Une fête pour le Roi

Doucement Marie se détacha de l'appui du bras du Roi pour faire quelques pas devant lui. D'accord elle était beaucoup plus détendu maintenant qu'elle était seule avec lui, comme Louis l'avait fait remarqué ils venaient de se retrouver seuls comme la fois où ils s'étaient rencontrés la veille.
Il y avait cependant un point qui changeait par rapport à la veille. Avant elle était en compagnie d'un parfait inconnu ce qui voulait dire qu'elle n'avait pas peur d'être ce qu'elle voulait, de faire ce qu'elle voulait. Maintenant qu'elle savait que cet incconu était le Roi il y avait une peur de mal faire, de blesser .... Et cette barrière était assez dure à contourner.

Elle se dirigea vers un massif de roses isolés au milieu des arbres et en carressa les fleurs. Tout ici lui rappelait ce moment magique ....
C'est avec un petit ton de reproche qu'elle demanda, regardant toujours les fleurs:

"Pourquoi ne pas m'avoir dit hier que vous étiez ... le Roi ?"

Bon cette question semblait sortie de nulle part, de plus Marie avait à Louis qu'elle lui pardonnait de ne pas lui avoir dit, mais il n'empeche que cela faisait grandement changer les choses, et puis comme la jeune fille curieuse qu'elle était elle voulait juste savoir.

Lorsqu'elle quitta son bras, Louis sentit un vide, un goufre profond s'installer en lui, cela était vraiment étrange pour lui de pouvoir dépendre autant d'une personne...
Cependant, la voir se diriger vers un massif de Rose le fit retrouver le sourir, du moins, cela ne fit que rendre celui qu'il possédait déjà plus important... Elle commençait à être elle même, et cela lui fit plus que du bien, ça le rendait heureux...

Doucement, il se rendit au même massif qu'elle, l'espace d'un instant il la regarda faire, ses gestes lui semblaient si purs, si gracieux. La question qu'elle lui possa le fit tout de même revenir asssez vite à la réalité...

- Auriez vous étes la même si vous l'aviez su ?

Et bien oui, malgrès ce que l'on pense, ce que l'on ressent pour les complaisances, elles n'en demeure pas moins en soit cela nous n'y pouvons rien.
Louis savait petinement que la jeune femme n'aurait pas été la même si elle avait tout su, il voulait donc la faire réflechir par le biais de cette question sans réponse...

Et voila qu'un des principes même de la cours venait de s'appliquer ici: répondre à une question par une autre question. Où en d'autre termes, comment ne pas répondre subtilement à une question en faisant avouer quelque chose à votre interlocuteur. Quoi de plus frustant ?
Cependant Marie du se rendre à l'évidence. Si elle avait su la veille, dans la roseraie, que l'inconnu était le Roi de France, elle serait probablement partie et aurait fait en sorte que ses sentiments ne soient jamais nés, elle les auraient chassés. Alors qu'aujourd'hui tout était différent, ses sentiments étaient la, et il était trop tard pour les chasser. Marie ne pouvait plus nier ce qu'elle ressentait et le fait que Louis soit le roi n'y changeait plus rien.

Elle fit donc face au Roi, le regardant dans les yeux pour répondre avec sincérité à sa question, qui n'était autre que la sienne auparavant:

"Vous avez raison, si j'avais su qui vous étiez je ne serais pas rester Seule avec vous à la Roseraie, et je n'aurais probablement pas cherché à vous revoir aujourd'hui."

A croire que la décision de Louis avait été la meilleure. Qu'aurait-elle ratter dans sa vie si il n'avait pas fait ce choix, aurait-elle connu ce qu'elle connaissait maintenant ? Serait-elle aussi heureuse qu'aujourd'hui ? Que de questions sans réponses qui semblaient pourtant dire que ça n'aurait pas été le cas.

C'est avec toute sa prestence et sa fièrté que Louis savoura sa mince victoire, il avait enfin reussit à faire dire à quelqu'un que les gens ne se comportent pas de la même manière lorsqu'ils savent qu'il est le Roi.
De plus, entendre cette femme l'avouer lui fit étrangement du bien, cela le soulagea d'un poid, ainsi, il savait à présent que ce n'était pas pour le Roi que son coeur battait, mais pour l'homme qui se chaché sous le masque du Roi.

- Vous me voyiez heureux de vous entendre l'avouer.

Puis, il ceuillit une rose, l'inspecta du regard et la lui offrit tout en rajoutant cette phrase qui lui était exclusiement destinée

- Vous me voyiez également heureux de ne vous avoir rien dit

Une fois de plus les yeux du souverain parcoururent le corps de cette femme si...parfaite, si pure...

L'aveu que venait de faire Marie était grand, elle venait en effet d'avouer au plus grand monarque d'Europe qu'en sa présence les gens n'étaient pas naturels et cela n'avait pas grand chose de réjouissant. Cela pouvait en effet être vexant et même blessant, mais Louis n'avait pas l'air de lui en tenir rigueur et apparement semblait apprécier cette sincérité.

Marie tendit la main et accepta la rose tendu par le Roi, sa main frolant ainsi la sienne. La jeune fille détourna la tête toujours troublée de ce que cette présence faisait naître en elle. A croire qu'elle ne s'y habituerait jamais.

Elle porta la rose à son visage et hûma son parfum. Il lui semblait que dans cette rose se trouvait cela qu'elle aimait: il était tout aussi sublime que la fleur, mais possédait aussi des épines.

"Je vous remercie"

De quoi le remerciait-elle ? Et bien a vrai dire de tous. De lui avoir offert cette rose, de l'avoir emmenée à la roseraie la veille, de ne pas lui avoir dit qu'il était le Roi, de l'avoir revu aujourd'hui, d'avoir dansé avec elle, d'avoir fait en sorte qu'il soit un minimum seuls pendant quelques instants dans les jardins ....

"N'avez vous pas peur que l'on vous reproche d'être parti avec moi ? Après tout cette fête vous étais destinée."

Marie ne se sentait pas exactement coupable, mais croyant avoir comprit plusieurs fois dans les propos du souverain que celui-ci était prisonnier de ses responsabilités, il aurait certainement du rester avec sa cours et peut-être qu'être parti avec une simple courtisane lui attirerais des ennuis.

Malgrè la fiertè qu'éprouvait Louis d'avoir reussi à faire avouer que les gens étaient différent en sa présence, il voyait également l'un de ses espoirs tomber en lambeau. En effet, l'aveu que venait de lui faire la reine de son coeur lui prouvait que personne ne l'aimait réellement pour ce qu'il était, les gens ne l'appreçier que pour son titre et ce qu'il pouvait leurs apporter.

Cependant, il ne lui tenais pas rigueur de l'avoir ainsi fait brusquement basculer dans un monde que l'on pourrait qualierfier "d'adulte". En effet, sentir le contact, même furtif de sa peau, suffit au jeune Roi pour oublier tout ce qui lui torturait l'esprit quelques secondes avant...
Il l'aimait tant mais elle l'ignorait, et l'ignorance n'est-elle pas la pire des souffrances ??

La question que se posait Marie était plus que justifier. Faire une fête en l'honneur de quelqu'un et voir cette même personne partir au milieux, et même plus au début devait être très frustant pour les convives. Cependant, le jeune Louis n'en tenu pas compte, une fois de plus, il était là, avec elle et c'était tout ce qui l'importait

C'est donc le regard plein de malice qu'il lui répondit

- Peu m'importe ce qu'ils penseront, je suis le Roi... après tout...

Pourquoi ce "après tout" avait-il était rajouté par sa majesté à la fin de sa phrase ? Peut être pour incinuer que même s'il était le Roi de France, il pouvait tout à fait ne pas l'être... Peut être Mazarin avait-il encore beaucoup plus de pouvoir que la France voulait bien le croire...

Le jeune Louis serait-il encore soumis à la volonté de son parrain ?

Le Roi, le roi ... d'accord mais était ce une raison valable pour laisser tous ces invités seuls ? Bon d'accord cette question intérieure était plutôt une sorte d'excuse pour la jeune Marie. Lorsqu'elle se retrouvait seule avec Louis, elle perdait un peu le contrôle de ses sentiments, de son être, et cela lui faisait un peu peur. Alors toute excuse était acceptable aux yeux de Marie pour se justifier et essayer de ne pas avoir à affronter cette perte du contrôle de soi.

Cela était un peu paradoxale: Marié était heureuse d'être ici avec le Roi, seule et pourtant elle aurait aimé être de nouveaux au milieux de la foule. Pourquoi ? Et bien la peur, celle de faire n'importe quoi, de se tromper. Des choses simples et bêtes.

"Pouvez vous réellement faire ce que vous souhaitez, avoir ce que vous voulez ?"

Question quelque peu impertinente de la part d'une jeune courtisane et même pour n'importe quel autre personnage. Il n'en n'était pas moins que Marie parlait souvent avant de réfléchir et puis elle voulait savoir et quand elle voulait, elle voulait.
De plus, elle se savait vraiment qui était Louis dans son costume de souverain. Avait-il vraiment le droit d'aller ou il le voulait quand il le voulait, avec qui il voulait. Car pourquoi cela avait-il été si dur de pouvoir être sur avec lui.
En fait peut-être qu'il avait réellement ce pouvoir, mais la cours était un monde étrange et oppressant, qui l'étouffait peut-être.

hj: petite réponse, je sais

Avoir tout ce qu'il désire... Voilà bien quelque chose d'utopiste aux oreilles du jeune souverain. En effet, même s'il était Roi il ne disposait pas encore totalement de ses pouvoirs et ce à cause de son âge... Et oui, même s'il est pratiquement né avec une couronne sur la tête dire que Louis naquit en sachant comment un Roi devait agir et se comporter serait mentir.
Alors, chaque jours passait et apportais son lot de nouveauté au souverain qui d'ailleurs se trouva fort vite sous un tas de convenance plus improbables les unes que les autres...

Alors, lorsque Marie lui posa cette question, il ne sur d'abbord trop quoi répondre. Devait-il lui avouer la vérité ? A elle, simple courtisane alors qu'il n'osait pas même en parler à sa majesté la Reine ? Peut être, mais d'un autre côté, cette jeune femme, sans naissance soit-elle hanté depuis quelques heures maintenants toutes les pensées du jeune monarque.
Recommencant à marcher il lui choisit de lui répondre par une version de la vérité quelque peu paraphrasé

- Vous savez Marie, je suis jeune et je ne sais encore comment un pays se dirige, ainsi, chaque jour m'apporte un lot de nouveauté dont je n'aurais jamais soupçonné l'existence...

Levant les yeux vers les fontaines à l'image de sa grandeur, il ajouta

- Je ne sais si j'ai le droit ou pas d'avoir ce que je désir, d'être là où je le veux, cependant, cette après midi, je m'octroie ce droit.

Il se retourna alors vers la jeune femme qui était toujours près du borsquet, la rose qu'il lui avait offerte dans les mains. La raison pour laquelle Louis avait offerte cette fleur à Marie était en réalité toute simple, en effet, tout comme la jeune femme, cette rose était encore en bouton. Cependant, avec un peu de patience, d'attention et d'amour elle deviendrais une fleur magnifique, aux miles et une senteurs...

Elle deviendrait la Reine du bosquet tout comme Marie était devenue la Reine du coeur du plus grand monarque de tous les temps.

Louis était un homme bien étrange aux yeux de Marie. D'un côté elle avait l'impression de toujours l'avoir connu, de l'avoir attendu depuis si longtemps et d'un autre côté il l'étonnait de minutes en minutes. C'était le Roi et pourtant il était la avec elle, et pourtant il s'avouait comme imparfait et inexpérimenté. Il était Roi et pourtant aux yeux de Marie il était tous sauf un Roi. Il lui semblait parfois maladroit et si fragile. Tout allait l'étonnant chez cet homme.

Fermant les yeux, elle hûma le doux parfum de la rose que Louis lui avait offerte. Cette rose était comme lui: si magnifique à l'extérieure et pourtant elle contenait un coeur si fragile, et les quelques épines sur sa tige représentaient les obstacles qui la séparaient de lui.

Il est vraiment étrange comme il est difficile de dire certain mots. Il en était de même pour Marie, elle n'allait donc rien lui reprocher. Mais pourquoi n'arrivait-elle pas tout comme lui à énoncer clairement les désirs de son coeur et de prononcer ces fameaux: "Je vous aime ..."
Mais Marie voulait se contenter de ce que le temps lui offrait minutes après minutes et ne voulait pas brusquer les choses. Elle avait déja courut après l'amour, maintenant qu'il était la elle voulait le garder et ne pas le faire fuir.

Mais alors que Marie s'apprêtait à répondre à Louis, voulant le remercier de lui accorder de son temps pour être avec elle, voulant lui dire qu'elle appréciait être à ses côtés bien qu'il est des responsabilités. Un petit groupe de courtisans traversa le petit coin de jardins où ils se trouvaient.
Marie cacha alors presque machinalement la rose de Louis derrière son dos et se reprit pour parler avec le ton qu'il fallait d'habitude employer avec le Roi:

"Je suis honorée que sa majesté m'accorde de son temps"

Sa petite tirade avait été accompagnée d'une révérence accentuée. Cela lui avait parut très étrange d'agir ainsi envers Louis, après ces moments passé ensemble à agir naturelement. Voila que le masque avait du être enfilé d'urgence. Marie ne pouvait se permettre de faire croire des choses aux gens de la cours, cela n'était pas bons pour elle et même pour le Roi. De plus elle voulait que les sentiments qu'elle avait pour le Roi reste secret le plus longtemps possible car elle avait peur de la réaction de son oncle, qui avait, comme le lui avait confirmé Louis par ses paroles, encore beaucoup d'ascendance sur lui.

Elle attendit donc, avec un visage impassible, la main toujours derrière le dos que le groupe de courtisans aient traversé, faisant mine de ne pas les avoir vu. Un petit sourire crispée et forcé sur le visage montrait bien la gène qu'elle ressentait.
Oui, tout aurait été beaucoup plus simple si Louis n'avait pas été le Roi. Les mots auraient été sans doutes plus facile à dire, les sentiments plus faciles à exprimer et la peur de se faire prendre inexistante. Mais il n'en n'était pas ainsi.

Comme il s'y attendait, un groupe ne tarda pas à venir troubler leur petite rencontre. Qu'il était agaçant d'être constemment suivit et espionné, même lorsqu'on est Roi on a droit à ce genre de traitement...
Cependant, était-on plus suivit avec le titre de Roi ou tout de même beaucoup moins que les autres ? Comment le savoir quand ce ne sera jamais que le seul titre que l'on portera...

Louis prit très bien pourquoi Marie avait repris cet air guindé qu'il voyait sur tous les visages féminins de la cour, il la comprit mais lui en voulu tout de même un peu... Après tout, s'il y avait quelque chose entre eux, pourquoi ne pas tout simplement le faire voir aux yeux de la cours ?

Bien sur, c'était plus facile à dire qu'a faire mais cela leurs apporterais tant de soulagement de pouvoir agir un peu plus librement devant tout le monde... Louis était persuadé qu'une rumeur courait déjà et que dans peu de temps, les gens de la cour commenceraient à être plus obligeant avec la jeune Marie croyant qu'elle était la favorite de sa majesté.

- L'honneur est pour moi Marie

Appelé la jeune femme par son prénom n'était pas quelque chose que l'on pourrait reprocher au jeune homme, en effet elle était nièce de son premier ministre, il paraissait donc normal qu'il connaisse son prénom ainsi que celui de toutes ses soeurs

Le groupe de courtisans disparut derrière la ligne des petits buissons taillés par lesquels Louis et Marie étaient arrivés. Lorsqu'elle ne les vu plus, Marie se détendit. Cela lui avait mal de devoir changer d'attitude envers Louis, pas qu'elle l'ai voulu, mais selon elle, elle n'avait pas le choix.
Au fond d'elle même, elle voulait garder son amour secret le plus longtemps possible. Elle avait peur que si la cours le découvre, elle le détruise. Elle ne voulait pas que cela arrive.

Doucement, vérifiant que cette fois ci la voie était bien libre, elle reprit une position normale. Elle n'était plus tendue et la rose derrière son dos quelques instants auparavant avait refait son apparition sous les yeux de Louis.

Elle avait l'impression de distinguer une petite lueur dans les yeux de son amant, comme de la déception. L'avait-elle blessée en agissant ainsi, si c'était le cas elle ne l'avait pas voulut. Etait-il déçue qu'elle n'ai pas eu le courage d'affronter le regard de ses gens ...
D'une voie hésitante elle osa demander, se rapprochant de lui. Elle voulait lui dire qu'elle était désolé.

"Oh Louis ... j'espère ne pas vous avoir ...."

Comme il était dur pour elle de parler. Comment dire à l'homme que l'aime, qu'on a peur d'afficher aux yeux du monde son amour pour lui alors qu'on ne lui a encore jamais dit avec les mots qu'on l'aime.
Assez dur, en effet. Elle ne savait par ou commençait. Cette seule ombre de déception dans son regard avait suffit à la rendre triste. Et si elle avait tout gachée ? Peut-être rêvait-il d'une femme plus courageuse, pas d'une enfant.

"Je n'avais pas le choix ... pas devant eux ...."

Comme il le pensait, lorsque le groupe de courtisan vu hors du champs de vision des deux amants, Marie redevint celle que Louis aimait. Visiblement elle avait remarqué la déception dans les yeux du jeune Roi ? Etait-il si facile que ça de lire en lui ?? Si elle y arrivait cela lui importait, ce qu'il ne voulait pas, c'était, de par cette brêche, devenir vulnérable au yeux de la Cour.

Ainsi, lorsqu'elle avança vers lui, le jeune homme sentit son coeur s'emplir de joie. Peut être allait-il enfin pouvoir être en contact comme la veille... Peut être que... Non, c'est impossible d'espèrer cela, c'est encore beaucoup trop tôt.

La jeune femme tenta de s'excuser. Louis l'écouta en la regardant dans les yeux, puis au bout d'un moment, il la coupa par un doux

- Chuuut...

Enveloppant son visage de sa main, il lui répondit tout en souriant

- Je ne vous en veux pas Marie...

Son regard se fit de braise, il n'avait qu'une envie, prendre possesion des lèvres de la jeune femme et ainsi tenter d'éteindre le feux qui brulait en lui...
Peut être la douleur de la séparation serait-elle moins forte s'il venait à l'embrasser. Il n'osa cependant pas, cela pour deux raisons
1/ Ils pouvaient être vu à tout moment et pas tous
2/ Il avait trop peur de la blesser
Alors, comme pour tenter d'apaisser le vivier, il continua

- Comment le pourrais je ? Ce serais au dessus de mes forces...

Eh oui, il l'aimait beaucoup trop pour lui en vouloir... Quelques instants passèrent avant que Louis ne pense qu'il avait quelque chose à offrir à la jeune femme.
Alors, il attrapa délicatement un écrin qu'il positiona face à elle

- Je tenais à vous offrir cela...

Que pouvait-il bien contenir cet écrin ? A ce moment là, seul Louis le savait. Il esperait plus que tout qu'elle accepte le présent et qu'il lui plaise

hj: Deux choses à dire. De un, on a déja écrit 4 pages on est trop forte ^^. De deux: Chouette un cadeaux ^^

Alors que Marie cherchait au plus profond de son être une quelconque excuse qui aurait pu soulager le souverain, celui ci la coupa, prenant son visage dans ses mains. Marie n'eu pas besoin de plus pour se taire, ayant perdue toute résistance. Elle se perdait dans le regard profond de Louis, sentant ses propres résistances faiblir.

En effet, plus le temps passait et plus la tentation était tentante. Les lèvres de Louis se présentait à elle comme un fruit défendu.
Son propre visage s'avançait doucement, de millième de millimètre en millième de millimètre. Mais avant qu'elle puisse faire la moindre chose les paroles de l'être aimé la ramenèrent assez brusquement à la réalité. Comme un rêve qui se brise elle se retrouvait de nouveau dans les jardins de Versailles.

Une lueur de déception aurait pu apparaître dans les yeux de Marie, si Louis lui en avait laissé le temps. Elle n'avait pas eu le temps d'être déçue ou même frustrée, comme une enfant qui n'aurait pas eu l'objet de ses désirs, car voici qu'il lui offrait ... un présent.

Au lieu d'une lueur de déception, voila qu'on pouvait trouver dans ses yeux des étoiles.

"Oh Louis ... "

Que pensez vous que la jeune fille allait dire par la suite: "Oh non Sire, je ne peut pas accepter de présent de votre part ..."
Bla bla bla. Marie était une fille plus simple que la plupart des autres femmes de la cours, gênée par les convenances. Mais elle n'en restait pas une femme qui aimait recevoir des cadeaux.

"Puis je savoir ce que c'est !"

Oui, elle avait bien envit de savoir. Savoir ce que l'homme de sa vie voulait lui offrir. D'ailleurs ce n'était pas forcément le cadeaux en lui même qui lui faisait extrêmement plaisir mais le fait que ça soit Louis qui lui offre. Cela voulait dire qu'il avait pensé à elle ...

Rien n'est plus beau que de voir le visage de celle que l'on aime s'illuminer suite à la simple vu d'un présent. Certaines femme n'aurait sans doute pas accepté ce geste ou aurait tout simplement fint un malaise dans le but d'éviter ce qui, pour elles, pouvait s'averer très génant.
Mais Marie n'était pas de ces femmes là. Elle vivait plus simplement, enveloppant la vie de ses deux bras tel une mère avec son enfant. Elle en accepté les aléas bien que certains ne soient pas de son goût. A première vue on aurait pu la croire fataliste, mais en réalité il n'en était rien. Elle était tout simplement prête à vivre sa vie au maximun, sans trop se poser de questions. C'est ainsi que Louis l'aimait, et pas autrement...

Le visage toujours plein d'amour, il répondit à sa question avec une voix se voulant calme et empreinte de sensualité

- Ouvrez le et vous pourrez découvrir ce qu'il renferme...

Ce que contenait l'écrin avait était choisi par Louis en personne. Il s'agissait d'un collier d'une extrême beauté. Contrairement aux bijoux de la cours, ce dernier se voulait discret tout en ne passant pas inaperçus aux yeux des autres... Ce trésor unique, avait été réalisé par un jeun créateur pas très aprécié à cause de son originalité. En effet, tandis que tous les bijouties s'évertués à fabriquer de magnifiques colliers très voyant, lui avait opté pour la discression...
Tout ce qu'esperait le jeune monarque, fut que sa belle aime et porte de collier...

Marie attrapa avec délicatesse et hésitation le petit écrin qui lui était adressé. Elle était partagée entre l'envie d'ouvrir précipitement la petite boîte et celle de faire durée cet instant. Une petite lueur de malice adréssée à Louis, puis se fixant de nouveau l'objet du moment elle l'ouvrit ... délicatement ... pour y voir ....

Un collier ! Mais n'importe quel collier, un magnifique collier en or. Discret et non surchagé de grosses pierres et autres. Il était parfait et pouvait ainsi être porté en toute discrétion. Ceux qui ne connaissait pas son existence ni ferait d'ailleurs surement pas à attention. Mais pour Marie il en était tout autre, ses yeux brillaient de plus en plus. Une véritable enfant émerveillées.

"Louis il est magnifique !!"

Il n'y avait personne autour d'eux et heureusement, car dans ce moment la Marie n'aurait pas changer son attitude. Elle serait restée telle qu'elle était en réalité.

Elle voulait l'essayer, oui maintenant. Mais comment faire ? A vrai dire elle n'osait pas demander à Louis, lui aui avait déja fait tant.
L'écrin toujours dans les mains elle ajouta:

"Comment vous remercier ?"

- Vous n'avez pas à me remercier...

D'un geste délicat il prit le petit collier entre ses mains. Ce dernier était vraiment très léger, il n'allait surement pas gener la jeune femme par un poid qui aurait pu la restraintre dans certains de ses mouvements.
Louis l'observa quelques seconde avant de doucement se diriger dans le dos de la jeune femme. Mettant le collier dans sa main gauche, il se servit de l'autre pour pousser délicatement les cheveux de Marie sur son épaule. Au passage il ne manqua bien sur pas de lui éffleurer le coup du bout des doigts.

C'est alors qu'il lui mit le collier autour du coup tout en disant

- Juste à accepter ce présent.

Revenant devant elle, il la complimenta le sourir aux lèvres

- Il vous va à ravir.

Sans avoir eu le temps de parler ou même de protester, voila que Louis se tenait derrière elle, le collier à la main. Bien sur il était facile de savoir ce qu'il comptait faire mais cela n'empêcha pas Marie de frissonner quand une nouvelle fois la peau de Louis toucha la sienne.
Ces contacts étaient depuis hier peu présents et rares mais lorsqu'ils se produisaient ils étaient intenses pour Marie.

Une fois le collier accrocher à son cou, elle y porta la main afin de sentir la douce chaîne sous ses doigts. Il était vraiment magnifique ...
C'est donc toujours aussi enthousiasthe qu'elle répondit au souverain

"C'est un présent vraiment magnifique, je vous en suis très reconnaissante"

Elle y songeait à présent, elle avait comme une sorte de ... dette envers le souverain. Ca n'était pas une dette négative bien sur, au contraire même, mais il faudrait qu'elle trouve un jour elle aussi un merveilleux cadeaux à lui faire ... pour le remercier.

Mais que pouvait-on bien offrir à un Roi. Un Roi possède beaucoup de chose et même des choses de valeures. Y avait-il quelque chose qu'elle aurait la capacité de lui offrir et qui aurait plus de valeurs que tous ce qu'il possédait déja ? Elle n'en savait rien mais elle y songerait sérieusement.

Il y avait autre chose à laquelle Marie pensait, une chose qui les avait liée tous les deux: l'inconnu. Cet inconnu dans lequel ils venaient de pénétrer encore un peu plus, et qui lui plaisit à vrai dire de plus en plus. Un petit sourire malicieux sur le visage elle ajouta:

"Je ne savais pas que .. l'inconnu réservait de telle surprise !"

Et elle espérait même qu'il y en aurait d'autres ...

Lorsqu'elle évoqua l'inconnue, Louis sentit ses poils se herrisser sur ses bras. C'était la toute première fois qu'une femme lui faisait un tel effet. Au bien, il en avait vu passer des prétendantes au trônes, à commençer par la soeur cadette de Marie, Hortense. Cette dernière était d'une beauté à toute épreuve il faut l'avouer...
Ce n'est cependant pas elle qui reussit à conquerir le coeur du jeune Roi même, s'il faut l'avouer, elle n'en était pas loin avant que Louis rencontre le regard d'émeraude de Marie... Ce regard, qui jamais plus ne le quitterait...

- L'inconnue est une réserve immense de surprise ma douce Marie. Ne le sous estimé jamais...

Bien sur, il ne parlait pas de lui, mais plutôt du lien qui unissait les deux jeunes gens. Louis esperait de tout coeur que Marie le comprendrais ainsi. Dans le cas contraire, il aurait pu passer pour quelqu'un de présomptueux et imbue de lui même...
Ce qu'il n'était evidemment pas...encore...

Oui, il y aurait beaucoup d'autres surprises, elle n'en doutait pas, et Louis n'y serait pas étranger. Mais de son côté elle se promettait aussi de lui en faire. Elle y réfléchirais et elle trouverait de quoi surprendre le plus grand Roi du monde.

"Ma douce Marie"
C'est mots avaient de quoi réchauffer le coeur de la jeune femme, à vrai dire il ne lui en fallait pas plus, surtout devant de la bouche de cet homme.
Elle n'avait à présent qu'une envie: se jetter dans les bras de l'homme qu'elle aimait. Enfouir son visage contre sa poitrine, entendre son coeur battre et sentir son parfum .... mais elle ne pouvait pas, en tout cas pas ici et maintenant.
Peut-être qu'un jour cela arriverait, un jour viendrait ou elle pourrait enfin dire à son amant son amour, et gouter à ses lèvres.

Marie se rapprocha alors de Louis, son coeur battant de plus fort face à la tentation à laquelle il devait résister. Puis se plaçant à côté de lui elle saisit son bras comme lorsqu'ils s'étaient éloignés de la fête pour se promener.

"Voudriez vous retourner à la Roseraie ..."

Levant les yeux, Marie vit que la course du soleil avait bien avancée depuis qu'elle était à la fête du Roi. Bientôt il serait l'heure de rentrer au château pour se préparer pour le dîner et par la suite pour se rendre aux petits salons.
Bien sur la bas ils pourraient de nouveau se revoir, mais là bas pas d'échapattoir possible comme dans les jardins.

"Ce lieu m'est très agréable"

On se demande bien pourquoi la petite Marie disait cela ...
Mais elle espérait surtout que la bas ils pourraient vraiment être seul.

Grégoire venait de quitter un homme d'église qu'il venait de choquer lourdement en lui exposant le fait que les sauvage du nouveau monde n'était que des hommes les chretiens, mais qu'ils avaient d'autres convictions religieuses.
L'homme d'église n'avait pas tout à fait aimer le discourt de Gregoire, et celui ci c'était donc eclipsé comme il l'avait pu afin de laisser méditer l'homme à la vision étroite...

C'est ainsi qu'il s'était retrouvé dans l'allée du Roi, c'était ainsi qu'on la nommait. Il avait fait le détourt par ici afin d'éviter des femmes qui ne cessait de le arceler pour qu'il conte encore et encore ses histoires de terre lointaine.
Sans qu'il ne le veule il allait interompre le Roi qui était à voir cela, en pleine conversation avec une jeune femme. Lorsqu'il fut assez près Grégoire réalisa que la demoiselle n'était autre que Marie Mancini la Nièce du Cardinal.

"-Grégoire!!! Venez par ici je vous en pris!! Il faut que je vous presente une amie!!"

Encore une femme à lui presenter, Gregoire était certe un homme à femme mais il lui arrivait d'etre lassé par toutes celle qui lui tournait autour. Ce fut pour eviter cela qu'il lança comme excuse:

"-je suis navré ma chère mais je dois m'entretneire d'urgence avec sa Majesté..."

La demoiselle le regardant, il ne put pas changer d'intineraire et c'est ainsi, une sourire aux lèvres qu'il arriva vers le couple qui devisait. Il dit alors d'une voix forte pour bien montrer à la jeune dame qui l'espionnait qu'il n'avait pas mentit.

"-ah!! Sir enfin je vous trouve!! J'ai des choses urgente à vous dire!!!"

Jetant un regard de coté, il constata qu'il n'était plus suivit par la jeune femme et dit alors :

"-Sir je me confonds en excuses, je ne suis qu'un pauvre bougre... Je ne viens qu'à vous dans l'espoir d'un peu de répis... Je suis sur que vous comrpenez de ce que je veux parler... "

Il fit un signe de la tete vers une groupe de courtinsanes, et rajouta:

"-Je suis des plus désolé d'avoir interompu votre conversation avec cette jeune femme... Et je comprendrai que mon attitude vous déplaise... Oh par Dieu, je suis encore plus impoli de ne pas vous donner mon nom: Grégoire de Fronsaque, pour vous servir, bien que je vous serve deja... Oui, je suis votre hérboriste... "

Réalisant soudain qu'il parlait beaucoup trop, Gregoire se tut et s'inclina devant son Roi.

Louis était tellement omnibulé par la jeune femme se trouvant à ses côtés qu'il n'entendit pas même Grégoire arriver. Il s'appretait à répondre à la requête de Marie lorsque se dernier vint l'interrompre.
Le premier sentiment du jeune Roi fut de l'irritation, pour qui se prenait-il pour ainsi venir interrompre le Roi de France ?? Cependant, cette colère ne fut que de courte durée, en effet, lorsque le jeune homme commença à parler en se dénigrant Louis laissa la colère faire place à un leger sourire. Il lança un coup d'oeil à Marie avant de lui répondre comprenant très bien de quoi il voulait parler

- Il est vrai que certaines sont parfois très oprésantes. Vous semblez cependant beaucoup leurs plairent...

En effet, toutes les dames du groupes avait le regard braqué sur l'homme se trouvant devant Louis. Cela agaça d'ailleur le souverain, et ce pour deux raisons
1/ Il voulait être seul avec Marie, les courtisanes n'étaient donc pas à leurs places ici
2/ Il ne comprenait que trop bien la situation dans laquelle était Grégoire, cela n'était pas agréable du tout contrairement à ce que l'on pourrait penser...
Un simple regard du Roi à cette foule suffit à la faire se dissoudre tel un cachet d'aspirine dans un verre plein d'eau.

Louis aimait autant les groupes de courtisanes que les courbettes. Cependant, il s'avait que l'un autant que l'autre était necessaire dans ce chateau.

- Je vous en prie, redressez vous Mr de Fronsaque.

Puis, tournant le regard vers la jeune marie, il entreprit de la présenter à son herbologiste

- Je vous présente la ravissante Marie Mancini, nièce du Cardinal.

Et oui, marie était la nièce du premier ministre de louis. Cela pouvait lui être favorable d'aimer la nièce de son parrain, et pourtant, il ne le savait pas encore mais cela sera plus un inconvenient qu'un avantage...

Comment décrire le moment où un certain jeune homme vint interrompre Marie et le Roi dans les jardins. Tout simplement, chez Marie, cela se traduisit par un moment de frustation Intense. Oh oui, elle était frustrée, à croire que l'univers entier était contre eux. Y aurait-il toujours quelqu'un pour les empêcher d'être ensemble ?

Apparement le jeune homme en question cherchait à éviter un groupe de courtisanes. Groupe qui se dispersa assez vite quand Monsieur de Fronsaque se fondit en excuse devant le Roi.
Mais cela ne changeait rien pour Marie. Elle qui pensait enfin avoir trouvé une excuse, une solution, et bien non ...
Si elle avait encore été dans l'année de ces 10 ans elle aurait surement boudée, comme toutes les jeunes filles de son âge. Mais pas à 17 ans, au bras du Roi de France. Non, Marie savait se tenir et profiter de la présence, même infime de Louis à ses côtés.

C'est en souriant qu'elle éxécuta une révérence devant l'homme auquel elle venait d'être présentée. Après tout elle n'était que courtisane ...

"Enchantée de faire votre connaissance Monsieur de Fronsaque"

Bon ça n'était pas totallement vrai ... elle aurait bien aimé le rencontrer mais un autre jour ! Et oui, je vous l'ai déja dit, Marie était frustrée un point c'est tout.

Grégoire était surement le genre d'homme que l'on appelait homme à femme d'après ce qu'elle venait de voir et entendre de sa bouche. Cependant même si il était agréable à regarder, Marie préférait de loin le Roi ...

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