1ère visite

Les bruits de pas se faisant de plus en plus pressant dans le couloirs Marie en déduisit que quelque chose d'important se passait, et la possibilié que toute la cours soit à la recherche du jeune Roi mystérieusement disparu était une possibilité à prendre en compte.

Sentant la tête du Roi se poser sur son épaule elle tourna délicatement la tête pouvant ainsi voir le doux visage de celui qu'elle aimait fermer les yeux. Qu'il était beau comme cela, il semblait apaiser, n'ayant plus sur son visage toute les marques des bienséances qu'il devait respecter face aux membres de sa cours.

Replongeant son regard vers la roseraie du parc, elle demanda d'une voix qui se voulait neutre, mais à l'intérieur de laquelle on pouvait ressentir toute la douleur de la jeune fille:

"C'est vous qu'ils cherchent ? N'est ce pas ?"

Pourquoi fallait-il que celui qu'elle aime soit le Roi avec ses responsabilités .... pourraient-ils un jour réellement profiter l'un de l'autre sans être dérangés ?

Les paroles de Marie le rammenèrent à la réalité plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Pourquoi n'avait-il pas le droit de profiter d'elle comme il l'entendait ? Après tout il était le Roi, personne n'était au dessus de lui normalement... Ne pouvait-il pas se donner le droit qu'un homme peut se donner de tout abandonner ?
Comment faire un monde où La Vie Passe,où tous le monde marche sur un sentier sans jamais réellement s'attarder ? Sans jamais arrêter le temps pour pouvoir faire ce dont on a envie de la manière dont chacun l'entend ?

Alors que lui aussi était sur ce sentier, Louis fut le premier à s'attarder sur une colombe, il s'arrêta sans se soucier du regard que pourrait bien lui porter les autres, de leurs réactions, de leurs rires. Il aimait ce bel oiseaux, c'est tout ce qui comptait pour lui...
Tout passe trop vite, tout s'éfface trop vite dans la vie pour se permettre de tout gâcher à cause de mondanités qu'il serait si simple et en même temps si compliqué de faire disparaître...

Personne n'est obligé de tout accepter, on peu sans rien regner vouloir avancer... Louis était né Roi sans jamais rien demander à qui que soit, et maintenant, le voila prisonnierde propre naissance...
Le jeune homme savait comment il était devenu Roi, maintenant, il désirait savoir pourquoi lui ? Pourquoi le sort avait-il jeté son dévolu sur cet enfant innocent qu'il était ?

Doucement il releva la tête de l'épaule de la jeune femme, c'est en regardant dehors qu'il répondit sur un ton grave

- Peut m'importe que l'on me cherche... Je n'ai aucune envie de partir.

Il sera davantage la jeune femme, et, comme s'il avait oublié le goût des lèvres de cette dernière, il la libéra de son étreinte pour veni se placer devant elle...
D'un geste toujours aussi doux, il posa sa main sur la joue droite de la jeune femme, comme il le pensait sa peau était toujours aussi douce. C'est avec un visage emplie d'amour qu'il regarda son visage, qu'il imprima son visage dans son esprit...
Il s'umecta les lèvres et et doucement s'empara des lèvres pulpeuses de Marie... Se simple contact suffit à créer un pont entre ciel et terre...

D'orénavant, un lien unissait les deux êtres qui ne vivaient plus que l'autre, un lien malgrè les barrières qu'il pouvait y avoir entre une jeune fille sans naissance et le plus grand monarque d'Europe...
En s'arrêtant sur ce sentier, Louis venait d'ouvrir un chemin dans lequel il c'était engagé sans aucune crainte...

hj: Mdr toutes les références aux chansons ! Tu as fait fort ce coup ci ^^

En passant ce merveilleux moment avec Louis, à se serrer de plus en forts par peur de se quitter à chaque moment, Marie n'arrivait plus à comprendre comment elle avait pu un seul instant penser à rejetter le souverain tout à l'heure.

A entendre les bruits de pas se presser et se faire plus forts à l'extérieur Marie se rendait bien compte que la vie passait très vite, et que lorsque l'on aimait on ne la voyait pas passer.
Elle imaginait que le jeune homme derrière elle ne soit plus Roi, elle se voyait avec lui dans les jardins jouant comme deux simples amoureux aux yeux de tous, sans craintes, sans doutes ....

Louis n'avait aucune envie de partir et Marie aussi. Pourquoi les choses n'étaient jamais comme on le désiraient ? Pourquoi fallait-il toujours que quelque chose se mette sur leur route ? Elle savait que malheureusement jamais personne n'avait le choix de ses murs et de sa terre mais pour Louis à l'instant même elle se serait faite reine d'Italie comme elle s'était faîte reine de son coeur.

Une fois de plus Louis se plaça devant elle et Marie put lire dans ses yeux avant même qu'il agisse ce qu'il voulait faire. Mais cette fois-ci elle n'avait plus peur, elle savait au plus profond d'elle même qu'elle aimait et qu'elle aimerait jusqu'à la fin cet homme au doux regard de braise.
Elle le laissa donc avancer doucement son visage, et une nouvelle fois les lèvres du jeune Roi s'emparèrent de siennes. Ce baiser était doux et scellait chez les deux amants une promesses .....

Ce fut elle qui brisa le baiser au bout d'un instant qui lui paru une éternité. Mais elle était heureuse et elle regardait Louis avec un visage amoureux. Un sourire simple et pure se dessina doucement sur son visage lorsqu'elle caressa de sa main le visage du Roi .... qu'il était doux et beau.

"Ne vous inquiétez pas, même lorsque vous serez partis vous serez toujours avec moi là et là"

En parlant Marie avait indiqué avec sa main libre en premier sa tête puis en deuxième son coeur ... A présent elle savait qu'elle n'aurait plus rien à crainte, car ces instants resteraient à jamais dans sa mémoire et dans son coeur ....

A cet instant, mentir serait de dire que ce que l'on pourrait qualifier d'aveux de la part de Marie, n'avait pas touchés Louis en plein coeur. Ce coeur qui refusait catégoriquement de partir et ainsi de la laisser seule...
La vie était tellement injuste avec les deux jeunes amants. Ils n'étaient unis que depuis peu de temps et pourtant il leurs fallait déjà affronter les épreuves de la vie, surmonter les obstacles qu'elle place devant eux... Les enjamber sans jamais avoir le droit de se plaindre, de demander pourquoi eux ?

Les yeux clos Louis profita une dernière fois de ce baiser échangé avec la belle qui occupait tout l'espace de son coeur désormais... Ce dernier ce voulait à la fois passionée et éttonement tendre.
C'était un baiser d'adieu, de deux personne voulant se transmettre quelque chose, voulant celler dans le métal le plus dur qu'il soit leurs amour...

C'est toujours avec autant de douceur que la jeune femme mit fin à cet échange... Puis lorsqu'elle posa sa main sur son visage Louis ne put s'empêcher de fermer les yeux et de poser sa main sur celle de sa compagne...
D'un geste il accompagna son geste, il l'emprisona, déposa un baiser au creux de sa paume avant de la poser sur son coeur... Ses yeux comme greffés à ceux de la jeune femme...

- Vos paroles me font du bien belle Marie...

Ne sachant trop que rajouter, il resta là à la contempler en se disant que jamais il ne trouverait une femme aussi belle qu'elle...
Alors que sa mère, la Reine Anne d'Autriche, commençais déjà à lui parler de mariage, lui n'avait qu'une envie, faire de Marie sienne...

Sentir la main de Louis sur la sienne alors qu'elle lui caressait le visage ainsi que le voir fermer les yeux, firent accélérer les battements de coeur de la jeune fille. Qu'il était beau lorsqu'il faisait cela, lorsqu'il était doux avec elle ...
Elle réalisa que bien que ce qu'elle venait de lui dire était on ne peut plus vrai, la prochaine fois où elle le verrait elle ne pourrait probablement pas agir de cette façon avec lui car ils seraient au beau milieu de la cours.
Jamais dans ses moments la elle ne pourrait sentir son parfum, ni goûter à ses lèvres. Ses moments seraient bien cruels et Marie espérait que le Roi et elle pourraient alors se voir dans des lieux, comme ici, où ils seraient réellement seuls et où ils pourraient se dire à quel point ils tenaient l'un à l'autre.

Vos paroles me font du bien belle Marie...

C'est en tout ce qu'elle espérait, la seule chose qu'elle souhaitait c'était que par sa présence, ses paroles et ses actes elle lui permette d'être heureux. N'étais ce pas un peu trop prétentieux comme volonté ? Elle ne le savait pas mais en tout cas elle ne voulait que le bonheur du Roi par n'importe quel moyen et qu'importe ce qu'elle devrait faire.

"Mais elles ne sont la que pour vous plaire Louis"

Lui répondit-elle, un petit sourire espiègle sur le visage.
Mais alors qu'elle venait de dire cela, un morceaux de conversation ce fit clairement entendre à l'intérieur de la pièce:

-Ne savez vous pas où est le Roi ?

-Nous l'avons cherché partout, ces ministres l'attendent ...

Mais le chaos des recherches empechèrent les deux amants d'entendre la suite, mais au moins ils étaient à présent sur que leur séparation se raprochait.
Cependant cela n'empêcha pas Marie de rire à ce qu'elle venait d'entendre. Elle fixait toujours le doux visage de son aimé et d'une petite voix cristalline elle ajouta:

"Ils n'ont pas vraiment cherché partout ..."

Et encore heureux ! Plus ils cherchaient et plus l'heure du départ de Louis apparochait, mais le fait qu'ils cherchent voulait aussi dire que tant qu'ils ne l'auraient pas trouvé ils pourraient encore être seuls tous les deux.
Consciente de la chance qu'elle avait, elle se mis sur la pointe des pieds pour embrasser le Roi sur le coin de la bouche ....

Si vous avez, ne serait ce qu'une seule fois, trouvé une solution qui aurait pu permettre au jeune Roi de résister aux charmes de cette... femme qui était devant lui... Cette femme qui devait avoir quelques pouvoirs pour avoir reussi à s'approprier si vite son coeur...

Lui aussi ne voulait que le bonheur de Marie, mais cependant, même s'il était Roi, il était conscient du fait qu'il ne pourrait jamais totalement lui donner ce dont elle avait envie, c'est à dire lui...

Lorsqu'il entendit la conversation, tout comme la jeune femme, il tourna la tête dans la direction de la porte, esperant que personne n'est la bonne idée d'entrer sans même prendre la peine de frapper auparavant...

Le rire est comunicatif, c'est bien connue, c'est ainsi que lorsque Marie ria, Louis fit de même s'en vraiment s'en rendre compte...
Tout deux riait, tout en étant l'un contre l'autre...

- Le chateau est très grand, je suis sûr qu'ils n'ont pas encore visité toutes les pièces...

Il retourna le visage vers elle et, tout en remttant une mèche de ses cheveux en places ajouta

- Nous avons Encore du Temps...

Les paroles de Louis firent sourire Marie. L'atmosphère était à la fois douce, secrète et mystérieuse. Malgré le danger à l'extérieur qui risquait de les séparer à chaques instants, ils profitaient de chaques moments qui s'offraient à eux. Ils étaient tous les deux si détendus à présent ...

"... oui, encore beaucoup d'instant pour ça."

Mais alors que les deux amants pensaient avoir encore beaucoup de temps pour eux, quelqu'un frappa à la porte. Comment réagir ? Une nouvelle fois un petit sourire espiègle se dessina sur le visage de Marie, qui se mordit la lèvre en regardant le jeune Roi. Devait-elle faire ce qu'elle avait envit de faire.
Elle posa alors un de ses doigts sur la bouche de Louis, lui faisant signe de ne pas faire de bruit, puis se détachant de son étreinte elle se dirigea vers la porte.

Reprenant son souffle, elle regarda une dernière fois le Roi, mettant un doigt devant sa bouche ...
Elle entrouvrit alors légèrement la porte, laissant juste passer sa tête à travers l'ouverture et ne permettant pas à l'homme qui avait frappé de voir ce qui y avait à l'intérieur de la pièce.

"Excusez moi de vous déranger de si bon matin Mademoiselle Mancini, mais auriez vous vu le Roi ce matin en vous promenant dans le château ?"

L'homme qui venait de s'adresser à elle semblait être un valet, sans importance, il lui semblait alors encore plus facile de mentir. Bien sur ce qu'elle faisait n'était pas bien, mais maintenant qu'elle avait pris confiance en elle, elle ne voulait plus partager Son Louis. Et bien que l'état est besoin de lui, l'état pourrait encore attendre quelque minutes.

"Je ne suis pas sortie de ma chambre ce matin .... je suis désolé, je ne sais pas où se trouve ça majesté."

Après une petite révérence, et un petit mot d'excuse le valet se recula et s'en alla, laissant Marie refermer la porte derrière elle.
Elle se retourna alors vers l'homme pour lequel battait son coeur, se demandant comment il réagirait après ce qu'elle venait de faire. Elle venait comme même de mentir en présence du Roi et des ses serviteurs de l'Etat.
Mais il n'y avait aucune crainte sur le visage de la jeune fille qui était à présent dos à la porte de ses appartements: après tout les gens font parfois de drôle de chose quand parle leur coeur.

Lorsque le jeune homme prit conscience de ce que sa belle s'appretait à faire, il tenta de la retenir mais le sourir qu'elle lui offrit fit fondre toutes ses tentatives...
C'est un visage plein de tendresse qui fit alors place à toutes ses convictions, il s'avait que le peuple avait besoin de lui, que le conseil où il était censé se trouver en ce moment était l'un des plus important de l'année, cependant, il n'avait aucune envie de la quitter....

La voir ainsi faire l'enfant ne faisait alors que renforçer son amour pour elle, elle était si belle lorsqu'elle laissée libre cours à ses sentiments sans prêter attention aux convenances...

La porte s'ouvrit alors, Louis put ainsi reconnaitre la voix de Marie Du Bois, l'un de ses valets de chambres les plus fidèles ayant également était au service de son humble père.
Que dirait ce dernier s'il voyait son fils, laisser ainsi une femme mentir devant lui ?

Lorsqu'elle eu refermé la porte, le jeune souverain vint doucement vers elle. Il lui caressa le visage tout en la regardant avec un air enfantin qu'elle seule devait lui connaitre...
C'est en souriant qu'il ajouta

- Vous êtez folle...

Hs: je ne dit pas ça sur un ton méchant lol, je pense que tu dois comprendre le ton avec lequel j'ai dit ça ^^

Alors que Marie étais dos à la porte Louis l'avait rejoint, et à voir son visage amusé il ne semblait pas faché. Bien au contraire, mais au ton de sa voix il semblait tout de même effaré par ce que venait de faire la jeune femme.
Elle même avait un peu de mal à croire qu'elle venait de faire cela, mais la présence de Louis la rendait aussi innoncente qu'une jeune enfant, lui faisant ainsi faire le même genre de bêtise.
C'est avec une petite moue, toujours aussi coquine qu'elle répondit:

"Vous trouvez ?"

Elle ne lui en voulait pas d'avoir dit ça, étant donné que c'était vrai. Cela l'amusait ... a présent elle se sentait libre, libre comme elle ne l'avait jamais été et comme elle l'avait toujours désiré.

Au moins maintenant ils étaient sur que personne ne rentreraient sans prévenir dans les appartements de Marie en espérant y trouver le Roi, il faudrait juste que celui-ci sorte discrètement pour que personne ne se rende compte de ce qu'elle avait fait.
Mais ils avaient encore un peu de temps maintenant:

"Peut-être préférez vous que je le rapelle ?"

Est ce que Marie jouait avec les nerfs du souverain, est ce qu'elle voulait le rendre fou ? Non !! Mais cela l'amusait, car elle était certaine qu'à ces mots la passion qui existait entre elle et Louis serait encore plus forte.

La voir ainsi agir ne fit pas faiblir le sourir du jeune souverain, bien au contraire, cela le rendit plus fort, tout comme son amour pour elle. C'est ainsi qu'il se tenait, là, droit devant-elle avec toute la prestance qu'un Roi se devait d'avoir, cependant il n'était plus souverain depuis son entrée dans cette pièce.
C'est donc avec le même sourir qu'il ajouta

- Je me passerais bien de cela, je vous remercie.

Comment pouvait-il se prendre à un jeux aussi indigne de lui ? De son rang ? Ce jeux si....agréable quand on y pense... Les yeux émeraudes de la jeune femme avaient un don pour captiver le jeune Louis, jamais il n'avait vu pareil regard dans sa courte vie.
Alors, qu'ils étaient toujours là, à s'observer, Louis entendit de remue ménage revenir vers la chambre de Marie, le coeur du souverain ce mit alors à battre, c'est avec regret qu'il dit

- Je craint que nous n'ayons plus beaucoup de temps...malheureusement...

Hj : Désolé pour la qualité du message mais le CDI du lycée c'est pas l'endroit qui m'inspire le plus ^^

hj: T'inquiiiète pas XD

Malgré ce qu'avait dit Marie au valet, les bruits se faisait de plus en plus pressant à l'extérieur. Louis lui-même avait adopté de nouveaux son allure de Roi, il était de nouveau droit et fièr. Si le Roi lui-même faisait cela, c'est que en effet l'heure de la séparation arrivait.

Mais Marie ne regrettait pas ce fabuleux moment et elle ne l'échangerait pour rien au monde. Même si il avait été trop court à ses yeux elle en avait savourée chaque secondes. Elle n'était donc pas triste contrairement à ce quon aurait pu penser. C'est lors de cette petite entrevue que les deux jeunes gens s'étaient pour la première fois exprimé leur amour à travers de tendre baiser, qu'ils s'étaient aimé sans crainte du regard des autres.

"C'est bien parce que ce moment à été si court qu'il a été si agréable."

C'est du regret que Marie put lire dans les yeux du Roi.
Il allait donc partir maintenant ....
Se mettant une nouvelle fois sur la pointe des pieds elle effleura de ses lèvres celle du monarque. Une sorte d'au revoir pourrons nous dire. Puis du revers de sa main elle lui caressa, surement pour la dernière fois de la journée si ce n'est plus, son doux visage.

"Allez y .... je vous attendrais le temps qu'il faudra."

Le devoir était réellement pesant sur les épaules du jeune monarque, partagé entre son amour pour cette jeune femme et son devoir, il ne savait trop que faire. Partir et ainsi la laisser seule ? Il n'en avait pas envie. Rester et laisser la gouvernance du pays à un autre que lui ? Il n'en avais pas envie non plus...

Cependant, comme l'avais si bien dit Marie, cet instant avait été court mais on ne peut plus intense. Chaques instants, chaques parties d'elle qu'il avait eut le privilège de découvrir en ce matin, étaient à jamais sauvegardés, incrusté dans sa mémoire.
Tel un diamant, ces souvenirs là résisteraient à tout, y compris au temps et à l'absence...

La jeune femme semblait comprendre que Louis ne pouvait rester plus longtemps, que le devoir était plus important que tout le reste, et ce, bien malgrè lui.
Le jeune Roi, décida tout de même de lui "rappeler" à quel point il ne voulait pas partir, c'est donc avec beaucoup de mal qu'il articula

- Si seulement j'avais de pouvoir de rester...

"Avoir le pouvoir de rester..." l'air de rien, cette phrase exprime beaucoup de chose. Cela montre que, malgrè son titre, Louis n'a pas encore tous les pouvoirs, et que même le jours où ils lui seront tous acquis, il ne pourra pas réellement décider de son avenir, de ses choix...
Il sera Roi sans vraiment l'être... Un souverain qui comme tous les autres, ne sera pas libre de lui même...

C'est ainsi que lorsque la jeune femme posa sa main sur son visage pour la seconde fois, Louis se sentit fondre une fois de plus. L'espace d'un instant il perdit sa préstence pour ne redevenir qu'un homme, un simple homme. Le baiser qu'ils partagèrent fut doux, un baiser tout ce qu'il y a de plus simple.
Même lorsque leurs lèvres se furent séparées, le jeune homme garda les yeux clos... Il répondit alors avec douceur

- Je vous une promesse solanelle ma douce Marie...

Ayant réouvert les yeux il posa sa main sur son visage et, tout en la regardant dans les yeux ajouta

- Je reviendrais, envers et contre s'il le faut, mais je reviendrais. Je ne puis rester loin de vous longtemps...

Puis, comme pour seler ses mots dans l'esprit de la jeune femme, le souverain posa une dernière fois ses lèvres sur celles de Marie...
Cette dernière pouvait croire le Roi, il était en effet connu pour être un homme de paroles, sur qui l'on pouvait compter.
Il reviendrait donc...

Leurs derniers baisers furent doux, simple, honnête. Et la promesse de Louis lui fit plaisir, ainsi il tenait à elle, comme elle tenait à lui. Mais elle remarque aussi qu'il lui coutait toujours autant de partir.
Que cela devait être frustant pour Louis d'être le Roi et de ne pouvoir décider, de devoir se cacher pour être avec elle.
Marie pensait que cela n'était pas juste mais après tout qu'avait-elle a décidé dans ce monde ....

C'est avec un immense effort sur elle même qu'elle se dégagea de l'étreinte du monarque. Elle savait qu'il devait partir et avait réussit à se faire une raison mais elle craignait ne pas avoir assez de force pour tenir encore longtemps.
Si Louis ne disaparaissait pas vite, elle voudrait le retenir encore longtemps et ça n'était pas bien.

Elle se mit donc de dos, et attendit qu'il parte, elle ne voulait pas le voir partir. Même si elle l'acceptait cela serait tout de même dur à accepter.
Croisant ses bras, elle toucha le bout de ses épaules de ses mains nues, une présence semblait déja manquer auprès de la jeune fille:

"Vos ministres vous attendent ...."

Lorsque Louis sortit enfin de la pièce, elle rajouta d'une voix douce, le regard perdu au loin, mais pensant seulement à celui qui partait

"... et je vous attendrais aussi"

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