux aussi avaient l'air de s'amuser, les deux femmes riaient aux éclats quand les deux hommes firent une tête étrange volontairement.
Des gens comme cela, il y en avait peu et même Marie ne pouvait prétendre appartenir à ce groupe.
Elle aussi faisait attention à tous ce qu'elle faisait et disait, pas par envie bien évidemment mais par crainte de son oncle, son objectif était d'être irréprochable ... sauf en compagnie de Louis.

C'est en observant les quatres jeunes gens que Marie regretta que Louis soit le Roi. Si il avait été n'importe quel autre courtisan, elle aurait pu rire aux éclats avec lui, mais avec le Roi en plein milieu d'une fête ...
Cependant elle n'allait pas se plaindre, elle aimait et beaucoup de femmes selon elle, malgré ce qu'elles disaient, vendraient tous ce qu'elles possédaient pour être en compagnie d'un homme qu'elles aimaient et qui les aimaient.

"Bien peu profitent réellement du temps qui leur est donné."

Mais repartir dans de sombres pensées n'était pas une bonne chose. En venant ici, Marie avait espéré s'amuser avec celui qu'elle aimait et ça n'était pas comme ça qu'elle allait y arriver.

Les complaisances, s'il est bien une jeune que le jeune Louis n'aime pas c'est bien celle la. Pour être jugé digne, respactable, il faut appartenir à certains critéres de tailles, de poids, avoir telle ou telle qualité... Il ne faut pas répondre n'importe quoi à n'importe qui, surtout en présence du Roi...

Le Roi... un personnage si familier et pourtant si éloigné de lui. Sa vie était d'autant plus emplie de convenance que son rôle était important. Il ne pouvait être lui même, il devait se rédigner à accepter des choses qu'il regreterai toute sa vie, mais ça, Louis n'en avait conscience que parcèllement...

Ainsi, lorsque la jeune femme fit cette remarque, son coeur se serra et son regard se baissa... Il est évident que peu de gens sont eux même, et pourtant, cella existe... Dès lors, ils deviennent la risé de la cours, ils sont regardés et montrés du doigt par toute la cours sous pretexte que leurs plus grand défaut aura était celui de n'avoir pas triché...

- Certains le pourraient, d'autres n'en auront jamais le choix...

Faisait-il référence à lui en disant cela ? Peut être ou peut être pas... Cette journée qui avait si bien commençée était en train de virer au noir, comme les pensées intimes du Roi. Ce dernier n'avait qu'une seule envie que jamais il n'oserait executer : ce loger dans les bras de sa belle, se laisser aller et ainsi laisser des flots de larmes se verser sur elle...

Bizarre comme l'ambiance qui s'installait n'étais pas celle que Marie avait espérée. Et qu'elle impression étrange de croire que c'était de sa faute, pourquoi avait-elle dit ça.

"Réfléchit un peu Marie, tu es à une fête avec celui que tu aime et regarde ce que tu fais, tu gache tout !!!"

Marie était donc en pleine correction intérieure, ne voyant pas le regard vide du jeune souverain. D'ailleurs si elle l'avait vu, elle aurait surement tout oublié et oubliant par la même occasion les gens autour d'eux, elle aurait aimé le prendre dans ses bras pour le consoler.
Elle ne voulait pas qu'il soit triste, pas à cause d'elle.

"Je ne laisserais personne décider pour moi comment utilisé ce temps qui m'est impartit"

Marie avait parlé juste après avoir tourné la tête vers Louis. Elle avait voulu faire preuve d'une grande détermination, mais ses paroles pouvaient sonner un peu fausses ... En effet comment espérer pour une jeune femme de sa condition pouvoir faire ce qu'elle voudrait de sa vie. Même si elle ne voudra pas faire certaines choses plus tard elle n'en n'aura pas le choix ....

*Ne te laisse pas allez Louis, tu es avec elle et c'est tout ce qui compte...*

Il tourna alors la tête vers elle, combien aurait-il donné pour se retrouver sans ses bras a cet instant ? Surement tout ce qu'il possédait.

Ainsi, elle ne voulais pas laisser les autres décider à sa place. Quel courage, Louis lui, savait qu'il aurait beau essayer, jamais il ne pourrait avoir un total pouvoir sur ses actes et ses décisions... Cela le rendait d'ailleurs profondément triste...

Les paroles de la jeune femme eurent une résonance étrange étranges aux oreilles du monarque... Elles lui semblait fausses... Voyant qu'elle n'était pas trè gaie et ce en partie à cause de lui, il lui souria et dit

- Je vous prie douce Marie, de ne jamais perdre le sourrire que j'ai vu sur vos lèvres hier et qui m'a tant plus...

Avec toutes les convenances qui s'imposait Louis posa délicatement sa main sur celle de la jeune femme

- La vie est malgrès tout trop belle pour que vous le laissez s'échapper...

Suite à ça, il fixa son regard dans le sien... Une fois de plus, rien n'existais autour d'eux, plus rien n'avait de vie ou ne respirait, ils étaient seuls...

Ce fut la voix de Louis qui ramena Marie à la réalité. Une fois de plus celui-ci la complimentait et elle n'avait toujous pas l'habitude d'être ainsi vu. Mais ce qui lui fit le plus plaisir fut l'évocation de la journée d'hier, de cette douce journée où Marie avait rencontré le Roi sans savoir qui il était et où elle était tombée amoureuse.
Que ne donnerait-elle pas pour se retrouver de nouveaux seule avec lui, au moins seul, ils pourraient donner libre cours à leurs sentiments.

Puis Louis posa sa main sur le sienne. Jusqu'ici rien d'anormal, il avait posé sa main comme il l'aurait fait pour n'importe qu'elle autre femme à la cours. Mais ce simple contact avec fait frissoner la jeune fille.
Bien qu'elle ignorait si se désir était déja ancrée dans la tête du Roi, c'était maintenant la jeune fille qui avait du mal à résisté au visage de Louis et à ces lèvres.
Comme cela était frustrant de ne rien pouvoir se dire, de ne rien pouvoir faire ... juste parce qu'il y avait des gens.

La vie était très belle, en cet instant présent surtout, elle ne pouvait pas dire le contraire.

"Si se sourire vous plaît tant je ferais en sorte que plus jamais il ne disparraisse"

Marie espérait sincèrement ne jamais à avoir à perdre une chose que son amant aimait, elle voulait le garder jusqu'à la fin.

Une fois de plus ces paroles avaient été lourdes de sens, mais ça n'était pas elle qui avait commencé.
Les deux amoureux avaient complètement oubliés qu'à tout moment ils pouvaient être entendus et que ces simples paroles pouvaient leurs causer bien des rumeurs ....

A ces mots, un sourrire de plus illumina le visage de Louis... Qu'est ce qu'il aurait aimé pouvoir tendrement lui caresser le visage du dos de sa main ou encore découvrir ses courbes, son corps d'une main qui, pour elle, serait semblable à l'un des plus doux tissus du monde, le velours...
Comment savoir si, tout comme lui, elle avait envie de goûter au bonheur de se savourer l'un autre, au bonheur d'être tout simplement deux...

- Je ne sais comment vous remercier...

Qu'il était agréable de se sentir reconnue et aimer pour ce que l'on est et non pour que l'on parrait...
Ce que le jeune homme ignore encore, c'est que, toute sa vie durant, il cherchera à retrouver ce bien être, cette estime de lui même que Marie lui faisait ressentir, sans jamais parvenir à la trouver... Chacun de nous est unique, voilà l'une des nombreuses leçons que ce grand Roi apprendra à ses dépends...

Mais pour le moment, il ne faisait rien d'autre que de savourer l'instant présent, sous le regard parfois jaloux et accusateur et parfois attendris des gens de sa cours...

- Parlez moi de vous...

Que connaissait-il d'elle à part son prénom son rang et son lien de parenté avec son 1er ministre ? Rien. C'est pour cela qu'il lui demanda cette "faveur", il désirait la connaître sur le bout des doigts, savoir d'elle ce que personne d'autre ne savait...
Il voulait être, une partie d'elle même...

Les deux jeunes gens désiraient au plus profond d'eux même exactement la même chose, cependant ils ignoraient que l'autre désirait la même chose qu'eux et surtout il n'en n'avait pas le droit.
Si Marie n'avait pas été élevé au sein d'une famille importante elle aurait surement déja criée de frustration.
Heureusement qu'on lui avait appris à être patiente et à savoir que tout vient à point pour qui sait attendre ....

Pourquoi voulait-il qu'elle lui parle de lui ? Elle avait peur d'être ridicule avec sa petite vie face à celui qui restait tout de même le Roi de France.
Mais elle ne pouvait se résoudre à dire non à celui qu'elle amait plus que tout.

Marie ouvrit la bouche une première fois avant de la refermer. Elle se sentait décidément bien bête, ne sachant pas du tout quoi dire. Sur son visage se voyait parfaitement la gène de la situation. C'est donc en riant qu'elle dit:

"Je suis vraiment désolé, je ne vous pas quoi vous dire de plus !"

Mais le visage de son amant lui disait bien qu'il voulait la connaître. Elle chercha alors une deuxième fois au plus profond d'elle même, avant de recommencer avec un peu plus de sérieux

"Et bien, je viens d'une grande famille d'Italie, peu influente et puissante. Durant ma jeunesse je n'ai jamais été très obéissante à Mère car j'ai toujours désiré plus que la vie qu'il me proposait. C'est pour cela que j'ai été envoyé ici, dans l'espoir de m'assagir."

Et dans le but de trouver un mari, mais bon ça Louis le savait déja, et ça n'était pas vraiment le moment de redire des choses qui blessaient.

La voix de cette jeune femme était vraiment délicieuse. Semblable à une caresse ou a un ruisseau, elle coulait sur la peau du jeune homme variant au grès des pierres ou des branches rencontrés sur son chemin... Elle se faisait mélodieuse, se mélant au siflement du vent pour finalement ne faire qu'un avec lui...
Jamais le souverain n'avait entendu pareille merveille. Jamais il n'avait ressentie tel chose en écoutant quelqu'un parler. Tout cela était nouveaux pour lui et donc effrayant... Mais, comme il le lui avait dit la veille, cet inconnue l'attiré beaucoup plus qu'il ne l'aurait cru...

La gène qu'il vit sur son visage la rendit encore plus charmante qu'elle ne l'était auparavant... Louis se doutait bien de ce qui troublait la jeune femme, après tout, pourquoi la vie d'une simple courtisane serait intéressante à côté de celle emplie de luxe d'un souverain malgrès lui ? Voilà ce qu'elle devait penser à ce moment précis, cependant, sa vie, ce qu'elle était, ce qu'elle ressentais ou pensais l'intéressait plus qu'elle ne pouvait le penser...

- Je vous remercie de m'aider à découvrir cette inconnue...

A l'évocation de la soirée qui marqué leur première rencontre, le coeur du jeune homme ce mit à battre fort dans sa poitrine, l'envoutement des lèvres de Marie se fit plus fort que jamais.
Il fixa son regard ténébreux dans le flots d'émeraude qu'évoquait celui de la jeune femme

- Qui m'attire tant...

Dite sur un ton de confidence, cette phrase était une manière détourné de faire comprendre ce qu'il ressentait pour elle...

Pourquoi ne pas prononcer ces 3 petits qui changeraient le cours de leurs éxistance ? Pour la simple raison que, sans le savoir, les deux jeunes gens étaient en train d'utiliser ces convenances que tous deux n'aimaient pas...

Le coeur de Marie battait de plus en fort et elle avait tout à coup très très chaud, et ça n'était pas à cause du beau soleil qui brillait dans le parc.
A vrai dire depuis la vieille c'est un peu comme si elle et Louis jouaient aux chats et à la souris. Ils se cherchaient sans jamais se trouver, sans jamais saisir les opportunités qui s'offraient à eux.

Combien Marie aurait préférée dire au Souverain: "Je vous aime"
Mais depuis le début de l'après midi les convenances prenaient le dessus et ils ne parlaient que de choses inutiles et futiles ne se résignant pas à faire fit des convenances.

Ce qui se passait d'ailleurs dans la tête de la jeune fille n'avait rien à voir avec la réalité. Elle s'imaginait, avec son amant, brisant les interdits de la cours et posant enfin ses lèvres sur les siennes.
Marie rougit à cette pensée, presque, involontaire.
Elle espérait que Louis ne se doute pas qu'une pensée personnelle est pus la troubler, et qu'il mettrait cela sur le compte de leur conversation

"L'inconnu nous attire tous"

La main de Louis était toujours sur la sienne et c'est donc inconsciemment qu'elle posa son autre main sur celle du Roi.

Quelques personnes autour d'eux devaient se poser des questions à propos de leur attitude car quelques un les regardaient les yeux ronds.
Mais Marie ne se rendait même pas compte de leur présence.

Contrairement à la jeune femme, Louis avait bien remarqué les regards des courtisans et courtisanes sur eux. Cela l'agaçait au plus au point mais, comment dire.... c'était... normal.
Il lacha alors les mains de Marie et se tourna vers eux, un sourrir aux lèvres.

- Mesdames, Mesieurs.

Voyant qu'ils venaient d'être pris en flagrant délit, le groupe se mit à rougir de honte. Le Roi venait de leurs parler, il fallait donc lui répondre...
D'un pas mal assuré il vinrent ce placer face au Roi dans le seul but d'effectuer ces petites courbettes que Louis détestait tant.

- Sire, Dirent-ils tour à tour

Puis se tournant vers Marie, ils la saluèrent à son tour, comme s'il s'agissait d'une personne de la plus haute importance.
De l'importance, elle en avait beaucoup pour le jeune souverain, mais pour la cours, il en était tout autrement...

- Madame

Suite à cela, ils partirent se réfugier dans un endroit où personne ne pourraient les voir. Il leur faudrait surement du temps pour se remettre d'un tel affront fait au Roi qui ma fois, n'avait pas mal réagi du tout...

Ce dernier ria doucement avant de se retourner vers la jeune femme toujours assise à ses côtés

- Je n'aime pas ce genre de comportements... M'enfin, nous sommes tous obligés de vivre avec.

Louis avait toute confiance en la jeune femme, c'est pour cela qu'il avait consenti à dire pareil chose. S'il avait s'agit d'une autre personne, jamais il n'aurait osé prononçer ses mots.

Marie était tellement absorbée par ce qui se passait entre elle et Louis que lorsque celui-ci tourna la tête et s'adressa à un groupe de courtisans, le retour à la réalité fut brutal.
Elle leur en voulait énormément à vrai dire, pourquoi ne pouvaient-ils pas s'occuper de leurs affaires. Louis avait beau être le Roi de France pourquoi ces gens ne comprenaient-ils pas que certaines choses avaient le droit d'être privées.

Cela lui fit donc plaisir de les voir s'en aller après avoir été quelque peu humiliés, à s'être fait prendre la main dans le sac.
Non Marie n'était pas devenue une de ces femmes qui se réjouissait du malheur des autres, mais elle n'aimait pas non plus qu'on la prive de son bonheur.

"Ils font ce qu'ont leur à appris, comme à nous tous, bien que cela me déplaise aussi"

C'est cependant avec une voix qui se voulait moralisatrice qu'elle ajouta:

"Mais peut-être aurait-il mieux valut ne rien dire ! Quels ragots les gens de la cours vont-ils bien pouvoir inventer après ça"

Pas que Marie s'en soucie vraiment, ce dont elle avait surtout peur c'est que des gens jaloux et mal attentioné détruisent à cause de leur dire sa relation avec le Roi.
Beaucoup devait déja l'envier sans même savoir de quoi il était question entre les deux jeunes gens.

Une fois les jeunes gens bel et bien partis, Louis se reconcentra sur sa bien aimé. Plus il posait les yeux sur elle, plus il la trouvait belle. Cela cesserait-il un jour ? Je n'en sais rien, toujours est-il que Louis lui, ne voulait stopper cela pour rien au monde.

Lorsque la jeune femme évoqua l'éducation, Louis repensa à son enfance qui, même si elle se fit dans le luxe et la beauté, ne fut pas des plus agréables. Manquer de la seule chose dont un enfant est réellement besoin avait creusé un trou en lui qu'il n'était pas près d'arriver à reboucher...

Malgrès tout, il accepta volontier de discuter de cela avec elle

- Pourquoi nous apprent-on tout cela ? La vie ne serait-elle pas beaucoup plus simple sans toutes ces convenances dont je suis le premiers et éternel prisonier ?

Jamais oparavant il n'avait osé poser ces questions qui lui trottaient dans la tête depuis plusieurs années maintenant...

Après avoir répondu à la jeune femme en se livrant un peu plus à elle, Louis détourna le regard. Cependant, lorsqu'elle lui demanda quels ragot allaient pouvoir circuler sur eux à présent, il la regarda bien en face

- Je fait fit de ces ragots Marie, et vous devriez en faire autant. Peut importe ce que les gens disent, l'important est ce que vous pensez au plus profond de vous.

N'était-il pas un tantiné trop moralisateur ou trop sage ? Peut être, une chose est sur, si c'était le cas, il ne tarderait pas à le savoir...

Il était dur pour la jeune fille insouciante qu'elle était, d'entendre dire par la bouche même du Roi, qu'il était un homme prisonnier de ce qu'il était, de sa condition ... Après il n'avait pas eu le choix, il était née et il était devenu Roi, il n'avait rien choisit.

Pour les gens de la cours cela devait être tout autre, ils devaient penser que être Roi, c'était être au dessus des autres, êtres quelques de spécial et différent.
Mais Marie avait vu que ça n'était pas le cas, elle et le Roi n'était pas si différent sur certains points.

Louis avait eu l'air géné de lui dire ceci, car il détourna la tête. Marie n'en tenu pas compte, se disant que chacun avait en soi des choses que l'on regrettaient ou n'appréciaient pas: un jardin secret.

"Il est dur d'oublier ce que les gens peuvent dire, cela fait parfois du mal."

Et oui, que voulez vous, Marie n'avait que 16 ans, et contrairement à la majorité des courtisanes de cet âge la, elle n'avait su établir autour d'elle cette barrière pour pouvoir se protéger des aléas de la cours.

"Mais vous avez cependant raisons, lorsqu'on ne les écoute pas, ils cessent d'exister"

On aurait pu croire un échange entre poète, ce qu'ils disaient était sage a écouter, mais dur à appliquer.
Qu'il était vraiment frustrant pour Marie de ne pouvoir un seul instant oublier ce que c'était que de vivre à la cours. Elle était partout, et à chaque instant sa présence se faisait sentir et empêchait les deux amants de faire ce qu'ils souhaient

Louis en avait quelque peu... marre d'être assis ainsi depuis plusieurs minutes maintenant. Bien que sa compagnie est était la plus merveileuse qui soi, le jeune Roi ne pouvait supporter de reste assis bien longtemps.
Il avait sans doute, la bougeote comme nous dirons de nos jours.

C'est ainsi qu'il se leva d'une manière digne de son rang, exactement celle qu'on lui avait apprise étant enfant. Cela ne lui plaissait guère, mais elle faisait partie de lui maintenant, il ne pourrait jamais s'en débarasser...
Regardant autour de lui, il remarqua la foule qui se faisant de plus en plus nombreuse et opréssante. A cela aussi il devrait s'y habituer, le monde est quelque chose qu'il rencontrerait tout au long de sa vie...
La musique était toujours aussi... belle, à l'image de la jeune femme pour qui le coeur du souverain battait en silence. Jeune, fragile et pourtant si rebèle et courageuse...

Avec toute la préstance qu'il se devait d'avoir, Louis se tourna vers Marie. Le visage angélique de jeune femme avait décidement beaucoup d'effet sur lui...
Reprenant assez vite ses esprits, il lui souria et planta son regard profond et ténébreux dans le sien...

- Alors ne les écoutés pas...

Alors, tout en se penchant, il lui tendit une main qui se voulait à la foix forte et fondante. Une main, qui représentait une invitation à je ne sais quoi.... au bonheur surement...

Il rajouta sur un ton plus intime que d'ordinaire

- Ma douce Marie...

Puis il attendit qu'elle reprenne ses esprits, qu'elle réalise que le Roi était en train de l'inviter. Qu'elle réalise se qui était en train de se passer entre eux deux...

Louis se leva, faisant ainsi face à la jeune fille. Il a regardait avec des yeux envoutants et sa haute stature de monarque faisait de lui quelqu'un de très impressionant à l'instant ou il lui parlait. De plus, le soleil brillait derrière lui, le faisant comme briller aux yeux de la jeune fille.
Lorsqu'il l'invita alors à prendre sa main pour se lever, Marie avait l'impression qu'un Ange s'adressait à elle. La vison qui s'offrait à elle était tellement belle, qu'il fallut surement deux bonnes secondes à Marie pour réagir, et placer sa main dans celle du Roi.

Elle se leva alors et une fois de plus ils étaient debout tous les deux au milieu des gens de la cours. La musique, toujours aussi belle, des plus grands compositeurs de l'époque résonnait dans une bonne partie des jardins, permettant ainsi à quiqonque se promenant de pouvor l'écouter.

C'est ainsi que vint l'idée à Marie de proposer au jeune Roi de se promener avec elle aux alentours du lieu ou était donnée la fête. Ainsi ils pourraient toujours profiter de la douce musique des jardins et comme ils ne s'éloigneraient pas trop les gens de la cours n'auraient rien à reprocher au Roi. Et pour finir ils seraient bien évidemment un peu plus seul que maintenant même si on pouvait supposer qu'un ou deux nobles les suivent à distances, voulant ainsi prouver leur allégence au Roi ....

"Sa majesté voudrait-elle se promener dans les jardins ?"

Bon d'accord, le Roi lui avait dit de l'appeler Louis ... mais seulement lorsqu'ils étaient seuls, Marie ne pouvait se permettre d'appeler le Roi par son prénom alors que tous les nobles du pays étaient représentés.
Même si elle avait des difficultés à respecter certaines choses elle savait se tenir et faire attention, lorsque la situation l'exigeait.

Ce qui motivait à vrai dire la demande de Marie, c'était le fait d'avoir pris en flagrant délit tout à l'heure des courtisans les observer. A y regarder de plus près, ils n'étaient pas les seuls et Marie trouvait cette atmosphère de plus en plus oppressante.

Il a suffit d'un fraction de seconde pour que Louis reconnaisse la peau qui venait de se poser dans sa main... Cette peau semblable à la surface d'une pêche, la douceur y était extrême...

Voilà qu'a présent la jeune femme prenait des initiatives à son encontre... Bien que pas habitué à ce genre de comportements, Louis n'en fut pas mécontent, cela lui prouvait que malgrès son apparence, la jeune femme était pleine de poigne et de courage...

C'est avec le sourrire qu'il lui répondit

- Avez plaisir...

La politesse voulait que les dames soit au bras droit de l'homme, en général leur mari, avec qui elle se promenait. C'est donc pour suivre ces manières d'être qu'il proposa aimablement son bras droit a Marie, qui ne mit d'ailleurs pas beaucoup de temps pour l'accepter...

C'est ainsi qu'ils commencèrent à marcher au milieux de la foule qui se disperçait sur leur passage, laissant le chemin libre pour sa majesté le Roi de France.... Cela avait tout de même des avantages d'être au bras d'un Roi, peu importe du quel il s'agit, au moins, la foule s'ouvrait sur votre passage tel la mer devant Moïse...

Voila qu'elle était au bras du Roi, selon certains dire le plus grand de toute l'Europe, et même les gens s'écartaient sur leur passage, alors qu'ils s'éloignaient.
Bien que les comportements des gens de la cours ne lui plaisaient guère, elle du bien reconnaître que cela lui plaisait, pour une fois on faisait attention à elle, elle n'était pas la petite dernière ignorée.
Bien sur cela pourrait se retourner contre elle plus tard, mais pour l'instant elle ne s'en préocupait pas.

Les deux amants, une fois à l'écart venaient d'entrer dans un petit recoin des jardins où se mêlaient petits arbustes taillés et grandes fontaines. Bien sur, tout cela était magnifique, mais pas autant que la personne qui était à côté d'elle. Marie aurait bien pu avoir un sourire jusqu'aux oreilles si son éducation le lui avait permis, la elle sourirait mais avec une retenue nécéssaire.

"Vos jardins sont vraiment magnifiques !"

Et oui Marie avait gardé au fond d-elle même une éternelle âme d'enfant, assoiffée de découverte et de belle chose, s'émerveillant à chaque nouvelle découverte.

Petit à petit ils s'éloignèrent de la foule et pourtant, la douce musique parvenait tout de même à leurs oreilles... Lorsqu'ils parvinrent dans une partie des jardins que Louis aimait beaucoup, même si sa préfèrence restait pour la roseraie, Marie le complimenta.

Il accepta ce dernier avec plaisir

- Je vous en remercie.

Tout en continuant à avançer, Louis voyait bien que la jeune femme n'était pas totalement elle même, qu'elle se retenait de faire je ne sais quoi...
Bien qu'il sache que cela ne se faisait par, il ne put s'empêcher de lui dire

- Laissez vous allez Marie. Vous pouvez faire fit des convenances, car...

Il se retourna l'espace de quelques secondes pour vérifier s'ils n'étaient pas suivis par quelques courtisans soucieux de lui montrer qu'ils lui était fidèles.
C'est avec joie qu'il vit que ce n'était pas le cas, il put alors finir sa phrase

- Nous sommes seuls...

Doucement, il posa sa main libre sur celle qui reposait son sur son bras, il s'arrêta de marcher et souria à la jeune femme, comme pour l'inviter à suivre son conseil, à faire ce qu'il venait de lui dire...
Elle était tellement plus belle lorsqu'elle était elle même...

Marie avait comme la plus nette impression que Louis était beaucoup plus à l'aise qu'elle. Il faut dire que ça n'était pas son monde contrairement à lui, et bien que son amour pour le jeune homme soit fort cela lui faisait encore peur.
C'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait du mal à faire fit des convenances.

Mais la voix et les paroles du jeune Roi aidèrent Marie. Son visage se détendit et elle put apprécier pleinement d'être "seule avec Louis.

"Oui, nous sommes seuls .... comme la première fois !"

Et oui, n'étais ce pas ce que la jeune fille avait attentue et espérer depuis la veille au soir dans sa chambre.
Lors de la découverte de l'identité de son amant et pendant la fête elle avait perdu cet espoir mais maintenant cela n'était plus le cas. Ils étaient de nouveaux seuls comme dans la Roseraie.

Bien que les roses et leur parfums manquaient, Marie avait toute fois l'impression d'être transportés à la soirée d'hier ...

Je dois tout de même admettre qu'il est vrai que Louis pouvait, sous certains angles, avoir l'air beaucoup plus à l'aise que Marie. Après tout, toutes ces fêtes fastueuses, tous ces cotillons lui étaient "familiers", il était né et y mourait et malgrès ce que lui désirait... Cependant, lui seul savait qu'au plus profond de lui, le jeune homme était avait encore moins d'assurance que la douce Marie qu'il aimait tant...

Mais son rang et plus encore, son rôle ne lui permettait pas de montrer cette faiblesse bien qu'elle soit bien plus forte que lui. Il se devait d'être digne et fièr...

Voir le visage de la jeune femme se détendre fit plaisir au monarque, elle venait de faire un pas de plus... Petit à petit, Louis l'aidée à avançer comme on aide un bébé à faire ses premiers pas, il lu faisait découvrir son monde comme elle lui ferait découvrir le sien...

- Vous avez raison...

Tout était comme la soirée de la veille où les deux amants avaient découvert pour la première fois les délices de l'amour, le bien être qu'il procure. L'appaisement que l'on ressent lorsque l'on est prêts de cette personne pour qui l'on renirais père et mère...
Si on en avait le droit...

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