1ère visite

Pourquoi se trouvait-il devant cette porte ? Etait ce l'envie de la revoir ou l'envoutement qu'elle exerçait sur lui qui l'a poussé à se tenir là, devant une porte close...
Le doute n'est pas non plus quelque chose que le jeune souverain connaissait, cela ne faisait pas partie de sa fonction, bien au contraire il se devait d'être fort, toujours sur de lui... D'être un dieu vivant...

Pourquoi avait-il revetie ses plus beaux habits alors qu'il ne l'avait pas même prévenue de sa visite ? Pourquoi le temps qu'il avait passé à se pomponer lui paraissait ridicule maintenant qui se tenait devant cette porte close...

Une porte qui resterait close s'il continuait à ne pas oser frapper...

* Allez, prend ton courage à deux mains et frappe sur cette porte...*

C'est alors que son poing s'abatit sur l'une des plus belles portes du chateau de Versailles encore en restauration...
Comment allait-elle réagir en le voyant ainsi devant sa porte, devant ses appartements ?

Le jeune roi n'allait pas tarder à le savoir, en effet, la poigné de la porte était en train d'être tournée...

Il ne devait être pas plus de 11h, mais la cours était déja en effervescence. Marie, elle, avait décidé de ne pas sortir se matin, se réservant le calme de se chambre pour se reposer et lire.
Elle s'était donc levée comme les autres, puis une servante l'avait aidée à s'habiller, se coiffer et se maquiller.
Il est étrange de voir que pour une personne censée être au dessus du peuple elle en était étrangement dépendante. en effet si les servantes n'avais jamais été la depuis le début, les courtisans et nobles de la cours seraient-ils aussi beaux et présentables qu'aujourd'hui ?

Quand elle fut enfin prête elle la congédia puis, après avoir saisit le livre qu'elle avait commencé la veille, elle s'assit sur le grand fauteuil qui était placé dans ses appartements en face de la grande fenêtre donnant sur les jardins.

Il faut croire qu'être la nièce du Cardinal offrait bien des avantages. Bien que sa chambre ne soit pas une des plus luxueuses du château elle n'en n'était pas moins grande et somptueuse comparée à certaines.

Cela faisait donc un petit moment qu'elle lisait. Ces quelques moments qu'elle pouvait passer en compagnie des livres étaient très relaxant pour la jeune femme. Ici elle n'avait pas besoin d'être autre chose qu'elle même, avec les livres pas besoin de tricher.
Mais alors qu'elle tournait une nouvelle page un bruit quelque peu furtif à la porte attira son attention.

Qui pouvait bien venir la voir de si bonne heure ? Avait-elle oublié un évènement important aujourd'hui ?
Elle se précipita donc vers la porte, puis après avoir repris son souffle, elle tourna doucement la poignée.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir en face d'elle le Roi !!! Elle ne c'était jamais attendu à ce qu'il vienne la voir dans ses propres appartements à a peine 11h du matin passée.
Cependant, ça n'était pas comme si elle avait ouvert la porte pour tomber sur son oncle, cette visite lui faisait extrèmement plaisir bien qu'elle n'en connaisse pas la raison.

"Sire !! Je ne m'attendais pas à vous voir de si bon matin .... ici !"

La jeune fille était toute excitée, et c'est sous cette exclamation qui était tout à fait justifiable qu'elle essayait de la cacher.
Depuis la fête dans les jardins, il y avait deux jours, Marie n'avait pas revue le souverain. Ceci était comprehensible, car il devait avoir de nombreuses choses à faire pour diriger le pays qu'il venait d'acquérir il y a peu.
Mais on peu dire aussi que Marie avait parfois penser que Louis l'avait oublié .....

Se rendant compte qu'elle restait presque abasourdi de joie dans l'encradrure de la porte elle se reprit:

"Je vous en prie entrez"

Puis elle s'écarta pour laisser celui pour qui son coeur battait entrer dans ses appartements

Jamais il n'aurait cru que Marie lui manquerait à ce point. Cela faisait à peine 2 jours qu'il n'avait pas vu son magnifique sourrir et pourtant, l'hiver c'était déjà bien installé en lui...
Il est vrai qu'il était très tôt, qu'il allait surement la déranger, mais malheureusement, c'était son seul moment de libre et il avait décidé de le passer avec elle et qui plus est, chez elle...

Lorsque la porte tourna sur ses gongs, le coeur du souverain se mit une fois de plus à battre à tout rompre tandis que l'été finissait de s'installer en lui...

- J'espère ne pas vous déranger ??

Ils restèrent là, sur le pas de la porte pendant quelques secondes. Cette situation amusé un peu Louis qui n'avait pas l'habitude d'attendre sur le pas d'une porte, mais comme on le dit si bien de nos jours " il y a une première fois à tout !"
Cela ne dura guère plus d'une minute, en effet Marie se rendit vite compte qu'elle était en train de le faire attendre, et, même si lui n'en avait rien à faire, cela devait beaucoup la gêner de faire attendre le Roi dans l'encadrement de sa porte.

Ainsi, elle se poussa de l'entrée pour justement le laisser entrer.

- Merci beaucoup

Un seul coup d'oeil suffit à Louis pour reconnaître cette pièce du chateau qu'il aimait beaucoup. Tandis que ses yeux se baladait, admirant les tapisseries, les peinture et autres drapés qui décoraient la pièce, Marie elle, finissait de refermer la porte sur les rumeurs que cette visite était en train de faire naître.

S'approchant de la fenêtre qui donnait sur les jardins, Louis apperçue la roseraie où, quelque jours plus tôt, il avait fait la rencontre qui, sans le savoir, allée changer le cours de sa destiné de Roi...

Que dire d'autre à part qu'à l'intérieur de Marie deux sentiments se faisait face: la curiosité et la joie extrême.
Premièrement, elle était heureuse car la visite du Roi voulait dire qu'il ne l'avait pas oublié, que les choses qu'ils avaient déja vécu ensemble n'étaient pas qu'un insignifiant grain de sable dans sa vie de monarque. Mais il n'empêche que Marie ne comprenait toujours pas pourquoi Louis s'interressait à elle. Durant toute son enfance elle avait douté d'elle, elle ne s'était jamais trouvée réellement belle ou bien interressante. Elle ne savait pas ce qui en elle avait attiré le Roi ...

"Je ne faisais rien de particulier, je voulais juste profiter d'une matinée calme avant de commencer une après midi dans les salons de la cours"

Les conversations ques les deux jeunes gens avaient été bien étranges. Ils parlaient de ce qu'ils ne pourraient jamais évoquer avec n'importe qui d'autre, ces genres de discours n'étaient pas de ceux que l'on pouvait entendre à la cours.

"Mais il m'est permis de poser cette question ..."

Malgré toute ces politesses, en effet la jeune femme voulait connaître la raison de la visite du jeune souverain ... si il en avait une.
Après tout le Roi est libre de faire ce qu'il veut quand il le veut. Enfin c'est ce que la jeune fille pensait

"Que me vaut le plaisir de votre visite ?"

Le Roi était de dos, et Marie ne pouvait pas voir son visage. Elle espérait simplement que sa question ne le vexerait pas, après tout il en était ainsi le Roi n'avait à rendre de compte à personne.

Tournant le regard dans la même direction supposée du Roi, elle vit la Roseraie ... l'endroit où tout avait commencé.
La où elle avait découvert l'amour et ses mystères.

Profiter d'une matinée calme, vola quelque chose que Louis n'avait pas fait depuis bien longtemps...
Le regard toujours perdue dans la roseraie, il appercevait le banc où Marie et lui c'était avoués leurs sentiments d'une manière maladroite certes, mais très....belle, tout simplement.

Il était normal qu'elle désira connaître l'object de sa visite, et à dire vrai, Louis lui même n'y avait pas pensé auparavant. Il avait juste eu envie de la voir encore une fois, alors, sans réflechir il c'était dirigé vers ses appartements.
Mais maintenant, il devait trouver une réponse à sa question... Lui mentir ?? Il en était hors de question, la vérité se doit toujours d'être révelée, qu'elle fasse du bien ou du mal...

- Je voulais vous revoir...

Etant toujous dos à elle, il ne put voir sa réaction. Cependant, il l'imaginée heureuse, souriant et laissant libre cour à ce qu'elle ressentait...
Doucement, il se tourna vers elle et l'observa...

Alors que les souvenirs de cette douce soirée pendant laquelle Marie avait découvert le merveilleux sentiment qui permettait aux hommes d'être heureux, Louis répondit à sa précédente question.
Ainsi il était venu pour la revoir ...
Comme ses mots étaient doux aux oreilles de la jeunes fille, mais celle ci ne savait comment réagir à cette situation.

Plusieurs options se présentaient à elle:
1/Elle rougissait tellement fort qu'elle allait par la suite se fondre dans la tapisserie de ses appartements
2/ Elle pouvait sourire de tout son coeur et dire au souverain que sa présence lui avait manqué

En fait c'était les deux seules plausibles qu'elle pensait avoir. Mais ne pouvant plus nier ses sentiments, ni ceux de Louis pour elle, enfin ceux qu'elle pensait que celui-ci avait pour elle, elle opta pour la seconde solution ....

Elle se mit donc à sourire, avec tous son coeur. Tous ce qu'elle ressentait pour cet homme s'exprimait dans ce simple sourire.
Et tandis qu'il était toujous de dos:

"Je suis heureuse que vous ayez pris de votre temps pour venir me voir ..."

Et alors qu'il se retournait pour lui faire face, Marie termina sur ce simple mot:

"... Louis"

C'est étrange comme la voix mélodieuse de la jeune femme pouvait rendre ce simple prénom agréable au jeune homme... Une fois de plus elle se faisait caresse et coulait sur la peau de Louis sans jamais rencontrer un seul obstacle... Il les avaient laissés sur le pas de la porte ne entrant ici...

Ainsi, après s'être tourné pour faire face, il lui souria et la regarda d'un oeil tendre... Après avoir hésité quelques instants, il lui tendit la main et attendit qu'elle y enferme la sienne...

Pour la première fois ils étaient seuls, vraiment seul. Personne n'était là pour les voir, pour les juger. Libre à eux de laisser cours à leurs sentiments, sans aucune gène ni retenue...

Pour la première fois depuis longtemps, Louis avait l'impression de vivre, de sentir la brisse du vent qui s'immisser par la fenêtre entrouverte...

Qu'il était merveilleux pour les deux amants, d'être pour la première fois seul. Aujourd'hui, pendant ces quelques instants ou ils seraient deux, ils pourraient être eux-même sans craindre les gens autour d'eux.

Marie était vraiment bien en cet instant, le regard que Louis portait sur elle l'apasait. Elle le vit lui tendre la main ... comme une invitation à se montrer ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
Il serait faux de dire que Marie n'avait pas peur, comme elle l'avait déja dit plusieurs fois elle avançait en terrain inconnu, et parfois ne pas savoir où l'on met les pieds peu faire très peur.
Cependant, c'est toujours avec le sourire, qu'elle tendit sa propre main pour la glisser dans celle de Louis .

C'est ainsi qu'après avoir entrelacé ses doits avec ceux de Louis, elle se rapprocha de lui.
A vrai dire Marie était tellement absorbée par cet homme, qu'elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'elle faisait. Ses yeux étaient dirigés dans les siens et elle ne voyait plus que ça .... et pour une fois qu'ils étaient seuls.
C'est donc ainsi, que en quelques secondes à peine Marie se retrouva blottit dans les bras de celui qu'elle aimait. Voila 3 jours qu'elle attendait qu'une occasion se présente.

"Oh Louis, vous m'aviez tellement manqué !"

Si jamais quelqu'un entrait maintenant, cela serait surement très génant pour elle et Louis.
Mais, Marie avec son caractère et son inscouciance, ne s'en souciait, guère, elle se laissait avec aller, parce qu'elle savait qu'en la compagnie de Louis elle le pouvait.
En cet instant elle était la véritable Marie ....

Le contact de cette main à la peau si douce provoqua un frisson qui remonta le long de l'échine du jeune Roi. Voilà trois jours que lui aussi attendait impatiement ce moment où ils seraient enfin reunis, enfin seuls...

Aussi étrange que cela puisse paraître, Louis n'avait pas peur. Il ne doutait pas de ses sentiments ni de ceux la jeune femme qui en ce moment même avait possée la tête sur son torse...
Même au travers de ses vêtemenrs, il pouvait sentir le vas et vient de la poitrine de la jeune femme... Ce va et vient qui voulait dire qu'elle respirait, qu'elle était vivante, que son coeur battait... qu'il battait pour lui tout comme le sien...

L'espace d'un instant il ferma les yeux et savoura ce moment, puis, comme lorsqu'ils étaient dans la roseraie, il glissa sa main droites sous le visage de la jeune femme...
Puis, sans avoir le temps de comprendre, il posa doucement ses lèvres sur celles sucrées de sa bien aimée...

C'était sa façon à lui, de lui avouer les sentiments qu'il avait pour elle, de lui faire savoir qu'elle lui avait également manqué plus que tout au monde durant ces 3 jours...

Qui aurait pu croire ce qui venait de se passer en si peu de temps ?! Pas Marie en tout cas, elle savait au fond d'elle même que le Roi ressentait quelque chose pour elle, mais de la à avoir cette preuve même !!

En effet alors que Marie mettait tout l'amour qu'elle avait dans une simple mais puissante étreinte, Louis avait doucement, avec sa main, levé la tête de la jeune fille vers lui et avait posé ses douces lèvres sur les siennes.
A ce contact, fragile au début, Marie ferma les yeux. Son coeur battait de plus en plus vite ... le rideau de l'inconnu venait de s'ouvrir à elle.
Mais alors que c'était le Roi qui avait fait le premier pas, c'est Marie qui au bout de quelques douces secondes approfondit le baiser.
Qui aurait pu penser une telle action de la douce et timide petite Marie, pas elle en tout cas, et elle en rougirait surement en y repenssant plus tard.

Pour l'instant, le temps n'était pas à la pensée mais à la révélation d'un amour qui changerait la vie de Marie à tout jamais.

C'est au bout de peut-être au maximum deux minutes, qui parurent interminable à la jeune fille, qu'elle se sépara des lèvres du jeune Roi.
Elle le fixait à présent dans les yeux, des yeux qui avaient réussis à la charmer. Son visage, à travers le sourire qu'elle lui offrait exprimait tout l'amour que Marie n'avait pu transmettre dans ce premier baiser ... qui paraissait déja bien loin aux yeux de la petite Marie.

Les paroles lui semblaient bien inutiles après un acte de ce genre, pourtant elle avait envit de savoir si comme elle, Louis était comment dire .... encore plus heureux qu'avant par exemple.
Dans un souffle elle commença alors:

"Oh Louis ...."

Depuis le temps qu'il attendait cet instant, Louis le savoura du mieux qu'il le pouvait... Ses mains parcouraient le corps de la jeune, découvrant par la même occasions les formes si gracieuse de cette dernière...

Il faut tout de même avouer qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle approfondisse si vite cet échange, cependant il ne s'y opposa pas et y répondit avec ardeur...
Si jamais quelqu'un venait à entrer dans cette pièce, le scandale éclaterais sur toute la cours, le plus grand monarque d'Europe et la jeune femme sans nom... Quelle insulte... pour la couronne, pas pour Louis qui considérait que la jeune fille qu'il était en train de serrer dans ses bras amoureusement, était la plus digne de recevoir le trône...

Doucement, leurs baiser se fendit pour finir par se rompre. C'est alors qu'elle le regarda avec des yeux qui firent fondre le jeune homme...

Elle tenta de parler mais leurs baiser était déjà trop loin au yeux du beau Louis, c'est ainsi que sans lui laisser le temps de finir sa phrase il l'embrassa de nouveaux.

Ce baiser la était fougeux, il cherchait à exprimer la virulence des sentiements du jeune monarque...
Tandis que l'une de ses mains parcourait le bas du dos de Marie, l'autre était dans les cheveux blond de cette dernière...

Elle avait essayé de parler, mais qui peut résister à la personne qu'elle aime. C'est ainsi que pour la deuxième fois en moins de deux minutes, les lèvres des jeunes amants se rencontrèrent.
Le premier baiser avait été doux, celui la était fougeux.
La première fois Marie et Louis, c'étaient découvert, la deuxième fois ils s'aiment pour de vrai, et encore plus.

Marie sentait les mains de Louis parcourir le bas de son dos et carresser ses cheveux. C'est donc avec passions que la jeune fille passa cette fois-ci ses mains derrière le coup du monarque, puis se mettant sur la pointe des pieds elle pu une nouvelle fois approfondir ce baiser qui était déja plus que passioné.

Marie ne voulait pas que cet instant s'arrête, elle ne voulait pas se détacher de son corps, elle ne voulait pas le voir se détacher d'elle pour lui dire qu'il devait s'en aller.

Une fois de plus, Louis sentit le contact de la peau de Marie sur la sienne... Cela lui fit du bien, comme tout les petits gestes qu'elle avait envers lui...

Combien de temps c'était écoulé depuis qu'ils étaient là, l'un conte l'autre à se savourer mutuellement ? Très peu de temps aux yeux du souverain...

Depuis sa plus tendre enfance, sa mère n'avait cessé de lui répeter que toute sa vie il devrait être à la hauteur. Et aujourd'hui que faisait-il, il se laissait allé au plaisir de la vie les plus simples...
ll était semblable à n'importe qui en ce moment même...

Doucement, il détacha ses lèvres de celles de Marie pour partir à la découverte de son coup... Il pouvait facilement sentir le parfum enivrant de la jeune femme...

Pourquoi avait-il détaché ses lèvres des siennes, pourquoi avait-il privé Marie de ce bonheur intense qu'elle avait quelques instant auparavant. Il ne fallait pas aller jusqu'à dire qu'elle lui en voulait, bien au contraire, elle avait eu ce que biens des femmes désiraient ....

Mais alors que le visage et les lèvres de Louis étaient parties découvrir son cou, la jeune fille prit peur ! Mais de quoi ?!
-Et bien tout simplement peur que quelqu'un entre et les découvres tout les deux.
-Peur que son oncle, quand il l'apprendrait la renvoit et les séparent à tous jamais.
-Et puis, cela allait peut-être tout compte fait un peu trop vite pour elle, elle qui n'avait jamais aimé ne savait comment réagir à ce qui se passait ....

C'est pourquoi elle se dégagea, à contre coeur certes, de l'étreinte du jeune homme. Puis, le visage rouge à cause des évènements passés et baissant les yeux elle dit d'une petite voix, comme une enfant prise en faute par ses parents:

"Louis .... non ..... nous ne devrions pas .... trop vite ..... vous êtes le Roi ...."

Bon d'accord, ce que venais de dire Marie n'était pas vraiment comprehensible. Mais elle avait peur un point c'est tout, pourquoi maintenant et bien parce que jusqu'à maintenant ils n'étaient pas allés si "loin".
Ce que voulait savoir Marie c'était ce qu'il fallait comprendre où vivre de l'envit d'une femme pour un homme.

Une nouvelle crainte envahit Marie, celle d'avoir perdue l'amour supposé du Roi. Peut-être allait-il s'éloigner maintenant, ne plus jamais vouloir la revoir ....

Il faut avouer que, même s'il fut un peu déçue, Louis ne fut pas surpris de la réaction de la jeune femme. Après tout, peut être avait-il été trop loin sans vraiment s'en rendre compte...

Au départ, il ne compris pas de quoi elle avait eu peur... Lui n'avait cherché qu'une manière plus forte, plus expressive de lui communiquer tout l'amour qu'il avait pour elle.
Ce n'est que lorsqu'elle tenta de prononcer une phrase, qu'il compris... Ainsi, elle avait cru que... non, cela n'était pas du caractère du jeune homme, jamais il n'aurait osé la brusquer, jamais il ne se serait conduite comme tous ces hommes qui se disent gentleman, galants et qui au bout du compte, force les femmes pour avoir ce qu'ils désirent...

Il la laissa donc s'éloigner de lui et ainsi ne pas la brusquer d'avantage. Ce n'est que lorsqu'elle eu fini qu'il s'excusa

- Je suis désolé si je vous ais offençé Marie. Ce n'est cependant pas ce que vous croyez...

La jeune femme avait la tête baissée devant lui... Doucement il s'approcha et lui releva la tête à l'aide d'une de ses mains...

- Baisser le regard devant quelqu'un est un signe de soumission Marie... Si vous voulez exister pour ce que vous êtez, ne baissez jamais le regard devant qui que ce soit. Y compris moi...

Ses paroles se voulaient un peu trop moralisatrice sans doute, cependant il connaissait mieux que n'importe qui les principes de sa cours et il ne voulait pas que Marie se fasse manger par les autres surement beaucoup plus fort et ambitieux qu'elle...

Et voila, à cause d'elle Louis devait se sentir coupable alors qu'il n'avait rien fait de mal. Il avait agit comme n'importe quel amant, montrant son amour ... mais elle sans expérience, avait pris peur.
Elle se sentait à présent faible et idiote, elle n'osait même plus bouger.

Cependant la tête toujours baissée elle pouvait voir le Roi avancer vers elle. Doucement, comme les autres fois il avait levé son visage vers le sien, et revoir ce visage qui l'avait envouté si fort tout à l'heure était un supplice pour Marie.

Alors qu'elle avait agit comme une petite fille prise en faute, voila qu'il lui parlait comme une mère corrigeant son enfant.
On put alors dire que c'est cela qui fit craquer la jeune fille. Sans sans rendre compte, sans vraiment le vouloir, une larme commença à couler le long de son visage.
Puis pour la deuxième fois, elle enfouit son visage contre la poitrine de Louis. Mais cette fois-ci elle le faisait plus pour chercher du réconfort.

Elle se sentait maladroite, voila qu'elle venait de rejetter le Roi quelque secondes auparavant et voila que c'était elle qui se rejettait dans ses bras, pleurant à moitié. Ce qu'elle faisait était inexplicable et surement Louis n'allait plus rien y comprendre, mais cela reflétait ce qui se passait dans la tête de la jeune femme.

"Je suis si désolé ..."

Ce fut la seule chose que la petite Marie réussit à prononcer entre deux sanglots.
Elle devait paraître bien misérable aux yeux du Roi.

Sans qu'il n'ait réellement le temps de comprendre ce qui se passait, Marie c'était précipité dans ses bras une fois de plus... Bien que l'attitude de la jeune femme soit bien étrange à ses yeux, il ne la rejeta pas, de toute façon il n'en avait aucune envie...

C'est ainsi qu'il la laissa faire, qu'il la laissa verser ce trop plein de larmes qu'elle avait, contre lui, contre sa poitrine... L'imaginer pleurer faisait beaucoup de mal au jeune homme, mais la voir réellement pleurer était pour lui un véritable supplice...

Alors, pour tenter de la réconforter, il l'entoura de ses bras protecteurs, ferma les yeux et enfin posa délicatement sa tête sur la sienne... En ce matin, il avait l'impression d'être revenue quelques jours en arrière, au moment où il la prit dans ses bras pour la première fois...

- Vous n'avez pas à l'être...

Peut être jouait-il mal son rôle d'amant ? Peut être était-il trop... maternel avec elle ? Il n'en savait rien car, même s'il refusait de l'admettre, en ce moment même, Louis était tout autant perdu qu'elle...

Alors, si ses bras servait de réconfort à la jeune femme, l'inverse était tout aussi vrai...

Sentir les deux bras protecteur de Louis s'enrouler autour de son corps qui lui semblait à ce moment même très fragile lui fit du bien.
C'est donc à travers cette étreinte protectrice que la jeune fille laissa son chagrin s'en aller.

Mais à vrai dire, il n'y avait aucune raison pour qu'elle soit triste, elle qui était les instants précédents si heureuse.
Au bout de plusieurs minutes la respiration de Marie redevint plus régulière mais elle n'avait toujours pas envit de quitter les bras de Louis, et cela pour deux raisons:
1/Elle aimait y être, c'était la qu'elle se sentait le mieux, le plus en sécurité ....
2/ Elle ne voulait pas lire dans les yeux de son amants quelque chose qui la blesserait à propos de son attitude.

Prenant son courage à deux mains elle se sépara de l'étreinte du Roi, puis ayant toujours peur de ce qu'elle pourrait lire sur son visage elle se posta dos à lui, regardant à travers l'immense fenêtre de sa chambre.

"Vous devez me trouver bien sotte"

A vrai dire elle n'avait aucune idée de ce que pouvait bien penser le Roi, mais c'était ce dont elle pensait d'elle.
La vue de la Roseraie à l'horizon faisait mal par leur souvenirs aux yeux encore rougis de Marie. Pourquoi cela ne se passait-il jamais comme on le souhaitais ?

La trouver sotte ? Pourquoi Louis aurait-il pareille pensée ? Parce qu'elle c'était laissé allée devant lui ? Ou parce qu'elle l'avait d'abord rejetté pour ensuite fondre en larmes dans ses bras ?
S'il ce n'avait pas était lui, si c'était un autre qui eu été à sa place, peut être, sans aucun doute même, la jeune femme se serait-elle trouvée seule... Les hommes n'appréciez guère les sautes d'humeurs féminines, cela les rendaient de fort mauvaise contenance...

Mais Louis était différent, cela ne le genait pas, bien au contraire cela lui prouvait que la femme qu'il aimait n'était pas programmée comme toutes les autres, pour agir de telle ou telle manière en sa présence.
Désormais, il était certain que Marie pouvait être elle, et ce même si elle marchait au milieu d'un nuage de brouillard épais.

Ainsi, lorsqu'elle lui tourna le dos pour se mettre face à la roseraie, Louis ne bougea pas pendant quelques instants. Mais, il se rendit bien vite compte, que son comportement ne ferait que prouver à Marie qu'elle avait raison de penser cela, hors, il ne voulait absolument pas que ce soit le cas puisque jamais pareils absurdités ne lui avait traversées l'esprit.
Alors, comme la première fois, il s'avança derière elle, puis, comme la première fois, il posa ses deux mains sur ses épaules nues... Il aurait aimé l'entourer une fois de plus de ses deux bras, mais la peur d'être trop avenant le fit renoncer...

- Pourquoi vous trouverais-je sotte ?

D'une main rafinée, il rammena les cheveux blond de la jeune femme dans son dos, en profitant de ce geste pour passer le bout de ses doigts sur le coup de cette dernière.
Ce simple contact le fit frémir...

- Parce que vous m'avez prouver que vous pouviez ne pas être comme elles ?

Continua t-il en lui désignant par la fênetre deux femme faisant chacune une révérence à un homme qu'il croyait être un duc ou un marquis...
Il reposa sa main sur la hanche de la jeune femme et continua

- En pleurant, vous m'avez prouvez que je n'avais pas tort...

Voulant provoquer chez elle une réaction, il ne termina donc pas sa phrase volontairement...

Comme au tout premier jour, Marie sentit les deux puissantes et douces à la fois de Louis se poser sur ses épaules nues. Ce contact était simple mais une fois de plus rassurant pour la jeune fille qui se sentait perdue.
Les paroles de Louis eurent d'ailleurs le même effet. Alors peut-être qu'en réalité elle ne manquait que de confiance en elle, peut-être avait-il réussit à voir en elle quelque chose qu'elle ignorait.

Lorsque le Roi ramena ses cheveux derrière son dos, il la frôla de sa main et tout comme lui, ce contact fit frémir la jeune fille et lui fit femer les yeux.
Yeux qu'elle du rouvrirent pour observer un groupe à l'extérieur du château visible de la fenêtre. Louis disait d'elle qu'elle était différente de ces jeunes femmes, pourtant elle ne voyait aucune différence. Jour après jour, depuis son arrivée à la cours, elle avait du se conduire de la même manière.
Mais elle lui faisait confiance ......

Une fois de plus elle frémit lorsque la main de Louis vint se poser sur hanche. Peut-être que celui-ci cherchait à la faire réagir, mais elle ne savait si elle en avait la force ...
C'est presque machinalement qu'une de ses mains fut attirée vers celle du roi qui était sur sa hanche, elle l'attrapa et entrelaça ses doigts avec ceux du monarque.

"Me trouvez vous réellement différente ? Ces femmes n'ont-elles jamais pleurées dans leur vie ?"

Heureux de constater que la main qu'il avait posé sur la partie qu'il considérait comme la plus belle de l'anatomie d'une femme, Louis en profita pour poser la seconde au même endroit, ainsi, il entourait, d'une manière beaucoup plus intime que les précédentes, la jeune femme de ses deux bras...

Ils étaient maintenant l'un conte l'autre, tel deux amants n'ayant aucune peur du jugement des autres. Pour elle il n'était plus Roi, et pour lui, elle se faisait fille du plus grand des monarques d'Italie...
Si ce fut la vérité, cela aurait de toute évidence facilité l'existence des deux amants. La vie en avait cependant décidé autrement et bien que cela ne leurs fit pas plaisirs, ils n'avaient d'autres choix que de s'y résigner...

Marie prenait de plus en plus d'initiatives à son égard et cella rendait Louis heureux... C'est ainsi qu'elle mela ses doigts à ceux du monarques...

- Bien sur que vous êtez différente Marie.

Il reporta son attention vers les deux femmes, qui désormait conversés avec les deux hommes un éventail devant la bouche...
C'était l'une des grandes modes du moments...

- Vous savez, à dire vrai, je ne sais pas si ces deux femmes ont déjà pleurées, mais j'en doute fort.

Tout en caressant les mains de la jeune femmes, il plaça les siennes un peu plus en avants, ces dernières étaient plus sur le ventre de Marie que sur ses hanches...
Louis était bien contre, il aurait voulu que cet instant dure une éternité, malheureusement, il savait que bientôt ses obligation de monarque le rapelerai à l'ordre...

Cependant, personne ne savait où il se trouvait, alors, il espèrait que l'on mettrait un peu plus de temps à le trouver...

- Je ne sais pas comment cela ce passe dans votre pays, mais ici, une femme ne pleure pas, cela ne fait pas partie des convenances...

Il baissa alors la tête et lui murmura à l'oreilles

- C'est entre autre pour cette raison que vous êtez différentes, vous ne vous laissez pas faire et ce même si votre oncle vous rappel à l'ordre... Vous êtez une rebelle Marie, et c'est l'une des nombreuses choses que j'aime en vous. Par certains points, je puis vous assurer que nous nous ressemblons plus que vous ne le pensez...

Puis, il déposa un baiser, un seul, sur l'épaule de la jeune femme...

L'étreinte des deux amants devenait de plus en plus intimes et Marie était heureuse que cela se passe plus doucement. Louis faisait un pas, puis elle avançait à son tour, ce qui devait conforter le souverain qui à son tour avançait, et ainsi de suite ...
C'est un peu comme si ils attendaient leurs accords mutuels, enfin disons que Marie était reconnaissante que Louis attende le sien.

Les paroles du Roi glissaient sur sa peau comme de la soie, elles n'avaient rien d'étrangères et chaque mot remplissait le coeur de Marie d'un peu plus de confiance en elle et en Louis.

"Dans mon pays la situation est la même que dans le votre. Cependant ça n'est pas parce que l'on a pas le droit qu'on ne le fait pas ..."

Leur histoire et leur amour était bien la plus grande preuve de ce qu'elle venait de dire. Marie savait parfaitement qu'elle n'avait pas le droit d'aimer le Roi, même si pour l'instant personne ne disait rien, elle n'était pas sur que cela reste indéfinit.
Mais parfois la tentation est trop grande et les hommes se fiches des conséquences préférant vivre l'instant présent.

Les mains de Louis avaient encore avancé le long de son corps et elles étaient à présent bien plus sur son ventre que sur ses hanches. Mais à présent elle le laissait faire, ne voulant plus briser par ses réactions idiotes les seuls moments précieux qu'elle avait avec le Roi ...

En effet cela faisait déja un moment qu'elle l'avait invité à rentrer dans ses appartements et elle doutait qu'il puisse y rester encore longtemps. Bientôt il lui dirait qu'il devrait s'en aller et elle ne le verrait probablement plus encore pendant quelques jours, où juste de très loin conversant avec ses minitres.

Ce furent les mots mystérieux partagés par Louis à son oreilles qui firent vraiment réfléchir la jeune femme.
Celle-ci ne parvenait pas à trouve quels points communs elle pouvait partager avec cet homme qui semblait si fort, grand et noble ...

"Vous me trouvez si proche de vous et moi si différente ...."

Sentir une nouvelle fois les lèvres du Roi sur sa peau, lui laissa comme une grosse brûlure sur sa peau nue. Cette marque l'appelait si fort qu'elle avait du mal à y résister ... mais elle voulait Encore du Temps.

Reregardant vers l'extérieur elle aperçut l'homme partir, une femme à chaque bras. Lui avait pris les deux, surement pour se distraire, alors pourquoi Louis l'avait-il choisit elle ? Toutes les femmes devaient surement se battre et serait prête à donner n'importe quoi pour être à sa place elle en était sur.

"Dîtes moi ce qui nous rend si proche ?"

Etant bien plus grand que Marie, la joue du jeune homme était contre le haut de la tête de celle qui se trouvait à l'endroit où tant d'autre aimerais être chacune pour des finalitès différentes...
Quand on y pense on se dit que Marie n'a pas forcément tort, pourquoi l'avait-il choisi elle ? Qu'avait-elle que toutes les autres n'avaient pas ? Autant de questions que le coeur du Louis ne c'est jamais posé... Pour lui, la simple vue de la jeune lui suffit pour comprendre... Pour savoir sans aucun doute que, durant toute sa vie, et ce malgrès tous les obstacles qu'il devra surmonter, tous plus gros les uns que les autres, il ne battra jamais que pour elle...
D'autres essayeront de voler la place qu'occupe la jeune femme dans le coeur du plus grand monarque d'Europe, mais jamais aucune ne reussira à l'égalera aux yeux de ce dernier..

C'est ces derniers clos que Louis profitait de ce moment passé avec elle sans ce soucier si ou non l'on pouvait les voir par l'immense fenêtre à l'encadrement aussi blanc que la plus pure des colombe, devant laquelle ils se trouvaient...
Ainsi, petit à petit ils avançaient, il franchissait le pas de l'intimité comme l'on franchi une porte s'ouvrant sur l'inconnue....prudemment et sans se presser...

*Dieu que j'aime être ici, contre elle...*

Alors comme ça, la cours d'Italie ne differé pas beaucoup de celle France... Cela devait-il rassurer ou au contraire effrayer le jeune souverain ? Je n'en sais rien, peut être que vous le savez mieux que moi ou que lui...

Savoir qu'elle ne voyait pas les points de ressemblance entre eux deux n'inquiétais pas Louis, cela lui montrait juste que, comme tout le monde, elle le voyait encore comme un Roi et non comme quelqu'un de semblable à elle. Il ne lui en voulait cependant pas, peut être n'avait-elle pas la même facilité pour lire dans les yeux des autre que lui...
Après tout, peut être que cette étiquette de Roi était encore plus collé à son dos qu'il ne le pensait....

C'est avec une voix douce mais aussi protectrice qu'il lui répondit

- En apparence, un papillon est un jeune colombe n'ont rien en commun, et pourtant si l'on regarde d'un peu plus près on s'aperçoit qu'ils sont semblables de part le milieux dans lequel ils vivent, de par leur aptitude à voler, mais également,car même si le papillon peut voler presque suite à sa naissance, il n'en reste pas moins pas sur de lui pendant un moment... La colombe elle, mettra plus de temps que le papillon à apprendre à voler, à apprivoiser cet environement qui lui semblera surement bien loin d'elle au départ, et pourtant, lorsqu'elle sera sur d'elle, elle deviendra le plus belle oiseaux que la terre ait jamais portée...

Il se tut l'espace d'un instant, avant de continuer, il inspira une bouffé d'air et par la même occasion le parfum de Marie qui désormais lui colerais à la peau toute sa vie...
Prenant son courage, il continua

- Cette colombe qui une fois qu'elle aura apprivoisée son milieux sera le plus beau des oiseaux, c'est vous Marie. Quand à se papillon, il s'agit de moi. Nous ne ressemblons parce que nous avons tous les deux peur de ce qui nous entoure... En apparence nous n'avons rien en commun et pourtant nous sommes si proche l'un de l'autre...

Sa tirade terminée il sera un peu plus la jeune femme dans ses bras, comme pour impregnier un peu plus ses formes dans son corps, pour ne pas l'oublier pendant tout le temps où il ne la verra pas...

Incroyable comme le Roi, son Ange, avait réponse à tout. Elle qui avait l'impression d'être dans le flou totale avait pour la guider un homme dont les paroles lui servaient de lumière pour éclairer son chemin. Elle savait à présent que sans lui, sa vie serait bien triste et sombre, elle ne ferait qu'errer sur un petit chemin sans aucune opportunité de joie et de bonheur.

C'est à cette pensée que Marie aggripa de ses deux mains celles de Louis posée sur son ventre. A vrai dire le fait d'avoir reconnu qu'il lui était indispensable, lui faisait ressentir au plus profond d'elle qu'elle ne voulait pas qu'il s'en aille.
Ce geste était un peu comme une bouteille lancée à la mer, un geste désespéré ....

Louis était peut-être le Roi de France, mais après cette entrevue Marie avait compris qu'elle l'aimait réellement et sincèrement. Elle voulait donc le garder pour elle, qu'importe qu'il est des réunions et des choses importantes à faire.
Vous pouvez trouvez cela égoïste, tout comme Marie, mais lorsque l'on aime on ne compte pas.

Elle était donc une colombe aux yeux du Roi, un oiseau libre de faire ce qu'il veut, d'aller où il veut. Comme la colombe Marie n'avait pas encore cette capacité où même ce grand courage, mais cela voudrait dire que plus tard elle aurait, et elle avait la certitude que c'est avec Louis qu'elle réussirais.

"Serez vous la pour m'aider à m'envoler ?"

Encore une phrase qui voulait tout dire. Ici elle voulait s'assurer que Louis serait toujours la pour elle, c'était une manière de lui dire qu'elle avait besoin de lui, qu'il était son essentiel, sa raison de vivre !

Mais alors que tout semblait se passer le mieux pour les deux amants, un remue ménage dans le couloir attira l'attention de la jeune fille. Etait-on en train de chercher le Roi ?
Ses mains se crispèrent un peu plus qu'elles ne l'étaient déja sur celles du Roi, elle était sur que Louis était attendu, qu'il n'aurait pas du être la, mais elle ne voulait plus qu'il parte.

Alors qu'il sentit les mains de Marie s'agriper aux siennes Louis remarqua les bruits du couloirs... Alors qu'il était appaissé depuis peu de temps, son coeur se remit à battre de peur, mais pas le même genre de peur. La première était du à sa colombe, à celle qu'il aimait, la seconde était du a son anxièté, ce remue ménage voulait-il dire qu'il allait devoir bientôt partir et ainsi laisser Marie seule avec elle même ?

Il n'en avait aucune envie... Pour se rassurer, il se dit que tant que personne ne frapperais à la porte il leurs restait Encore du Temps, ils devaient donc en profiter...
Marie douté de lui... Après tout c'était normal et dans l'ordre des choses, ils ne se connaissaient que depuis quelques jours alors comment aurait-elle pu être sur que le Roi garde dans son coeur une simple courtisane comme elle...

Pour la rassurer, il posa sa tête sur son épaule et lui murmura

- Bien sur...

Il ferma doucement les yeux dans le but de profiter de l'instant présent... Son statut de Roi ne l'empêchant pas de pouvoir se faire du bien en s'impregnant du parfum de sa douce...

Si Monsieur avait vu son frère en ce moment, il ne l'aurait surement pas reconnu... Tout était différent chez le jeune homme lorsqu'elle était avec lui...

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